Lorsque cette date est tombée, je me suis dis : « Et merde, encore un concert que je vais louper… ». Car pour la petite histoire, je suis sur Bordeaux depuis le 20 septembre et ce jusqu’à la fin du mois d’octobre. Du coup, j’ai déjà raté le Pagan Fest il y a 15 jours. Mais finalement, les Dieux du Metal doivent être quand même un peu avec moi, puisque je me retrouve disponible et peut donc remonter illico pour être en Alsace en ce 2 octobre. Nous voilà donc devant le Grillen peu avant 21h, heure (tardive) d’ouverture des portes. Le temps de passer au stand de merchandising puis au bar (il y a quelques règles qu’il faut respecter !), et les notes du premier groupe résonnent dans une salle pas super blindée. BLACKHOLE, le local de la soirée, ouvre donc le bal et il n’est visiblement pas venu seul. Son Heavy teinté de Prog a l’air de plaire à une bonne frange du public venu supporter le quintette. Il faut dire qu’il le mérite bien et nous même ne tardons pas à applaudir le groupe. Musicalement, ce bon Heavy tient parfaitement la route. Vocalement, le chanteur assure bien et sa voix ne semble pas souffrir du poids des années (il est en effet plus près d’un Klaus Meine que du chanteur de Slytherin, tant sur le plan vocal que de l’âge !). Le combo a tout de même besoin de 3-4 morceaux pour se lâcher et les titres suivants envoient nettement plus scéniquement parlant. L’échéance des 30 minutes est donc arrivée un peu tôt. En tout cas, c'est une très bonne entame de soirée. Quelques minutes de pause et CHAOSWAVE investit la scène (de dimension forcément réduite avec le matos d’Evergrey !). Nous ne connaissions pas du tout ce groupe, mais il ne nous a fallu que 30 secondes pour deviner la nationalité et l’inspiration du combo ! Les réponses sont 1/ Italiens et 2/ Lacuna Coil. En effet, les 2 chanteurs (un bel Italien plein de poils et une brunette au teint halé) annoncent la couleur d’emblée. Je ne suis pas tout à fait dans le vrai quand même car musicalement ce n’est pas du Lacuna Coil. Il y a des rythmiques plus saccadées, quelques blast de ci de là. Le discours de Chaoswave est donc un peu plus bourrin. Sur ce plan (musical), les 3 zicos assurent carrément bien : du batteur qui frappe comme une mule (le son de batterie est d’ailleurs beaucoup trop fort) au bassiste 6-cordiste qui n’est pas là pour faire de la figuration, en passant par le gratteux (tout sourire pendant tout le concert) qui envoie des riffs excellents sur sa 7-cordes (notamment certains riffs d’intro). Mais malgré tout cela, la sauce ne prend qu’à moitié, faute au duo de chanteur. Ces derniers sont trop souvent approximatifs et les lignes vocales ne sont, à mon oreille, pas toujours très en phase avec la musique. Au final, malgré 2-3 très bons morceaux, nous ne sommes pas très frustrés lorsque le combo quitte les planches.
L’attente est alors interminable avant que la tête d’affiche de la soirée ne débarque enfin sur scène, faute à une tête d’ampli récalcitrante (qui finira d’ailleurs derrière la scène !). Du coup EVERGREY entamme un peu difficilement le concert avec « Broken Wings ». C’est surtout Henrik Danhage qui en chie avec de gros problèmes de son de guitare. C’était d’ailleurs sa tête d’ampli qui avait été reléguée au placard. En fait tout se délie à la 3° ou 4° chanson, lorsque Tom S. Englund (guitare, chant) pète une corde de sa gratte et quitte la scène 30 secondes, puis revient sans guitare pour chanter le second couplet. Arrive ensuite le solo, interprété par Henrik, qui en plein milieu, refile sa gratte à Tom qui peut donc assurer sa propre partie solo. Enorme ! Le groupe est mort de rire, et nous aussi. La poisse matérielle continue pourtant de s’abattre sur le groupe, et c’est Jari (nouveau bassiste et ex-Stratovarius) avec sa 6-cordes qui en fait les frais. Mais le bougre ne se laisse pas démonter et termine le morceau en retranscrivant sa partie sur les 5 cordes qui lui restent. Si je vous dis que les membres d’Evergrey ne sont pas des Mickey, croyez moi ! Côté playlist, nous avons droit à un bonne alternance de morceaux issus de Torn, bien entendu vu que c’est le petit dernier, Monday Morning Apocalypse, The Inner Circle mais aussi pas de vieilleries issues de In Search Of Truth et de l’excellentissime Recreation Day (le meilleur album d’Evergrey à ce jour ?) encore pas mal représenté avec 4ou 5 extraits. Comme d’habitude Tom est envoûtant par sa voix et son charisme. Car si de premier abord il pourrait sembler un peu froid, en fait il se montre très cool avec le public. Aussi quand un fan lui demande un morceau en particulier (un très vieux a priori) il répond du tac au tac : « Tu veux ce morceau là vraiment ? Et bien, je n’en connais plus une seule note ! Mais le prochain morceau va te plaire et je te le dédie ! ». Ou lorsqu’il nous demande si on est fatigué et qu’il aperçoit un type entrain de bailler, il lui sort : « Toi a priori oui ! » et devant la gueule du mec, qui ne savait plus où se foutre, il poursuit : « Mais c’est pas grave, on va continuer quand même ! ». Bref, un mec proche de son public. Musicalement, le Heavy Gothique d’Evergrey est toujours aussi technique, mélodique, mélancolique, puissant et efficace. Quelques interludes se calent avec clavier/guitare, clavier/chant (avec un enchaînement en douceur vers un « I’m Sorry » de toute beauté) ou clavier/batterie (pour un solo de batterie bien emmené et bien mené, c’est à dire : pas chiant !). Et de notre côté nous alternons headbanguing, phases d'admiration et bras en l’air pour frapper des mains en rythme sur quasiement tous les morceaux. Au final les 1h45 que durent ce concert passent incroyablement vite et c’est avec un pincement au cœur que nous acclamons le groupe après un « A Touch of Blessing » terrible. Mais que les fans purs et durs se rassurent, avec Evergrey ce n’est pas vraiment fini puisque comme à son habitude, le groupe débarque dans les 15 minutes pour signer des autographes au stand de merchandising. Autographes sur tout support, dixit Tom : « Tits, Dick, whatever. We assume who we are ! ».
Le ton est donné !
L’attente est alors interminable avant que la tête d’affiche de la soirée ne débarque enfin sur scène, faute à une tête d’ampli récalcitrante (qui finira d’ailleurs derrière la scène !). Du coup EVERGREY entamme un peu difficilement le concert avec « Broken Wings ». C’est surtout Henrik Danhage qui en chie avec de gros problèmes de son de guitare. C’était d’ailleurs sa tête d’ampli qui avait été reléguée au placard. En fait tout se délie à la 3° ou 4° chanson, lorsque Tom S. Englund (guitare, chant) pète une corde de sa gratte et quitte la scène 30 secondes, puis revient sans guitare pour chanter le second couplet. Arrive ensuite le solo, interprété par Henrik, qui en plein milieu, refile sa gratte à Tom qui peut donc assurer sa propre partie solo. Enorme ! Le groupe est mort de rire, et nous aussi. La poisse matérielle continue pourtant de s’abattre sur le groupe, et c’est Jari (nouveau bassiste et ex-Stratovarius) avec sa 6-cordes qui en fait les frais. Mais le bougre ne se laisse pas démonter et termine le morceau en retranscrivant sa partie sur les 5 cordes qui lui restent. Si je vous dis que les membres d’Evergrey ne sont pas des Mickey, croyez moi ! Côté playlist, nous avons droit à un bonne alternance de morceaux issus de Torn, bien entendu vu que c’est le petit dernier, Monday Morning Apocalypse, The Inner Circle mais aussi pas de vieilleries issues de In Search Of Truth et de l’excellentissime Recreation Day (le meilleur album d’Evergrey à ce jour ?) encore pas mal représenté avec 4ou 5 extraits. Comme d’habitude Tom est envoûtant par sa voix et son charisme. Car si de premier abord il pourrait sembler un peu froid, en fait il se montre très cool avec le public. Aussi quand un fan lui demande un morceau en particulier (un très vieux a priori) il répond du tac au tac : « Tu veux ce morceau là vraiment ? Et bien, je n’en connais plus une seule note ! Mais le prochain morceau va te plaire et je te le dédie ! ». Ou lorsqu’il nous demande si on est fatigué et qu’il aperçoit un type entrain de bailler, il lui sort : « Toi a priori oui ! » et devant la gueule du mec, qui ne savait plus où se foutre, il poursuit : « Mais c’est pas grave, on va continuer quand même ! ». Bref, un mec proche de son public. Musicalement, le Heavy Gothique d’Evergrey est toujours aussi technique, mélodique, mélancolique, puissant et efficace. Quelques interludes se calent avec clavier/guitare, clavier/chant (avec un enchaînement en douceur vers un « I’m Sorry » de toute beauté) ou clavier/batterie (pour un solo de batterie bien emmené et bien mené, c’est à dire : pas chiant !). Et de notre côté nous alternons headbanguing, phases d'admiration et bras en l’air pour frapper des mains en rythme sur quasiement tous les morceaux. Au final les 1h45 que durent ce concert passent incroyablement vite et c’est avec un pincement au cœur que nous acclamons le groupe après un « A Touch of Blessing » terrible. Mais que les fans purs et durs se rassurent, avec Evergrey ce n’est pas vraiment fini puisque comme à son habitude, le groupe débarque dans les 15 minutes pour signer des autographes au stand de merchandising. Autographes sur tout support, dixit Tom : « Tits, Dick, whatever. We assume who we are ! ».
Le ton est donné !
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