Cette édition 2009 a été très varié au niveau des styles représentés. Nous vous proposons donc de passer en revue les groupes non pas par ordre chronologique, mais plutôt par style. Et pour commencer, quoi de mieux que le Rock’n’Roll ? Ce n’est pas notre ami Brice qui me contredira. Et question Rock’n’Roll, nous avons été bien gâté cette année, surtout le vendredi.
Chronologiquement, le premier groupe pour nous a avoir laché les watts sur le Hellfest a été Grilschool. Oui, je sais certains diront que ce n’est pas vraiment du Rock’n’Roll, mais plutôt du Hard Rock. Oui, bon ça va, on va pas chipoter. Bref, nous avons attaqué le fest avec les derniers morceaux de Girlschool sur la Main Stage 1. Il n’y avait pas encore foule, et l’ambiance semblait réservé, mais comme d’hab, les filles ont envoyé la purée et ne se sont pas posées beaucoup de question !
Le second groupe de cette série Rock’n’Roll est Backyard Babies. Les Suédois nous avait balancés une sacrée claque en première partie de Danko Jones en début d’année, aussi, nous étions impatients de les retrouver. Pour le coup, nous avons été un peu déçus de la faible affluence devant la Main Stage 1. Mais cela n’a pas découragé un Dregen fin déchaîné de jouer sur la même scène que Mötley Crüe ! Le diable s’est démené et a assuré le show, tandis que le batteur souffrait visiblement de l’épaule. Enfin, cela ne l’a pas empêché de taper comme un dément sur son kit pendant les morceaux et de se masser l’épaule à la moindre occasion ! Côté playlist, pas de grosse différence avec la tournée en salle, ce qui a rendu le concert tout aussi efficace. Les absents ont toujours tort, et plutôt que de faire la queue pour les jetons dès son arrivée sur le site, un petit tour devant Backyard aurait été plus rentable !
A peine le temps de se remettre que la même scène se retrouve envahie par les Ricains de Nashville Pussy. Eux aussi nous avaient laminés en début d’année et nous étions tout aussi ravis de les retrouver ici. Autant le public était clairsemé pour Backyard, autant là, il y avait foule. Nashville cartonne plutôt pas mal en France et cela se confirme en fest. Par contre, si la playlist était tout aussi efficace qu’en salle, le son a été nettement moins à la fête. C’est bien simple, sur certains titres, nous n’entendions pas du tout Ruyter. Et ne pas entendre la SG de la belle c’est comme boire une bière sans houblon. Des problèmes de basse aussi sont venus pourrir un peu plus le show. Heureusement, Blaine, quasi sobre, veillait au grain et a assuré comme il le fallait. Au final, j’en suis ressortie mitigée. Ajoutez à cela un groupe bien plus sage sur scène qu’il ne l’a été (pas d’escalade de structure, adieu définitif au strip tease…) et vous voyez dans quel état je suis : toujours aussi fan, mais je suis restée sur ma faim.
Les Backyard nous les avaient annoncés, et les voilà juste derrière Nashville sur la Main Stage 1 : Buckcherry. Autant être franche : j’ai adoré la musique, mais j’ai détesté le jeu de scène du chanteur. J’ai adoré sa voix et ses tattoos, mais j’ai détesté son jeu de scène. Au fait, je vous ai dis que je n’avais pas aimé le jeu de scène du chanteur ? Vraiment, la zique se passe des sautillements et autres gesticulations du frontman au jean taille ultra basse. Ce fût une découverte pour moi qui m’a donné envie d’achter les skeuds, mais pas de courir les voir sur scène !
Dans cette série, il y a aussi eu Koritni. Encore un groupe que nous attendions ! Un petit changement de programmation les a placés le samedi à 14h25 à la place de Black Stone Cherry, déplacé donc le dimanche à 11h. Le groupe a d’ailleurs profité des 3 jours en les passant sur le site ! Koritni trouve nettement ses marques et son jeu de scène. La prestation du Hellfest dépasse largement et en qualité la dernière que njous ayons vue : celle du Raismes Fest de 2007. Lex en fait un peu moins, les musiciens derrière ont chacun trouvé leur place (qui est d’ailleurs assez importante pour notre ami Eddy, le français de la troupe. Les morceaux du dernier album rendent super bien sur scène et l’énergie était là, donc que demander de plus ? Côté public, il n’y avait pas foule devant le concert, mais les gens présents assuraient une bonne ambiance. On a même vu une des rares paires de seins du fest !
Il a fallu donc attendre le dimanche pour retrouver notre style préféré avec Black Stone Cherry à… 11h du mat. Je peux vous dire que nous avons fait des efforts énormes pour être quasi à l’heure devant la Main Stage 2. Mais nous n’avons aps regretté une seule seconde. Ce concert, du coup un peu intimiste, a été énorme. Bien plus Heavy que sur album, BSC assure vraiment sur scène. Il y a tout : l’énergie terrible, le son, la zique, l’attitude, la voix, la bonne humeur… Bref, un grand groupe ! Vraiment dommage que ce concert ait eu lieu si tôt dans la journée car BSC aurait pu convertir beaucoup plus de monde à sa cause, et il le mérite. En tout cas, moi je dis que les tueries appartiennent plus à ceux qui se lèvent tôt qu’à ceux qui se lèvent tard ! (cf. chronique à venir du concert de Grand Magus vendredi 12h10).
Mais finalement, on avait bien fait de se lever tôt, car après Black Stone Cherry, nous avons eu droit à Volbeat. Et pour passer un super moment, on a passé un super moment ! Je sais que certains n’accrochent pas trop à la voix, mais ce mélange de Jems Hetfield et de chanteur plus Roackabilly me plaît. Le tout sur une musique Rock’n’Roll hyper heavy, et je suis sous le charme. Le genre typique de show qu’il est tout aussi agréable à écouter qu’à regarder avec une bière à la main en tapant du pied sur le sol poussiéreux. On se croirait presque dans le désert de l’Arizona ! Un concert qui m’a fait oublié l’annulation du groupe l’année dernière au Graspop, et qui m’a donné envie de revoir le groupe au plus vite sur scène (une petite date est prévue d’ailleurs le 22 novembre à Mulhouse).
La suite au prochain post !
Chronologiquement, le premier groupe pour nous a avoir laché les watts sur le Hellfest a été Grilschool. Oui, je sais certains diront que ce n’est pas vraiment du Rock’n’Roll, mais plutôt du Hard Rock. Oui, bon ça va, on va pas chipoter. Bref, nous avons attaqué le fest avec les derniers morceaux de Girlschool sur la Main Stage 1. Il n’y avait pas encore foule, et l’ambiance semblait réservé, mais comme d’hab, les filles ont envoyé la purée et ne se sont pas posées beaucoup de question !
Le second groupe de cette série Rock’n’Roll est Backyard Babies. Les Suédois nous avait balancés une sacrée claque en première partie de Danko Jones en début d’année, aussi, nous étions impatients de les retrouver. Pour le coup, nous avons été un peu déçus de la faible affluence devant la Main Stage 1. Mais cela n’a pas découragé un Dregen fin déchaîné de jouer sur la même scène que Mötley Crüe ! Le diable s’est démené et a assuré le show, tandis que le batteur souffrait visiblement de l’épaule. Enfin, cela ne l’a pas empêché de taper comme un dément sur son kit pendant les morceaux et de se masser l’épaule à la moindre occasion ! Côté playlist, pas de grosse différence avec la tournée en salle, ce qui a rendu le concert tout aussi efficace. Les absents ont toujours tort, et plutôt que de faire la queue pour les jetons dès son arrivée sur le site, un petit tour devant Backyard aurait été plus rentable !
A peine le temps de se remettre que la même scène se retrouve envahie par les Ricains de Nashville Pussy. Eux aussi nous avaient laminés en début d’année et nous étions tout aussi ravis de les retrouver ici. Autant le public était clairsemé pour Backyard, autant là, il y avait foule. Nashville cartonne plutôt pas mal en France et cela se confirme en fest. Par contre, si la playlist était tout aussi efficace qu’en salle, le son a été nettement moins à la fête. C’est bien simple, sur certains titres, nous n’entendions pas du tout Ruyter. Et ne pas entendre la SG de la belle c’est comme boire une bière sans houblon. Des problèmes de basse aussi sont venus pourrir un peu plus le show. Heureusement, Blaine, quasi sobre, veillait au grain et a assuré comme il le fallait. Au final, j’en suis ressortie mitigée. Ajoutez à cela un groupe bien plus sage sur scène qu’il ne l’a été (pas d’escalade de structure, adieu définitif au strip tease…) et vous voyez dans quel état je suis : toujours aussi fan, mais je suis restée sur ma faim.
Les Backyard nous les avaient annoncés, et les voilà juste derrière Nashville sur la Main Stage 1 : Buckcherry. Autant être franche : j’ai adoré la musique, mais j’ai détesté le jeu de scène du chanteur. J’ai adoré sa voix et ses tattoos, mais j’ai détesté son jeu de scène. Au fait, je vous ai dis que je n’avais pas aimé le jeu de scène du chanteur ? Vraiment, la zique se passe des sautillements et autres gesticulations du frontman au jean taille ultra basse. Ce fût une découverte pour moi qui m’a donné envie d’achter les skeuds, mais pas de courir les voir sur scène !
Dans cette série, il y a aussi eu Koritni. Encore un groupe que nous attendions ! Un petit changement de programmation les a placés le samedi à 14h25 à la place de Black Stone Cherry, déplacé donc le dimanche à 11h. Le groupe a d’ailleurs profité des 3 jours en les passant sur le site ! Koritni trouve nettement ses marques et son jeu de scène. La prestation du Hellfest dépasse largement et en qualité la dernière que njous ayons vue : celle du Raismes Fest de 2007. Lex en fait un peu moins, les musiciens derrière ont chacun trouvé leur place (qui est d’ailleurs assez importante pour notre ami Eddy, le français de la troupe. Les morceaux du dernier album rendent super bien sur scène et l’énergie était là, donc que demander de plus ? Côté public, il n’y avait pas foule devant le concert, mais les gens présents assuraient une bonne ambiance. On a même vu une des rares paires de seins du fest !
Il a fallu donc attendre le dimanche pour retrouver notre style préféré avec Black Stone Cherry à… 11h du mat. Je peux vous dire que nous avons fait des efforts énormes pour être quasi à l’heure devant la Main Stage 2. Mais nous n’avons aps regretté une seule seconde. Ce concert, du coup un peu intimiste, a été énorme. Bien plus Heavy que sur album, BSC assure vraiment sur scène. Il y a tout : l’énergie terrible, le son, la zique, l’attitude, la voix, la bonne humeur… Bref, un grand groupe ! Vraiment dommage que ce concert ait eu lieu si tôt dans la journée car BSC aurait pu convertir beaucoup plus de monde à sa cause, et il le mérite. En tout cas, moi je dis que les tueries appartiennent plus à ceux qui se lèvent tôt qu’à ceux qui se lèvent tard ! (cf. chronique à venir du concert de Grand Magus vendredi 12h10).
Mais finalement, on avait bien fait de se lever tôt, car après Black Stone Cherry, nous avons eu droit à Volbeat. Et pour passer un super moment, on a passé un super moment ! Je sais que certains n’accrochent pas trop à la voix, mais ce mélange de Jems Hetfield et de chanteur plus Roackabilly me plaît. Le tout sur une musique Rock’n’Roll hyper heavy, et je suis sous le charme. Le genre typique de show qu’il est tout aussi agréable à écouter qu’à regarder avec une bière à la main en tapant du pied sur le sol poussiéreux. On se croirait presque dans le désert de l’Arizona ! Un concert qui m’a fait oublié l’annulation du groupe l’année dernière au Graspop, et qui m’a donné envie de revoir le groupe au plus vite sur scène (une petite date est prévue d’ailleurs le 22 novembre à Mulhouse).
La suite au prochain post !
Ci-joint un petit diaporama (en musique) des groupes cités plus haut. Pour info, vous trouverez Backyard Babies (sur "Let It Roll") à 0.5min , Nashville Pussy (sur "High as Hell") à 0.37, Buckcherry (toujours sur "High As Hell", car on n'a pas de Buckcherry à la maison !) à 1.10, Koritni (sur "V8 Fantasy") à 1.37, Black Stone Cherry (sur "Blind Man") à 2.53 et Volbeat (sur "River Queen") à 4.18.
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