Aujourd'hui, je vous propose un nouvel extrait du grand feuilleton de l'été : Sgosh et Beatnick au Hellfest. Le nom de l'épisode du jour est : Doom Party !
Le Doom est rarement représenté en festival. Il y a toujours un ou deux groupes officiant dans ce style sur chaque affiche. Mais très rarement plus. Et c'est fort dommage, car si je ne suis pas un grand fan de Doom sur album, j'apprécie beaucoup ce style en Live. D'où mon énorme joie quand nous avons vu le programme du Hellfest. Car, le Doom était représenté en force durant les trois jours du festival.
Pour les aficionados du genre, tout démarra très mal le vendredi. A 16h40 exactement, Pentagram devait envahir la Main Stage 2. Mais en lieu et place du groupe, c'est un organisateur du Hellfest qui se présente pour nous dire que ce concert est annulé, le groupe n'ayant pas eu l'autorisation de quitter le sol US. Dommage, nous aurions bien vu ces pionniers du Doom sur scène. Mais nous nous en remettrons (ce qui ne fut peut-être pas le cas du Fan allemand qui attendait à côté de nos et qui était au bord des larmes lors de cette annulation. On lui souhaite prompt rétablissement…).
Heureusement, les amateurs de musique fumée avait peu à attendre, Down n'étant programmé que 3 heures plus tard. Pas à proprement parler un groupe de Doom. Mais Down fait une musique à part qu'il est difficile à rattacher à un style. Et sur scène, cette musique apporte le même genre de sensations que le Doom. Elle vous emporte dans de lointaines contrées glauques et nauséabondes, toujours enfumées. On nous avait prévenu que Down était un grand groupe Live. Qu'une chose à dire à la fin de ce concert : nous sommes d'accord ! Comme nous nous y attendions, Phil Anselmo (Chant) était relativement déchiré. Mais cela ne gâche en rien son interprétation. Cela ne lui a non plus posé de problème physique, le bougre, fin énervé, arpentant la scène de long en large, haranguant sans cesse la foule (qui lui mangea dans le creux de la main). Que cela soit sur scène ou dans la fosse, tout le monde prend son pied, dans une belle communion. Une bien belle fête…
En ce premier jour de festival, ce sont les maîtres absolus du Doom, les Créateurs, ceux sans qui rien ne se serait passer, qui doivent se produire dans la soirée. Avec Sgosh, c'était certainement un des concerts que nous attendions le plus. Heaven and Hell joue ce soir, et il était hors de question de les rater. Car si Ozzy Osbourne est le chanteur légendaire de Black Sabbath, Ronnie James Dio n'est pas un second couteau. L'association de sa superbe voix et les rythmiques plombées de Tonny Iommi (le vrai Papa du Doom) est un régal absolu pour les esgourdes. Et comme on pouvait s'y attendre, le concert proposé de ce soir est tout simplement classe. Professionnel jusqu'au bout des doigts (peut-être un poil trop d'où un petit manque de chaleur et de contact), le groupe joue carré de chez carré, rendant sur scène toute la puissance qui se dégageait sur The Devil You Know, le dernier album en date. Un superbe concert digne d'une tête d'affiche (d'autres ne peuvent pas en dire autant…)
Dans la série vieux groupe légendaire, nous sommes gâtés en ce premier soir, puisque c'est Saint Vitus qui clôt les débats d'une des deux Main Stage. Soyons honnêtes, nous n'avons pas regardé tout le concert, car nous avions envie de nous poser un peu. Mais les quelques morceaux que nous avons vus nous ont enthousiasmés. Groupe à l'ancienne n'ayant jamais quitté la fin des années 70, avec un light show minimaliste (après les énormes lumières de Heaven And Hell, ça fait vraiment pauvre), pour une mise en avant maximal de la musique. Méthode très différente de celle de la bande à Iommi, mais pour un résultat identique : une plongée en eau très trouble, où le magnifique rencontre l'horreur fantasmagorique… La suite des aventures doomistiques demain !
Ci dessous un petit clip pour imager mes propos. Vous retrouverez Down à T0, Heaven and Hell à 2m04s, Saint Vitus à 3m03s, Grand Magus à 3m46s, et Cathédral à 5m30s.
Le Doom est rarement représenté en festival. Il y a toujours un ou deux groupes officiant dans ce style sur chaque affiche. Mais très rarement plus. Et c'est fort dommage, car si je ne suis pas un grand fan de Doom sur album, j'apprécie beaucoup ce style en Live. D'où mon énorme joie quand nous avons vu le programme du Hellfest. Car, le Doom était représenté en force durant les trois jours du festival.
Pour les aficionados du genre, tout démarra très mal le vendredi. A 16h40 exactement, Pentagram devait envahir la Main Stage 2. Mais en lieu et place du groupe, c'est un organisateur du Hellfest qui se présente pour nous dire que ce concert est annulé, le groupe n'ayant pas eu l'autorisation de quitter le sol US. Dommage, nous aurions bien vu ces pionniers du Doom sur scène. Mais nous nous en remettrons (ce qui ne fut peut-être pas le cas du Fan allemand qui attendait à côté de nos et qui était au bord des larmes lors de cette annulation. On lui souhaite prompt rétablissement…).
Heureusement, les amateurs de musique fumée avait peu à attendre, Down n'étant programmé que 3 heures plus tard. Pas à proprement parler un groupe de Doom. Mais Down fait une musique à part qu'il est difficile à rattacher à un style. Et sur scène, cette musique apporte le même genre de sensations que le Doom. Elle vous emporte dans de lointaines contrées glauques et nauséabondes, toujours enfumées. On nous avait prévenu que Down était un grand groupe Live. Qu'une chose à dire à la fin de ce concert : nous sommes d'accord ! Comme nous nous y attendions, Phil Anselmo (Chant) était relativement déchiré. Mais cela ne gâche en rien son interprétation. Cela ne lui a non plus posé de problème physique, le bougre, fin énervé, arpentant la scène de long en large, haranguant sans cesse la foule (qui lui mangea dans le creux de la main). Que cela soit sur scène ou dans la fosse, tout le monde prend son pied, dans une belle communion. Une bien belle fête…
En ce premier jour de festival, ce sont les maîtres absolus du Doom, les Créateurs, ceux sans qui rien ne se serait passer, qui doivent se produire dans la soirée. Avec Sgosh, c'était certainement un des concerts que nous attendions le plus. Heaven and Hell joue ce soir, et il était hors de question de les rater. Car si Ozzy Osbourne est le chanteur légendaire de Black Sabbath, Ronnie James Dio n'est pas un second couteau. L'association de sa superbe voix et les rythmiques plombées de Tonny Iommi (le vrai Papa du Doom) est un régal absolu pour les esgourdes. Et comme on pouvait s'y attendre, le concert proposé de ce soir est tout simplement classe. Professionnel jusqu'au bout des doigts (peut-être un poil trop d'où un petit manque de chaleur et de contact), le groupe joue carré de chez carré, rendant sur scène toute la puissance qui se dégageait sur The Devil You Know, le dernier album en date. Un superbe concert digne d'une tête d'affiche (d'autres ne peuvent pas en dire autant…)
Dans la série vieux groupe légendaire, nous sommes gâtés en ce premier soir, puisque c'est Saint Vitus qui clôt les débats d'une des deux Main Stage. Soyons honnêtes, nous n'avons pas regardé tout le concert, car nous avions envie de nous poser un peu. Mais les quelques morceaux que nous avons vus nous ont enthousiasmés. Groupe à l'ancienne n'ayant jamais quitté la fin des années 70, avec un light show minimaliste (après les énormes lumières de Heaven And Hell, ça fait vraiment pauvre), pour une mise en avant maximal de la musique. Méthode très différente de celle de la bande à Iommi, mais pour un résultat identique : une plongée en eau très trouble, où le magnifique rencontre l'horreur fantasmagorique… La suite des aventures doomistiques demain !
Ci dessous un petit clip pour imager mes propos. Vous retrouverez Down à T0, Heaven and Hell à 2m04s, Saint Vitus à 3m03s, Grand Magus à 3m46s, et Cathédral à 5m30s.
Le lendemain, nos aventures Doom commence très tôt, puisque nous avons rendez-vous avec Grand Magus dès 12h10 (quand on s'est couché à 5h, ce n'était pas évident, mais on y était !). Ok, ce n'est pas complètement du Doom. Mais le Stoner existerait-il tel que nous le connaissons aujourd'hui, sans son auguste grand frère ? Nous avons donc fait le choix de vous parler de cet énorme concert dans ce topic. Avez-vous bien lu la dernière phrase ? ENORME CONCERT ! Les 40 petites minutes passés en compagnie du trio furent tout simplement un des moments les plus forts de ces 3 jours. Musicalement, nous sommes des grands fans (ceux qui veulent un extrait peuvent soit regarder la vidéo ci-dessus, soit se repasser la vidéo de ce message). Mais sur scène, le Stoner Epique de Grand Magus prend une toute autre ampleur. Puissant, racé, envoûtant. Monstrueux ! Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il est impossible de tripper en plein jour. Si le concert est bon et que la musique est classe, il est tout à fait possible d'atteindre une transe métallique, sans alcool, et sans être dans le noir. Et ce n'est pas le public, déjà nombreux en cette heure matinale (bravo à tous !), qui me démentira. Ecoutez donc "Iron Will" sur scène et nous en reparlerons !
Les fans de Doom devront ensuite patienter jusqu'au dimanche pour s'en remettre une louche. Mais tout vient à point à qui sait attendre, puisque 3 groupes sont programmés en cette dernière journée de Festival. Cela commence en milieu d'après-midi avec la performance d'Orange Gobelin. Nous aurions bien aimé pouvoir vous en dire plus, mais la Terrorizer Tent étant pleine à craquer, nous n'avons rien vu de ce concert. Dommage pour nous, mais tant mieux pour le groupe qui a su rameuter les foules (Petite remarque au passage : nous avons l'occasion de croiser le chanteur sur le festival. Le Monsieur est un gros naze quand il est tout bourré…)
Nous avons plus de chance avec Cathedral, qui se produit dans un espace plus grand (Rock Hard Tent). Ayant déjà vu ce groupe sur scène, nous attendions un grand concert. Ce ne fut pas le cas. Ce concert ne fut pas grand, il fut énorme ! Le Doom de Cathedral est toujours aussi caractéristique : des rythmiques plombés, qui accélèrent à des moments toujours bien sentis, avec un Lee Dorian posant sa voix nasillarde toujours à la limite de la justesse, mais sans jamais tomber dans la cacophonie. Que cela soit les membres de Metallic Doormat, ceux de la Colère du Peuple ou de Metal Tribune, nous avons tous headbanguer sauvagement pendant 45 minutes. Et ce n'est pas uniquement à cause de l'apéro de notre ami Jack D… Un autre grand moment du Hellfest 2009.
Le dernier groupe de Doom que nous ayons vu est Electric Wizard, un des représentants les plus Extrême de la scène. Même problème que pour Orange Gobelin, la Terrorizer est blindé. Mais c'est quand même plus facilement accessible. Nous en profitons pour assister à 2 morceaux, soit plus de 20 minutes de concerts (Normal, on parle de Doom !). Rien à dire d'autres que là encore, nous avons pris notre pieds !
Conclusion de cette partie Doomistique de notre aventure Clissonienne. Rien ne vaut une musique lourde, puissante, et répétitive pour atteindre le Nirvana, qui se situe bien dans les entrailles de la terre et non dans le ciel, coincé entre 2 nuages !
Les fans de Doom devront ensuite patienter jusqu'au dimanche pour s'en remettre une louche. Mais tout vient à point à qui sait attendre, puisque 3 groupes sont programmés en cette dernière journée de Festival. Cela commence en milieu d'après-midi avec la performance d'Orange Gobelin. Nous aurions bien aimé pouvoir vous en dire plus, mais la Terrorizer Tent étant pleine à craquer, nous n'avons rien vu de ce concert. Dommage pour nous, mais tant mieux pour le groupe qui a su rameuter les foules (Petite remarque au passage : nous avons l'occasion de croiser le chanteur sur le festival. Le Monsieur est un gros naze quand il est tout bourré…)
Nous avons plus de chance avec Cathedral, qui se produit dans un espace plus grand (Rock Hard Tent). Ayant déjà vu ce groupe sur scène, nous attendions un grand concert. Ce ne fut pas le cas. Ce concert ne fut pas grand, il fut énorme ! Le Doom de Cathedral est toujours aussi caractéristique : des rythmiques plombés, qui accélèrent à des moments toujours bien sentis, avec un Lee Dorian posant sa voix nasillarde toujours à la limite de la justesse, mais sans jamais tomber dans la cacophonie. Que cela soit les membres de Metallic Doormat, ceux de la Colère du Peuple ou de Metal Tribune, nous avons tous headbanguer sauvagement pendant 45 minutes. Et ce n'est pas uniquement à cause de l'apéro de notre ami Jack D… Un autre grand moment du Hellfest 2009.
Le dernier groupe de Doom que nous ayons vu est Electric Wizard, un des représentants les plus Extrême de la scène. Même problème que pour Orange Gobelin, la Terrorizer est blindé. Mais c'est quand même plus facilement accessible. Nous en profitons pour assister à 2 morceaux, soit plus de 20 minutes de concerts (Normal, on parle de Doom !). Rien à dire d'autres que là encore, nous avons pris notre pieds !
Conclusion de cette partie Doomistique de notre aventure Clissonienne. Rien ne vaut une musique lourde, puissante, et répétitive pour atteindre le Nirvana, qui se situe bien dans les entrailles de la terre et non dans le ciel, coincé entre 2 nuages !
1 commentaires:
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce post de Beatnick sauf qu'effectivement ces cocnerts ont été parmi les plus tripants de ce fest. Encore mille merci au Hellfest d'avoir programmé autant de groupes de Stoner, Doom. Et vu le monde à chacun de ces concerts, cela pourve qu'il existe un vrai public pour ce(s) styles. 9a, c'est cool !!! A bon promoteur de concert, salut !
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