Dire que je suis partie avec des a priori sur ce disque serait totalement vrai ! L'entrée en scène des Américains au Hellfest nous avait en effet un peu gonflé. Ces invités de Manowar annoncés comme des stars en plein après midi… Tout ça partait plutôt mal. Pour être francs, nous n’étions pas restés plus d’un morceau devant la mainstage et étions allés faire un tour vers les autres scènes. La sortie de leur album éponyme Holy Hell nous donne aujourd’hui l’occasion de découvrir le groupe dans de meilleures conditions : chez soi et avec moins de pression Manowarienne… quoique ce disque sort en même temps que celui de Manowar, les 2 pochettes d’album sont noires et ils sortent tous les 2 chez Magic Circle… !. Ajoutez à cela des titres de chansons un peu clichés ("Wings of Light", "Prophecy", "Revelations", "Angel of Darkness", "Mephisto", "Gates of Hell" et j'en passe). Mais nous ne sommes pas des gens butés (enfin pas trop) et laissons leurs chances à ces 2 disques. Pour ma part, je me suis tournée vers Holy Hell car je suis plutôt bon public avec ce style : le Heavy Metal à voix féminine. Et je pense avoir bien fait, même si le Manowar semble pas mal du tout (hormis la ballade, mais est-ce bien nécessaire de le préciser ?!). J’ai effectivement plutôt bien accroché à cet album, toutefois un peu long : 10 titres auraient très probablement suffit au lieux des 13 proposés. Musicalement c’est assez lourd et puissant et, je dois le dire à ma grande surprise, pas vraiment kitsch. Il n’y a pas trop de branlette de manche, et pas non plus de sons de claviers à la con. Les ambiances sont plutôt sombres et je pense que c’est ici que le groupe trouve sa voie. Quant à sa voix (ah ah ah, quelle magnifique transition !) elle est plutôt agréable et pour comparer avec une autre bien connue, je citerais Annette Oslon, nouvelle chanteuse de Nightwish. Mais la voix de Maria colle mieux aux compos de Holy Hell que celle d’Annette sur celles de Nightwish (oh, je suis méchante !). J’ai été tout de même un peu déçue de découvrir dans le livret que pas mal de titres ont été écrits ou co-écrits par d’autres musiciens extérieurs au groupe : 6 titres portent la marque DeMaio pour les paroles (oh, un membre de Manowar), 1 dont la musique a été écrite par David Feinstein (un artiste Magic Circle), 2 par Manuel Staropoli (claviériste de Rhapsody et... oh encore un artiste Magic Circle). Bref, on se dit que cela sent le projet « Joey DeMaio » à plein nez. Je crois, qu’il faut écouter cet album « en aveugle » comme on dit. C’est à dire sans savoir tout cela. Le problème est que je viens de vendre la mèche… Je suis vraiment nulle. Mais je vous conseille de tenter le coup tout de même si vous êtes amateur de ce genre de musique car il ne faudrait pas que vous vous arrêtiez à un « anti-Manowar » de base, ce serait dommage. Certes, ce n’est pas l’album de l’année, mais il mérite amplement sa chance car il possède une certaine personnalité qui le rend intéressant.
Hell Yeah !
Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !
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