Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

Rencontre avec MACHINE HEAD (Hellfest 2009)

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Il y a 6 ans, nous faisions notre première interview de Machine Head pour notre fanzine Hard as a Rock. C'était avec Phil Demmel, qui venait alors de rejoindre le groupe de la Bay Area. En nous acceuillant, Phil nous annonçait qu'il s'agissait de sa première interview pour Machine Head, et de notre côté, Butor était avec moi et faisait sa première interview pour Hard as a Rock (sa toute première intervoew tout court !).

6 ans sont passés, Hard As A Rock est mort, Machine Head et Phil sont toujours là, et finalement nous aussi, avec Metallic Doormat ! Les cheveux de chacun d'entre nous ont bien poussé, les tattoos ont fleuris mais en fait tout le monde reste fidèle à lui même.

L'occasion de se rencontrer à nouveau sur ce Hellfest était trop belle pour la laisser passer. Nous avons caser un petit entretien avant le concert explosif que le groupe a donné en ce 20 juin à Clisson.

Nous retrouvons un Phil Demmel en forme et très sympatique, comme nous l'avions laissé quelques années auparavant.

Ci joint quelques extraits de notre rencontre avec le guitariste. Vous pourrez retrouver notamment :

A partir de 1'27 les sensations de Phil concernant la tounrée avec Metallica et les boeufs avec Jems Hetfiled.

A partir de 4'28, nous discutons un peu matos et particulièrement sur sa guitare signature Jackson.

Vers 6'05 nous parlons un peu de son impact dans Machine Head et du futur album

Pour finir vers 7'18 nous parlons un peu du Hellfest et des groupes qu'il venait de voir et des fest en général

Enjoy.

HELLFEST le site suite !

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Suite à de gros bug informatiques et autres problèmes de compatibilités, je n'avais pas pu insérer de films dans mon diaporama sur mon précédent post sur le Hellfest. J'ai trouvé depuis une solution, certes un peu moins jolie, mais c'est toujours mieux que rien. D'ailleurs, grâce à cette solution miracle, je vais enfin pouvoir m'atteler à monter les 2 interviews que nous avons faites sur place (Machine Head et Black Stone Cherry). En attendant, voici une petite ballade filmée du site. Enjoy !

Sanction-X versus Shortino Round 2 : SHORTINO Chasing My Dream

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Comme vous l'avez déjà lu, je suis partie sur un petit combat entre Sanction-X et Shortino. Lors du dernier round, Sanction-X avait marqué 12 points de part son efficacité à m'avoir remonté le moral en cette phase critique post-fest. Pourquoi 12 points ? Parce que :" Twelve points go to Finland" bien entendu. (ps: non, la victoire de Lordi ne m'a pas traumatisée !) Voyons ce qu'il en est de Shortino.
Si effectivement, on se place en post-fest immédiat, je me termine avec ce skeud. Par contre, si on se situe en phase secondaire post-fest, on peut passer un bon moment avec ce Chasing My Dream, plus émotionnel que The Last Day. On se situe plus en terrain Hard FM avec des lignes vocales moins pêchues et surtout, une voix plus lisse. Pourtant certains titres s'aventurent dans un univers quelque peu différent. Il ne faut pas se laisser avoir par le premier titre "Remember You" très fion-fion comme dirait notre ami Butor. Hormis 2 ballades bof bof, on trouve de très bons titres : "Nocturnal" possède presque des faux airs de The Cult et surtout un bon refrain alors que "Side FX" sonne plus moderne avec son riff bien Heavy. Ce morceau est d'ailleurs l'un des meilleurs de cet album. Le riff de "Great Dreamer" est tout aussi bon. J'accroche aussi pas mal sur ce titre sûrement parce qu'il m'a fait penser à du Jorn ! Mais pour en revenir à notre match Sanction-X vs Shortino, je vais être obligé de déclarer Sanction-X vainqueur. Mais n'allez pas croire que Shortino mérite les tomates, ou le groudron et les plumes en fonction de vos coutumes, loin de là. Juste que quelques titres fion-fion en moins auraient probablement conduit à un 3° round. Shortino 8 points. And the winner is : Sanction-X !

Les têtes d'affiches, elles assurent… pas ! (HELLFEST Clisson)

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Maintenant que vous savez que nous sommes bien rentrés du Hellfest, maintenant que vous avez fait connaissance du site du Hellfest grâce à Sgosh, il serait peut-être temps que l'on vous parle de concerts.
Car l'activité principale d'un festivalier, même s'il passe son temps à manger des sandwichs dégueulasses, acheter du marchandising et boire des bières, est quand même d'aller voir des concerts pour ce mettre de la musique plein les esgourdes. C'est bien sûr ce que nous avons fait au Hellfest. Et nous avons vu tellement de concerts, que cela serait plus que chiant de tout raconter en un seul post. Nous avons donc décider de découper tout ça en plusieurs topics, histoire de tout vous raconter en détail ce que nous avons vécu et ressenti.
Au jourd'hui, je vais uniquement vous parler de 3 groupes : Mötley Crüe, Marylin Manson, et Manowar. Points communs entre eux, raison pour laquelle je les aborde ensemble dans ce post : leur nom commence par un M, ce sont les 3 têtes d'affiches du festival et ces 3 concerts ne nous ont pas enthousiasmés.
Vous avez bien lu. Je vais vous parler aujourd'hui de 3 concerts n'ont pas été, et de loin, les moments forts du Hellfest. La faute en revient aux groupe eux-mêmes. Ces groupes sont énormes. Chacun dans leur style, ce sont des légendes. Le problème est que ces musiciens le savent, d'où un gros risque de dérapage vers un jemelapêtisme caractérisé. Et ce fut exactement ce qui se passa.

Pour Mötley Crüe et Manowar, le jemelaramènegravisme se manifeste par les symptômes suivants : après une chanson menée tambour battant avec un superbe light show, tout s'arrête. Et que c'est parti pour passages non musicaux plus longs les uns que les autres : discours à rallonge, final de morceau qui durent deux fois plus longtemps que la chansons elles-mêmes, solos techniques démonstratifs, sans feeling, etc. À ce petit jeu là, la palme revient à Mötley qui prend un temps dingue entre chaque titre, pour nous proposer un show d'à peine 1h15 ! ça sentirait pas un peu le foutagedegueulisme tout ça ? Pour le premier concert du groupe en France depuis plus de 20 ans, les fans (dont nous ne faisons pas partis) ont eu de quoi être déçus. Nous, nous avons eu "Shout At The Devil", nous étions donc contents. Pour le reste, complètement explosés après un voyage aller difficile et une journée de festival bien remplie, nous avons mis les voiles avant la fin du show.
Le dernier jour, Manowar nous a fourni le même genre de spectacle interminable. Mais cela passe un peu mieux avec les Warriors. Car nous ne nous attendions pas à autre choses avec la bande à Joey DiMaio qui aime tant se mettre en spectacle de manière toujours aussi kitch. La palme revenant à la montée sur scène de Ben et Olivier, 2 organisateurs du Hellfest que le groupe à voulu remercier. C'est à priori tout à son honneur. Sauf que se faire remettre le trophée des "Grosses Couilles" par Manowar (avec le trophée qui va avec s'il vous plaît…), c'est vraiment trop ridicule pour nous. Se faire bouffer 10 minutes de musique pour cela… Sans commentaires.

Autre moment à rallonge, mais beaucoup plus sympa celui-là, quand Joey invite un fan à venir jouer un morceau sur scène avec le groupe. Un bougre a eu le courage de le faire. On ne saura jamais si c'était un coup monté ou pas, mais si cela a été sincère de bout en bout, alors chapeau bas Messieurs. Reste la musique, Heavy Metal trop plein de clichés pour être efficaces. Certains diront : "Mais c'est Manowar !". Mais il n'y a rien à faire, la musique du groupe m'emmerde. Et je ne fus pas le seul à le penser ce soir, car le site se vidant petit à petit, au fur et à mesure du concert. Heureusement que le feu d'artifice final fut joli…
Le cas de Manson est un peu différent. Le Révérend se la pète tout autant que les autres têtes d'affiches. Mais au moins il enchaîne. 1h10 de musique au compteur, c'est vraiment une honte pour le soit disant moment fort de la soirée, mais au moins, ce fut une 1h10 pleine, avec toute la côté grandiloquent de Manson. Mise en scène, accessoires, beau jeu de light, tout y était, avec comme thème récurrent à toute cette mascarade, le cinéma (décadent forcément). Le public est ce soir présent, mais finalement assez passif. La faute certainement à une playlist assez lourdingue au début, qui ne prend réellement son essor qu'au bout de 2 ou 3 morceaux, sans non plus jamais atteindre des sommets d'énergie. Même "Sweet Dreams" m'a paru un peu molle. Ce concert fut certainement le meilleur de ces 3 gros shows, mais ce ne fut pas non plus l'apothéose.

Vous l'aurez comprit, les 3 têtes d'affiche nous ont pas mal déçus. Peut-être que les programmer si tard n'était pas une bonne idée (dure d'être à fond à 1h du mat' quand on a déjà plus de 12h de concerts dans les pattes). Mais notre impression mitigée n'est pas uniquement due à l'organisation du Hellfest. Pour moi, ces 3 groupes n'ont tout simplement pas été à la hauteur. Heureusement, il y a eu pleins d'autres concerts à ce Hellfest, et certains furent vraiment énormes. On vous racontera tout ça une prochaine fois…

Sanction-X versus Shortino Round 1 : SANCTION-X The Last Day

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De retour de Fest, on a toujours le cafard des concerts, de l'ambiance, de la sensation de totale liberté que nous avions... Bref, le retour sur Terre n'est pas toujours facile. Je me passe souvent en rentrant des albums de groupes que j'ai vus. Cela a encore été le cas cette année en revenant du Hellfest. Pourtant, il faut bien passer à autre chose ! Le boulot aidant, on retombe vite dans le train train de la vie, mais question zique ce n'est pas toujours aussi rapide. Sanction-X et Shortino ont été mes skeuds de retour sur Terre. J'ai choisi Sanction-X pour commencer même si j'ai pas mal écouter les 2 skeuds en parallèle. Peut être est-ce aussi par préférence ? Sans doute. Car j'ai tenté ce week-end d'écrire quelques lignes sur Shortino et l'inspiration n'est pas venue. Du coup, Sanction-X est revenu dans mon autoradios (j'écoute beaucoup la zique dans ma voiture, comme sûrement beaucoup d'entre nous). Et ce retour m'a vraiment convaincu que certes, j'avais le cafard du Hellfest, mais que quand on est amateur de zique, on a la chance de pouvoir vivre notre passion n'importe quand et n'importe où. Du coup, même toute seule dans ma wacken-mobile, je peux headbanguer (pas trop quand même, faut être prudent), chanter, faire de la air-guitare (ah ça non, on peut pas vraiment, sauf aux feux rouges !). Et finalement, The Last Day m'a refilé la pêche. Plus que le dernier Shortino. Voilà pourquoi j'ai choisi de vous parler de ce skeud en premier. Sans doute la voix y est pour beaucoup : un petit côté rocailleux très léger (un peu comme la chanteur de Nightmare). Musicalement c'est du Heavy teinté de FM mais pas beaucoup. Il est même franchement Heavy Metal en fait. Je ne sais pas pourquoi je mets FM. D'ailleurs le morceau "Alone Again" m'a franchement fait penser à du Axxis, surtout pour la transition couplet/refrain. Les morceaux sont tous vraiment sympa et file bien la patate. C'est classique tout en sortant des clichés du genre. Bref, ce disque est tombé à pic pour me remettre dans le droit chemin. Pour info, car je me renseigne quand je connais pas un groupe !, Sanction-x est un "groupe de groupe". J'entends pas là que ses membres sont tous issus d'autres combos allemand plus ou moins connus. Ceci explique sûrement la maturité des compos et les mélodies imparables qui émaillent ce disque. On y retrouve l'efficacité de certains album de FM, de Prog ou de Heavy. Le meilleur des 3 mondes en quelque sorte ! Comment voulez-vous que je déprime avec tout ça ? Sanction-X : 12 points ! La suite au prochain round.

Trop de mots tue les mots ! (Rencontre THE 69 EYES)

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The 69 Eyes est un groupe finlandais. Ceux qui ont déjà rencontrer des finlandais doivent savoir où je veux en venir. Certains d’entre eux ne sont pas ce que l’ont peut appeler des « langues pendues ». D’autres le sont peut être mais pas par écrit. Jyrki est en pleine tournée avec ses potes de The 69 Eyes et a pris 5 minutes pour répondre à nos questions. Quand je dis 5 minutes, c’est peut être même exagéré vu la longueur de ses réponses. Moi qui pensait qu’étant en tournée, mes questions écrites le soûleraient moins qu’un coup de fil… Ben j’ai tout faux ! Je vais quand même vous raconter ce que le chanteur du combo a bien voulu me dire.

Back In Blood est le 9° album du groupe (et oui, déjà) qui sortira fin août (et non pas fin juin comme j'avais cru au départ, ce qui m'a valu un petit moment de solitude !). Ce dernier va, d’après son chanteur, « ouvrir une nouvelle ère pour The 69 Eyes ». Mais pour les détails, on repassera ! Cette nouvelle étape était l’occasion de faire le point sur les objectifs du groupe après tant d’années. The 69 Eyes a été créée pour « concrétiser le rêve Rock’n’Roll de chacun de ses membres. Et cela est vraiment arrivé au fil de ces années. » Mais ce n’est pas fini. The 69 Eyes continue son chemin et espère bien conquérir de nouveaux fans. « Je suis sûr qu’il y a quelque part des gens qui ont une place pour nous dans leurs cœurs bien qu’ils n’aient encore jamais entendus parlé de nous. Voilà ma motivation : promouvoir The 69 Eyes ».

Pour revenir à Back In Blood, comme annoncé, cet album est dédié : « aux vampires et au royaume des morts vivants. Sex, Blood & rock’n’roll ». A la question du goût de mon interlocuteur pour le sang, ce dernier précise que pour lui, « le sang est le symbole de la vie, comme l’ankh (croix de vie). Tant que ton sang circule, tu es en vie. » En cela Jyrki souhaite que « cet album nous fasse circuler le sang et nous fasse sentir plus vivants que jamais !». Ok, sang symbole de vie. Du Rock’n’Blood quoi ! Question film d’horreur, Jyrki ne nous citera (actualité oblige ?) pas vraiment un film, mais le clip de Mickael Jackson Thriller.

Comme je vous l’ai dis un peu plus tôt, le groupe était sur les routes au moment de cet échange de mail. Le groupe a joué au Download Festival (Angleterre) en juin et a fait 3 dates en Australie. Visiblement, le Download s’est bien passé puisque pour Jyrki « c’est le festival le plus cool sur lequel nous avons joué. Ça a tué ! ». Concernant l’Australie, c‘était une première pour le groupe et ce dernier était bien content de pouvoir enfin rencontrer ses fans australiens. Dans l’immédiat, « une date à Londres est prévue fin juillet et la tournée sera annoncée après la sortie de l’album ».
Côté playlist, « les nouvelles chansons ont été bien accueillies par les fans » lors des premières dates. J’en ai profité pour lui demandé si ce n’était pas de plus en plus dur de construire une playlist. Je n’aurai pas vraiment de réponse, juste l’impression qu’il y aura toujours un fan pour venir leur dire à la fin du concert ou sur myspace qu’ils auraient du jouer tel ou tel titre. Et à quoi devrons-nous nous attendre sur la tournée ? « Vampire rock’n’roll to the max! ». No comment !

Si vous vous demandiez qui est le héros de Jyrki, vous auriez eu du mal à le deviner : « sa mère » !

Et sans transition, une petite question polémique d’actualité en France concernant la proposition de loi anti-téléchargement. « Cela semble pas mal » pour Jyrki. Et il « n’espère pas » que le business de la musique s’oriente vers le tout internet à l’instar de ce que fait actuellement Trent Reznor.

Pour finir, la classique « poses-toi une question toi même et réponds-y » :
- What the fuck?
- You tell me!

Je n’aurais pas dit mieux !

HELLFEST Part 2 : on vous fait visiter ?

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Le succès d’un fest pourrait se résumer en 4 choses : le site, l’organisation générale du fest, l’ambiance dans le public et, bien entendu, les concerts. Cette édition 2009 du Hellfest remporte un 4/4 (l’édition 2007 sur les même critères aurait eu un 1/3 : pour les concerts). Nous nous proposons de passer en revue ces 4 éléments histoire de vous donner un aperçu complet de ce Hellfest 2009.

Prélude : Clisson, Metal Land ?
Pour nous rendre sur le site, nous traversons tout Clisson dans une ambiance Metalleuse toute calme. Des T-Shirts noirs ici ou là, mais pas de bordel à l’horizon. Rien que quelques Metalleux sur des terrasses, de longues files de T-Shirt noirs sur les trottoirs, et la grande surface locale envahit de chevelus venant s’approvisionner.

1/ Le site
Un petit air de Wacken plane sur ce Hellfest New Style 2008 copié/collé pour cette édition 2009. En effet, il y a 2 grosses scènes, placées côte à côte histoire de pouvoir enchaîner sans temps mort. Rajoutez à cela une petite touche Graspop avec 2 grandes tentes pour les petites scènes, façon Marquees, et vous avez les principaux points de ce site. Et bien entendu, nous sommes sur un fest Metal, il faut donc l’incontournable marché Metal (ici appelé « Extrem Market »), plein de bars un peu partout sur le site (et ici on est en pays de vin, donc il y a un bar à vin !), des stands de bouffe. Mais ce n’est pas tout, le Hellfest nous a aussi gâté avec un tente dédiée à des shows non musicaux : catch et Hot Girls notamment ! Présent aussi une zone de démo de moto dans un sphère de metal. Bref, tout est fait pour le Metalleux ne s’ennuie pas entre les concerts. Vous me direz, rien qu’avec les concerts, il est difficile de trouver 5 minutes de répit. Bref, tout est bien agencé, la circulation se fait plutôt bien. Il est vrai que certaines sorties de tente (notamment la Rock Hard tente) sont un peu difficile le soir tard, car tout le monde s’agglutine au même endroit entre la tente et la grande scène (l’effet mouton, vous connaissez ?). Le soir, après le dernier concert, la sortie du site est aussi un peu façon ferme ! Mais au moins, y’a une bonne ambiance.
Cette année, ce sera la poussière qui nous accompagnera. C’est un peu moins rigolo que la boue, mais c’est signe de beau temps, et ça c’est nettement plus rigolo que la pluie ! Cela rend aussi les Circle Pit encore plus énormes.

2/ L’organisation générale
Cette année, pas de retard, pas de concert tronqué (enfin il me semble). Si bien entendu il y a eu quelques petits retard mais vite rattrapés : WASP qui prend 10 minutes de rab avant de monter sur scène, du coup, pour rattraper cela, Down enchaîne au moment du final de WASP. Un peu dommage, mais le retard ne se reportera pas sur le reste de la journée. Marylin Manson aussi a un peu tardé avant de monter sur scène, mais lui il s’en fout, c’était le dernier concert de la journée ! Sinon, pas de gros plantage visible. A noter une queue toujours aussi longue aux jetons le premier jour. Il faudrait qu’un ingénieur en math se penche sur le flux « d’ acheteurs de jetons en fest » pour optimiser tout ça. Allez, je lance un appel à candidature. Avis aux matheux ! Nous n’étions pas au camping, nous ne jugerons donc pas mais a priori nous n’avons pas eu d’écho trop négatif. Les navettes pour rejoindre Clisson ou Nantes étaient apparemment bien foutues. Côté bouffe, ben c’est de la bouffe de fest : les ¾ sont a gerber et il faut réussir à dénicher le ¼ acceptable (la tartiflette et les casse-dalles à la raclette étaient très bien !). Bonne idée que les fruits frais et le stand de bombec', ça fait toujours plaisir !

3/ Le public
Vraiment c’est l’une des plus belles surprises de ce fest. Perso, j’ai commencé les fest Metal par Wacken en 2002. Nous en avons fait d’autres depuis, et des potes d’autres encore. Mais à chaque fois on en revient à la même conclusion : Wacken, c’est le top question ambiance. Et bien, je suis prête à avancer que l’ambiance de cette année au Hellfest était toute proche de celle d’un Wacken (en plus petit bien entendu : Wacken c’est 60 000 personnes par jour, le Hellfest c’est 20 000). Preuve en est le stand de merch officiel du fest et la variété des objets et fringues à l’éffigie du Hellfest en vente. On se rapporche à grand pas d’un Wacken. Les organisateurs ont compris que la réputation d’un fest se fait aussi sur sa propre personnalité et la symbolique qu’il représente. En cela, le Hellfest a fait depuis 2 éditions un pas de géant. Mais pour en revenir au public, l’ambiance générale était vraiment cool. Et chose très étonnante, devant chaque concert, le public répondait présent que cela soit à 11h le matin (quel monde devant Grand Magus !) ou pour la tête d’affiche du soir (Europe a conquis les foules !). Le monde était là mais pas passif : les bras en l’air, les cheveux en vrac, tout y était. En cela, le Graspop est explosé. Sur le site aussi, les gens étaient cool et sympa. Bref, un fest où il fait bon flâner.


4/Les concerts

Ça c'est pour la prochaine fois car il va y avoir un sacré paquet de choses à dire !
En attendant voici un petit tour du site en photos...

Blog de Merde ! (EX DEO - Romulus)

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Putain de Google de Blogger de Merde !!!!!!!
Cela fait une heure que je me fais chiez à vous écrire un beau post sur le dernier Ex Deo. Je vous raconte une belle histoire qui fait peur. J'essaie de trouver les bons mots pour vous mettre dans l'ambiance de mon récit, uniquement inspiré par la musique que j'écoute. Une belle histoire de Démons qui attaquent les peuples libres de la terre. Bref, je vous fais un post chiadé, vraiment chouette, et un tantinet original.
Et au moment de vérifier l'orthographe... Page blanche sous Blogger ! Mais il est passé où mon texte où Tomlon, le gentil Gurnat, voient les démons lui foncer dessus pour lui déchiqueter la gueule (dans le texte original, c'était vachement plus joli) ? Alors, il est où mon putain de texte, putain de Blooger de merde ? Comment ? tu ne le sais pas ? Mais c'est que je vais te péter la tête, saloperie de machine virtuelle !
Je suis vraiment vénère de chez vénère ! Du coup, je vais faire court pour vous parler de Ex Deo, alors que cet album mérite vraiment mieux. Ex Deo, c'est du Dark Metal, vachement sympa et très bien orchestré. Voilà, je n'irai pas plus loin. Je sais, vous n'y êtes pour rien et Ex Deo non plus. Mais si vous voulez un texte plus sympa sur cet album, demander à Mr Google de recracher le texte original. Moi, je n'insiste pas, car si je reste plus longtemps devant ma machine, j'explose mon ordi. Et comme c'est un ordi professionnel, ben après j'aurais plein d'ennui. Je vais donc passer ma colère sur ces putains de machines et logiciels qui plantent en m'écoutant à nouveau quelques morceau d'Ex Deo ! Fais chiez !

Une valeur sûre (THE 69 EYES - Back In Blood)

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Y'a des groupes qui ne vous déçoivent jamais. Vous n'êtes pas non plus pire fan, mais lorsqu'ils sortent un skeud vous savez que vous pouvez vous jeter dessus. Vous ne serez pas déçus. Il en est de même pour moi avec The 69 Eyes. De notre périple aux US, on a ramené quelques trucs, dont des skeud (entre 1 et 5 dollars d'occas, ça aurait été dommage de s'en priver), pas mal de skeud, dont un album de The 69 Eyes que nous n'avions pas. Pas de blème, on achète, on ne sera pas déçu. Effectivement, on a pas été déçus ! Angels répondait à nos attentes comme Devils l'avait fait avant lui. Et aujourd'hui, Black in Blood débarque sur ma platine avec le même accueil de ma part. Du Goth'N'Roll excellent, entre Goth justement et la grosse voix de Jirky (rien à voir avec le Beef Jerky Beatnick, laisse tomber !) et des riffs très mélodiques, Rock'N'Roll, The 69 Eyes tape partout là où ça fait du bien. Des ambiances finalement difficiles à décrire car on est parfois dans du un peu sombre et parfois dans du joyeux mélodique. Moi j'adore, car je trouve un très bon équilibre entre ses 2 états. Le son est par contre bien Ricain, mais ça colle plutôt bien aux compos. Je viens de réalisé que je n'ai jamais vu ce groupe sur scène. C'est vrai tiens, jamais en première partie ni sur un fest... Il va falloir y remédier car si le show est à la hauteur des morceaux, y'a moyen de passer un super moment. En tout cas, Black in Blood est un disque que j'emmenerais bien sur la plage cet été, mais je ne vais pas à la plage cet été... Je le mettrai donc dans ma caisse pour aller bosser, comme ces 15 derniers jours d'ailleurs. Depuis le dernier Heaven & Hell, c'est le CD que j'écoute le plus ces derniers temps. Sur ce, je vais me remettre un petit coup de Blood dans les oreilles histoire de penser à la belle plage de sable noir qui aurait pu être mienne... Je déconne, car larver sur une plage c'est pas trop mon truc, je préfère faire du Jet Ski... ou du raft comme ce WE. Par contre écouter un skeud en faisans ce genre de truc, c'est pas facile ! Donc on va se cantonner à la bagnole ou au salon, ce sera parfait.

Méfiez-vous des étiquettes (TENET - Sovereign)

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Vous le savez certainement : dans le Metal, on adore les étiquettes. Dès qu'on entend un musique, on ne peut s'empêcher de classer le groupe dans une case. Heavy, Thrash, Death, Prog, Black, Gothique... On catalogue. Et quand ça ne veut pas rentrer, on invente une nouvelle étiquette et le tour est joué : Death Mélodique, Metalcore, Heavy Symphonique...
Il y a toujours des Metalheadz revendiquant haut et fort qu'ils ne font pas comme tout le monde, qu'ils se foutent des étiquettes. Mais je ne les croie pas. L'Homme est ainsi fait qu'il cherche toujours à rattacher quelque chose de nouveau à ce qu'il connaît déjà. On compare et du coup on classe. C'est très humain.
Grâce à ces classements (très nombreux dans le Metal), je peux vous dire ce que j'aime : le Heavy et toutes ces variantes, le Thrash, le Death Mélodique, etc. Et je peux aussi vous dire ce que j'aime moins, voir ce que je n'aime vraiment pas : Death Technique, Grind, Black Old School... C'est vachement pratique ces étiquettes !
Sauf quand l'étiquette vous trompe ! Comme c'est le cas avec le CD sujet de ce message. Tenet vient de sortir Sovereign. Quand on m'a passé ce disque, on m'a dit : ça devrait te plaire, c'est du Thrash. J'ai donc mis le skeud dans ma platine en toute confiance pendant passer un agréable moment.
Vous l'aurez compris, ce fut loin d'être le cas ! M'aurait-on tromper sur la marchandise ? En parti seulement, certains passage de ce disque sont bien Thrash, mais on lorgne quand même beaucoup sur le Death, et ça je n'accroche pas. Quand ça vire Death basique, il n'y a rien à faire, je trouve cela chiant. Le problème de Sovereign n'est pas que cette tendance trop bourrine. Le truc le plus insupportable de ce disque est la voix du chanteur. Le Thrash a ceci de particulier : si le chanteur n'est pas bon, cela fout tout en l'air. Des riffs qui tuent avec une rythmique plombée peuvent être complètement saccagée si le braillard de service ne fait que brailler sans subtilité. Vous avez bien lu : un bon groupe de Thrash se doit d'avoir un brailleur subtile, un brailleur qui braille en nuance et avec finesse. C'est tout à fait possible (Rob Flynn de Machine Head en est un excellent exemple), mais ce n'est pas le cas de Tenet. Le geulard gueule en permanence dans les aiguës, ça en devient très vite insupportable. Les mauvaises langues diront que j'aime Kreator, dont le chanteur ne fait pas dans la finesse. C'est en parti vrai, mais Mille s'est de tant à autre, apporter un poil de finesse qui font toute la différence. Vous pouvez toujours dire que je suis de mauvaise foi. C'est même fort possible, mais je m'en fous ! J'aime être "aggressive" avec Kreator, alors que Tenet ne me procure qu'une envie : éteindre le son ! Je suis un peu dur. Peut-être que je réécouterai parfois cet album (certains riffs ne sont quand même pas mauvais), mais il a plus de chance de terminer dans le trou noir de l'oubli de ma discothèque.

Retour en enfance (MADINA LAKE – Attics to Eden)

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Délire ! Je viens de tilter sur le nom du groupe : Madina Lake, en français ça donne : le Lac de Madine. Peut-être connaissez-vous ce lac, qui se situe en Meurthe et Moselle, pas très loin d’où je suis née. C’est comme si un groupe s’appelait Kir Lake pour un Dijonnais ! Bon, passons, ici pas question de surf music, mais on en est pas loin. De la zik pour les futurs titulaires du brevet des collèges, voilà ce que m’inspire ce Attics to Eden. Quelques bonnes mélodies, le tout sur des mid tempos, des tonalités mi gaies mi méchantes, quelques sonorités électro modernes. En lisant ceci, je me dis que vous vous méprendrez peut-être. Ce n’est pas vraiment mon style, mais je n’ai pas non plus chopé une allergie à l’écoute des 12 titres. L’œdème de Quincke n’était tout de même pas très loin à certains moments, mais une petite dose de méthylprednisolone dans le titre d’après et ouf, ça passe ! Comme quoi, ce n’est pas médié par les IgE. Une dégranulation non spécifique des mastocytes? Sans doute, car tout dépend du moment. Aujourd’hui ça passe, alors que peut être un autre jour, ce serait le choc anaphylactique assuré. Il faut quand même que j’avoue être plus ouverte qu’à une époque à ce genre de musique. Un protocole de désensibilisation ? Effectivement, depuis plusieurs années maintenant, je suis exposée à ce genre de skeud. Il y a toujours quelques sorties dans ce style chaque année et ce depuis le milieu des années 90. Après, tout dépend de l’interprétation. Ici, elle n’est pas si mal. Le syndrome Dawson n’est pas loin, mais le vilain Dawson, celui qui se drogue et qui est énervé contre ses parents ! A coup sûr, certains titres de cet album passent sur des ondes, mais pas en France, c’est beaucoup trop violent. Je suis sûre que même « Through the Pain » passerait pour un hymne à Satan pour certains de nos compatriotes à la tête de médias culturels généralistes. Pour le coup, eux sont allergiques à la moindre saturation sur une 6 cordes. En ce qui me concerne, ne vous inquiétez pas, avant chaque écoute je ferai quelques patch tests histoire de voir où j’en suis. Et surtout, je ne regarderai pas de photo, car vu leur look, c'est le bronchospasme assuré. S’il faut me désensibiliser à nouveau, je ne suis pas sûre de commencer par Madina Lake. Dans le style, il y a nettement mieux.

Vous y croyez vous ? (THE BUTTERFLY EFFECT – Final Conversation of Kings)

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L’effet papillon. Ah, un grand moment de philosophie ! Un battement d’aile et hop, c’est le Bronx à des milliers de kilomètres. Bon, et si c’est un Corvus Corax qui bat de l’aile au dessus du Grand Canyon, ça donne quoi ? Parce que ça on l’a vu ! Non, moi j’y crois pas vraiment. Et puis, c’est facile de tout mettre sur le dos d’un pauvre petit papillon à peine sorti de sa chrysalide. Tout ça parce que l’Homme n’assume pas ses propres conneries qui dérèglent notre climat. C’est un peu comme le méthane émis par les prouts des vaches qui perceraient un peu plus le trou dans la couche d’ozone… C’est sûr que toutes les saloperies que nos industries, nos bagnoles et autres belles inventions dégagent, ce n’est pas grand chose. Allons, restons sérieux 5 minutes. Est-ce que pour autant The Butterfly Effect est une machination ? Non. Final Conversation of King’s n’est pas une duperie. Contrairement à l’Homme, je crois que le groupe assume ce qu’il fait. Il aime la Pop, pas de soucis pour caser des mélodies bien Pop mais qui sonnent. Il aime le Prog ? Pas de soucis, on y va dans les morceaux tortueux. Il aime la musique de Djeuns ? Pas de problème, on case des bons vieux riffs de jeunes au milieu de tout ça. Bref, en un mot : No Limit. Ça en fait 2 mais tant pis ! Pour ce qui est de mon adhésion, elle ne s’est pas faite en 2 écoutes si vous voyez ce que je veux dire. C’est un peu comme une thèse philosophique. Il faut la lire, la relire pour essayer de comprendre, et enfin, il faut se l’accaparer pour voir si elle colle avec notre esprit tordu. C’est le temps que j’ai pris pour appréhender cet album. Et finalement j’ai fini par ne pas balancer le skeud ! Pourtant au début c’était pas gagné, mais finalement à force de battre des ailes, il y a eu un mini tsunami dans mes oreilles et j’ai trouvé l’ensemble pas si mal. Il faut dire que dans chaque morceau, il y une accroche, une mélodies vocale, un riff, une atmosphère. La prochaine fois qu'un papillon me passera au dessus de la tête, je me dirai qu’à des milliers de kilomètres, y’a une vache qui pète !