Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

Suicide Crew bis (DARK AGE Lyon's Hall)

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Chose promise chose due : voici un petit montage photo/vidéo de notre soirée au Lyon's Hall avec Awakening the Forgotten, In Arkadia et Dark Age.

Enjoy !

On y était !!! (AMON AMARTH, Lyon)

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J-21 : Et dire que nous avons failli rater ce putain de concert ! Mickeys que nous sommes, nous savions bien que cette soirée afficherait à un moment ou un autre complet. Rien de plus simple pour avoir des places, il suffisait de s'activer assez tôt. Mais non, nous avons encore pris notre temps. Et en ce jour d'octobre, la sanction nous tombe dessus comme un marteau de Thor sur l'enclume : Concert Sold Out !
Et comme nous avons nos principes, hors de question d'acheter des places au noir. Les vendeurs à la sauvette ne ferrons pas de sous sur notre dos. Reste plus qu'à se démener pour trouver une autre solution.
J-3 : à force de retourner ciel et terre, nous avons réussi à décrocher une place (merci Mike !). Mais pas question qu'un de nous deux se la joue solo (encore un principe). Un concert seul, c'est moins marrant. Et puis il y a la route. Se tenir éveiller en tapant la causette, c'est plus simple. Un seul problème, pas d'autre place à l'horizon. L'unique sésame que nous avons en notre possession pourrait profiter à un autre. Mais avant de prendre cette ultime décision, je vais une dernière fois sur Zepass.com, site au combien recommandable que je fréquente assidûment depuis 3 semaines sans résultat.
J-3 toujours : Les miracles métalliques existent. Je peux le dire ! Une place est à vendre sur Zepass. Et le vendeur habite à 15 km de chez moi ! Encore mieux, le vendeur, qui est une vendeuse, je la connais ! il y a encore 5 minutes, je n'y croyais plus. Pourtant, c'est maintenant une certitude, nous serons au Ninkasi dans 3 jours !
H-4 : Je ne vous raconte pas nos aventurières routières. Voyage sans histoire.
H-2h30 : Nous sommes au Ninkasi et on mange des hamburgers.
H-1h15: Et c'est parti pour la soirée ! C'est THE ARRS qui remplace au pied levé Evil. Pas facile quand on connaît les conditions de ce remplacement (RIP Mike). Pas facile non plus car le public d'Amon Amarth n'est pas forcément amateur de Metalcore. Les Parisiens ont bien compris que la partie n'était pas forcément gagné. Pas le choix, il faut se donner à fond, sans faire de quartier.
H-1h: Comme je m'y attendais , Sgosh s'emmerde comme un rat mort. Faut dire que le Metalcore, ce n'est vraiment pas son truc. Moi non plus d'habitude. Mais là, je m'éclate bien. Le groupe est efficace et réussi sans souci à attirer l'attention d'une bonne partie public.
H-35min : cette fois, c'est sûr : ce soir, The Arrs a gagné de nouveaux fans. Le public répond à toutes les sollicitations de Niko, chanteur du gang, qui sait faire monter la pression petit à petit. Une très bonne mise en jambe pour la suite.
H-15min : Le Ninkasi est calme. Niko ne nous a pourtant pas lâché jusqu'à la fin de son set. Mais dès que les lumière se sont rallumées, l'ambiance est retombée. Le monde est là, mais ça discute tranquille. Certains autours de moi sont même avachis sur les marches du balcon. En bas, les tireuses à bière tournent certainement à plein régime. Mais on sent que tout le monde est en mode attente. Le calme avant la tempête ?




H-0 : ça y est ! On y est ! Les lumières s'éteignent, et un grand hurlement s'échappe de la fosse. Les Vikings envahissent la scène et les premières notes de Twilight Of The Thunder God s'échappent des enceintes. La pression, proche de zéro il y a quelques instant, monte d'un coup, et tout explose quand Yoann nous envoie en pleine tête son premier Yaaaaaaa barbare. A l'instar des guerriers sur un champ de bataille, nous venons d'encaisser notre première salve de coups. En ce tout début de show, le son est mal équilibré. Mais heureusement, tout rentre dans l'ordre en moins de 2 minutes. Le carnage de nos cervicales peut commencer…
H+30min : A côté de moi, Sgosh se démonte la nuque. Je l'entends déjà raller ce soir quand elle démêlera sa tignasse. Vus les séquences de Headbanguing aussi bien sur scène que dans la salle, elle ne sera pas la seule…
H+45min : Je ne sais pas si les Dieux du Metal existent, mais si tel est le cas, ils ont forcément forniquer avec les Dieux Vikings et c'est leur progéniture que nous avons sous les yeux ! Par moment, le show est d'une intensité incroyable (à les riffs de butor de "Guardians Of Asgaard"). Du coup, quand cela retombe un poil, on en est presque déçu. Mais c'est pour repartir de plus belle.
H+1h : Yoann nous annonce que c'est la première fois qu'ils jouent à Lyon. Et visiblement, il est vraiment heureux de l'accueil. Il faut dire que le public est énorme ce soir. Yoann nous remercie et le groupe nous applaudi. Et ça paraît vraiment sincère.
H+1h15 : Comment c'est déjà fini ? Et qu'est ce qu'on fait dans ces cas là ? Ah oui, on hurle très très fort et le groupe revient. Trop fort le public lyonnais !
H+1H30 : Cette fois, la fin est proche. Nous sommes en nage tellement il fait chaud dans le Ninkasi. Les dernières notes nous pilonnent la tête. Le groupe salue et resalue encore, n'en finissant pas de remercier et de serrer des pognes. Yoann fait son Rob Flynn ne voulant pas quitter la scène. Et nous non plus, on ne veut pas que ça finisse, même si nous n'avons plus de cou, plus de jambe et plus de voix !
H+2h30 : de retour sur la route. Encore des bruit de fureur plein la tête. Le ruban de bitume se déroule sous nos yeux. Ça cause dans le poste mais je n'écoute pas vraiment. Les armes se sont tus, les esprits de la forêt se sont retirés, j'ai voyagé avec eux et je ne suis pas encore sûr d'être revenu… Et dire qu'on a failli rater ce concert !!!

THE DEVIL’S BLOOD – The Time Of No Time Evermore

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Cela fait un moment que cet album tourne dans ma platine. A chaque fois, je me dis qu’il faut que je fixe mes idées mais je me dis alors : « Allez, encore une petite écoute ! ». Beatnick me l’a laissé car les sonorités sont plus proches de mes goûts que des siens. Effectivement, nous sommes entre les 70’s et les 80’s avec un Rock’n’Roll assez psyché, une voix féminine plutôt "vaginale" et des grattes pas très saturées. J’avoue ne pas connaître le combo et je le découvre avec ce premier album. C’est donc une bonne surprise pour moi. En faisant un petit tour sur le net je découvre que ces Hollandais versent dans le sataniste et jouent sur scène avec plein de sang sur la tête… C’est assez déroutant car la musique ne l’évoque pas du tout. Parfois, il vaudrait mieux ne rien savoir… Leur discours sur leur myspace (et oui, y’a plus de site web « classique » pour les groupes simplement un myspace un peu fourni) me laisse vraiment perplexe. En fait, j’aurais dû me cantonner à la zique, je serais moins gênée ! Je vais donc y rester, afin de ne pas partir en polémique stérile. J’ai donc bien aimé cet album qui m’a bien fait trippée. Je me suis même bien marré sur « Christ of Cocaine » non pas à cause du titre, mais avec ce riff tout droit inspiré du « Eye of the Tigger » de Survivor. On fait une bonne remontée dans le temps ! Rassurez-vous, le reste est moins cliché ! Malgré tout, The Time Of No Time Evermore est un album que je ressortirai avec plaisir car il fait figure d'OVNI dans le paysage musical actuel et cela fait du bien. En y réfléchissant il me fait penser à Concrete Blonde, un groupe que je dois être à peu près la seule à connaître (merci grand frère !), mais que j'aime bien sur leur unique album que je possède, Bloodletting, sorti en 1990. C'est peut être cela le point commun : Blood ! Je parlais plus haut d'une remontée dans le temps ?

Détruit vraiment tout ! (HATEBREED – Hatebreed)

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Si il y a bien un groupe de Hardcore qui est présent sur chaque festival Metal c’est bien Hatebreed. Et vu que les Metalleux sont ouverts d’esprit, Hatebreed remporte un aussi grand succès que des groupes de pur Metal. Leur secret : un Hardcore musclé et un frontman qui envoie sévère. Vous me direz cela est également vrai pour bien d’autres groupes de Hardcore… Peut être parce que Hatebreed est signé par Roadrunner ? Ou alors parce que le groupe souhaite être un membre à part entière de l’univers Metal autant que de celui du Hardcore. Toujours est-il qu’à chaque album le groupe enfonce encore un peu plus le clou, et ce n’est pas cet éponyme Hatebreed qui viendra contre-carrer les plans de Jamey Jasta et de sa bande. Peut être moins percutant qu’un Rise of Brutality, ce disque renferme tout de même son lot de pépite et devrait faire un carton sur scène. Je pense notamment à « In Ashes They Shall Reap » aux faux airs de « Destroy Everything » ou à l’excellent « Every Lasting Scar » au refrain bien Metal (cf. explication dans le DVD bonus). Personnellement, je ne suis pas amatrice de Hardcore (mes proches amis le savent bien !) pourtant Hatebreed ça passe. Certes au bout de 45 minutes de show j’ai ma dose et sur album c’est un peu pareil, après 7-8 titres j’ai ma dose. Ce disque en contient 14… Donc pour mes petites noreilles c’est un peu trop. Quoiqu’il y ait quelques poses avec « Undiminished » notamment. Mais à la limite, je m’en tape car je mets typiquement ce genre de skeud quand je suis vénère et j’ai besoin de 15 minutes pour me calmer, donc ça roule ! Pour tous les fans de moshpit, circle pit et autre wall of Death, Hatebreed accompagnera Machine Head sur une date au Zénith de Paris le 6 février 2010. Je peux vous assurer que ça va bouger sévère et que le béton du Zénith à du soucis à se faire !
Et si vous n’avez jamais vu ce que donnait Hatebreed sur scène, le digipack vous livre un DVD bonus de titres filmés au Download 2009 et Wacken 2008, en plus d’un petit mot de chacun des zicos sur ce nouvel album. Si avec ça vous n’êtes toujours pas convaincus… Je rends mon tablier en cuir clouté !

ENORME !!! (IMMORTAL – All Shall Fall)

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Si un jour on m’avait dit : tu feras une chronique enchanteresse d’Immortal. Et bien je ne l’aurais pas cru. Enfin, il y a 4 ans, je ne l’aurais pas cru. Depuis, je suis fan ! Surtout sur scène il faut l’avouer. Les derniers concerts du trio Norvégien m’ont mis à chaque fois sur le cul (Hellfest 2007, Graspop 2008) et même lors de notre premier Wacken en 2002, en plein après midi… Immortal pour moi est avant tout un groupe de scène. Mais j’avais quand même craqué et acheté Sons of Nothern Darkness histoire de parfaire ma discothèque. Me l’enquiller en entier restait quand même un peu dur. Mais là, ce All Shall Fall est tout simplement ENORME. Je peux me le faire en entier et même en voiture sans arracher le volant et insulter les autres conducteurs en bavant par la fenêtre ouverte… C’est pour dire ! Le problème avec un tel album, c’est qu’il va être très très difficile d’attendre la tournée (des fests sont déjà en prévision :le Hellfest et le Wacken notamment). En plus, si je peux me permettre, le son de cet album est bon… Incroyable ! La batterie de Horgh est toujours aussi épileptique niveau cymbales et les riffs d’Abbath et Demonaz toujours aussi terribles. Le dénuquage va être de mise. Je n’ose nous imaginer sur « The Rise Of Darkness » ou sur « Norden On Fire » sans oublier l’énorme « Unearthly Kingdom » et ses 8 minutes. Et oui, je ne vous ai cité que les mid tempo, parce que suivre la cadence sur les « Hordes Of War » et consort n’est vraiment pas bon pour la santé. Allez, on chausse le corpse painting et les bracelets à clou et on attend patiemment l’été ! (euh, ça veut dire qu’il ne faut pas se laver en attendant ? Non, Duschen ist Kein Heavy Metal !)
Et puis, parce que c'est bientôt Noël et surtout par pure nostalgie, voici un petit "Tyrants" du Graspop 2008 !

On est fan ou on ne l'est pas ! (DARK AGE – Acedia)

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Comme tout bon fan, lorsque son groupe fétiche (si ce n’est pas LE groupe fétiche, c’est au moins l’un des groupes fétiches !), sort un nouvel album, je n’ai qu’une envie : le glisser dans ma platine ! Avec Acedia, Dark Age signe l’entrée dans une nouvelle ère : nouveau label (exit Remedy Records et bonjour AFM), nouvel entourage, nouvelle coupe de cheveux pour Eike (guitare, chant)… Mais quid de la musique ? Ma toute première impression à l’écoute de l’album a été : « Attention, Dark Age donne dans le plus commercial ». Mais à la 2° écoute et depuis, je découvre les couches successives de ces 11 titres (12 sur le digipack). On est très loin de la brutalité des premiers albums et bien loin aussi d’un Silent Republic. Dark Age et Minus Exitus avaient lancé le groupe dans un discours Death Mélodique excellentissime où les bourrineries s’accommodaient parfaitement de mélodies de plus en plus présentes (notamment en terme de voix claires). Ici, Dark Age renforce son côté mélo et laisse moins de temps de parole au bourrin. La tendance s’inverse. Les claviers sont très nettement plus présents et les voix claires l’emportent haut la main devant les voix Death. On a même droit à un nouveau registre vocal avec des voix plus typée Indus (à la Nine Inch Nails comme sur « Neon Gardens » ou Paradise Lost parfois (ce que « No Way Home » laissait entrevoir sur le précédent disque). Alors oui Dark Age se mélodise de plus en plus, mais Eike garde quand même le loisir d’hurler comme un diable sur la majorité des couplets et ça c’est bon ! Et vu que les voix claires deviennent plus travaillées, on ne va pas se plaindre ! Mais rassurez vous il y a quand même quelques chansons bien bourrines (« Halo Meridian ») et il y a même un petit hommage à Rammstein avec le titre « Zeitgeist » relativement efficace (surtout sur scène !). Au final, Dark Age évolue, dommage que cela soit parallèle à une coupe de minet et à un passage sur un gros label, car cela pourrait presque passer pour une volonté commerciale. Mais vue l’évolution du groupe jusque là, la probabilité d’une mutation lente mais certaine vers quelque chose de plus riche et de moins brut est forte. En tout cas, je reste fan n°1 !

Proud to be in the Suicide Crew ! (DARK AGE Lyon's Hall)

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Dire que nous attendions cette soirée est un doux euphémisme (enfin pour moi !). Et oui, Sgosh est une fan invertébrée de Dark Age (ben oui, les invertébrés vivaient pendant le Dark Age, les invétérés au Light Age… Ouais, je sais c’est nul, mais c’est pas grave, je me soigne !).
Bref tout ça pour vous dire que sitôt cette date du 17/11 programmée, nous avons noté ce jour d’une croix dark. Et nous voilà, sous la bruine de novembre à tenter de trouver le Lyon’s Hall. Finalement nous débarquons après avoir traversé cette cour industrielle, et un couloir un peu miteux, dans la salle, elle même un peu miteuse il faut bien le dire. Enfin non, elle est Under, je crois que c’est comme ça qu’on dit ! Nous voilà donc avec une bonne bière (et d’ailleurs avec un sacré choix de bières en bouteille !) en attendant le début de la soirée.
AWAKENING THE FORGOTTEN sera le premier groupe a fouler la petite scène du club. Si je vous dis que c’est du Grind, vous comprenez donc vite que je ne vais pas en écrire 20 lignes ! Je vais quand même préciser que musicalement c’était bien Metal et plutôt bien fait, mais effectivement la voix ne m’a pas du tout touchée ! Du premier titre « Groui groui » au dernier « Wouhahaha » en passant par le morceaux sans titre baptisé « Fuck You » par un membre du public (très bonne idée soit dit en passant de faire participer le public de la sorte !), nous aurons droit à 30 minutes de bourrin de base. Et nous ressortirons pas convaincu du tout par ces grognements.
Le temps de changer quelques éléments sur la scène, et IN ARKADIA, le groupe organisateur de la mini tournée de 6 dates françaises de Dark Age (et qui bien entendu partira avec) investi le plateau. Là le style est bien différent avec un Death Mélo plutôt sympa. Le chanteur assure bien au niveau vocal et tente de faire ce qu’il peut pour motiver les quelques dizaines de personnes présentes. Mais il aura du mal à faire bouger tout le monde. Il faut dire que, nous les premiers, sommes assez statiques car bien attentifs à la zique. Les 2 gratteux (très concentrés, même carrément trop) s’aventurent sur des terrains parfois techniques avec plus ou moins de réussite (les pains ne sont pas rares dans certains soli !). Mais le résultat est globalement très sympa et certains morceaux sont vraiment efficaces. Ceux qui, d’ailleurs, ne sont pas les plus techniques. A noter 2 reprises au menu des 45 minutes de ce concert : « Are You Dead Yet » de Children Of Bodom (sans clavier c’est parfois vide et n’est pas Alexi Laiho qui veut, et non je ne parle pas de l’état débriété sur scène !) et « Raining Blood » de Slayer. Une petit extrait d’un second album à venir et le tout nous donne un bon moment passé en compagnie de In Arkadia.
Après de longues minutes pour rééquiper le kit de batterie, enlever quelques amplis, et brancher le clavier et voici DARK AGE près à en découdre. Après un « Kingdom Nevercome » issu du dernier album, le groupe retourne un brin en arrière pour nous servir sur un plateau « Zero » issu de l’album Dark Age. Après, je ne sais plus, je suis perdue dans mes cheveux qui tournoient autour de ma tête ! D’autant que le son est une vraie bouillie sonore : entre André qui martèle son kit (non amplifié sauf la grosse caisse) et les 2 grattes qui ont dû monter le volume pour se faire entendre, il ne reste plus beaucoup de place pour le clavier de Martin et la basse (quoique c’est cette dernière qui est la plus équilibrée). Imaginez donc là dessus le chant : la voix tente de se frayer un chemin au milieu de ces décibels et ce n’est pas toujours facile. Autant les voix bourrines se font entendre, autant les voix claires sont parfois trop discrètes. Sur certains passages (plus rares qu’avant il faut le souligner), la justesse étant limite, ce n’est pas plus mal, mais sur les morceaux mélodiques du dernier album c’est dommage. Je pense notamment à « Devote Yourself To Nothing » par exemple. La playlist a globalement fait la part belle aux 2 derniers albums que sont Acedia, sorti il y a quelques jours, et Minus Exitus. Normal puisque finalement cette tournée à pour but ne défendre non pas 1 mais 2 albums. Nous n’aurons donc que 2 titres de Dark Age (« Zero » et « Fix The Focus ») et 3 de The Silent RepublicThe Silent Republic », l’excellent « Last Words » et bien sûr l’incontournable « Suicide Crew » réclamé à corps et à cri en fin de rappel. Il faut reconnaître que des morceaux comme « 10 Steps To Nausea » ou « ZeitGeist » du dernier ou encore « Seven », « Minus Exitus », « Black September », « The Dying art of Revolution » sont de bonnes tueries scéniques. Malgré le son qui nous détruit, il faut le dire, à petit feu les oreilles, nous ne pouvons que réclamer un premier puis un second rappel lorsque le groupe annonce à chaque fois « le dernier morceau ». Malgré une affluence très très modeste, l’ambiance a été plutôt bonne et les séances de headbanguing ont été parfois furieuses. Les rappels étaient sincères et au bout du compte, il semblerait que tout le monde soit content de sa soirée vu les sourires affichés de part et d’autres. Nous quittons donc la salle sous une bruine de novembre, après avoir traversé le couloir miteux, euh pardon, le couloir Under et retournons dans nos pénates avec un bourdonnement dans les oreilles qui ne partira pas avant quelques longues heures !

Ps : même pas mal à la nuque : depuis que mon pote Phil m’a appris à headbanguer avec les épaules, je peux fait un concert d’Amon Amarth et de Dark Age la même semaine sans finir avec une minerve ! Merci Phil !

Ps2 : A venir un petit montage photo/vidéo

C'est toujours un plaisir (EPICA - Phoner avec Simone)

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Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance d'échanger quelques mots avec Simone Simons, chanteuse d'Epica. Ça fait un moment que je voulais partager ce sympathique échange avec vous. Mais fautes de temps, à force de courir, étant constamment la tête sous l'eau, je n'ai pas eu le temps de le faire.
Mais c'est aujourd'hui chose réparée puisque vous trouverez ci dessous les meilleurs moments de cet entretien téléphonique.

Et pour ceux qui ne voudraient pas tout écouter, voici quelques repères de temps :

- Au début, Simone nous dit de manière très poli que l'hiver, ça l'emmerde grave (je sais, moi, je ne suis pas poli du tout !)
- à 0'59 (pour ne pas mettre une minute), Simone nous décrit son univers et nous en dit un peu plus sur le contenu de l'album
- à 2'27, elle nous fait un petit track by track pour décrire le contenu des paroles du nouvel album, "Design To Your Universe"
- à 4'30, Simone revient sur le show du Hellfest. Vous avez certainement déjà lu l'anecdote qu'elle nous raconte, mais quand c'est elle qui raconte, c'est vachement mieux.
- à 5'16, Elle nous explique les raisons de l'annulation de leur participation au Hunter Fest en Pologne. Là encore, vous en avez certainement entendu parler. Mais l'intérêt ici, est que les propos de Simone ne sont pas déformés.
- à 6'05, quelques conseils pour les chanteurs en herbe pour ne pas perdre sa voix en tournée.
- à 7'46, quelques mots sur Amberian Dawn et Sons Of Seasons, les 2 groupes qui accompagnent actuellement Epica sur leur tournée européenne (et une grande déception pour les célibataires…)
- à 8'44, Simone se projette dans l'avenir
- à 9'48, Elle nous dévoile envies musicales puis ces dons musicaux, autres que le chant.
-à 11,15 : un dernier mots pour les Fans français, une révélation sur les futurs concerts de l'Elysée Montmartre et un bon coup de pub pour le Fan Club français !
Bonne écoute !
Et pour ceux qui en veulent encore plus, le clip de Unleashed, le nouveau single d'Epica

Tous au Lyon's Hall DARK AGE

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DEMAIN SOIR TOUS AU LYON'S HALL !!!!!

Après la tuerie du concert d'hier soir (AMON AMARTH au Ninkasi, compte rendu d'ici peu) il faut se finir les vertèbres, et pour ça Dark Age c'est le top !

RDV à 20 h au Lyon's Hall et vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas de thune car pour 8 euros je défie quiconque de trouver moins cher pour un concert qui promet d'être ENORME. Ben oui, Dark Age en concert c'est énorme et Acedia, leur dernier bébé, risque de faire un carton sur scène.

A demain
Cheerz Metalheadz
ps : en espérant que Eike aura les cheveux un peu plus longs que sur cette photo (non mais quelle idée...!!!)

Bienvenue en Enfer (rencontre HOLYHELL)

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La venue de HOLYHELL en promo en France a été l'occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec le combo américain. Car étant resté sur un a priori assez négatif au Hellfest, nous avions été agréablement surpris par leur album. Aussi, nous avons sauté sur l'occasion de taper la causette avec les 2 cerveaux du groupe Maria et Francisco histoire d'en savoir un peu plus. Contrairement à nos a priori (pourris il faut bien le dire), nous avons eu la très bonne surprise de rencontrer 2 joyeux lurons, très heureux d'être à Paris pour défendre et promouvoir leur "bébé". N'étant pas sur place, cette rencontre s'est faite par téléphone interposé. Et étant alors à plusieurs centaines de km de chez moi, c'est avec du matériel rudimentaire que j'ai enregistré cette conversation. Du coup, la qualité est très (très) médiocre : entre 2 personnes qui utilisent le haut parleur de leur téléphone, un téléphone portable et sa qualité de haut parleur pas top + un moyen d'enregistrement également bof bof, et voici le résultat. Bon, ce n'est finalement pas si mal après quelques séances de mixage et de mastering !!!
Comme d'habitude voici le menu de cet entretien :
0'24 : une courte présentation du groupe
0'48 : HolyHell est-il leur premier groupe ?
1'39 : un petit mot sur le Hellfest
2'09 : d'autres concerts sont-ils planifiés en France ?
2'31 : explication à propos du titre de l'album
3'19 : ce disque est-il un concept-album ?
4'59 : leur avis sur le caractère un peu "cliché" des titres des morceaux !
5'44 : les collaborations pour cet album
7'26 : comment Maria est devenue la voix de HolyHell
8'18 : ce qu'ils aiment dans le Heavy Metal
9'28 : leurs groupes préférés
10'40 : leur meilleure découverte
10'58 : Maria interview Fancisco...
11'40 : ...et vice versa !
12'18 : le dernier mot

CONCOURS, CONCOURS, CONCOURS !!!

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Pour une fois, c'est un vrai concours que l'on organise sur Metallic Doormat.
A gagner, des places pour le concert de Satan Jockers, Patrick Rondat et Diesel Dust. La nouba aura lieu le 10 novembre à Lyon au Ninkasi Kao.
Pour gagner, rien de plus simple, les premiers qui mettent un commentaire à ce topic rafle la mise. Il ne vous reste plus qu'à vous activer, le nombre de place est limité !!!

Power is in Stoner (FU MANCHU - Signs of Infinite Pawer)

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Encore un groupe qui crée un désaccord entre Beatnick et moi ! Vous aurez vite compris le sens du désaccord vu que c’est moi qui vous parle de ce nouvel album de Fu Manchu. Ben ouais, moi j’aime bien le Stoner de Fu Manchu. Oh certes, ce n’est pas non plus mon groupe préféré, mais je prends pas mal de plaisir à écouter les riffs pachydermiques ou plus enlevés et les sons un peu crados des guitares. La voix (qui repousse un peu Beatnick) n’est effectivement pas digne des plus grandes, mais contrairement à d’autres groupes (cf chroniques de Saviours), j’arrive à passer outre sans soucis. Et au final il reste une bonne zique qui me plaît bien. En plus les 10 titres de ce Signs of Infinite Power ne sont pas trop longs puisqu’oscillant entre 2 et 4 minutes, ce qui a la bonne idée de ne pas faire traîner en longueur une musique assez lourde et un chant un peu monotone. Mais ce qui pourrait paraître long sur album pourrait vachement bien rendre sur scène. Je n’ai jamais vu le combo Live et à l’écoute de ces morceaux, je me dis que j’aimerais bien palier à ce manque. Il doit y avoir trop moyen de triper. J’imagine tout à fait un concert sous la tente du Hellfest… Pas vous ? Allez on croise les doigts, vu le succès des différents groupes de ce genre cette année, peut-être auront nous la chance de voir Fu Manchu lors de la prochaine édition…

Un petit tour et puis s'en va (SAVIOURS – Accelerating Living)

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C’est fou comme le temps passe. Me voilà de retour au bercail et je n’ai même pas pris le temps de vous parler de Saviours ! Mais en réfléchissant, c’était peut être un oubli pas si inconscient que cela… Non pas que cet album est mauvais ou qu’il ne mérite pas un petit post, car tout effort mérite salaire, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’est le genre de skeud que je mets dans ma platine pour quelques morceaux, sans plus. En fait, comme finalement beaucoup d’album, muscialement ce n’est pas trop mal. C’est bien joué (disont Thrash dans le style avec des influences des premiers Iron Maiden par moment), le son n’est pas mauvais, mais… J’imagine que vous avez deviné le mais ! Et oui, encore une fois, la voix me saoule. Ces vocaux façon Punk années 70 pas vraiment chanté, un peu crié en voix clair… Bref, ça gâche pas mal de choses. Je me demande vraiment pourquoi autant de groupe ont un chant aussi médiocre. Je sais qu’il n’est pas facile de chanter, mais merde, ils pourraient tous faire un effort. Et je ne parle pas que de Saviours. Est-ce que ces groupes sont réellement content de leurs chanteurs (ou chanteuses d’ailleurs) ? ou est-ce par défaut d’avoir mieux ? En tout cas, cela les rangera toujours dans les groupes bof qui ne resteront pas dans les mémoires. Je suis sans doute un peu dure, car il y a sûrement des gens qui aiment… Enfin, il faut espérer ! Mais pour en revenir à Saviours, je ne suis pas sûre qu’il faille passer votre soirée dessus, sauf si vous êtes en manque de groupes Heavy Metal typé 80. Vous pourrez peut-être y trouver votre compte, moi perso, je lâche très vite. Quitte à entendre ce type de voix, je me repasse beaucoup plus volontiers les premiers Maiden. Allez, on passe vite à autre chose.

attention tuerie en vue ! (DARK AGE Lyon's Hall)

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Avis à tous les fans de Dark Age, ou à tout fan de Death Mélodique : Les Allemands ont enfin la possibilité de faire un petit tour de France afin de promouvoir leur dernier bébé, Acedia. Le groupe qui n'a fait que de rares incursions en territoire français (une première date à Belfort en 2005, puis une date dans la région parisienne avant de faire 2 dates en 2 ans à Châlon en Champagne à l'occasion du Delirium Fest en 2007 et 2008) pose enfin ses amplis un peu plus longtemps. Nous n'avons raté qu'une seule de ces dates (la date parisienne) car en tant que fans ultimes nous ne pouvons décemment pas laisser passer une seule occasion de se dénuquer. Cette année, nous devrons rater un paquet de dates, mais pas celle d'ouverture à Lyon le mardi 17 novembre au Lyon'Hall. Pour le reste de la tournée, Dark Age visite Toulouse le 18 novembre, Bordeaux le 19, Limoges le 20, Kergloff le 21 et Paris le 22. Pour l'occasion, Arkadia ouvrira sur chaque date et Dagoba sera à l'affiche à Limoges.

Notez bien tout cela dans vos agenda et en attendant, on se passe Acedia en boucle !

Bienvenue à Bourrineland (HELLFEST 2009 - Clisson)

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C'est pas tout ça, mais nous sommes déjà début novembre et il me reste encore un post sur le Hellfest 2009 à faire. On vous avait promis que ce festival, qui a été le moment fort de notre année métallique, serait le feuilleton de l'été de Metallic Doormat. Et bien nous avons fait encore mieux : le Hellfest a été à la fois le feuilleton de l'été ET de l'automne !
Pour ce post "Hellfest, the Last One", j'ai en charge de vous parler des bourrineries que nous avons croisées en ce dernier week-end de juin à Clisson. Autant vous le dire tout de suite, les souvenirs ne sont plus très frais. Je ne serai donc pas capable de tous vous retranscrire en détails. Mais les mots qui suivent sont les vraies sensations ressenties puisque ce sont celles dont je me souviens plusieurs mois après.
Notre petit voyage à BourrineLand commence dès le premiers concert du Hellfest. Car malgré une nuite très courte et agitée, il était hors de question d'arriver tard sur le site. GOD FORBID, un des postulants à l'album de l'année, était programmé à 13h40. Nous devions être là à 13h40. Point barre. Et nous ne sommes pas les seuls à attendre les Américains, la fosse étant déjà bien garnie en ce début de festival. Et il y a peu de chance que tous ces courageux l'ai regretté, tant ce concert fut bon. Pour une entrée en matière, ce concert fut une grande réussite. Si, sur album, la musique de God Forbid peu paraître un poil complexe et ardue, sur scène, la seule chose qui prime, c'est l'énergie envoyée par le groupe. Le public l'a reçoit en pleine face, d'où une furieuse envie de se lâcher. Et les premiers circle pit d'apparaître… Rien de tel pour se mettre dans l'excellente ambiance du Week-End !
Nous nous retrouvons directement le samedi, soit le 2e jour du Hellfest. Nous avons bien sûr vu d'autre concerts le premier jour (voir tous nos précédents topics HellFest), mais rien de suffisamment bœuf pour être évoquer dans ce post. Par contre, le Samedi, c'est un tout autre programme. C'est même très chargé ! Les hostilités commencent en début d'après midi avec DAGOBA. Pour être franc, nous avons entraperçus le groupe marseillais, car encore sous le coup du concert de Grand Magus. Mais selon, Phil Demmel de Machine Head, ce concert fut très bon avec une grosse affluence et une grosse ambiance. Pour le coup, nous n'avons pas d'autres choix que de te croire, Phil !
Le concert suivant, nous y avons en partie assisté. Et je dis en partie, car nous sommes partis avant la fin. Non pas que DEVIL DRIVER soit mauvais. C'est même tout le contraire. Sur scène, cela joue sévère. Mais c'est aussi un poil trop bourrin pour nous. Cela passe très bien sur quelques morceaux. Mais ce martelage de cerveau fini par transformer nos quelques neurones en bouillie. Par forcément mauvais, mais après vingt minutes de concerts, nous préférons nous éclipser pour éviter l'overdose.
Nous n'attendions pas grand chose du groupe suivant. Je ne suis vraiment pas un amateur de Black Metal. Aussi, quand on me dit que CRADLE OF FILTH va se produire devant moi, ça me fait ni chaud, ni froid. Mais si je ne profite pas d'une participation en festival des Anglais, je ne les verrais certainement jamais. C'est pourquoi je me retrouve devant la Grande en cette fin d'après midi pour Danny et ses sbires. Et après ce concert, je dois bien admettre que j'ai passé plutôt un bon moment devant ce show. Certes, Danny chante toujours comme une casserole que l'on passe dans un mixer à pleine puissance. Mais pour le reste, le groupe est en place, le son est bon (ce qui, vu la réputation de Cradle, n'était pas gagné d'avance), et l'efficacité est bien présente malgré un horaire pas spécialement adapté à la noirceur du Black Metal. Une écoute du dernier album de Cradle m'avait amené à retrouver un peu d'intérêt pour ce groupe. Ce concert m'incite à persévérer un peu dans cette voie.



Plus attendue pour nous fut la prestation de MOONSORROW. Avec Sgosh, nous avons longuement hésité à en parler ici ou dans le post sur le Doom et le Stoner. Car ce groupe a certes une face très Pagan Metal. Mais sa musique qui est aussi tout en ambiance louche parfois très fortement du côté glauque et cauchemardesque du Metal Sombre. Dès l'arrivée du groupe, les esprits païens s'emparent de la foule amassée sous le chapiteau de la scène Rock Hard. Les riffs s'enchaînent, la torpeur nous prend. Nous vivons en cet instant un nouvel instant de magie comme seul le Metal peut en offrir. Un douce communion entre la musique, le groupe, et le public. Le son est un poil brouillon mais cela ne gâche en rien le plaisir des spectateurs réunis, qui, encore une fois, ont répondu présent pour ce moment de grâce qui dure trop peu de temps à notre goût. Et nous voilà tout surpris de nous retrouver sous le beau soleil de plomb nantais alors que étions quelques instant auparavant perdus dans le froid de contrée lointaines…
Et le bourrin de continuer de nous remplir les esgourdes, puisque juste derrière Moonsorrow, c'est SOULFLY qui envahie la grande scène du Hellfest. Là aussi, je ne vais pas vous mentir en vous affirmant que ce concert fut énorme, fantastique et monstrueux puisque je n'ai assisté qu'à 2 ou 3 morceaux. Mais ces quelques instants nous ont confirmés
que le père Max est vraiment plus en forme qu'il y a deux ou trois ans. Autre confirmation : au vue de la foule amassée devant la scène, Soulfly jouit dans nos contrées d'une cote de popularité intacte. C'est vrai qu'il est toujours bon de pogotter aussi bien sur les morceaux de Soulfly que sur quelques vieux Sepultura. Pas spécialement fin mais toujours aussi efficace.
Et c'est à GOJIRA que revient l'honneur de terminer "les bourrineries du samedi". La rédaction de Metallic Doormat (ce qui fait quand même vachement de monde) est très divisée sur ce groupe. Alors que je les trouve vraiment bons sur scène, Sgosh se fait généralement chier à tous leurs concerts. La bonne nouvelle pour Gojira, c'est que c'est moi qui suit l'auteur de ce post ! Et encore une fois, les Goj' nous ont montré tout l'étendu de leur talent pour tenir une scène. Puissants, racés, les Français se sont montrés, comme à chaque fois ou presque, impériales. Si sur album, leur musique ne me touche pas, il en est tout autrement en Live, situation dans laquelle ces musiciens transpirent la classe par tout leurs pores. Certes, en France, on pouvait se dire que tout était gagner d'avance. Mais cela n'a pas empêché de Gojira de tout donner ce soir, assumant complètement leur statut de "haut placé dans l'affiche".
Et on se retrouve le dimanche, dernier jour du Hellfest. Le menu "gros bœuf" sera composé aujourd'hui de deux plats : entrée et plat de résistance
. Pour l'entrée, le chef vous propose du solide de chez solide : DESTRUCTION. ce show carré de chez carré. Les morceaux s'enchaînent aussi vite que les coups de double grosse caisse. C'est en voyant ce concert que nous réalisons que nous ne sommes pas à Wacken (alors que nous aurons eu l'impression de vivre un WOA en miniature durant tout le Week-end), car là où les Allemands auraient blindé la fosse en terre sainte allemande, la foule est plutôt clairsemée en cet après midi. Mais les fans présents sont à fond dedans. Les pogos, circle pit (monstrueux) et autres joyeusetés s'enchaînent dans un esprit bonne enfant. Que cela soit le public ou le groupe, tout les présents ont pris leur pied dans cette grand messe dédié aux Dieux du Metal.
En plat de résistance, nous vous proposons HATEBREED… Enfin, il existe une alternative… Car en cette fin de Hellfest, les bourrins avaient un dur dilemme : Hatebreed ou Amon Amarth ? Dur, dur de choisir. Comme avez déjà pu le lire par ailleurs, étant définitivement plus MetalHeadz que Coreux, nous avons laissé parler notre penchant viking. Du coup, nous n'avons pas vu une note d'Hatebreef. Mais ceux qui y étaient nous ont dit que c'était très bien.
Et voilà, avec ce post, j'ai définitivement fini de vous parler de l'édition du Hellfest 2009. Mais quelque chose me dit qu'avec des groupes comme IMMORTAL ou TWISTED SISTERS déjà annoncés pour l'édition 2010, nous n'avons pas fini d'entendre parler de ce festival sur Metallic Doormat.

Live ou studio ? (BRAINSTORM – Memorial Roots)

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Avec Beatnick, nous ne sommes pas tout à fait d’accord sur le cas Brainstorm. Enfin, sur le cas « Brainstorm sur album ». Perso, j’adore Brainstorm sur album et Beatnick n’est pas toujours très emballé. Même avec l’excellentissime Soul Temptation sorti il y a plusieurs années maintenant, nous n’étions pas d’accord. Cet album est pourtant une pure tuerie. Les albums qui ont suivis étaient un cran en dessous mais possédaient chacun leurs perles incontournables en concert. Qu’en est-il de ce Memorial Roots ? D’emblée, Brainstorm nous surprend en débutant l’album avec un long titre mid-tempoForsake What I Believe ») au refrain très efficace et aux riffs incitant méchamment au headbanguing (ce que je ne me suis pas privée de faire lors de leur concert à Bordeaux !). Puis vient quelque chose de plus classique et d’une efficacité toujours aussi terrible (« Shiver »). On se dit à ce stade qu’on tient là soit un putain d’album à la hauteur de Soul Temptation, soit, si on est plus réservé, 2 perles de début d’album qui ne laissent de toutes manières augurer que du bon. Et puis les morceaux passent et on se dit que cet album est excellent mais qu’il n’arrive tout de même pas tout à fait à nous faire oublier la puissance de Soul Temptation. Mais ce Memorial Roots est à classer dans les très bons albums avec une alternance bienvenue de mid tempo et de titres plus speed. Et sur chacun de ces titres, Brainstorm a le don de caser des refrains très souvent imparables et rapidement mémorisables. Petit bémol avec un titre comme « Nailed Down Dreams » un peu en dessous des autres. Alors certes, j’imagine qu’avec cet album, Beatnick continuera de me dire que Brainstorm n’est pas un énorme groupe sur CD, mais finalement je reste persuadé qu’il tient ce discours car on se prend une telle claque en Live qu’il est difficile de retrouver une telle sensation dans son salon. M’en fout, il peut bien penser ce qu’il veut, moi j’aime aussi Brainstorm sur album, na !