Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

Fest' en été, banane toute l'année !

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C'est pas tout ça, mais on est déjà fin mars. Le printemps, mais surtout l'été approche à grand pas ! Et qui dit été, dit forcément festival !
Un été sans festival, c'est un peu comme un raclette sans vin du Jura, un concert sans une bonne bière, Noël sans cadeau, ou Beatnick qui fait de la poésie... ça n'existe pas, tout simplement !
Donc avec Sgosh, on a commencé à faire le tour des affiches des Fest. Cette été, nous ne ferons pas notre pélérinage rituel au nord de l'Allemagne. Wacken, ce sera sans nous. Cela nous fait un peu bizarre puisque cela fait 7 ans de suite que nous nous rendons dans cette Mèque du Metal. Mais ce festival étant complet depuis Noël, et comme nous sommes radicalement contre le marché noir, nous passerons notre tour pour ce coup-ci.
A un moment, nous nous sommes posés la question de retourner en Belgique. La bière et les frites y sont excellentes, et surtout l'affiche du Graspop est cette année plus qu'alléchante (http://www.graspop.be/pages/index.php?f=bands). Mais là encore, ça se fera sans nous. Nous sommes des MetalHeadz, mais cela ne rempli pas notre assiette. Nous avons donc aussi un travail. Et impossible, pour moi, de poser les jours pour nécessaires autours du WE du 28 juin. Nous avons finalement laisser tomber la Belgique.
Nous étions dans le tunnel. Impossible de trouver un festival qui colle à la fois au niveau de l'affiche et des dates. L'impossible allait-il se produire. Un été sans retour aux sources était-il à envisager ? Nous étions limite à nous foutres sous fluoxétine...
Mais que la lumière soit, et la lumière fut. Nous pensions vivre un enfer, mais c'est en Enfer que nous irons : Hellfest nous voilà ! Ayant eu une mauvaise expérience il y a 2 ans, nous n'avions pas envisagé de remettre les pieds à Clisson. Mais au vu de l'affiche (http://www.hellfest.fr/web08/accueil.php?langue=french#/artistes/), la plus monstrueuse d'Europe, Vu les excellents échos de l'année dernière et vu qu'on a déjà de nombreux potes qui se rendront en Bretagne, nous sommes prêts à retraverser la France. Et la bonne nouvelle, c'est que cette fois, ça colle au niveau date !
Tout ça pour conclure que, ça y est, les places sont achetées. Heureusement pour vous que nous avons trouvé une solution. Sans quoi, j'aurais été obligé de me mettre à la poésie...

Rock'n'Roll Baby (DANKO JONES Lyon)

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Hello les Rockers from Hell !
Un petit rappel pour les gens de l'est : Danko Jones et les Backyard Babies passent par Lyon au Ninkasi Kao jeudi prochain (le 2 avril). Je suis certaine que cette date est déjà caler dans vos agenda, tout comme celle de Strasbourg pour les gens du nord-est le 31 mars. Mais nous, nous avons choisi celle de Lyon. Deux raisons : on est plus près de Lyon et surtout le 31 mars on est déjà pris (cf. ici) Sur ce je vous laisse, je vais réviser car la semaine s'annonce bien chargée !!!

Y'a pas que la musique dans la vie (Gran Torino)

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D'habitude, je vous parle au moins d'une nouveauté par semaine. C'est un rythme qui me va bien. Un ou 2 disques à découvrir par semaine et à vous faire partager, ça me convient. Cela ne me fait pas trop à taper. Et ça ne vous fait pas trop à lire. On est tous un peu fénéant !
Mais cette semaine, c'est le bide ! Pour cause de vacances, je n'ai pas pris le temps de découvrir de nouveaux trucs. J'ai bien 2 nouveaux skeud sous la main, mais ne les ayant écoutés qu'une ou deux fois, je ne me suis pas encore fait un avis dessus. Je les réserve pour la semaine prochaine. Donc je ne parlerai pas de musique dans ce post, ni de BD. Je vais vous parler de Cinéma, et notamment du dernier Clint Eastwood, "Gran Torino". Il n'y a qu'une chose à retenir de ce post : si vous n'avez pas encore vu ce film, courrez dans la salle obscure la plus proche de chez vous pour réparer cette grave erreur.
Gran Torino raconte l'histoire d'un vieux con grincheux et raciste, américain pur souche. Il vient de perdre sa femme, et se retrouve seul dans son quartier qui est de plus en plus le terrain de jeu des gangs asiatiques et sud américain. Forcément, ça ne lui plait pas beaucoup au vieux. Mais quand ces nouveaux voisins, des chinois, commencent à se faire emmerder par un gang, il ne peut pas s'empêcher d'intervenir avec son M-1, souvenir rammené de la guerre. Non pas qu'il veuille sauver la veuve et l'orphelin, mais il veut juste être tranquille. Ce premier contact entre voisin va entraîner une découverte réciproque et une amitié va naître petit à petit entre le vieux con et ses voisins "bridés".
Pour le reste, j'ai envoe de vous dire que ce film est magnifique. C'est une histoire simple, entre gens simple, qui ont des emmerdes et qui se sert les coudes pour s'en sortir. C'est filmé sans fioriture. Pas besoin d'effets spéciaux pour capter des sentiments vrais. On rit parfois, on pleure parfois, on se laisse transporter. Et sans vraiment comprendre comment, on se retrouve scotché à son fauteuil par une fin en apothéose. Bref, j'ai aimé Gran Torino et j'espère par ces quelques lignes vous avoir incités à y aller !

Hammer To Fall (HAMMERFALL - No Sacrifice No Victory)

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Ce week end, alors que nous écoutions cet album avec Beatnick, je me suis demandé si Hammerfall avait déjà repris le morceau de Queen "Hammer To Fall" ? Car je crois qu'ils ont fait quasiment tous les titres possibles avec le mot "Hammer" et "Fall". Tiens un petit jeu : pouvez-vous tous les citer ? Bref, voici à nouveau les Warriors suédois sur le devant de la scène Heavy True Metal. Comme le titre de ce nouvel et 7° album le rappelle, Hammerfall utilise aussi beaucoup les mots : Victory, Sacrifice et aussi Glory, Light, Fight et tout ce qui tourne autour de WarriorLand. Ben oui, c'est qu'Hector n'est pas un bouffon de service, c'est un grand guerrier. D'ailleurs sur la pochette de ce skeud, il a encore tout pété et il paraît un peu vénère le pépère ! Mais est-ce en rapport avec le contenu de la galette ? Ben en fait j'avoue avoir tendu un peu le dos avant de laisser fuser ces 11 nouveaux titres. Si le dernier album studio de la bande à Oscar et Joacim m'avait bien plu (après plusieurs écoutes, il faut l'avouer), j'avais été vraiment déçue de leur prestation scénique lors de la tournée qui avait suivie (en février 2007 à Lyon). Bon, ok, le public était tout particulièrement nul ce soir là, mais le groupe n'avait pas su tirer son épingle du jeu non plus. Puis, l'avenir n'avait pas été rose pour le combo avec le départ de Magnus Rosen (bassiste) puis de Stefan Elmgren (guitariste). Si le remplacement du premier par Fredrik Larsson ne se s'entend pas sur album, l'arrivée de l'ancien The Poodles Pontus Norgren, est nettement plus délicate. Mais revenons au début. Le premier titre ("Any Means Necessary") lance plutôt bien les hostilités alors le second morceau et son refrain plutôt niais laisse présager le pire. Pour la suite, finalement ce n'est pas tant la catastrophe. Mais 2 choses me restent quand même coincées dans les pavillons. Premièrement les soli. En effet, le toucher de Stefan manque cruellement. Non pas que les soli soient mal inspirés ou mal joués, mais la finesse du guitariste chauve n'est plus là et ça s'entend. Secondo, les choeurs sont toujours aussi virils, mais ils sont un tantinet trop produit. Rassurez-vous il y a des OOOOH et des FIGHT et des GLORY ! A la première écoute, j'avais aussi trouvé que les lignes vocales de Joacim n'étaient pas très inspirées (surtout les refrains). Mais après plusieurs écoutes, ça passe mieux. Mais au final, cet album n'arrive pas à la hauteur d'un Crimson Thunder ou d'un Renegade. Il ira dans le lot des albums moyens d'HF (car HF n'a jamais non plus fait de bouse). Il manque juste le petit plus qui rendait le groupe irrésistible. Cela aurait pu passer par un ou deux titres bien speed. On se consolera avec les éternelles ballade, instru et reprise. Reste à voir ce que le groupe donnera sur scène : Death Or Glory ?

Préparez vos necks my friends (NASHVILLE PUSSY à Dijon)

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Hey amateurs de sensations fortes ! Un petit post pour vous rappeler le concert de Nashville Pussy à Dijon à la Vapeur mardi prochain 31 mars. Venez nombreux car du Rock'N'Roll de ce calibre à Dijon, c'est pas tous les jours. Pour vous donner l'eau à la bouche, ci-contre 2 photos issues de leur venue à Besançon au Cylindre, le 17 avril 2003...
Putain 6 ans !
See you there

Comme les doigts de la main (SEPT)

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Ah je vous ai bien eus ! Vous vous attendiez à avoir une série qui s'appelle Cinq. Et bien non, j'avais envie de faire une petite blague. Je suis drôle hein ? Bon ok c'était naze, mais c'était trop facile de mettre : comme les nains, comme les pêchers ou comme la semaine... Trop banal. Vous me direz, c'est assez bateau de créer une série s'intitulant Sept, comme le film (Seven), ou comme la chanson de Dark Age ("Seven" sur le dernier album... rien à voir, mais c'était pour parler de mes chouchous !). Bref, un éditeur (enfin je crois) s'est dit que ce serait rentable de publier, dans un intevalle de temps assez court, une série en 7 volumes, tous indépendants les uns des autres, mais tournant tous autour d'un même thème : le chiffre 5... mais non 7, vous suivez un peu ! Bref, cette série réunit 7 dessinateurs et scénaristes différents. Elle raconte 7 missions, 7 équipes de 7 hommes (ou femmes) décidés à réussir, 7 histoires complètes à découvrir dans une collection d'exception. Ceci n'est bien entendu pas de moi. Je me vois mal écrire "collection d'exception", même si pour la rime c'est plutôt bon ! Non, moi je dirais plutôt : 7 BD assez inégales en qualité. Si certaines sont très bonnes (Sept Psychopathes et Sept Yakuzas par exemple), d'autres sont nettement moins intéressantes, notamment Sept guerrières (la plus mauvaise ?). Pour autant, aucune ne se situe dans le même monde, la même époque, et cela est un point très positif. Le principe de l'équipe de 7 personnes par contre est un peu lourd à la fin, et s'il est très bien amené dans certains volumes, il l'est plus grossièrement dans d'autres. Faut-il nécessairement investir dans les 7 volumes ? Oui, si vous aimez les gros coffrets et si vous n'aimez pas une collection inachevée, et non si vous ne voulez que de la qualité. Le problème est qu'il vous faudra les lire avant de vous faire une idée, car je ne suis pas sûre d'être de bon conseil ! Et quitte à lire une BD, autant l'acheter... Ouille, on ne s'en sort pas ! Bon, sinon vous allez chez des potes qui les ont toutes achetées et vous les lisez là bas... Vous voyez, on trouve toujours une solution. Histoire de dégrossir un peu quand même, voici le nom des 7 BD et leur univers respectif, cela vous donnera déjà un premier aperçu :
  • Sept Psychopathes : leur mission est d'abattre Hitler.
  • Sept Voleurs : univers fantastique (des nains, des elfes, bref classique)
  • Sept Pirates : l'univers des pirates (ah ah ah !). Et il y a une histoire de trésor aussi !
  • Sept Missionnaires : ben là ça pourrait être intitulé : "7 moines chez les Vikings"
  • Sept guerrières : 7 femmes plus félines que câlines (quoique...) embauchées pour escorter un mec (univers mille et une nuits ou presque)
  • Sept Yakuzas : l'univers est l'Afrique noire... mais non c'est le Japon bien sûr période actuelle.
  • Sept Prisonniers : dans ce dernier volume on part dans l'espace et la science fiction.
Avec tout cela, vous trouverez bien une BD qui vous plaira. J'en mets ma main, enfin plutôt un doigt, à couper... Et vu que j'en ai 7, je ne perdrai pas grand chose !

Un gros gâchis ! (Samael - Above)

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Alors là, je ne suis vraiment pas content ! Mais pas content du tout ! Quand je vous parle d'un nouveau disque, j'essaie toujours de vous trouver une accroche sympa, histoire de ne pas vous parler tout de suite de zik. C'est juste histoire d'être original pour vous donner envie de lire la suite. Mais pour ce dernier Samael, je vais faire une exception en vous disant dès maintenant ce que j'ai pensé de ce disque : j'ai été déçu, déçu, déçu ! Voilà, c'est dit. Si je ne l'avais écouté qu'une fois, j'aurai même écrit : je trouve ce disque à chier. Ne me tombez pas dessus en hurlant : "Tu n'as pas le droit de dire ça. De quel droit te permets-tu de descendre comme ça un album ? etc.". Je vous arrête tout de suite. D'abord, je n'ai pas dit que cet album était de la merde. Ensuite, j'ai écrit "Je trouve" avant "à chier". Ce n'est donc que mon humble avis et vous n'êtes absolument pas obliger de le partager. Mais comme il s'agit de Samael, groupe que j'affectionne habituellement, j'ai fait l'effort d'écouter Above plusieurs fois. Au final, ce disque reste à mes yeux très moyen, même si quelques passages relèvent le niveau.
Ecrire cela à propos de Samael me fait carrément mal au bide. Ce groupe, je le respecte. Je suis un grand fan de leurs deux albums précédents. Je les ai vus à 2 ou 3 reprises sur scène et je me suis toujours pris une bonne claque. A partir de ce constat, Above m'a vraiment fait mal ! Pour faire simple, Samael ne fait plus dans le Metal martial plein d'ambiances et teinté d'extrême. Les Suisses sont revenus à une musique beaucoup plus bourrine et primitive. C'est clairement du Black Metal brutal. Et moi, je n'aime pas le Black Metal ! Toute la richesse de la musique des Suisses a disparu. Des arrangements sont présents. Mais ils donnent l'impression d'être là pour être là. Ils ne sont plus essentiels à la musique. C'est surproduit pour être surproduit. Sans grand intérêt.
Le plus rageant est qu'on retrouve tout au long de ce disque ces éléments qui me plaisent tant dans la musique des Suisses(l'intro de "Under One Flag", Celle de "Black Hole", le couplet de "Polygames"). Mais ces sympathiques passages sont toujours noyés au milieu d'un flot malsain de batteries triggées accompagnées de riffs tranchés que je ne sais pas apprécier. Trop bourrin pour être bourrin, trop violent pour être violent. Je lâche l'affaire pour ce disque… Samael a encore une chance pour se rattraper. Début mai, les Suisses jouent à côté de chez moi (Festival l'Herbe en Zik, à Besançon). Et malgré ma déception, je compte bien aller les voir. Pourvu qu'ils n'aient pas non plus perdu toute leur richesse sur scène. Car contrairement à ce que pourrait laisser penser ce Above, Samael est bien plus qu'un simple groupe de Black.

Question existentielle

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Et une question existentielle ! Une ! Les MetalHeadz sont-ils tous amateurs de BD et de manga ? Vous pouvez répondre à cette question en mettant un petit commentaire à ce post. Pour ma part, je suis de plus en plus persuadé qu'il y a un lien entre "aimer le Metal" et "aimer la BD". Et que le Metalheadz qui ne lit pas de BD est celui qui n'a jamais eu l'occasion d'en ouvrir une.
Comment suis-je arrivé à cette conclusion (hautement philosophique, vous en conviendrez) ? Tout a commencé lors d'un marché aux puces. N'allez pas en conclure que nous soyons de grands fans de vieilleries poussiéreuses qui remplissent vos greniers. C'est même loin d'être notre truc. Seulement quand vous passez un WE chez des copains qui adorent ce genre de manifestations et que, comme par hasard, un marché aux puces se tient à moins de 300 m de chez eux, vous vous retrouvez à un moment ou un autre dans les allées du dit marché. Donc avec Sgosh, nous flânions parmi les exposants, quand notre regard fut attiré par une étale pleine de BD et autres mangas. Forcément, nous nous mettons à fouiller dans les bacs. CD ou BD même combat : quand on nous en présente une chiée plus un tas, on ne peut pas résister. Nous étions en train d'essayer de dénicher une bonne affaire, quand un Monsieur nous dit : "Wacken, c'est bien complet cette année ?". Un peu hors propos, le Monsieur. On n'est pas devant un rayon de skeud de Metal, mais devant des caisses de bandes dessinées d'occasion ! A sa décharge, j'avais effectivement une veste Wacken sur le dos. Et toujours à sa décharg
e, le Monsieur en question est justement le type qui tient le stand que nous étions en train de retourner. Evoquer un fest que le client potentiel semble apprécier est après tout un moyen comme un autre d'appréhender le chaland. Sauf que Wacken n'est pas le festival le plus connu parmi les amateurs de marché aux puces. Le Monsieur est donc un connaisseur. Et vu sa touche (Cheveux longs et un T-shirt d'un obscure groupe de Black Metal) c'est même un Metalheadz.
Conclusion : encore un amateur de BD et de Metal ! Bien sûr, on peut toujours vendre des trucs que l'on aime pas. Mais quand on est libraire, même itinérant, j'ai du mal à croire que l'on aime pas les bouquins que l'on propose. Je reste persuadé que ma conclusion est juste. D'où ma question du début : y'a-t-il un lien entre aimer le Metal et la BD ? le débat est ouvert…

PS : Si la plupart des amateurs de Metal aiment la BD, la réciproque n'est pas vrai. Encore un mystère pour la science…

It's a Metal World (GLOBAL METAL)

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Que faire au cours d'une soirée de vacances de ski, lorsque vous n'êtes pas chez vous ? Soit vous faites une "petite" partie de Mémoire 44 (mais après avoir mis 2 branlées à Beatnick, il ne veut plus jouer !), une petite série de Fight (là encore, j'ai battu Beatnick, mais c'était plus serré !). Vous pouvez aussi vous mater une série TV sur votre PC portable (on a fini la saison 2 de Dexter... Mortel !) ou prendre enfin le temps de mater Global Metal, le second film de Sam Dunn dédié à notre style de musique favori. Pour info, nous avions une version VO totale, c'est à dire sans sous-titre du tout. Pas toujours facile de tout capter, mais vu qu'on est des bêtes en anglais, on s'en est tiré... C'est bon, j'ai gardé mes chaussures de Robocop donc pas de soucis pour mes chevilles, elles sont bien tenues !

Je voulais vous parler un peu de ce film, car ce n'est quand même pas si fréquent que cela d'avoir droit à un documentaire entièrement dédié au Metal. Sam Dunn est un Canadien, anthropologue et fan de Metal et déjà réalisateur en 2006 de Metal : Voyage au coeur de la bête (ou en VO : Metal : a headbanger's Journey, ça le fait mieux non ?). Ce premier volet était consacré au pourquoi du comment : qu'est ce que le Metal, d'où vient-il, qui sont les fans de Metal... Il partait de chez lui et atterrissait au milieu du Wacken Open Air en passant par la Norvège et ses Black Metalleux, à l'Angleterre et ses groupes cultes. Global Metal reprend là où son prédécesseur avait terminé : à Wacken. Mais cette fois-ci, Sam Sunn et sa clique ont voulu s'intéresser à la mondialisation du Metal. Wacken est en effet assez impressionnant pour cela : réunir autant de fans venus du monde entier. Japon, Canada, Amérique du Sud, Moyen Orient... Les drapeaux qui flottent au dessus du camping sont parlant. Mais comment vit le Metal dans certains de ces pays ? Comment vit un Metalhead en Indonésie, en Iran, au Brésil ou en Chine ? En cela Global Metal est un excellent documentaire. Il nous laisse entrevoir qu'il n'est pas toujours facile d'aimer le Metal, d'avoir des cheveux longs, des T-Shirts noirs. Et il est encore plus difficile de voir ses idoles en concert. Nous avons un aperçu de la libération du Metal au Brésil en 1985, après la chute de la dictature, de la venue de Sepultura en Indonésie en 1992 puis de Metallica en 1993. Les émeutes qui ont accompagnées ce concert ont d'ailleurs mis un terme aux concerts internationaux Metal pendant de longues années. Nous faisons aussi connaissance avec l'univers Metal Chinois (les groupes locaux n'ont rien a envier au Death Polonais...). Les témoignages des fans Iraniens lors d'un festival à Doubaï laissent aussi beaucoup réfléchir. Certains groupes livrent également leurs impressions lors de concerts donnés dans ces pays : on peut en effet entendre Lars Ulrich de Metallica, Bruce Dickinson et Dave Murray d'Iron Maiden, Tom Araya de Slayer, Max Cavalera de Soulfly et ex-Sepultura, des membres de Salem, Orphaned Land et d'autres groupes moins connus chez nous (X-Japan, Tang Dynasty...).

Au final, il en ressort un documentaire peut être moins intéressant que le premier, mais qui laisse réfléchir quant aux conditions de vie d'un fan de Metal dans certains pays. Une chose est sûre : le Metal est, quelque soit le pays d'où l'on vient, plus qu'un style de musique. C'est une façon de vivre et quelque soit notre religion, notre culture, nous sommes tous unis sous la même bannière. C'est tellement beau que j'en verse une larme !

Recette pour faire un bon disque de Doom (CANDLEMASS- Death Magic Doom)

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Autant vous donner la réponse tout de suite à la question contenue dans le titre ! La réponse est... Je n'en sais rien ! Mais Candlemass, eux, ils savent !
Mais revenons au début de mon histoire. Le Metalheadz que que je suis a des fois de la chance. Il a parfois l'occasion de découvrir un disque en avant première. Rien de plus facile, me direz-vous, à l'heure d'internet. Avec la Mule, Torrent et consort, on trouve pratiquement tout ce qu'on veut avant que ça sorte. Mais alors que nos chers députés sont en train de gentiment discuter sur le thème : "Comment museler internet, les méchants pirates et l'espace de liberté que représente le réseau mondial ? " il existe encore des moyens tout à fait légaux de se faire des petites avant premières. Et la chance m'a sourit en ce début du mois de mars, puisque le prochain album de Candlemass ne doit sortir que le 2 avril prochain. Pensez bien, quand j'ai vu passer ce disque dans mes petites mimines, je n'ai pas pu résister à la tentation. Un disque des maîtres du Doom Epique, ça se respecte. D'autant que leur 2 dernières offrandes, Candlemass et The King Of The Grey Island était d'un niveau tout à fait remarquable. Restait à savoir si Death Magic Doom serait à la hauteur de ces prédécesseurs.
Verdict : ce nouvel album est du Candlemass pur jus. Les fans ne seront pas désarçonnés. C'est toujours ça de gagner. Le premier titre, "If I Ever Die", est une chanson au tempo rapide qui fait immanquablement penser à "Black Dwarf", morceau qui ouvrait Candlemass. Puis le skeud enchaîne sur 2 morceaux typiquement Doom. C'est lent, crade, lanscinant avec juste ce qu'il faut parfois d'accélération pour éviter de tomber dans une torpeur destructice. Messiah Marcolin n'est plus au commande du navire (qu'il n'a jamais dirigé d'ailleurs, puisque le vrai chef de la bande, c'est Leif, le bassiste). Mais Robert Lowe, son remplaçant depuis 2 albums, s'y connait pour nous faire vibrer avec sa grosse voix ténébreuse. Reste que cet album ne m'a pas non plus foutu la claque des disques sus-cités. Je n'ai jamais été un fan absolu de Doom, musique que j'apprécie beaucoup plus sur scène que dans mon canapé. Mais Candlemass et The King... sont des albums que je remets régulièrement et avec plaisir dans mes oreilles (C'est une image, un CD ne rentre pas dans mon conduit auditif...). Death Magic Doom, tout en étant dans la même veine, n'est tout simplement pas aussi bon. Cela se laisse écouter, mais cela traîne trop souvent en longueur. Certes, le Doom est une musique répétitive. En faire un album intéressant de bout en bout n'est pas une chose facile. Candlemass avait déjà réussi. Mais ce n'est pas le cas pour ce coup-ci. Les passages classieux et de bravoure sont bien présents sur cette galette, mais ils ne s'enchainent pas. Du coup, l'ensemble reste un peu plat. Cette avant première là, j'aurais finalement pu m'en passer (Que les fans de Candlemass me pardonnent... où m'éclate la cervelle avec un chandelier dans le petit salon...)

Encore.. Itni ! (KORITNI - Game Of Fools)

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Je ne sais pas vous, mais moi j'aime le Rock'N'Roll. Et je sais pourquoi ! Ca me donne envie de bouger, de faire la fête, ça redonne goût à la vie quand on a le cafard. Le Rock'N'Roll, ça devrait être remboursé par la sécu ! Et je dois avouer que depuis quelques années de bons groupes sont arrivés sur la scène et nous ont livré d'excellents skeuds : Green Dollar Colour (1° groupe de Lex Koritni), le premier Koritni, Doomfoxx et bien entendu Airbourne (qui d'ailleurs dépasse tout le monde de 2 têtes au moins), The Answer, Black Stone Cherry. J'en oublie sûrement, mais ce sont ceux qui m'ont le plus marquée. Et aujourd'hui, nous voilà avec le nouvel album de Koritni dans les mains... Lorsque l'on connait le bonhomme (sur CD et sur scène) on se dit qu'on va passer encore un bon moment. Et bingo ! Les riffs sont toujours aussi efficaces. On navigue entre du AC/DC (d'ailleurs, c'est pas beau de leur piquer leur riff sur "Game Of Fools") et du Gun's. Certains titres sont très accrocheurs, d'autres moins, mais on ne décroche jamais de tout l'album. C'est là où je me dis que l'album d'Airbourne était vraiment terrible car au bout de 2 écoutes on connaissaient déjà tous les titres. Ici, ce n'est pas toujours le cas. Certaines chansons restent bien, comme "V8 Fantasy", d'autres un peu moins. N'empêche que ce Lex a une sacrée voix et il sait écrire de bons morceaux. Vu qu'en plus c'est un sacré showman et que les concerts de Koritni en tête d'affiche ne dépassent pas les 15€, vous voyez ce qu'il vous reste à faire ? Moi, je sais pourquoi j'aime le Rock'N'Roll !

Le disque de l'année ? (GOD FORBID - Earthblood)

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Pour écouter l'album en lisant ce post, cliquer sur l'image.
Cela ne commence pas comme un CD de God Forbid, mais plutôt comme un CD de Heavy Symphonique. Cela ne tape pas dans tous les sens comme un CD de God Forbid, mais ça serait plutôt dans le genre variés, avec de nombreux styles abordés (Thrash, Death Mélodique, mais aussi Heavy, musique pour Djeun's, mais de qualité, Modern Rock, voir Gothique, en bien burné quand même !). Cela ne gueule pas tout le temps comme un CD de God Forbid. Il y a même de nombreuses voix claires, parfaitement intégrées. Cela a pourtant la puissance habituelle de la musique de God Forbid. La voie hurlée et écorchée (le seule vraie point faible de ce disque) est pourtant bien là. Les riffs taillés à la hache aussi. Et il y a même écrit God Forbid sur la pochette. Arrivé à ce niveau là de confusion, je ne comprends plus. God Forbid, ce n'était pas le groupe de Metalcore assez primitif qui ne m'avait jamais accroché ? Ce n'était pas ce groupe apparu il y a quelques années, dans la mouvance DeathMetalCore casse-couille ? Ceux là même dont la durée de survie dans ma platine n'excédait pas 10 minutes. Et pourtant, c'est bien le dernier disque de God Forbid qui passe actuellement entre mes oreilles. 2 solutions à mon problème : soit je suis totalement à côté de la plaque et mes souvenirs sur ce groupe sont complètement érronés, soit le groupe a grandement évolué pour nous proposer une vraie bonne musique de très grande qualité. Pour touver la réponse à cette épineuse question , je pourrais remonter dans ma mémoire ou faire des recherche. Mais je ne le ferai pas car je me fous tout simplement de la réponse. Ce qui m'importe, c'est qu'à l'heure H où j'écris ces lignes, je prends mon pied à écouter EarthBlood ! Cela fait maintenant un certain nombre de fois que j'écoute ce disque et je ne m'en lasse pas. Au contraire, le plaisir augmente à chaque écoute. Toujours quelque chose à découvrir. Par exemple, à l'instant, je suis en train de disséquer "War Of Attrition" : morceau qui commence par un riff plombé, qui s'enchaîne sur un bon break archi syncopé, avant d'enchaîner sur un refrain mélodique vraiment bien senti. Et on repart pour le même ensemble, avant d'enchaîner sur un break planant qui monte en puissance pour débouler sur un riff que n'aurait pas renier Sepultura. Et ça continue comme sur 5 minutes. Les riffs s'enlacent sans jamais s'arrêter. Pas de répétition sur cet album, ça tire à vu dans tous les sens. D'habitude, je n'accroche pas trop aux musiques bourrines trop complexes. Je trouve que les musiciens qui pratiquent ce genres d'exercices ont une méchante tendance à nous en mettre plein la vue juste pour le plaisir. Mais l'ensemble qui en ressort me paraît souvent très décousu. God Forbid a réussi, sur ce disque, le tour de force de de pas faire cette erreur. Cet album est à la fois cohésion et diversité. Une sorte de mutant construit à partir d'un assemblage complexe mais dans lequel tout s'enchaîne sans faiblesse et sans jamais forcé. La brutalité laisse la place à la mélodie, le speed à l'utralourd, le planant à la méchanceté. Un vrai voyage à travers les sentiments musicaux. Et surtout, le disque de ce début d'année, sans hésiter !

Back in Black (SHAKIN' STREET - 21st Century Love Channel)

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Ce soir je suis un peu vannée. Vous vous en foutez, mais je vous le dis quand même ! Un levé bien plus tôt que d'habitude, 5 h de bagnole et 6h de conf' assez corsées... Bref, je suis vannée. Mais je crois que j'ai trouvé mon petit remontant : le dernier Shakin' Street. Et oui, le combo formé au milieu des années 70 par Fabienne Shine et ayant compris dans ses membres 2 futurs téléphone (Louis Bertignac et Corinne Marienneau), 1 futur Trust (Nono), 1 futur Manowar (Roos the Boss) ressort de l'ombre. Après 2 albums studio en 1978 et 1980 et un live dans la foulée, le groupe avait raccorché les cordes. Une prestation à l'Olympia en 2004 et un retour sur scène en janvier 2009 au Paris Metal France et cet été au Sweeden Rock ont redonné au groupe (surtout à Fabienne) l'occasion de mettre en boite ce 21st Century Love Channel. Ce skeud est donc destiné à me redonner un peu d'énergie. Effectivement, pas mal de titres sont de bons carburants ("Tell Me The Truth" et ses mélodies vocales qui m'ont faites penser à Manson période Mechanical Animal, "Six Feet Under" et ses samples inattendus. Sur ce titre d'ailleurs, la voix de Fabienne me sonne parfois un peu too much. Je pourrais aussi vous citer le Punky "Vicking Rock" qui me fait plus penser à du L7. "Lonely King" nous ramène plus dans les années 70 et fait également bien plaisir. Par contre les derniers morceaux du skeud sont plus mous mous type années 80, et me sonnent un peu moins bien, je dois l'avouer. Mais vu que je suis crevée, je m'attarde sur les début du CD et ça tombe bien car le meilleur est vraiment dans les 3-4 premiers titres. Par contre, je ne couperai pas pour autant la platine, je pense même que je ne vais pas m'endromir. Allez courage, demain une autre grande journée s'annonce !

Pas taper Sgosh !!! (QUINTETT)

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La vie est dure ! Je viens de me faire engueuler par Sgosh ! Elle m'a gauler en train d'écrire un topic sur Bdetente, excellent forum de BD que je fréquente régulièrement. Le sujet de ce topic ? Une petite chronique de Quintett, excellente série en 5 tomes que je viens de finir.
Parler d'une BD sur un forum de BD, quoi de plus normal ? Sauf que Sgosh, elle fait l'effort de vous parler de BD aussi sur Metallic Doormat, histoire de ne pas parler que de Metal et pour montrer que le Metalhead sait parfois se sortir la tête des enceintes (on a bien tort, on est très bien la tête dans les enceintes...).
Et quand elle constate que je prends du temps pour écrire sur un autre site, je me fais (un peu, pas beaucoup...) crier dessus : "tu pourrais écrire ce genre de chronique sur le blog". Et je dois reconnaître qu'elle n'a pas tort. Et puis d'abord, moi aussi, je sais lire !
Voici donc l'histoire qui se déroule en 1916 à Pavlov, village perdu quelque part en zone neutre en Macédoine...La guerre fait rage en Europe. Et même en zone neutre, la guerre peut faire des ravages...
Pavlov est une base aérienne française. Et c'est aussi un village avec des Macédoniens, sous protection française. Pour diverses raisons, 4 personnages : Dora (chanteuse parisienne), Alban (officier français), Elias (mécano français responsable de l'entretien des avions) et Nafsika (jeune macédonienne qui tient l'auberge locale) vont vivre à Pavlov et en même temps, une histoire d'amour qui va se terminer de manière tragique.
Forcément, vous aurez compris que les 4 histoires sont liées sinon ça ne serait pas drôle !
Quintett nous raconte donc 4 histoires, une par album. Mais ces 4 histoires se déroulant au même lieu et à la même époque, se recoupent et s'entrecroisent. Les "grands évènements" de la vie du village durant ces quelques mois s'enchaînent toujours de la même façon et se retrouvent dans tous les albums. Mais comme à chaque fois, le point de vue du narrateur change (une fois, Dora, puis, Alban, puis Elias, puis Nafsika), on découvre la même histoire sous des angles bien différents. Ce qui est un évènement insignifiant pour l'un est un acte essentiel pour l'autre, et inversement. Et les actes minimes de chacun peuvent avoir des conséquences énormes pour tous. Mais on ne le découvre qu'au fur et à mesure de la lecture des albums. Le plus remarquable est que l'ensemble est hyper bien fait et hyper cohérent.
Le 5ème album, "La Chute", raconte la VRAIE histoire. Celle qui lie tous les personnages, mais pour celle là, je ne vous en dis pas plus...
C'est bon Sgosh, je me suis rattrapé ;) ?

Promesses tenues (BROKEN EDGE - Kaos/Fear)

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Il y a quelques temps, je vous parlais du dernier clip des Thrasheux franc-comtois (c'est marrant comme expression, non ?) de Broken Edge (ici pour la piqure de rappel). Et je vous avais promis de vous parler de Kaos/Fear dès que possible (après avoir pris le temps de l'écouter un peu quand même).
Et bien ce temps est venu. Je me suis récupéré le skeud (en toute l'égalité, si, si, si...) et voici ce que j'en pense (et si vous en avez rien à foutre de mon avis, je vous emmerde).
Connaissant les Broken depuis un certain temps, je m'attendais à un disque de gros Thrash à la sauce Broken Edge, c'est à dire pas si simple que cela à la première écoute. Un peu alambiqué, qui part dans tout les sens, avec la bonne de haine qui caractérise les productions des Franc-Comtois. Et bien, j'ai eu le droit à un disque de gros Thrash à la sauce Broken Edge, c'est à dire pas si simple que cela à la première écoute. Un peu alambiqué, qui part dans tout les sens, avec la bonne de haine qui caractérise les productions des Franc-Comtois (Beatnick, où l'art de vous raconter 2 fois la même chose sans que vous vous en rendiez compte. Je suis un grand manipulateur, gniark, gniark, gniark...). Et à l'écoute de ce disque, on n'a tout d'un coup plus envie de rigoler quand on parle Thrasheux Franc-Comtois. Car Broken, ils rigolement pas !
Il y a quelques temps, je vous disais aussi que rien ne valait un bon vieux Kreator pour me défouler les soir où j'étais fin vénère. J'ai trouvé un bonne variante : Kaos/Fear pourrait aussi faire l'affaire. Il pourrait même être encore plus efficace les soirs où j'ai vraiment envie de me vriller les neurones. J'avais pour ces soirs là une autres option : me mettre une mine (ça vrille bien les neurones aussi). Mais avec cette méthode, il y a toujours le problème du lendemain, pour cause de raisons professionnelles.
Plus besoin d'alcool pour me mettre minable. Désormais, je mettrai ce disque des Broken à fond. Et c'est parti mon kiki, mes neurones sont en bouillies ! ça mitraille dans tous les sens, ça me lobotomise et ça me laisse en charpie. Un peu comme je m'étais fais rouler deçu par un char Leclerc suivi d'un bombardement en règle assurer par toutes l'aviation US. il ne reste plus grand chose du pauvre Beatnick. Mais c'est aussi ce genre d'expérience qu'on recherche parfois quand on met un disque de Broken Edge dans sa platine. Pas de surprise, le groupe assure là où on l'aime et où l'attend : le ratatinage de gueule en règle. Promesses tenues !

Tranche de vie (MAGASIN GENERAL)

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Voilà typiquement la BD qui sort du lot de notre BDthèque. Une BD "tranche de vie", nature, sans chichi. C'est les premiers mots qui me sont venus à la lecture des 3 tomes qui composent Magasin Général (Marie, Serge, Les Hommes). Et pourtant j'avoue qu'à la fin du premier volume, je n'ai pas forcément eu envie d'ouvrir les autres. Et pourtant je l'ai fait. Et je n'ai pas regretté ! Autant "Marie" est vraiment une vraie tranche de vie Québécoise, autant "Serge" et "Les Hommes" développent une histoire prenante. Dans le premier volume, on découvre les personnages, le village, le parler de là bas (les jurons religieux sont irrésistibles : Calisse, Tarbanak et autres Hostie me font toujours bien rire). Mais il n'y a pas forcément d'histoire vraiment prenante (à mon sens). Par contre, dans "Serge", apparaît un nouveau personnage, Paul... ben non , Serge bien sûr ! Bref, l'arrivée de ce perso va bouleverser Marie et la vie de la petite bourgade. Mais si tout se passe merveilleusement bien dans le 2° tome, les choses se gâtent lorsque Les Hommes reviennent. Je ne vous en dit pas plus, laissez-vous embarquer dans le Québec des années 20 et admirez les planches de Loisel et Tripp, leur mise en page, leur texture, leur couleur. Un bon moment, simple, comme une tranche de vie.

Le cauchemar du blogger (EVIL ONE - Evil Never Dies)

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Je suis bien emmerdé ce soir. J'ai pris mon clavier car j'ai envie de vous parler d'un skeud que je viens de me procurer, le dernier Evil One, Evil Never Dies. Mais est-ce l'angoisse de la page blanche ? La peur de ne pas vous satisfaire ou bien l'impossibilité de retranscrire que m'évoque cette musique ? Rien ne me vient. Aucune idée. Le néant.
Mauvaises langues que vous êtes, vous avez déjà envie de passer votre chemin : "Beatnick n'a rien a nous dire sur ce CD, c'est que ça ne doit pas être bien intéressant". Que nenni, foi de Franc-Comtois, ce disque est bon ! Je passerai rapidement sur la production un peu trop typée Thrash années 80, qui manque de poil de puissance pour moi.
Je pourrais par contre passer plus de temps sur les différentes compo, bien ficelées qui ont vraiment tout ce qu'il faut pour retenir mon attention. Prenons par exemple "The Conqueror" (je prends cet exemple, uniquement car c'est celui que recrache mes enceintes actuellement), il contient tout ce qu'il faut pour me plaire. Le riffs de base sont bien aiguisés. La mélodie est bonne. Les changements de rythmes sont nombreux. C'est joué de manière solide, parfaitement soutenu par une section rythmique en bêton. Les solis sont de hautes volées, quoique à peine trop typé "250 notes à la noire" pour moi. Et ce genre de commentaire, je pourrais le faire pour toutes les chansons de l'album. "Evil Never Die", "Thrasback", "Feel The Pain", toute les chansons sont du mêmes niveau. Tout est puissant. C'est du solide mon gars ! (à l'exception de "Mr Bassman", qui clôt l'album de manière bien molle.). Je pourrais vous raconter tout ça. Et Ménélias serait encore déçu car je joue les gentils !
Mais aller savoir pourquoi, ce soir, ça ne vient vraiment pas, la page blanche, le pire cauchemar du blogger...

Là où tout commença...

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Le soleil se couche, mais il ne fait pas totalement nuit. Les lumières s'éteignent enfin. Les viva du public résonnent dans l'arène. Mais il ne se passe encore rien sur scène. Puis une grue s'agite en fond. Une boule s'élève et commence à se balancer. Après exactement 3 tentatives, la boule heurte le mur monté sur scène. Les briques s'écroulent et un accord résonne. C'est un La. Un La tout droit sorti d'une enceinte Marshall. Laquelle ? Je ne sais pas y'en a plein sur scène (les portes métalliques se sont ouvertes sur 2 murs d'enceintes). Une chose est sûre, c'est que ce La sort tout droit d'une Gibson SG noire. Le petit bonhomme nous salue de sa casquette. Oui, de loin il fait vraiment petit le bonhomme. Et c'est parti. Le reste du groupe apparaît comme par magie et la déferlante peut... déferler ! "Back In Black", "Shot Down In Flames", " Thunderstruck"... Les premiers titres s'enchaînent avec une énergie énorme. Lorsque résonne le tube "Hard As A Rock" s'est toute l'arène qui s'enflamme et la voix du lutin résonne : "Harder than a Rock"... Pas le temps de se poser car "Shoot to Thrill" nous renvoie dans nos 22. Il faut attendre le morceau suivant pour se reposer la nuque et admirer le feeling des Australiens :"Boogie Man" (et le baissé de culotte laissant apparaître le drapeau tricolore). Un petit "Hail Ceasar" pour faire chanter des "Hail" par 25 000 furieux. Je regarde autour de moi, et le tournis me prend lorsque je vois ses 50 000 devil horns autour de moi. Que dire de "Hells Bells" et de son riff intemporel. Les parents portent fièrement leurs enfants sur leur dos comme pour leur dire :"Tu vois mon enfant, ça c'est de la musique !". Encore un moment fort pour le public multi-générationel présent ce soir : "The Jack" où il peut (enfin) s'exprimer comme il le souhaite : à gorge déployée. Un petit "Ballbreaker" avant le morceau que j'attendais sans trop y croire : "Rock and Roll ain't noise Pollution". Jamais une chanson n'aura aussi bien portée son titre. De grands frissons me parcourent. La fin est somme toute apocalyptique : "Dirty Deeds...", "You shook me all night long", "Whole Lotta Rosie" et ses Angus, Angus tant attendus, un petit "TNT" où la voix de canard résonne encore dans le micro du maître Brian tout de noir vêtu (enfin au départ, car il a vite fait tomber la chemise !), l'énorme "Let There Be Rock" et son solo à n'en plus finir, où le petit bonhomme se roule par terre tel un épileptique en manque de son valproate. Après de longues minutes, le sol de la scène s'ouvre et un ascenseur à barreau apparaît. Le diable a des cornes qui clignotent ce soir. Les barreaux vont vite céder et ne pas retenir les premiers accords DU morceau : "Highway To Hell". Les fans exultent littéralement. Une petite branlette de manche entre les jambes de son chanteur et puis s'en va. Mais les accords annonciateurs de la fin résonnent déjà. Trop tôt, beaucoup trop tôt. "For Those about to Rock (we salute you)" et s'en est fini. Les canons de la gloire résonnent sur une arène et même toute une ville, qui aura su accueillir avec panache les cultissimes maîtres du Hard Rock. Elle leur aura même donné toute son électricité dans l'après midi pendant les balances !
Ce concert a eu lieu il y a 13 ans, le 29 juin 1996. C'était mon premier VRAI concert. Celui qui m'a mise sur la route, une route large type Highway, en direction de l'enfer du Hard Rock, du Metal, des Gibson SG. Une sorte de dépucellage Metallique. Le point de départ d'une grande aventure et de plein de rencontres. Mon paillasson métallique en quelque sorte.
Cette expérience, j'espère que ce groupe a pu la faire vivre à plein de français la semaine dernière, jeunes ou vieux. Un concert d'AC/DC, c'est toujours un peu pareil, alors si je n'ai pu revivre cette expérience cette année, ce sera pour une autre fois, ou peut être jamais. Mais une chose est certaine, elle restera à jamais en moi. J'ai toujours eu envie de la faire partager, c'est aujourd'hui chose faite grâce à ces spéculateur de m.... Zut, je m'étais promise de ne pas repartir sur ce terrain !
For Those About To Rock, I Salute You

C'est pas beau de dire du mal ! (BROKEN EDGE - Dead Again)

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Aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de découvrir 2 clips vidéo, un de Broken Edge et un de Outcast. Et comme ce n'est pas beau de comparer, je ne comparerai pas !
Pour ceux qui veulent se faire un avis avant de lire la suite, c'est ici et ici.
Maintenant que vous avez vu, je vais surtout vous parler du clip de Broken, car je n'ai pas apprécié celui d'Outcast. Et comme ce n'est pas beau de dire du mal (même si c'est des fois vachement rigolo), je n'irai pas plus loin, vous vous ferez une idée par vous même.
Par contre, Broken, je peux vous en parler un peu plus, car c'est un groupe particulier pour nous pour plusieurs raisons. D'abord, les petits gars (ne leur dites pas que je les appelle comme ça, car ils sont 2 fois plus larges que moi avec 2 bonnes têtes de plus en hauteur), ils sont de chez nous. Et commes les groupes de Thrash qui perdure dans la région ne sont pas nombreux, les Broken, on les aime bien, forcément !
Ensuite, à la lointaine époque où nous faisions de la radio, Broken Edge fut le seul groupe qui passa nous voir en studio le temps d'une interview. Mais comme nos amis Thrasheux sont très bavards, d'une simple interview, nous étions arrivés à une émission spéciale Broken Edge pendant 2 heures (entrecoupés d'un peu de musiques quand même). On avait tout évoqué avec eux : leur galère, leur coup de coeur, leur joie, leur peine. Un vrai moment de partage métallique et un vrai bon moment de radio. Et nos nouveaux amis de nous quitter en nous laissant une pile de CD pour nous et nos auditeurs.
Du coup, quand j'entends dire dans mon oreille qui traîne que ce groupe nous ressort un skeud et qu'un clip est en ligne, je file découvrir tout ça. Je vous parlerai certainement un autre coup de leur CD dès que je l'aurai écouter en profondeur. Aujourd'hui, je vous parle du clip. Premier point très rassurant : malgré les années qui passent, Broken Edge a toujours la rage. C'est lourd, massif, in your face et tout ce que tu veux dans ta tête. Ce nouveau morceau est du Brohen pur jus, et c'est un vrai plaisir de retrouver les bisontins aussi en forme. Mention spéciale au guitariste qui nous sort un solo à la fois puissant, mais aussi plein de finesse. Un solo bien Thrash, speed, mais aussi très mélodique qui s'oppose très bien au chant toujours aussi boeuf.
Question image, rien de bien original comme vous pourrez le constaté. Mais le clip est bien fait et finalement très pro, tout à fait dans les standards de qualité actuelle.
Parlons maintenant du cas Outcast... Non, vous ne m'aurez pas, ce soir, c'est décidé, je jouerai les grands gentils et pas les méchants !