Une intro plus loin et je n'ai pas encore écrit une ligne. Et pourtant l'intro de From Afar est longue, plus de 3 minutes au compteur. Petite musique Folk fluette, elle pourrait laisser croire qu'Ensiferum a suivi la voie tracée par Ritchie Blackmore. Mais c'est pour mieux t'assoupir mon enfant. Dès que les dernières notes de cette douce intro s'éteignent, la fureur s'empare de mes enceintes et la rage du peuple Viking déferle dans mon salon. Me voilà rassuré ! Le Ensiferum nouveau est arrivé, et le Folk Metal Viking est toujours de la partie !
Et c'est parti pour ¾ d'heure de voyage en terres inconnues pour découvrir la civilisation des Hommes du Nord, à la fois si proche et si lointaine. Les riffs s'enchaînent à la vitesse des combats. Le chant vous porte à travers les mers et les montagnes. La batterie est une déferlante qui vous martèle le crâne. Ce soir encore, le festin d'Odin ne cesse d'accueillir de nouveaux invités. Ripaillons, ripaillons, les amis. Que ceux qui trouvent Amon Amarth trop bourrin et trop Death se joignent à nous. Que ceux qui pensent que Korpiklaani fait de la musique vraiment trop happy et gentille viennent se sustenter à la table. Tout ce beau monde devrait chanter et danser ensemble une bonne partie de la nuit. Comment résister à ce mélange savamment dosé de guitares, de mélodies, de Growls, de violons, de cornemuses et autres trompettes ? On y trouve même parfois (allez savoir que qu'ils font là) un banjo et des arrangements digne d'Ennio Morricone dans un film de Leone ("Stone Cold Metal").
Certes, cela manque parfois un poil d'efficacité. Les changements de rythmes sont parfois un peu brusqués ou, au contraire, trop attendus. Le caricatural effleure aussi par moment. Mais comment ne pas s'imaginer accoudé à une taverne entrain de chanter avec ces acolytes d'aventure en écoutant "Heathen Throne" ou "Smoking Ruins" ? Comment ne pas se croire à bord du plus grand des Drakkars construits par le fier peuple Viking, sur les flots déchaînés de l'Atlantique, en pleine traversée pour découvrir les Amériques ("From Afar") ? Pas besoin de beaucoup d'imagination pour se laisser embarquer…
La première fois que j'ai entendu Ensiferum, c'était à Wacken en 2008. Découvrir cette musique venue du froid et qui appelle les grands espaces avec plus de 80 000 personnes sous le soleil… Ce n'était pas vraiment les conditions optimales. Et pourtant, nous avions déjà senti que nous tenions là un très bon groupe. Nous sommes maintenant en octobre, le froid commence à pointer son nez. Le feu a été rallumé. Le bouvier renaît de sa torpeur. Le Ensiferum nouveau est arrivé. Pas de doute, l'hiver et le vent du nord sont là…
Et c'est parti pour ¾ d'heure de voyage en terres inconnues pour découvrir la civilisation des Hommes du Nord, à la fois si proche et si lointaine. Les riffs s'enchaînent à la vitesse des combats. Le chant vous porte à travers les mers et les montagnes. La batterie est une déferlante qui vous martèle le crâne. Ce soir encore, le festin d'Odin ne cesse d'accueillir de nouveaux invités. Ripaillons, ripaillons, les amis. Que ceux qui trouvent Amon Amarth trop bourrin et trop Death se joignent à nous. Que ceux qui pensent que Korpiklaani fait de la musique vraiment trop happy et gentille viennent se sustenter à la table. Tout ce beau monde devrait chanter et danser ensemble une bonne partie de la nuit. Comment résister à ce mélange savamment dosé de guitares, de mélodies, de Growls, de violons, de cornemuses et autres trompettes ? On y trouve même parfois (allez savoir que qu'ils font là) un banjo et des arrangements digne d'Ennio Morricone dans un film de Leone ("Stone Cold Metal").
Certes, cela manque parfois un poil d'efficacité. Les changements de rythmes sont parfois un peu brusqués ou, au contraire, trop attendus. Le caricatural effleure aussi par moment. Mais comment ne pas s'imaginer accoudé à une taverne entrain de chanter avec ces acolytes d'aventure en écoutant "Heathen Throne" ou "Smoking Ruins" ? Comment ne pas se croire à bord du plus grand des Drakkars construits par le fier peuple Viking, sur les flots déchaînés de l'Atlantique, en pleine traversée pour découvrir les Amériques ("From Afar") ? Pas besoin de beaucoup d'imagination pour se laisser embarquer…
La première fois que j'ai entendu Ensiferum, c'était à Wacken en 2008. Découvrir cette musique venue du froid et qui appelle les grands espaces avec plus de 80 000 personnes sous le soleil… Ce n'était pas vraiment les conditions optimales. Et pourtant, nous avions déjà senti que nous tenions là un très bon groupe. Nous sommes maintenant en octobre, le froid commence à pointer son nez. Le feu a été rallumé. Le bouvier renaît de sa torpeur. Le Ensiferum nouveau est arrivé. Pas de doute, l'hiver et le vent du nord sont là…
2 commentaires:
je vous confirme que le froid est revenu. Mais quelle idée de vivre dans l'est de la France ? Ah oui, c'est là qu'on a trouvé du boulot... Mais du coup c'est notre Bouv' qui est content ! Et pis comme ça on peut aussi chanter du Ensiferum avec un slip en poil de bison sans faire tâche. Quoique...
Ah le slip en poil de bison... un grand moment de poésie !
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