Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

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RAGE – Strings to a web

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Rage nous sort un nouvel album après le décevant (pour moi) Carved In Stone sorti en 2008. Ce dernier était en effet un peu trop mou et avec des mélodies par forcément à mon goût. Avec Strings to a Web, Rage revient à des riffs un peu plus couillus, mais il sait aussi utiliser ses qualité d’arrangements symphoniques comme il sait si bien faire au long de 4 titres casés au milieu du disque (« Empty Hollow »). Avec le Maître Viktor Smolski qui utilise aussi bien sa gratte qu’un orchestre symphonique, c’est assez facile vous me direz ! Cette incartade est donc la bien venue avant de revenir à des choses plus Heavy, avec notamment « Hellgirl ». Au final cet album est de très bonne facture et remet Rage au top de sa forme. Toutefois, en ce qui me concerne, ce disque n’arrive pas encore à la hauteur de Unity et Soundchaser sortis en 2002 et 2003 qui sont pour mes petites oreilles, les 2 meilleurs album de Rage à ce jour.
Ci-dessous un petit Trailer concocté par Nuclear Blast pour la sortie de l'album histoire de vous faire votre propre avis (enfin, non, c'est pour faire de la promo, mais bon, ça sert aussi à se faire une opinion !!!)

ATREYU - Congregation Of The Damned

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Je ne suis pas vraiment amatrice de Metalcore Moderne, mais ce Atreyu m’a plutôt bien plu. Peut être parce que ce n’est pas du Metalcore Moderne comme le morceau d’ouverture le laisserais entendre. Pour le reste, il s’agit quand même de musique Moderne au sens Djeuns du terme. Il y a de très bons riffs, efficaces, comme l’intro du second morceau : « Bleeding is a Luxury » par exemple. Alors oui, c’est parfois de la musique de Djeuns, avec des parties vocales bien convenues (« Congration of the Damned »), mais le discours n’est finalement pas monotone. Les 13 morceaux s’enquillent sans mal et on y trouve rapidement son compte. Ne cherchez pas compliqué, c’est pas la peine. Prenez juste ce disque comme il vient avec ses bonnes mélodies et ses bons riffs. Et pour les allergiques au Metal de Djeuns, tentez le coup car c’est bien plus qu’un simple album pour les rebelles des bacs à sable.Pour vous donner envie, voici le clip de « Storm to Pass ».




HELLOWEEN – Unarmed – Best of 25th Anniversary

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Si je vous dit : les créateurs du Heavy Speed, avec voix haut perchées et rythmiques de ouf. Si je vous dis que le groupe fête ses 25 ans. Qu’il a changé pas mal de fois de line-up. Que l’un de ses créateurs joue dans Gamma Ray. Que son symbole est une citrouille et que son guitariste joue en tirant la tronche et en fumant des clopes, vous le dites ? HELLOWEEN.
Et oui, le combo allemand à l’origine de toute la vague Heavy Speed que nous connaissons depuis le milieu des années 80 fête ses 25 ans. Et pour l’occasion, il nous sort un best of… Ouais, super original pour fêter son anniv ! Ce fût aussi ma première réaction à la vue de cet album. En le retournant je vois les titres qu’il contient : « Dr Stein », « Future World », « If I Could Fly », « The Keeper’s Trilogy », « Eagle Fly Free », « I Want Out »… Bref que des classiques. Mais lorsque les premières notes retentissent dans mes enceintes, la surprise me saisit : mais qu’est ce que c’est que ce CD ? Et les pépères nous ont livré un Best Of on ne peut plus original avec des versions complètement décalées de morceaux cités plus haut. Moitié acoustique, folk par moment, avec des chœurs, des parties bien symphoniques. Bref un Best of qui vaut vraiment le coup. Décidément, Helloween est un groupe à part. Loin de se prendre au sérieux, le groupe ose et finalement cela lui réussi. Là où des groupes tenteraient de reprendre le flambeau d’un style pas forcément au mieux, il fait ce qu’il veut. Et ça c’est chouette.

Pour vous donner l’eau à la bouche voici le clip du « Dr Stein » version Unarmed.






HERBE EN ZIK 2010

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Hello les gens !

Grande nouvelle pour tout les fans de Rock'N'Roll, mais aussi de Metal, de Prog, de Heavy, de musique tout simplement : l'Herbe en Zic, ce petit fest bien sympatoche bisontin, nous offre un premier jour de très très bonne facture. En effet, Volbeat viendra poser ses amplis dans les terres comtoises accompagnés de plusieurs groupe en ce mercredi 12 mai 2010 sur le campus de la Bouloie.



Nous pourrons donc y voir aussi : Orphaned Land, Hellbats, Arkan, The Inspector Cluzo et Suicide Levitation




Venez nombreux soutenir cette journée foncièrement Rock Metal. En plus, y'aura d'la bière et les bénévoles à la buvette sont supers sympas, alors que demandez de plus ?

THE BELLRAYS – THE FLESHTONES - THE MIGHTY FANGS (10/03/2010 Dijon La Vapeur)

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Belle soirée offerte en ce 10 mars à La Vapeur avec un petit package Rock’N’Roll bien sympathique.
La soirée commence vers les 20h30, comme toujours sur Dijon (il faudrait d’ailleurs penser à ceux qui se tapent de la route un jour). Les Mighty Fangs, trio local bien sympathique, ouvrent les hostilités avec un Rock Blues Soul teinté 60’s bien inspiré et assez communicatif. Ben oui, ce n’est pas toujours facile de décrire ce style de zique autrement qu’avec le qualificatif Rock ! Une mise en bouche plutôt réussie qui permet de rentrer dans l’ambiance de la soirée.
Les vétérans de The Fleshtones envahissent ensuite la scène avec leur Rock venu tout droit des 50’s. Les « papy » assurent un show auquel on accroche ou pas ! Musicalement, c’est vraiment bon, très Rock’N’Roll et très pro. Visuellement, c’est aussi Rock’N’Roll mais peut être un peu trop pro justement. Les amateurs des concerts façon « poseurs » seront servis ! Car ici, tout est bien calculé : du pied sur le retour, au volte face synchro des zicos, aux mèches très Loréal du chanteur et du gratteux. Mais passé cette sensation de « too much » on se laisse tout de même séduire par l’esprit « no prise de tête » du quartet qui semble prendre un réel plaisir sur scène. Et il faut reconnaître que ce n’est pas banal de voir un bassiste et un guitariste descendre dans le public (vive le sans fil) et faire les cons avec un chaise, faire des pompes ! En tout cas en ce qui me concerne, c’est la première fois que j’ai fait des pompes pendant un concert… et même fait des pompes tout cours ! Et oui, je me suis faite embarqué par Ken Fox, le bassiste du combo, pour l’accompagner dans sa série de pompe… Le délire ! Bref, si nous avons eu un peu de mal à rentrer dans le trip de ces vieux de la vieille, nous avons fini conquis.
Après la pause syndicale du changement de plateau, les Bellrays, très attendus, montent enfin sur scène. Les Américains se montreront fidèles à leur réputation en livrant un show pied au plancher. Entre un batteur qui cogne comme un bourrin de base sur son kit, un gratteux qui aligne les accords enragés et des soli tout en finesse comme le Rock le permet, un bassiste qui assure son rôle de base solide et un chanteuse énorme, le rendu ne peut que vous filer la patate. Il est vrai que toute la chaleur ressort de la voix de Lisa Kekaula. Seules les nana Black peuvent vous sortir des timbres de voix aussi terribles. Dès les premières notes, on chope une chair de poule qui ne vous quitte pas du concert. Alors, ajoutez à cela une zique Rock Blues un tantinet barré par moment et vous obtenez un mélange détonnant qui vous file une pêche d’enfer. Calés entre une majorité de morceaux pêchus, quelques petits ralentissement de tempo permettent de se reposer avant de repartir de plus belle. C’est donc avec une forte déception que nous laissons le groupe nous quitter après 1h25 et 2 rappels. Le premier n’ayant pas visiblement pas rassasiés la majorité des fans présents ce soir (et nous les premiers !), The Bellrays a quasi été obligé de revenir pour un dernier morceau ! Donc même si moins d’1h30 est toujours un peu frustrant pour une tête d’affiche, on se dit que le groupe a tout donné et que nous avons vécu un grand moment.
Vous trouverez ci dessous quelques photos et extraits vidéo du concert desd Bellrays d’une qualité très très modeste (pour ne pas dire pourrie !), mais à notre décharge, le show light laissait pas mal à désirer. C’est bien simple, le groupe était dans le noir le plus souvent alors que les projos balayaient le devant de la scène.