Ce n'est pas tout ça, mais nous sommes déjà le 22 septembre et nous n'avons toujours pas commencé la saison des concerts. Heureusement, le Pagan Fest pointe son nez et rien de tel qu'une affiche chargée pour démarrer une saison sur les chapeaux de roue.
Et nous revoilà dans notre antre lyonnaise, le Transbordeur, pour de nouvelles aventures. Etant un poil à la bourre (ce qui n'est vraiment pas dans nos habitudes), nous ratons la prestation de Swashbuckle. Mais n'ayant pas été transcendé par les quelques morceaux déjà entendu par ailleurs, je n'en ferai vraiment pas un drame.
C'est donc Ex Deo qui nous met en appétit. Toujours à cause de notre retard, nous ne verrons que la moitié de la prestation du groupe, soit environ ¼ heures. Mais ces quelques minutes passés en compagnie des légionnaires nous ont surtout donné envie de revoir ce groupe le plus rapidement possible. J'avais été très emballé par le disque (voir ici). Le rendu sur scène est tout aussi bon. Le jeu de light est certes minimaliste, mais la puissance de la musique, soutenue par une bonne présence scénique, rendent cette mise en bouche des plus agréables. De quoi se chauffer gentillement les cervicales.
Le temps d'étancher notre soif de houblon, qu'Alestorm monte sur les planches. Changement de style puisque nous quittons les rivages gluants du Black Metal Epique pour rejoindre ceux, plus guillerets, du Folk Metal Pirate. J'avais déjà croisé la route d'Alestorm lors du Graspop 2008, sans en garder un grand souvenir. Mais la prestation de ce soir a fait remonter ce beau monde dans mon estime. Car question fiesta et bonne humeur, le groupe se pose là ! Et le public présent ce soir, certes assez clairsemé, est clairement là pour faire la fête. Tout le monde sans donne à cœur joie, y comprit les membres de Swaskbuckle, qui, à deux reprises, viennent faire les pitres sur scène. Et voir un perroquet (à moins que cela soit un toucan), headbanguer et se déhancher sur du Metal Pirate, cela fait toujours son effet…
Re un petit tour au bar. Et re retour devant la scène, pour le moment que j'attendais le plus de la soirée. Ce soir, c'est en effet la première fois que je vois Die Apokaliptischen Reiter en salle. Dire que je rêve de ce moment depuis un bon moment est un euphémisme. Dès les premières notes de guitares, la magie opère et la folie s'empare de la salle. Le groupe est en forme, mais que dire du public, qui se déchaîne joyeusement. On dit souvent qu'en dehors de l'Allemagne, Reiter n'est pas connu. Mais ce soir, nombreux ceux sont qui attendaient le groupe de pied ferme. Les gorges déployés hurlent leur bonheur que cela soit sur les morceaux ("We Will Never Die" a fait fureur ce soir) ou entre les chansons. Et nous nous sommes tous pris une méchante claque pendant 45 minutes, y compris ceux qui ne connaissaient le groupe avant cette soirée. Je savais que Reiter était une véritable machine de guerre en terrain conquis, mais il confirme qu'il est tout aussi destructeurs devant un public non entièrement acquis à la Reitermania. Et rien de telle que quelques effets de mise en scène pour enfoncer le clou, comme la plate-forme sur vérin hydraulique sur "Revolutzione", ou le fait de faire monter sur scène une très jolie fan qui ne demandait qu'à se lâcher. Et la belle de se retrouver dans un bateau gonflable à naviguer sur la mer houleuse du public. Rares sont les groupes capables de mettre une telle ambiance dans un public clairsemé. Les Allemands sont de ceux là. Et les pogotteurs pouvaient s'en donner à cœur joie sans gêner le moins du monde ceux qui ne souhaitaient pas se savater. De loin, la meilleure ambiance de toute la soirée !
Et nous revoilà dans notre antre lyonnaise, le Transbordeur, pour de nouvelles aventures. Etant un poil à la bourre (ce qui n'est vraiment pas dans nos habitudes), nous ratons la prestation de Swashbuckle. Mais n'ayant pas été transcendé par les quelques morceaux déjà entendu par ailleurs, je n'en ferai vraiment pas un drame.
C'est donc Ex Deo qui nous met en appétit. Toujours à cause de notre retard, nous ne verrons que la moitié de la prestation du groupe, soit environ ¼ heures. Mais ces quelques minutes passés en compagnie des légionnaires nous ont surtout donné envie de revoir ce groupe le plus rapidement possible. J'avais été très emballé par le disque (voir ici). Le rendu sur scène est tout aussi bon. Le jeu de light est certes minimaliste, mais la puissance de la musique, soutenue par une bonne présence scénique, rendent cette mise en bouche des plus agréables. De quoi se chauffer gentillement les cervicales.
Le temps d'étancher notre soif de houblon, qu'Alestorm monte sur les planches. Changement de style puisque nous quittons les rivages gluants du Black Metal Epique pour rejoindre ceux, plus guillerets, du Folk Metal Pirate. J'avais déjà croisé la route d'Alestorm lors du Graspop 2008, sans en garder un grand souvenir. Mais la prestation de ce soir a fait remonter ce beau monde dans mon estime. Car question fiesta et bonne humeur, le groupe se pose là ! Et le public présent ce soir, certes assez clairsemé, est clairement là pour faire la fête. Tout le monde sans donne à cœur joie, y comprit les membres de Swaskbuckle, qui, à deux reprises, viennent faire les pitres sur scène. Et voir un perroquet (à moins que cela soit un toucan), headbanguer et se déhancher sur du Metal Pirate, cela fait toujours son effet…
Re un petit tour au bar. Et re retour devant la scène, pour le moment que j'attendais le plus de la soirée. Ce soir, c'est en effet la première fois que je vois Die Apokaliptischen Reiter en salle. Dire que je rêve de ce moment depuis un bon moment est un euphémisme. Dès les premières notes de guitares, la magie opère et la folie s'empare de la salle. Le groupe est en forme, mais que dire du public, qui se déchaîne joyeusement. On dit souvent qu'en dehors de l'Allemagne, Reiter n'est pas connu. Mais ce soir, nombreux ceux sont qui attendaient le groupe de pied ferme. Les gorges déployés hurlent leur bonheur que cela soit sur les morceaux ("We Will Never Die" a fait fureur ce soir) ou entre les chansons. Et nous nous sommes tous pris une méchante claque pendant 45 minutes, y compris ceux qui ne connaissaient le groupe avant cette soirée. Je savais que Reiter était une véritable machine de guerre en terrain conquis, mais il confirme qu'il est tout aussi destructeurs devant un public non entièrement acquis à la Reitermania. Et rien de telle que quelques effets de mise en scène pour enfoncer le clou, comme la plate-forme sur vérin hydraulique sur "Revolutzione", ou le fait de faire monter sur scène une très jolie fan qui ne demandait qu'à se lâcher. Et la belle de se retrouver dans un bateau gonflable à naviguer sur la mer houleuse du public. Rares sont les groupes capables de mettre une telle ambiance dans un public clairsemé. Les Allemands sont de ceux là. Et les pogotteurs pouvaient s'en donner à cœur joie sans gêner le moins du monde ceux qui ne souhaitaient pas se savater. De loin, la meilleure ambiance de toute la soirée !
Du coup, dur dur de nous plonger dans le concert suivant. Unleashed n'aura pas su relever le défi. On aurait pourtant pu croire qu'en France, le Death aurait plus de succès que le Folk de Reiter. Il n'en fut rien. Vu le style et la claque que je venais de me prendre, il était évident que votre serviteur, qui n'apprécie pas le Death, ne pouvait que rester dubitatif. Mais je ne fus pas le seul à ne pas apprécier, la salle se vidant au fur et à mesure de la prestation. J'ai donc fait comme beaucoup de monde, je me suis éclipsé pour attendre patiemment la tête d'affiche au bar.
Et la tête d'affiche, il s'agit de Korpiklaani, groupe sympathique, croisé à de nombreuses reprises en festivals, mais jamais en salle. Suite à ce concert, voici le petit conseil que je peux vous donner : si vous aimez faire la fête sur Folk des Finlandais lors de leur prestation en plein air, contentez vous de cela. N'essayez pas de les voir dans une autre configuration. Car si le groupe passe très bien dans le cadre festif d'un festival, où tout le monde est là pour, justement, faire la fête, il est beaucoup moins fort pour mettre une ambiance du feu de dieu dans une soirée plus traditionnelle même s'il est tête d'affiche. Plusieurs raisons à cela : d'abord, un son très approximatif et beaucoup trop fort ; ensuite une playlist mal conçue, avec beaucoup de morceaux mid-tempos, voir lents ; en enfin, une présence scénique de certains musicien proche de celle du poireau… Il y a vraiment un truc que je ne comprends pas : comment est-il possible de faire une musique aussi joyeuse et donner autant l'impression de se faire chier sur scène ? Je ne parle pas ici des 2 guitaristes qui essaient de porter l'ensemble à bout de bras. Mais leur effort sont vains, tant l'accordéoniste, le violoniste et le bassiste aligne leur gamme sans laisser entrevoir une once de plaisir. Un concert est un tout, tant auditif que visuel. Et quand ni l'un, ni l'autre ne fonctionne, on a qu'une envie, s'est d'aller se coucher… ce que nous avons fait après seulement 45 minutes. La prochaine fois, Reiter, en Tête d'affiche et Korpiklaani à la niche !
Et la tête d'affiche, il s'agit de Korpiklaani, groupe sympathique, croisé à de nombreuses reprises en festivals, mais jamais en salle. Suite à ce concert, voici le petit conseil que je peux vous donner : si vous aimez faire la fête sur Folk des Finlandais lors de leur prestation en plein air, contentez vous de cela. N'essayez pas de les voir dans une autre configuration. Car si le groupe passe très bien dans le cadre festif d'un festival, où tout le monde est là pour, justement, faire la fête, il est beaucoup moins fort pour mettre une ambiance du feu de dieu dans une soirée plus traditionnelle même s'il est tête d'affiche. Plusieurs raisons à cela : d'abord, un son très approximatif et beaucoup trop fort ; ensuite une playlist mal conçue, avec beaucoup de morceaux mid-tempos, voir lents ; en enfin, une présence scénique de certains musicien proche de celle du poireau… Il y a vraiment un truc que je ne comprends pas : comment est-il possible de faire une musique aussi joyeuse et donner autant l'impression de se faire chier sur scène ? Je ne parle pas ici des 2 guitaristes qui essaient de porter l'ensemble à bout de bras. Mais leur effort sont vains, tant l'accordéoniste, le violoniste et le bassiste aligne leur gamme sans laisser entrevoir une once de plaisir. Un concert est un tout, tant auditif que visuel. Et quand ni l'un, ni l'autre ne fonctionne, on a qu'une envie, s'est d'aller se coucher… ce que nous avons fait après seulement 45 minutes. La prochaine fois, Reiter, en Tête d'affiche et Korpiklaani à la niche !
1 commentaires:
Et dire que j'ai raté cette soirée... Pas un concert en 6 mois et voilà que le premier de la rentrée, je le loupe faute à la rentrée justement... Bref, de Bordeaux (et oui, ce n'était aps une blague) je prends connaissance grâce à Metallic Doormat des meilleurs moments de ce Pagan Fest, merci Beatnick ! (là mensonge, j'avais eu quelques infos en privé avant ;))
Bref, j'ai vraiment raté quelques chose (Reiter en France, ce n'est pas tous les jours). Par contre, veuillez excuser Beatnick pour l'oubli dans son diaporama, par ailleurs très sympa : le titre du morceau de Korpiklaani. Vous me direz, il le répète si souvent que ce n'est pas bien grave ! pour info il est issu du dernier disque en date du combo.
Allez, je vais me consoler demain avec Evergrey !
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