Peter Tägtgren nous avait prévenus : le successeur de Psalms Of Extinction allait vite arriver après la tournée en première partie de Nightwish. La tête pensante de Pain et d’Hypocrisy n’avait pas menti : Cynic Paradise bat le fer du succès tant qu’il est rouge. Toujours difficile en tant que fan d’apprécier deux albums aussi proches, surtout lorsque vous avez en mémoire un album aussi réussi que Psalms… Premier constat : cette galette a été moulée par le même rouleur (compresseur). Tous les éléments de Pain sont là : les mélodies, les rythmiques dansantes, les guitares pachydermiques, la voix énorme… En un mot : l’efficacité ! Il y a quelques airs déjà entendus, à l’instar de "Don’t Care" très proche de "Bitch", présente sur Psalms… Mais, on trouve sur ce skeud quelques surprises : la première est la voix très agressive sur "I'm Going In". Le dernier Hypocrisy serait-il loin et le père Tägtgren en manque d’agressivité ? La seconde (si cela en est vraiment une) est la présence d’Anette Olzon de Nightwish sur 3 titres, dont le hit "Follow Me". D'ailleurs, ses cordes vocales s'accordent nettement mieux sur la musique de Pain que sur celle de Nightwish, mais cela est un autre débat ! La troisième se fait entendre sur "Have A Drink On Me" et sa slide, son Groove, son côté Bluesy Sudiste excellent. La petite virée Electro de "No One Knows" est tout aussi sympathique que la Mansonnienne, période Mechanical Animal, "Reach Out". Pain sait vraiment taper là où ça fait du bien avec des mélodies imparables et ses rythmiques qui incitent inlassablement au dandinement un peu niais, ou au headbanguing sauvage, comme vous le sentez.
Finalement, Cynic Paradise est très, mais pas trop, proche de son prédécesseur. Il nous incite donc vivement à nous enquiller quelques centaines de Km pour aller taper du pied devant la scène. Pour nous ce sera Lyon et le Ninkasi Kao le 16 février, mais vous pouvez aussi vous rendre à Strasbourg, à Bordeaux ou à Paris. See you there !
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