Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

SEVEN THE HARDWAY

| | 0 commentaires

Tony McAlpine, le guitariste virtuose de Ring Of Fire, Planet X (mais aussi qui a accompagné Michel Polnareff en 2007 !), nous sort un petit album accompagné de Mark Boals (qui a chanté avec Malmsteen) et Virgil Donati (Planet X, Ring of Fire). Ce projet étiqueté progressif et nommé Seven The Hardway possède une saveur particulière. Peut être est ce le son assez lourd et moderne, ou ces vocaux plutôt recherchés et bien Rock (le second morceau « Guilt » est assez marquant). Alors oui, ce n’est pas du basique de chez basique, mais on s’y retrouve toujours. Et j’y reviens, le son de la gratte est vraiment bien lourd et c’est aussi cela qui donne sa particularité à cet album. Mis à part une balade dispensable, les autres morceaux ont tous leur saveur et donnent à cet album une bonne unité. Alors si j’étais un peu récalcitrante au départ, j’avoue avoir été plutôt séduite par Seven The Hardway et je le conseille à tous les curieux.

PAUL GILBERT – Fuzz Universe

| | 0 commentaires

« Il s’agit de mon troisième album instrumental. Il a failli me rendre fou plus d’une fois. Entendez-vous toutes ces notes ? J’ai déjà du les trouver, puis les assembler dans le bon ordre. Cela m’a pris des mois. Quel travail ! Mais j’aime les notes (…) » Vous l’aurez compris, ces quelques phrases sont de Paul Gilbert lui-même et comme pour nous présenter son travail, il les a casées sur le livret de l’album. Au moins, les choses sont claires ! Le guitariste de Mr Big nous livre donc 12 morceaux d’instru où, bien entendu, la guitare est reine. Ben oui, il n’allait pas faire un disque d’instru de violon… quoique cela aurait été rigolo ! Mais quel en est le résultat ? Et bien faut aimer l’instru. Comme beaucoup d’album de ce genre, il y a de bonnes choses, des choses longues et chiantes, et des trucs qui ne rentrent pas dans le crâne. Certains riffs sont vraiment excellent (celui du morceau d’ouverture et éponyme par exemple, qui arrive vers 1 minute). Mais il est vrai que je suis plutôt hermétique à un album de cette longueur. Mon attention a vite fait de se porter sur autre chose que ces alignements de notes et de riffs. Bon ok, régulièrement un élément me ramène au bercail, mais quand même c’est long ! J’imagine qu’en tant que guitariste on puisse se faire plaisir à enregistrer ce type de zique. Reste à trouver son public, et dans ce domaine Paul Gilbert a le sien, c’est certain. A vous de voir si vous en êtes !

LYNAM – Tragic City Symphony

| | 0 commentaires

Un peu de Rock’N’Roll de Djeuns ne fait de mal à personne. Lynam ne fera donc pas de mal à nos petites oreilles parfois fatiguées par des trucs techniques et sans fin. Ici, pas d’essorage de cerveau, juste des mélodies vocales et des riffs Punk Rock pour faire dandiner la jeunesse ! Ce n’est pas mal du tout, on est entre des Papa Roach et des Offspring un peu fatigués. A l’instar des Ramones, les trois musiciens arborent tous le nom de famille Lynam (info ou intox ?). Bon les photos font un peu kitch (ouille, les rebelles Ricains, ils font peurs). Mais finalement, la zique est plutôt sympatoche, je sais, je suis plutôt bon public ! Ca ne fera pas de vague mais ça ne casse pas les oreilles non plus. Est-ce que ça cartonnera ? L’épreuve de la scène le dira car seule la scène permet de faire le tri dans ce genre de groupe (à l’instar d’un Papa Roach qui déchire vraiment sévère). Et oui, si c’est mauvais, c’est direct poubelle ! Pour l’instant, pas vu donc laissons douter le plane… (en tout cas, ils ne risquent pas de cartonner grâce à leur plastique... gnark gnark !!! Bouh la méchante). Petite précision tout de même, cet album est une réédition puisque l'original est sorti en 2008. Ce n'est pas vraiment une nouveauté. Ci dessous, un clip de "Tanis" qui n'est pas issu de cet album, mais du précédent, Slave to the Machine sortie en 2006. Mais bon, le style du groupe n'a pas vraiment changé !!!

CASA MENDOZA

| | 0 commentaires

Oups, mais qu’est ce que c’est ? en jetant un œil dubitatif sur le net, je découvre que cet album est le dernier album solo de Marco Mendoza, bassiste de renom, qui a joué surtout dans Thin Lizzy, mais aussi dans Whitesnake (notamment sur le Live & DVD « Live… in the still of the Night » sorti en 2004), Lynch Mob, Ted Nugent, il travaille actuellement avec la chanteuse des Cranberries… Bref, un touche à tout qui se fait plaisir avec un album solo ! Mais bon, moi je ne me suis pas vraiment fait plaisir en écoutant ce skeud… Comme la pochette l’indique c’est parfois un peu latino, funk, très zarb, en un mot : pas mon style du tout. Je lui reconnaîtrais une bonne recherche musicale et une interprétation sans faille mais qui ne m’a jamais touché. Je passe donc mon chemin sans arrière pensée et non sans avoir essayé…

THE WORD – Warp Riders

| | 0 commentaires


Alors là, je ne dois avoir été surprise par cet album. Vu la pochette, le nom du groupe, le principe de l’album scindé en 2 parties, je m’attendais à du Prog. C’est peut être con, mais c’est comme ça on a parfois des a priori. Finalement, le premier morceau part (entièrement instrumental) et on est plutôt dans quelque chose de Heavy après l’intro assez fumée. Et oui, The Sword c’est un bon groupe de Heavy Rock. Les riffs sont bien lourds et vu le son, on est presque parfois un peu tenté de parler de Rock Stoner. Le son de la batterie est assez brut, tout comme la voix, bien teintée 70’s. Les guitares sont crades mais pas trop. L’ensemble est bien couillu et si on ne regarde pas la pochette, on ne se doute pas qu’il y a un concept derrière (plutôt inhabituel pour ce type de zique). La question à l’écoute d’un album est de savoir si on envie de voir le groupe sur scène. Ici, je réponds à l’affirmative, et j’imagine bien la petite salle, ou le chapiteau de festival (Hellfest tu entends mon appel ?!). Ambiance garantie pour les amateurs et voyage au 7° ciel offert pour tout ceux qui prendront le vol The Word (comme nous avions pris le train Grand Magus au Hellfest 2009). Bref, si vous avez lu mes impressions sur le dernier album de Sahg, vous aurez compris qu’on se situe dans des sphères similaires (en moins crado ici, eh on est Ricain pas Norvégien !). Mais effectivement, des riffs comme l’intro « Lawless Lands » me font trop tripper. Et pour le reste, je m’y retrouve entre des tempos lents ou plus speed, on reste toujours dans du Heavy de chez Heavy et les longues plages instru passent comme une lettre à la poste (« The Chronomancer II » même s’il y quand même un peu de chant) sachant garder l’attention de l’auditeur parfois dissipé que je suis. Amateur de Heavy bien lourdingue années 70 mais hyper original dans les structures foncez, cet album est pour vous. Du Stoner Prog, il fallait l’inventer ! Découvrer l’extrait de cet album « Tres Brujas » premier d’une trilogie.





ERIC GALES – Relentless

| | 0 commentaires

Ce n’est pas si souvent qu’on vous parle de Blues sur Metallic Doormat. Enfin y’a pas très longtemps je vous avais parlé de l’album de John Norum. Mais bon, faut reconnaître qu’on est plus souvent entrain de vous parler de musique de bourrinos. Pourtant, en ce qui me concerne, je ne crache pas de temps en temps sur ce genre de zique bien cool. Car finalement, tout est parti de là. De la guitare taquet, des rythmes bien marqués et des soli à n’en plus finir (basse, guitare). Je vous mentirai en vous disant que j’en écoute régulièrement, mais quand j’en ai sous la main, il m’arrive de le glisser dans ma platine. Cet album d’Eric Gales (illustre inconnu pour moi) m’a bien plu, sans non plus rester dans les annales, mais ce n’est pas non plus l’album qu’on zappe. Bien sûr vous n’aurez pas de double dans tous les coins, ni de growls, mais juste de bonnes chansons de Blues Rock Ricain. Il y a du groove dans ces morceaux (juste pour faire plaisir à notre pote Fab !). Un petit retour aux sources, ça fait parfois pas de mal. Les fondamentaux, comme disait l’autre ! Et à la limite j’ai préféré cet album à celui de John Norum, ils sont certes différents, mais quitte à en ressortir un, ce serait celui de Monsieur Gales.

MOLLY HATCHET – Justice

| | 0 commentaires

Ah, Molly Hatchet ! Le groupe de Southern Rock par excellence ! Pas de surprise avec ces Ricains. La seule question est plutôt : est-ce que ça va être un bon ou mauvais album de Southern Rock ? Et bien, on va dire pas mal ! Les 11 titres de cet album ne sont pas tous des tueries mais la majorité sont très bons. Ca vous va ? Molly Hatchet ne fait pas dans le compliqué, et parfois c’est nickel et parfois pas assez efficace. Le refrain de « Safe in my Skin » est parfait pour le live, le riff de « Deep Water » devrait également faire fureur dans un style bien Hard Rock alors que « Amercian Pride » est plus typiquement Southern Rock (je me croirait au volant de mon Dodge sur les routes Ricaines !). Les 2 pavés du milieu d’album (2 titres de 8 minutes) cassent un peu le rythme (surtout « Fly on Wings of Angels » un peu too much Ricaine !). On repart ensuite en fin d’album avec quelques titres bien Hard Rock renfermant tous de bons riffs et/ou de bonnes mélodies. Bref, Molly Hatchet nous livre ici un bon album, un tantinet long mais qui en donne pour tous les goûts, à chacun de voir. Le petit clip ci dessous vous aidera peut être.

THUNDERSTONE – Dirt Metal

| | 0 commentaires


Voilà un groupe de Heavy Metal que j’aime depuis ses débuts sans pouvoir dire pourquoi. Certains groupes, vous les aimez et c’est tout. Vous aimez la voix, la zique, le son, les riffs, bref tout. C’est le cas pour moi avec Thunderstone. Et je ne peux pas vous dire pourquoi. Je pourrais les reconnaître entre mille. Et ça je pense savoir pourquoi : les mélodies vocales sont vraiment la marque de fabrique principale de ce groupe. Pasi Rantanen n’est plus derrière le micro, et pourtant on reconnaît le groupe et son chant entre mille. C’est assez surprenant même (il a juste une voix moins « cassée » mais chante aussi bien). Prenez « Dirt Metal » par exemple c’est un très bon exemple (est-ce pour ça que cette chanson a donné son titre à l’album ?). A la fois c’est du Thunderstone typique, on a l’impression de l’avoir déjà entendu mais on ne se lasse pas. Et si on a une impression de déjà entendu c’est parce que la mélodie est d’une terrible efficacité, tout simplement. Bon ok, les enchaînements et les tonalités sont assez classiques du groupe, mais ça fonctionne parfaitement, alors pourquoi changer de formule ? Au moins, le groupe arrive à continuer son chemin sans se dénaturer, sans non plus se répéter à la note près (un morceau comme « Star » est assez inhabituel pour Thunderstone). Je suis donc très heureuse de voir Thunderstone continuer son chemin avec un album comme celui-ci qui reste dans la lignée de ce qu’ils ont fait, c’est à dire des albums de qualité. Moi j’aime Thunderstone ! Allez en KDO le clip de "I Almighty"


APOCALYPTICA – 7th Symphony

| | 0 commentaires

Nos violoncellistes préférés reviennent avec un opus bien burné. C’est bien simple, si on écoute vite, on entendrait presque des guitares en lieu et place des violoncelles. Les disto sont de plus en plus marquées au fil des albums, du coup le groupe perd un peu son originalité. Mais si vous tendez l’oreille, vous réalisez vite que ce bruit de crissement est bien caractéristique des violoncelles ! Pour cette nouvelle symphonie, le groupe a également durci son discours avec des passages black « At the Gates of Manala », ou même en faisant appel à un vrai beuglard (en la personne de Jo Duplantier) l’espace d’une chanson « Bring Them To Light » qui soit dite en passant possède un refrain sublime et énorme. L’alternance des morceaux instrumentaux et chantés est très bonne et la variété est au rendez-vous. Comme d’habitude, Apocalyptica a fait appel à des guests, connus ou moins connus : Dave Lombardo est revenu taper du fût sur « 2010 » et mon dieu quelle frappe !, « End Of Me » bien mélodique avec Gavin Rossdale (Bush) dont vous pouvez voir le clip ci-dessous, « Not Strong Enough » avec Brent Smith de Shinedown est un peu plus mielleuse et too much, mais bon c’est tout de même bien sympa, et Lacey de Flyleaf (connaît pas !) apporte une touche féminine à ce disque sur « Broken Pieces ». Et les instru qui complètent l’album ne se répètent pas. Vous l’aurez compris, cette 7° Symphonie m’a comblée et je recommande cet album à tous les fans du combo et à ceux qui ne le connaissent pas encore. Apocalyptica ou comment faire du Heavy Metal avec des violoncelles.





JOHN5 – The Art Of Malice

| | 0 commentaires

Je connaissais John5 pour toutes ses participations à différents groupes (enfin, je ne suis pas sûre de toutes les connaître !), mais plus particulièrement avec Marylin Manson. Je ne connaissais pas John5 en artiste solo. Voilà chose faite avec The Art Of Malice, album instrumental de guitariste mais par forcément pour guitariste. Et ça c’est bien ! Je ne suis pas une adepte des albums instrumentaux, même ceux de guitaristes aussi Hero qu’ils puissent être. Ici, pas mal de morceaux ressemblent plus à de vrais morceaux qu’à de purs instru. Bon c’est quand même bourré de soli, sinon on s’emmerderait. Je ne dis pas que je l’écouterais tous les jours, mais il y a de très bons riffs. Je dirais même que c’est dommage que certains morceaux n’aient pas atterri sur un album plus classique avec du chant. Car perso, je lâche un peu l’affaire par moment. Côté style c’est assez varié (« J.W » est très western comme son nom le laisse supposer, « Ya Dig ? » est plutôt Rock’n’Roll alors que « The Nightmare Unrawds » possède un riff très Mansonien et « All Will or Spite » est plus Heavy. Globalement c’est donc très variés car si je vous faisais la liste des 12 morceaux, ils se classeraient équitablement dans ces 3 catégories : Rock, Heavy, Bluesy. Ce n’est donc pas un album monotone qui nous montre la largesse de l’univers musical de John5. Un album intéressant mais qui reste un instru, avis donc aux amateurs !




SAHG - III

| | 0 commentaires

Depuis le premier album, je suis fan de ce groupe. Ce son bien vintage, ces riffs bien lourds le tout sur une voix hyper mélodique… C’est bien simple, on remonte dans la Doloriane et arrivée en plein milieu des années 70 ! Et ce troisième album ne déroge aucunement à la règle de l’album en béton armé qui va rester dans les anales du genre. Je ne suis pas très objective, mais j’assume. Comment résister à ces morceaux qui vous prennent d’emblée à la gorge, et ne vous lâchent que lorsque le dernier larsen a retentit. Les plus ronchons diront que c’est un peu toujours pareil… Eh bien qu’ils ronchonnent ! Prenez Hollow Mountain. Certes ce riff n’est pas surprenant pour Sahg, mais c’est tellement énorme qu’on ne peut pas leur en vouloir. Cette voix si planante me transporte, ces arrières lignes de claviers le tout noyé dans un riff pachydermique qui se répète à n’en plus finir (enfin, jusqu’au refrain !). Même si les morceaux paraissent sombre, cet album ne déprime pas, non, il transporte. Mais attention, le tempo n’est pas toujours si planant, vous serez surpris à ce titre par n°6 et son côté plus Heavy (un peu à la Black Dwarf de Candlemass). Donc vous voyez, la monotonie des ronchons tombe de haut ! Bon allez, si je ne vous ai pas convaincus, matez moi cette petite bande annonce.




Rencontre avec PRIMAL FEAR (Hellfest 2010)

| | 0 commentaires
Hello à toutes et tous
Voici toute nouvelle toute chaude l'émission MMK TV spéciale Primal Fear enregistrée au Hellfest 2010. Ralf Sheepers (chant) et Mat Sinner (basse, chant) nous ont accordé quelques minutes quelques heures à peine après leur concert au Hellfest 2010. Les sympathiques, et très pro, teutons se sont montrés plutôt locaces sur leur prestation, leur parcours depuis la sortie de 16.6 (before the devil knows you're Dead) puis sur leurs projets parallèles et leur impact pour Primal Fear avant de conclure avec leur impression sur le Hellfest.
Retouvez également quelques extraits du concert.
Enjoy !