Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

On bouquine aussi chez les Metalheadz ! (LES CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE)

| | 0 commentaires
Et oui, nous ne sommes pas que des amateurs de zique, mais aussi de BD... ça c'est un scoop ! Qu'est ce que j'aime ? Et ben, les BD d'Heroic Fantasy, Policières, Historiques... bref un peu tous les syles : de Largo Winch à Requiem en passant par Universal War One et Sha. J'aime aussi les mangas, mais ce sera pour un prochain post! Si j'ai pris mon clavier aujourd'hui, c'est que cette année, la première BD d'Heroic Fantasy que j'ai lue, débutée en 1989, se termine. 19 ans après la sortie du premier tome, Mr Froideval et son ami Olivier Ledroit, rejoints au passage par Pontet, ont enfin mis un terme à la saga des Chroniques de la Lune Noire. L'épopée du jeune Wismerhill nous a bercé au cours de presque 2 décennies pour 14 albums... Belle perf ! Du dessin simple du premier tome "Le Signe des Ténèbres" aux planches très abouties figurant dans "La Fin des Temps" on peut dire que la BD a évoluée avec ses dessinateurs. J'ai trouvé cela un peu génant au départ : comparer le 1° et le dernier tome est effectivement assez brutal. Avant de tout relire en 1 semaine, j'avais l'image d'une série "Pâte à tarte". J'entends par là un allongement inutile d'un concept juteux. Mais je dois avouer qu'après lecture des 14 tomes en un temps très court, l'histoire s'enchaîne très bien. L'ascension de Wismerhill, manipulé par une Lune Noire démoniaque, au sein d'un empire où règnent conspirations et guerres incessantes est un scénario assez classique, mais les planches magnifiques de Ledroit et de Pontet donnent à cette série un attrait certain pour les amateurs d'Heroic Fantasy que nous sommes. Bon ok, il ne faut pas être choqué par quelques planches assez thrash (les succubes sont des trésors aux mortels interdits !), mais moi j'aime bien ! Pour le reste, je ne peux que vous conseiller de vous (re)lire toute la série en un bloc. Prévoyez un peu de temps, car ce genre de BD se regarde autant qu'elle se lit (même plus).

Merci Alex ! (TESLA – Forever More )

| | 2 commentaires
Nous avons un ami, Alex, qui est un fan ultime de bourrineries, de Deathcore, Thrash ou autre douceur. Mais il est aussi fan de musique molle du slip ! Tesla et Gotthard sont en haut de sa slip-liste ! M’ayant prise une grosse mandale devant le concert de Gotthard au Raismes Fest en 2007, je me suis dis qu’il fallait que je me penche sur le cas Tesla. La sortie de ce nouveau skeud était une très bonne occas’. Le bougre aurait-il parfois bon goût ? Et bien oui, ça m’écorche un peu la gueule de l’avouer, mais il faut parfois savoir le dire ! Bourré de feeling, pas mou du slip du tout (même les morceaux au tempo plus lent sont excellents), Hard Rock Mélodique comme je l’aime avec un gros son, Forever More me comble. Un skeud à passer à donf dans votre caisse. Ma Wacken Mobile en a d’ailleurs profité pendant de longs kilomètres ! C’est bien simple, vue l’ambiance à mon taf en ce début d’année, il me fallait un bon remontant… "Forever More", " I Wanna Live", "Breaking Free" ou "All Of Me" ont été là pour me prouver, si cela était encore utile, que la zique est vraiment mon carburant.
Forever More ou la preuve qu’il faut souvent écouter et faire confiance à ses amis !

Un Pain en vaut 2 ! (PAIN – Cynic Paradise)

| | 0 commentaires
Peter Tägtgren nous avait prévenus : le successeur de Psalms Of Extinction allait vite arriver après la tournée en première partie de Nightwish. La tête pensante de Pain et d’Hypocrisy n’avait pas menti : Cynic Paradise bat le fer du succès tant qu’il est rouge. Toujours difficile en tant que fan d’apprécier deux albums aussi proches, surtout lorsque vous avez en mémoire un album aussi réussi que Psalms… Premier constat : cette galette a été moulée par le même rouleur (compresseur). Tous les éléments de Pain sont là : les mélodies, les rythmiques dansantes, les guitares pachydermiques, la voix énorme… En un mot : l’efficacité ! Il y a quelques airs déjà entendus, à l’instar de "Don’t Care" très proche de "Bitch", présente sur Psalms… Mais, on trouve sur ce skeud quelques surprises : la première est la voix très agressive sur "I'm Going In". Le dernier Hypocrisy serait-il loin et le père Tägtgren en manque d’agressivité ? La seconde (si cela en est vraiment une) est la présence d’Anette Olzon de Nightwish sur 3 titres, dont le hit "Follow Me". D'ailleurs, ses cordes vocales s'accordent nettement mieux sur la musique de Pain que sur celle de Nightwish, mais cela est un autre débat ! La troisième se fait entendre sur "Have A Drink On Me" et sa slide, son Groove, son côté Bluesy Sudiste excellent. La petite virée Electro de "No One Knows" est tout aussi sympathique que la Mansonnienne, période Mechanical Animal, "Reach Out". Pain sait vraiment taper là où ça fait du bien avec des mélodies imparables et ses rythmiques qui incitent inlassablement au dandinement un peu niais, ou au headbanguing sauvage, comme vous le sentez.
Finalement, Cynic Paradise est très, mais pas trop, proche de son prédécesseur. Il nous incite donc vivement à nous enquiller quelques centaines de Km pour aller taper du pied devant la scène. Pour nous ce sera Lyon et le Ninkasi Kao le 16 février, mais vous pouvez aussi vous rendre à Strasbourg, à Bordeaux ou à Paris. See you there !

Un concert, ça se prépare (EDGUY - Tinnitus Sanctus)

| | 0 commentaires

Peut être que vous ne le savez pas, mais un concert, ça se prépare. Et comme je vous ai raconté dans mon dernier post notre concert d'Edguy à Lyon, je vais vous raconter maintenant comment nous avons préparé ce concert. Ok avec vous, ce n'est absoluement pas logique ; j'aurais du publier ce post avant le précédent. Mais si le comportement du MetalHeads était dominé par la logique, le MetalHeads tel que nous le connaissons n'existerait pas ! (un jour, je ferai un cours sur le comportement de cette espèce particulière, mais ce n'est pas le sujet du jour).
Revenons donc au sujet de ce post : la préparation d'un concert. Outre un entraînement sévère des cervicales, puis du coude, la préparation d'un tel évènement consiste avant tout à écouter le dernier skeud du groupe en boucle,. Le but est bien sûr de pouvoir beugler sur les nouvelles chansons comme s'il s'agissait déjà de grands classiques (ce qui est une hypocrisie totale puisque la plupart de ces nouvelles chansons ne se retrouveront pas dans les playlists des futures tournées).
Pour le concert d'Edguy, nous nous sommes donc tapés Tinnitus Sanctus en boucle. Il n'y avait que ça qui tournait sur platine. Je peux donc prendre le temps de vous en dire 2 mots. Si vous aviez déçus par The Rocket Ride (qui reste un putain de bon album à condition d'accepter le fait qu'Edguy n'est pas qu'un groupe Heavy allemand de base), il se pourrait bien que Tinnitus vous réconcilie avec la bande à Toby. Pas aussi puissant qu'Hellfire Club, mais beaucoup plus burné que The Rocket Ride, ce nouvel album aparaît comme un juste mix entre ces 2 albums. On retrouve la puissance du premier ("Sex, Fire, Religion") , avec les mélodies faciles du second ("The Pride Of Creation"). Edguy y ajoute même par moment le côté grandiloquant de ces compositions symphoniques plus anciennes ("Speedhoven"). Bref, un vrai petit condensé de tout ce qu'avait pu nous proposer le groupe jusqu'alors.
Nous savions depuis longtemps qu'Edguy faisait parti des grands. Avec Tinnitus, nous savons que nous étions dans le vrai.
La prochaine fois, on vous parlera de notre préparations du concert de Pain

A bas les solos de batterie !!! (EDGUY, Lyon, le 20/01/09)

| | 5 commentaires
Rien de telle que notre première vraie soirée métallique de l'année pour mon premier vrai message sur Metallic Doormat.
Mardi Dernier était un grand jour pour les petits MetalHeadz que nous sommes ! Car c'était le lancement tant attendu de notre nouvelle saison de concerts ! Et oui, 2009 sera comme 2008 : gorgée de décibels, de gros riffs, de bière, et de kilomètres d'autoroutes ! La crise ne nous arrêtera pas (enfin pas maintenant en tout cas !).
Avec Sgosh, nous voila repartis sur la célèbre autoroute A6. Pour certains, cette autoroute est synonyme de vacances, de soleil et de tas de viandes qui grillent sur la plage. Pour nous, c'est surtout le moyen le plus rapide pour rejoindre Lyon (la capitale de la Tripe et comme tout le monde le sait, le Gras, c'est la vie !) et son célèbre Transbordeur.
Une fois rentré au chaud, petit tout obligé au stand de Merch, histoire de compléter notre garde robe (Des T-Shirts de Metal et autre sweet capuches, on n'a pas beaucoup... on vous parlera de notre garde robe un prochain coup) puis direction la salle pour attendre patiement (et sans bière... je conduis !).
Les lumières s'éteignent pour laisser la place à Heat, le premier groupe de la soirée. En découvrant le Backdrop, l'iconographie (le MétalHeaz connaît des mots savants !) de ce groupe ne nous est pas inconnue. Mais rien à faire, on arrive pas à ressituer. Et après les premiers accords, on sait pourquoi. Il est possible qu'un obscur CD de Heat nous soit tomber un jour entre les mains (du temps de nos exploits radiographiques). Mais le FM n'étant pas vraiment notre truc, cet obscur CD est passé rapidement aux oubliettes. D'où notre méconnaissance total de Heat. Soyons franc, après ce concert, cette musique repassera rapidement dans les profondeurs de notre inconscient. N'empêche, sur scène, le groupe se donne à fond. Heat aime le FM et le Glam des années 80 et l'assume complètement. Veste à frange, bandanas, choucroute sur la tête et stetson. Axl Rose n'est pas loin, Aérosmith aussi. Une petite demi heure de revival en somme.
Un changement de plateau plus tard (et une bière aussi) et des retrouvailles avec les copains de Beançon, nous revoila devant la scène pour passer au premier gros calibre de la soirée : André Matos (Dédé pour les intimes). N'ayant jamais été fan d'Angra (pas tapé ! Et pourtant, An Gras, c'est En Vie.), je ne m'attendais pas à grand chose. Et quand on ne s'attend à rien, on est forcément content quand le concert est bien (avec un sujet comme ça au bac de philo, j'aurais peut-être eu la moyenne...). André est bien décidé à nous en mettre la plein la vue ce soir et il y arrive à merveille. Les titres de son nouvel album passe impeccablement le cap de la scène. Et les 2 extraits issus du répertoire de son groupe original font plaisirs aux fans de la premières heures. Pour ma part, c'est les morceaux que j'ai le moins aimés, d'autant que Matos peine à assumer les notes hauts perchés qui avaient fait la renommée du groupe brésilien. Mais en dehors de ces petites failles d'interprétation, Dédé est un très excellent showman avec une très grande classe sur scène. Rien de telle pour chauffer une salle. Pour ceux que ça intéresse, il devrait être de retour d'ici quelques mois en Headliner.
Mais ce n'est pas tout ça. Si nous sommes là ce soir, c'est quand même pour la bande à Toby. Edguy est de retour cette année avec un très bon album Tinnitus Sanctus, presque aussi bon que l'était Hellfire Club à son époque (à mon humble avis, le meilleur disque des Allemands). Nous nous devions donc d'être là ce soir. Le hic, c'est qu'au final, nous avons été un poil déçus. Edguy est toujours un grand groupe de scène. Toby et les autres se donnent toujours autant à fond, le sourire au lèvre. Les morceaux sont toujours aussi sympathiques, même si nous aimerions en découvrir d'autres. Mais il nous a manqué le petit truc en plus ce soir pour démarquer ce concert des autres. Sans compter que les meilleurs morceaux de Tinnitus Sanctus, "DragonFlight" et "Sex, Fire, Religion" sont absents de la playlist. Et surtout :
A MORT LES SOLOS DE BATTERIES !
Rien de tel pour te gâcher (un peu seulement, ouf !) un concert !
Lors de la dernière tournée, Félix, batteur de son état, avait réussi à rendre son solo intéressant. Il jouait sur la musique de Star Wars et terminait avec un masque de Dark Vador sur la tronche. Fun ! Pour cette tournée, il commence son solo sur la musique de Pirates des Caraïbes. Sympa et plutôt grandiose. Puis la musique s'arrête et on se dit qu'on va s'arrêter là. Que nenni ! Et c'est reparti pour le solo classique et chiant pendant plus de 5 minutes. C'est long, c'est déjà vu des centaines de fois et surtout ce soir, ça a fait tomber l'ambiance comme un concert de Carlos à Wacken !
Difficile de repartir après ça. Comme on est bon public, nous avons quand même relancer la machine mais le coeur y est moins. Et on a beau faire une chenille sur Lavatory Love Machine, on ne peut s'empêcher de penser à la route qui nous attend, preuve que nous ne sommes plus complètement dedans. Reste qu'un concert d'Edguy est toujours un bon moment. Mais aller savoir pourquoi, c'est toujours mieux en Fest qu'en salle : l'effet du grand air certainement...

Faites chauffer vos vertèbres..

| |
Ci dessous un petit agenda d'évenements à remarquer.
Vous pouvez avoir plus de détails clickant sur l'évenement qui vous intéresse.



Si vous souhaitez ajouter des évenements à cet agenda, envoyez nous un petit mail à metallicdoormat@gmail.com. On se fera un plaisir d'ajouter vos évenements