Comme tout bon fan, lorsque son groupe fétiche (si ce n’est pas LE groupe fétiche, c’est au moins l’un des groupes fétiches !), sort un nouvel album, je n’ai qu’une envie : le glisser dans ma platine ! Avec Acedia, Dark Age signe l’entrée dans une nouvelle ère : nouveau label (exit Remedy Records et bonjour AFM), nouvel entourage, nouvelle coupe de cheveux pour Eike (guitare, chant)… Mais quid de la musique ? Ma toute première impression à l’écoute de l’album a été : « Attention, Dark Age donne dans le plus commercial ». Mais à la 2° écoute et depuis, je découvre les couches successives de ces 11 titres (12 sur le digipack). On est très loin de la brutalité des premiers albums et bien loin aussi d’un Silent Republic. Dark Age et Minus Exitus avaient lancé le groupe dans un discours Death Mélodique excellentissime où les bourrineries s’accommodaient parfaitement de mélodies de plus en plus présentes (notamment en terme de voix claires). Ici, Dark Age renforce son côté mélo et laisse moins de temps de parole au bourrin. La tendance s’inverse. Les claviers sont très nettement plus présents et les voix claires l’emportent haut la main devant les voix Death. On a même droit à un nouveau registre vocal avec des voix plus typée Indus (à la Nine Inch Nails comme sur « Neon Gardens » ou Paradise Lost parfois (ce que « No Way Home » laissait entrevoir sur le précédent disque). Alors oui Dark Age se mélodise de plus en plus, mais Eike garde quand même le loisir d’hurler comme un diable sur la majorité des couplets et ça c’est bon ! Et vu que les voix claires deviennent plus travaillées, on ne va pas se plaindre ! Mais rassurez vous il y a quand même quelques chansons bien bourrines (« Halo Meridian ») et il y a même un petit hommage à Rammstein avec le titre « Zeitgeist » relativement efficace (surtout sur scène !). Au final, Dark Age évolue, dommage que cela soit parallèle à une coupe de minet et à un passage sur un gros label, car cela pourrait presque passer pour une volonté commerciale. Mais vue l’évolution du groupe jusque là, la probabilité d’une mutation lente mais certaine vers quelque chose de plus riche et de moins brut est forte. En tout cas, je reste fan n°1 !
Hell Yeah !
Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !
Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat
Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire