Qui a dit que le Rock était mort, que l’esprit des 70’s n’était plus ? Il est bien entendu toujours possible de retrouver le son et l’ambiance de ces années fastes pour le Rock barré en se remettant des vieux albums de Led Zep, Black Sabbath, Deep Purple et j’en passe. Mais aujourd’hui, certains zicos perpetuent cet esprit en dévoilant leur talent dans le plus pur esprit psyché cher aux années 60 et 70. Philip Sayce est de ceux-ci. Et il y a sur cet album non seulement l’esprit musical, mais aussi le son et la construction musicale. Quelques incartades Funky à la Glenn Hughes font aussi leur apparition de temps à autre tout comme les ballades mioelleuses qui dégoulinent made in US ! Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque j’écoute ce style de zique, je sens comme un flux de zenitude (pas les ballades mielleuses, je vous rassure !) Je trouve ça génial qu’un gars d’aujourd’hui sorte ce style de skeud. On s’y croirait. La guitare possède ce son à la fois crade mais chaud, des alternances de riffs groovy et de soli endiablés, le tout sur un chant mélodique. Alors certes, on ne se prend pas à chanter, à pogoter partout, non, on a plus envie de se poser dans son canap’ et de laisser son esprit divaguer, mais qu’est ce que ça fait du bien de temps en temps ! Et oui, nous ne sommes pas que des bourrinos de base attachés aux blasts et aux growls. Non, j’aime aussi beaucoup ces ziques où le musicien s’exprime avec toute sa classe et où l’impro trouve sa place. Ce n’est effectivement plus trop de mise depuis déjà un bail. Les vraies impro sont souvent un grand moment, que cela soit sur scène ou sur album. C’est sans doute encore mieux quand c’est vous qui avez l’instrument entre les mains ! Mais attention, il y a bonne et mauvaise impro. La bonne impro, c’est un mec, Philip Sayce par exemple, qui prend sa gratte et qui joue, comme ça, sur une base rythmique en béton. La mauvaise impro, c’est un mec qui prend sa gratte et qui joue comme ça, mais c’est pas une bonne impro. Elle est facile, mais parfois, c’est tout à fait ça ! Pour en revenir à cet album, je le trouve peut être à peine trop long. Les 15 titres font un peu pavé. Et cela ne vient pas du fait que cela soit une réédition (sortie chez Mascot Records de cet album enregistré en 2005) puisque la version initiale comportait déjà 14 titres. Mais au moins, lorsque vous caler ce disque dans la platine, vous ne vous releverez pas au bout de 20 minutes, comme c’est le cas de certains groupes !
Hell Yeah !
Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !
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