Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

Les Trolls sont de sortis ! (PAGAN FEST - Lyon, Transbordeur)

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Ce n'est pas tout ça, mais nous sommes déjà le 22 septembre et nous n'avons toujours pas commencé la saison des concerts. Heureusement, le Pagan Fest pointe son nez et rien de tel qu'une affiche chargée pour démarrer une saison sur les chapeaux de roue.
Et nous revoilà dans notre antre lyonnaise, le Transbordeur, pour de nouvelles aventures. Etant un poil à la bourre (ce qui n'est vraiment pas dans nos habitudes), nous ratons la prestation de Swashbuckle. Mais n'ayant pas été transcendé par les quelques morceaux déjà entendu par ailleurs, je n'en ferai vraiment pas un drame.
C'est donc Ex Deo qui nous met en appétit. Toujours à cause de notre retard, nous ne verrons que la moitié de la prestation du groupe, soit environ ¼ heures. Mais ces quelques minutes passés en compagnie des légionnaires nous ont surtout donné envie de revoir ce groupe le plus rapidement possible. J'avais été très emballé par le disque (voir ici). Le rendu sur scène est tout aussi bon. Le jeu de light est certes minimaliste, mais la puissance de la musique, soutenue par une bonne présence scénique, rendent cette mise en bouche des plus agréables. De quoi se chauffer gentillement les cervicales.
Le temps d'étancher notre soif de houblon, qu'Alestorm monte sur les planches. Changement de style puisque nous quittons les rivages gluants du Black Metal Epique pour rejoindre ceux, plus guillerets, du Folk Metal Pirate. J'avais déjà croisé la route d'Alestorm lors du Graspop 2008, sans en garder un grand souvenir. Mais la prestation de ce soir a fait remonter ce beau monde dans mon estime. Car question fiesta et bonne humeur, le groupe se pose là ! Et le public présent ce soir, certes assez clairsemé, est clairement là pour faire la fête. Tout le monde sans donne à cœur joie, y comprit les membres de Swaskbuckle, qui, à deux reprises, viennent faire les pitres sur scène. Et voir un perroquet (à moins que cela soit un toucan), headbanguer et se déhancher sur du Metal Pirate, cela fait toujours son effet…
Re un petit tour au bar. Et re retour devant la scène, pour le moment que j'attendais le plus de la soirée. Ce soir, c'est en effet la première fois que je vois Die Apokaliptischen Reiter en salle. Dire que je rêve de ce moment depuis un bon moment est un euphémisme. Dès les premières notes de guitares, la magie opère et la folie s'empare de la salle. Le groupe est en forme, mais que dire du public, qui se déchaîne joyeusement. On dit souvent qu'en dehors de l'Allemagne, Reiter n'est pas connu. Mais ce soir, nombreux ceux sont qui attendaient le groupe de pied ferme. Les gorges déployés hurlent leur bonheur que cela soit sur les morceaux ("We Will Never Die" a fait fureur ce soir) ou entre les chansons. Et nous nous sommes tous pris une méchante claque pendant 45 minutes, y compris ceux qui ne connaissaient le groupe avant cette soirée. Je savais que Reiter était une véritable machine de guerre en terrain conquis, mais il confirme qu'il est tout aussi destructeurs devant un public non entièrement acquis à la Reitermania. Et rien de telle que quelques effets de mise en scène pour enfoncer le clou, comme la plate-forme sur vérin hydraulique sur "Revolutzione", ou le fait de faire monter sur scène une très jolie fan qui ne demandait qu'à se lâcher. Et la belle de se retrouver dans un bateau gonflable à naviguer sur la mer houleuse du public. Rares sont les groupes capables de mettre une telle ambiance dans un public clairsemé. Les Allemands sont de ceux là. Et les pogotteurs pouvaient s'en donner à cœur joie sans gêner le moins du monde ceux qui ne souhaitaient pas se savater. De loin, la meilleure ambiance de toute la soirée !

Du coup, dur dur de nous plonger dans le concert suivant. Unleashed n'aura pas su relever le défi. On aurait pourtant pu croire qu'en France, le Death aurait plus de succès que le Folk de Reiter. Il n'en fut rien. Vu le style et la claque que je venais de me prendre, il était évident que votre serviteur, qui n'apprécie pas le Death, ne pouvait que rester dubitatif. Mais je ne fus pas le seul à ne pas apprécier, la salle se vidant au fur et à mesure de la prestation. J'ai donc fait comme beaucoup de monde, je me suis éclipsé pour attendre patiemment la tête d'affiche au bar.
Et la tête d'affiche, il s'agit de Korpiklaani, groupe sympathique, croisé à de nombreuses reprises en festivals, mais jamais en salle. Suite à ce concert, voici le petit conseil que je peux vous donner : si vous aimez faire la fête sur Folk des Finlandais lors de leur prestation en plein air, contentez vous de cela. N'essayez pas de les voir dans une autre configuration. Car si le groupe passe très bien dans le cadre festif d'un festival, où tout le monde est là pour, justement, faire la fête, il est beaucoup moins fort pour mettre une ambiance du feu de dieu dans une soirée plus traditionnelle même s'il est tête d'affiche. Plusieurs raisons à cela : d'abord, un son très approximatif et beaucoup trop fort ; ensuite une playlist mal conçue, avec beaucoup de morceaux mid-tempos, voir lents ; en enfin, une présence scénique de certains musicien proche de celle du poireau… Il y a vraiment un truc que je ne comprends pas : comment est-il possible de faire une musique aussi joyeuse et donner autant l'impression de se faire chier sur scène ? Je ne parle pas ici des 2 guitaristes qui essaient de porter l'ensemble à bout de bras. Mais leur effort sont vains, tant l'accordéoniste, le violoniste et le bassiste aligne leur gamme sans laisser entrevoir une once de plaisir. Un concert est un tout, tant auditif que visuel. Et quand ni l'un, ni l'autre ne fonctionne, on a qu'une envie, s'est d'aller se coucher… ce que nous avons fait après seulement 45 minutes. La prochaine fois, Reiter, en Tête d'affiche et Korpiklaani à la niche !

Tous au Grillen (EVERGREY - Le Grillen Colmar)

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Petite piqûre de rappel pour certains ou primo vaccination pour les autres : Evergrey pose ses amplis au Grillen de Colmar ce vendredi 2 octobre (et oui c'est très bientôt). Perso, je rentre exprès de Bordeaux (enfin pas seulement, y'a aussi du bois à rentrer pour l'hiver !).

En ouverture Chaoswave puis Black Hole. Les hostilités sont prévues à 21h au Grillen, 19, rue des jardins à Colmar. Entrée : 16,90€ en location, 18€ en caisse du soir, 15€ en tarif réduit. Contact au 03.89.21.61.80 ou à http://www.grillen.fr/

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'univers sombre d'Evergrey : allez faire un tour sur www.myspace.com/officialevergrey ou quelques images ici ou pour du plus calme ici.

Avec tout ça vous n'aurez pas d'excuse de louper un grand et beau moment.

c'est la récré ! (CHILDREN OF BODOM - Skeletons in the closet)

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Children of Bodom nous avait fait bien marré avec sa reprise, aujourd'hui culte, du "Oops...! I did it again" de qui vous savez. Aujourd'hui, ils remettent le couvert en sortant un album complet de reprises, comme c'est la mode depuis plusieurs années. On y retrouve le morceau précédemment cité, accompagné de 16 autres titres divers et variés. Je vous calme tout de suite, on ne retrouve pas de morceau aussi décalé, mais il y a quand même de bonnes perles. Cela va du Punk avec "War Inside My Head" de Suicidal Tendencies, du Ramones avec "Somebody Put Something In My Drink", du Hard Rock avec Scorpions "Don't Stop At The Top", Poison "Talk Dirty to Me", nos Trust nationaux, mais version Anthrax avec "Antisocial" (ils auraient du reprendre l'originale, elle pète quand même plus !). Ajoutez du Alice Cooper ("Bed Of Nails"), du Billy Idol (et le classique "Rebel Yell") et quelques choses plus attendues comme Iron Maiden et un "Aces High" sous amphétamines (pourtant il y a déjà quelques doubles croches dans ce morceaux), du Sepultura avec "Mass Hypnosis" bien bourrin et un morceau d'ouverture très improbable : "Lookin’ Out My Back Door" de Creedence Clearwater Revival. Non pas que je connaissais ce groupe ou le morceau, mais cette Country déchire et le père Laiho s'éclate. Les soli de banjo et de gratte sont d'enfer ! Excellent choix pour débuter un disque no prise de tête. Certes il ne refait pas le monde de la musique, ni du Metal, mais on passe un bon moment. On a souvent le sourire aux lèvres en écoutant ces versions, toutes fidèles aux originaux mais marquées de la patte COB si caractéristique, tant vocalement que musicalement. Un bon intermède musical en attendant un nouvel album que l'on espère plus palpitant que le dernier en date, Blooddrunk.

Suite du coup de fil (GOTTHARD - Need To Believe)

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La sympathique conversation que j'ai eue avec Henna, batteur de Gotthard, m'a forcément poussé à jeter une oreille sur Need To Believe, la nouvelle galette de nos voisins suisses. Si vous avez eu le courage d'écouter jusqu'au bout le petit montage que j'ai fait, suite à ce petit coup de téléphone (faites un effort, ça ne dure que 8 minutes !), vous aurez remarquer que je remercie sur une des dernières diapos mon copain Alex qui m'a convaincu, tout bourrin amateur de Thrash qu'il est, qu'il fallait que je jette une oreille à Gotthard. C'était il y a quelques années déjà, mais ce post est à nouveau l'occasion de le remercier, car Gottahrd est vraiment un bon groupe. Et ce Need To Believe ne fait que confirmer tout le bien que j'en pense. Peut-être moins Hard Rock que ce que je connaissais de Gotthard, mais quand même rudement efficace. Un vrai disque à vous faire taper du pied, dès le saut du lit, même si vous voulez très tôt le matin.
Comme toujours avec les disques de FM sauce Hard Rock formaté Radio (car c'est quand même bien de cela qu'il s'agit), ça démarre par un ou deux titres très efficaces. Et dans le genre, "Shangra-Li" et "Unspoken Words" font magnifiquement l'affaire. Et puis arrive les premières chansons Love Love. Et c'est généralement là que ça se gatte. Et bien pour Need To Believe, ce n'est pas le cas. "Need To Believe", 3e piste du CD est bien une ballade, mais suffisamment puissante et courte, sans être dégoulinante, ce cap difficile est passé. Ouf ! Alors bien sûr, vous n'échapperez pas aux passage guimauve qui feraient de si bon générique de Dawson ("Unconditionnal Faith"), mais là encore, cela ne s'éternise pas, et ces mélodies faciles à la sèche sont généralement bousculé par un riff bien Rock ("I Don't Mind"),
voir carrément Metal ("Right From Wrong"). Du coup, je me remets à taper du pied sans même m'en rendre compte. A croire que je me suis jamais arrêter ! Et ce qui est vraiment chouette est que ces moments plus puissants sont les plus fréquents sur cette album. Il n'y a jamais de baisse de rythme donc pas vraiment moyen de s'ennuyer.
Bref un disque bien sympathique qui devrait réchauffer l'atmosphère de ce début d'automne (car c'est pas le tout mais l'hiver arrive, on va bientôt pourvoir aller faire du ski dans les alpes Suisses !)

Il faut laisse le temps au temps (SCAR SYMMETRY - Dark Mater Dimension)

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Déçue. J’ai été un peu déçue par cet album. Ça arrive, je sais. Pourtant il y a tous les ingrédients de Scar Symmetry : du bourrin, du mélodique, des riffs qui tabassent, et des trucs barrés. Mais voilà, c’est peut être trop tout : trop mélodique (comme sur le morceau d’ouverture, le passage mélodique est presque trop gentil) trop bourrin dans les voix et les alternances sont un peu indigestes. Pourtant d’habitude j’aime bien ce genre. Mais là, j’ai eu du mal à accrocher. En général, c’est le style qui vous laisse 3-4 morceaux dans le ciboulot. Sur Dark Mater Dimension j'ai déjà eu du mal ne serait-ce qu’à trouver un morceau que j’aimais vraiment, alors quant à en garder 2 en tête… J’avais pourtant un bon souvenir de Pitch Black Progress et de Holographic Universe. Il faudrait peut être que je les réécoute… Ici, j’ai parfois la sensation que le gorupe a voulu mettre l’accent sur la mélodie pour la mélodie et sur le bourrin pour faire méchant, mais pas pour l’efficacité. Certes, le résultat rend les morceaux plus originaux que ce que d'autres combos proposent, mais cela sonne « forcé ». En me disant que cela ne m’avait pas marqué à ce point sur les précédents opus du groupe, j’ai fait un tour sur le net et j’ai vu que Scar Symmetry avait eu un changement de line up en 2008, peu après la sortie de Holographic Universe : Christian Älvestam a quitté le navire et a laissé sa place à 2 vocalistes, un bourrin et un pas bourrin. Peut être que ceci explique cela. L’alchimie entre les 2 voix n’opère pas vraiment, sauf peut-être sur le 4° titre « Ascension Chamber ». Certains passages le font quand même super bien, comme sur « Nonhuman Era » ou « Dark Mater Dimension ». D'ailleurs, je trouve la seconde moitié du disque meilleure que la première (utilisez donc la fonction Random !). Mais malgré les écoutes, je n’accroche toujours pas plus que cela à ce Dark Mater Dimension. Il rentre et sort de mes oreilles sans y laisser une trace digne de ce nom. Attendons le prochain, l’équilibre sera peut être retrouvé.

Rappel : PAGAN FEST à Lyon le mardi 22/09

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Juste un petit message pour vous dire que le Pagan Fest pose ces bagages mardi prochain à Lyon au Transbordeur (Attention, premier concert à 18h30). Et que même que c'est la dernière date de la tournée, donc l'ambiance risque d'être plus que détendu !
J'y serais ! En espérant vous y voir nombreux ! Pour les retardataires, voici un rappel :

Le mauvais Djeuns (MY PASSION – Corporate Flesh Party)

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Je dois paraître comme étant une vraie fan Neo ou autre musique de Djeuns, puisqu’à chaque fois que je vous en parle, c’est toujours en bien (cf. chronique de P.M.T, The Outburst, concert de Papa Roach), enfin pas forcément (cf. Madina Lake, Kill Hannah !). Et bien aujourd’hui, je vous prouve que je ne suis pas toujours bon public. Déjà, les premières seconde de cet album m’ont fait dire : Ah, un clone de Papa Roach. Ensuite est venu un bruit bizarre tout au long du premier titre (pas si mauvais que ça soit dit en passant). Etant en voiture, je me suis dit que les plastiques de ma Wacken Mobile de 235 000 Km commençaient à vibrer méchant. Mais après avoir tapé 3-4 fois sur le tableau de bord en vain, rassurez vous je l’ai fait en étant arrêté ! J’ai que ce « bruit » revenait à un rythme étrangement régulier… Le second morceau arrivant, ce n’était plus la même vibration… Et là, éclair : ça venait du skeud ! Le clavier, ou autre boite à son de My Passion, arrive à sortir des sons qui parasitent méchemment la musique, un peu comme dans les années 80 où les premiers synthétiseurs faisaient leur apparition. Par la suite, ils y vont un peu plus franco, ce qui fait un peu moins « bruit », mais y’a rien à faire, sur un morceau comme « Day of the Bees » ça remcommence. Là on est même dans les sons technoïdes que je déteste (tout comme l’intro du morceau qui suit : « Never Everland » ou encore « Hot in the Dolls House »). Merde, j’ai craqué. Cet album a donc, comme vous l’aurez compris franchi le fil du rasoir sur lequel les groupes de Djeuns se trouvent pour moi. Trop d’électro (de mauvais électro), de son technoïdes, de chant « rebelle » des bacs à sables. Pourtant il y aurait de quoi faire de bons morceaux avec certains riffs et même avec certaines mélodies vocales. Mais non, ces sons de Dance à 2 balles, à la Pinocchio (rappelez-vous ce hit interplanétaire des années 90, mais si vous savez : Tutatu Tata…, ah ouais, ça fait mal hein ?), ces pseudo cris de rebelle méché et cette surenchère de rythmes sautillant me filent des boutons. Bref, je ne m’attarderai pas sur Coporate Flesh Party, il n’en vaut pas la peine.

Plus c'est long, plus c'est bon ? (DANK JONES - B-Sides)

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La question du jour : "à plus c'est long" rime-t-il forcément avec "à plus c'est bon" ? Vous m'en ferez 10 pages pour la semaine prochaine… En attendant, moi, je vais juste vous en faire un post aujourd'hui, ce qui sera déjà pas mal.
Cette question hautement métaphysique m'est venue lors de l'écoute de B-Sides de Danko Jones. Pas besoin de vous faire un dessin, ce disque est un condensé du début de carrière du Guitariste. Et avec Danko Jones, l'expression "condensée" prend tout son sens. La plupart des morceaux flirtent avec les 2'30, voir beaucoup moins. Les plages de plus de 3 minutes sont des raretés. Et celle dépassant les 4 minutes est unique. Et quand on sait que la galette comporte 27 chansons, la plupart des morceaux sont donc très concentrés. Et pourtant, il n'est pas question ici de Punk (quoiqu'un morceau comme "My Problems (Are You Problems Now)" n'en est pas très loin), mais bien de Rock pur jus.
Ici, pas de solo à rallonge, pas de chichi, pas d'arrangement, pas de break sophistiqué, rien pour amuser la galerie et épater les gonzesses. La guitare est Reine, le rythme binaire est Roi, la voix rocailleuse est beuglée. Il ne reste que l'essence même du Rock!
Donc B-Sides est du concentré de Rock, sans aucun ajout ni artifice. Danko aime la musique simple et souhaite partager ce fait avec nous. La bonne nouvelle est que, dans ce domaine, il excelle. Car toute la grandeur du Monsieur vient dans cette parfaite maîtrise de la simplicité. Rares sont en effet les groupes qui sont capables de faire sonner si bien 3 accords, 4 notes, le tout dans 2 riffs, pour faire une chanson. Il serait toujours possible d'enchaîner les dits 3 accords avec les dites 4 notes autrement pour obtenir 2 autres riffs. Mais je suis pratiquement sûr que le résultat ne serait pas si bon. A l'instar d'AC/DC (je ne vous ferais pas l'affront de vous mettre un lien pour vous faire connaître AC/DC…), Danko a trouvé la recette pour faire sonner chaque riff comme étant un classique du Rock. Et le bougre l'applique à toutes les sauces. Les grincheux diront toujours que ça sonne toujours pareil, que c'est déjà entendu mille fois, qu'il n'y a rien de technique. Qu'une chose à dire : prenez votre gratte les Amis, et essayez de faire du Danko Jones et on en reparle quand vous vous serez usé les doigts pendant des heures sans obtenir le même résultat. A moins que vous ne transpiriez le Rock par tous les pores de votre peau…
Mais revenons à la question du début : "à plus c'est long" rime certes en langue française avec "à plus c'est bon". Mais Danko nous démontre avec B-Sides que "Quand ça traîne pas en longueur" rime aussi "c'est encore vachement meilleur" !

Back to the 70's (PHILIP SAYCE – Peace Machine)

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Qui a dit que le Rock était mort, que l’esprit des 70’s n’était plus ? Il est bien entendu toujours possible de retrouver le son et l’ambiance de ces années fastes pour le Rock barré en se remettant des vieux albums de Led Zep, Black Sabbath, Deep Purple et j’en passe. Mais aujourd’hui, certains zicos perpetuent cet esprit en dévoilant leur talent dans le plus pur esprit psyché cher aux années 60 et 70. Philip Sayce est de ceux-ci. Et il y a sur cet album non seulement l’esprit musical, mais aussi le son et la construction musicale. Quelques incartades Funky à la Glenn Hughes font aussi leur apparition de temps à autre tout comme les ballades mioelleuses qui dégoulinent made in US ! Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque j’écoute ce style de zique, je sens comme un flux de zenitude (pas les ballades mielleuses, je vous rassure !) Je trouve ça génial qu’un gars d’aujourd’hui sorte ce style de skeud. On s’y croirait. La guitare possède ce son à la fois crade mais chaud, des alternances de riffs groovy et de soli endiablés, le tout sur un chant mélodique. Alors certes, on ne se prend pas à chanter, à pogoter partout, non, on a plus envie de se poser dans son canap’ et de laisser son esprit divaguer, mais qu’est ce que ça fait du bien de temps en temps ! Et oui, nous ne sommes pas que des bourrinos de base attachés aux blasts et aux growls. Non, j’aime aussi beaucoup ces ziques où le musicien s’exprime avec toute sa classe et où l’impro trouve sa place. Ce n’est effectivement plus trop de mise depuis déjà un bail. Les vraies impro sont souvent un grand moment, que cela soit sur scène ou sur album. C’est sans doute encore mieux quand c’est vous qui avez l’instrument entre les mains ! Mais attention, il y a bonne et mauvaise impro. La bonne impro, c’est un mec, Philip Sayce par exemple, qui prend sa gratte et qui joue, comme ça, sur une base rythmique en béton. La mauvaise impro, c’est un mec qui prend sa gratte et qui joue comme ça, mais c’est pas une bonne impro. Elle est facile, mais parfois, c’est tout à fait ça ! Pour en revenir à cet album, je le trouve peut être à peine trop long. Les 15 titres font un peu pavé. Et cela ne vient pas du fait que cela soit une réédition (sortie chez Mascot Records de cet album enregistré en 2005) puisque la version initiale comportait déjà 14 titres. Mais au moins, lorsque vous caler ce disque dans la platine, vous ne vous releverez pas au bout de 20 minutes, comme c’est le cas de certains groupes !

Les valeurs sûres (HELLFEST clisson)

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Les valeurs sûres. Comme je vous l’ai dit dans mon précédent post, un fest sert à découvrir parfois (souvent !) certains groupes. Mais ce qui vous fait acheter vos billets pour un fest, c’est avant tout l’affiche. Il y a les groupes dont vous êtes fans, et que de toutes façons, vous ne raterez sous aucun prétexte. Et sur 3 jours de festival comme le Hellfest, il y a des groupes que je qualifierais de « valeur sûre ». Bon, certains groupes peuvent cumuler les étiquettes de « valeur sûre » et de « je suis fan, donc peu importe, je fonce », ce qui est le cas de ceux qui vont suivre !

Pour commencer, j’ai envie de vous parler de PAPA ROACH. Pourquoi ? Et bien parce que je n’avais jamais vu le groupe sur scène, que j’aime bien la zique et que toutes les critiques de concert que j’ai lues ont jusque là été positives. A la grande surprise de Withacs, je cours devant la scène aux première notes de « Between Angels and Insects ». Et oui, moi la grande fan de Hard Rock et de Heavy, je cours voir Papa Roach. Comme quoi, y’a pas de règle dans le Metal ! Bref, comme beaucoup, j’ai découvert le groupe avec Infest et je l’ai suivi avec les albums suivants, et j’ai même profité d’un voyage outre atalntique pour me procurer leur dernier album non disponible en France (que d’ailleurs Jacoby Shaddix, le chanteur du combo, nous incitera à télécharger, graver ou à voler vu que la maison de disque française ne veut pas le sortir !). C’est donc un grand plaisir pour moi que de découvrir live tous ces titres maintes fois écoutés dans mon salon. Ici, l’ambiance est x100 : Jacoby harpente la scène comme un lion en cage, n’hésite pas à descendre dans la fosse au plus près du public (ce sera d’ailleurs le premier à le faire du fest), chante à s’en faire péter les carotides et s’adresse sans cesse au public. Ce public, pourtant 100% Metal, lui mange dans la main, et confirme que je ne suis pas la seule : le Metalleux de base peut être aussi un fan de Neo Metal. La communion est telle que le Wall of Death sur « Into the Light » semble même être une farandole de joie ! (pourtant, j’aurais pas aimé être au milieu quand ça fait « GO » et « spluch » cf dans la video ci-dessous). Le final me laisse forcément aphone avec « Dead Cell » et « Last Resort » : Cut my life into pieces · This is my last resort · Suffocation, no breathing · Don't give a fuck · If I cut my arm bleeding. Imaginez je ne sais combien de centaines de gus chantant à l’unisson… brrr frissons !

Autre moment gagné d’avance : le concert de PAIN. Ok, parfois quand on part vainqueur, on peut se ramasser la gueule comme une merde. Et bien non. Peter Tägtgren est un grand professionnel qui sait tenir sa carrière comme une scène : magistralement. Au moment où Pain cartonne en ouverture de Nightwish, il a su mettre son autre groupe entre parenthèse (j’ai nommé Hypocrisy, mais qui revient très bientôt, rassurez-vous), pour enfoncer encore plus le clou avec un nouvel album dans la foulée (Cynic Paradise). Et cela va s’en dire que la popularité du groupe a encore grimpée en flèche au cours de la tournée qui a suivie cet album. Du coup, c’est en star attendue que le groupe investi la Mainstage 2 en plein après-midi ce samedi 20 juin. Les hits s’enchaînent sans relâche pendant les courtes minutes de ce set (environ 40). De « I’m Going In » à « Dancing With The Dead » en passant par « Zombie Slam » ou « Walking on Glass ». On se dit d’ailleurs à l’entame du premier morceau que Hypocrisy doit lui manquer sévère car il y va franco avec une voix bien bourrine et un tempo très soutenu. Le groupe; derrière lui, semble plus impliqué que sur la tournée (plus à l’aise ?). En tout cas, les chœurs font moins samplés et tous les musiciens sont à fond et donnent tout ce qu’ils ont dans ce concert. Pour marquer les esprits, ils marquent les esprits. Mais certains étaient déjà bien marqués car sur les 2 derniers titres c’est une marrée humaine qui saute et chante : « Same Old Song » et « Shut Your Mouth » (cf video ci dessous). Perso, j’ai tenté le headbanguing-chant en même temps, c’est pas facile. Du coup j’alterne. Enfin, j’ai nettement plus headbangué que chanté car j’ai fini sans nuque mais avec encore de la voix ! Je ne sais pas si Pain cartonne en Europe autant qu’en France, mais il va falloir revoir les capacités des salles à la hausse pour la prochaine tournée !

Autre valeur sûre, même si a priori ce n'est parfois pas si évident…Mais en ce qui nous concerne, nous n’avons jamais été déçus par MACHINE HEAD. Et ce soir, nous y trouverons à nouveau notre compte ! Le groupe est sans doute au top de sa popularité (quoiqu’il peut encore grimper) et c’est en tête d’affiche qu’il assure un show tonitruant. Des premières notes d’ « Imperium » aux dernireès de « Davidian », j’ai l’impression qu’il s’est écoulé 2 minutes. Il faut dire que vu la durée des morceaux, ils n’ont pas non plus le temps d’en jouer 25 (ils en joueront 8 en 1h). Rob se laisse visiblement aller et ressemble de plus en plus à Max Cavalera (les dents en plus et les dred en moins !). Mais il reste fidèle à ses « headbang motherfuckers » et ses autres lancées de verre au rythme des « cheerz ». Question zique ça tabasse et les titres de The Blackening passent toujours aussi bien en concert. Les duo de grattes sur un titre comme « Halo » sont vraiment sublimes et l’entente entre les 2 guitaristes ne fait aucun doute. Le public est à bloc, mais ça non plus ce n’est pas une surprise. Les circle pit se font et se défont à un rythme d’enfer. De notre côté du public, c’est plutôt du headbanguing sauvage et de la air guitar taquet ! La air batterie pourrait aussi être de mise, car Dave est vraiment un sacré bon cogneur. Ce n’est pas pour rien qu’il est aussi mis en évidence derrière son kit ! Je disais donc que « Davidian » arrive bien trop tôt (surtout derrière la très calme « Descent the Shades Of Night ») et nous voici à applaudir le groupe (soulagé que Phil n’ait pas fait de nouveau malaise) en se demandant ce qu’il venait de se passer…

Le groupe qui va suivre, je dois l’avouer, n’a pas bercé mon adolescence comme nombre de mes comparses. Non je n’ai pas bavée devant Joey Tempest (ni devant son cousin, Jacques Orage, warf warf, je l’ai faite !). Mais par contre, j’ai moi aussi chantée en souriant la ligne de clavier DU tube de ce groupe. Maintenant vous avez deviné de qui je parle : EUROPE, bien sûr ! Alors oui je suis très heureuse de voir le groupe au moins une fois sur scène. Est-ce que j’aurais payé une entrée en salle ? Pas forcément. Par contre, les voir en festival avec quasiment tous mes potes, alors là ouais ! Je vous avoue qu’à l’heure où le groupe monte sur scène, nous ne sommes pas seuls devant la Mainstage 1. Je dirais bien que c’est la plus grande affluence du fest (en tout cas l’une des plus grandes). Le groupe n’est pas loin d’un Withesnake (mais Joey ne vaut pas David, désolé Anne !), et ses morceaux bien Hard Rock ou plus Rock mélo le font bien. D’emblée nous remarquons autour de nous des fans purs et durs qui chantent littéralement toutes les paroles. Mais que va donner la suite ? Et bien le trio final a mis tout le monde KO et de voir tous ces Metalleux (de la Bimbo au Black Metalleux de base en passant par le mulet des 80’s, le patché Thrasheur et le Metalleux discret) j’ai bien dit TOUS chanter sur « Rock The Night », « Cherokee » et LE moreacu tant attendu, c’était vraiment fort. Et oui LE morceau est à la fin, ça c’est pas une surprise, mais n’empêche que d’entendre en Live les toudoudou-dou toudoudoudoudou… c’est une sacrée expérience ! Les gens hurlent cette ligne de clavier mythique (je dis bien hurle) et le refrain explose littéralement après les coups de batterie. Allez tous en chœurs : « It’s the Final Countdown » toudoudou-dou, toudoudoudoudou… Tiens, rien que de le taper sur mon clavier, j’en ai la chair de poule !

Dur d’enchaîner après un tel concert. Mais quand on voit qui ils ont casé derrière Europe, on se dit que les organisteurs sont des connaisseurs et des malins ! C’est à SUICIDAL TENDENCIES de poursuivre la fête. Et pour cela, la bande à Mike Muir est prêt à relever tous les défis. Enfin là, c’est pas un défi. Suicidal Tendencies en France c’est comme la bière dans le nord ou le vin en Bourgogne, c’est une institution. La foule qui se presse et qui va sauter pendant tout le concert le prouve (et c’est presque les même qui chantaient « It’s the Final Countdown. Toudoudou-dou toudoudoudoudou » !. Si vous n’avez jamais vu ST sur scène, rien de ce que je pourrai écrire ne permettra de décrire ce que c’est. Et si vous avez déjà vu ST sur scène, pas la peine que j’en mette des tonnes, vous savez l’expérience que c’est ! En un mot : STurie ! Et oui, si vous ne devez savoir prononcer que 2 letttre en anglais cela doit être ST (prononcer Esse Ti). Car le père Mike nous le rabâche à longeur de morceau… Et on adore ça ! Le groupe est comme de coutume composé de monstres techniques et rien que ça vaut le coup d’œil. D’ailleurs, certains ont eu la chance d’aller se frotter aux gars sur scène, car fest ou pas fest, ST s’en fout, et livre SA scène à SON public en faisant monter autant de monde que possible. Du coup c’est un sacré bordel et les mecs de la sécu hallucinent un peu ! Encore un grand moment vécu sur ce HellfeST…. Suicidal… ST. Ca y’est ça me reprend !

Après 2 énormes mandales prises en ce dimanche soir (cf Europe et ST), nous hésitons 1 seconde entre se prendre une nouvelle claque de Hardcore avec Hatebreed ou se prendre une claque plus Viking avec AMON AMARTH. Le choix est vite fait (bien que nous soyons quand même un peu déchiré !). Et nous n’avons regretté à aucun moment tant la prestation des Suédois nous a mis HS (et non plus ST !). Malgré l’heure tardive nous entrons d’emblée dans le concert sur « Twilight Of The Thunder God ». Le Death Mélodique d’Amon Amarth est totalement destructeur sur scène, et les stroboscopes aidant, en devient même hypnotisant. La Rock Hard Tent est bondée, nous avons peine à voir le groupe, mais peu importe, nous headbanguons comme des furieux. Plus rien n’a d’importance pendant l’heure que nous offre le groupe. Pas évident de décrire un tel voyage sur une musique aussi bourrine finalement, mais tellement mélodique et envoûtante ! Amon Amarth, c’est un peu les Havas Voyage du Death ! Certains en profitent même pour faire l’ascension des pilonnes ! En tout cas, le groupe maîtrise son art à merveille et se tourne même limite en autodérision lorsque Johan, le barbu de chanteur, nous demande de chanter. Ben en tant que français on comprend rien ! Pas de soucis. Johan enchaîne du tac au tac en nous balanant qu’on peut chanter n’importe quoi, de toutes façons on s’en fout c’est du Death Metal ! Pas fou le Viking ! Bref, une fois n’est pas coutume, lorsque retentit la rude voix de Johan annonce « Death In ? » « Death In ? » « Death In Fire », on ne comprend plus ce qu’il se passe. D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls à être sonnés : le groupe semble visiblement très touché de l’acceuil énorme qui lui a été offert. Ce concert était vraiment la preuve vivante et ultime de la bonne et énorme ambiance sur ce Hellfest.




Le soir, je donne des coups de fil (GOTTHARD - Henna)

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Vous avez peut-être remarqué, mais je n'ai pas posté grand chose sur Metallic Doormat ces derniers temps. Mais je n'ai pas été inoccupé pour autant. Si je ne donnais pas signe de vie, c'est à cause d'un petit montage audio/vidéo que je souhaitais terminer. Celui là même que vous pouvez découvrir ci dessous.
Le Monsieur qui parle dans le poste, c'est Henna, le batteur de Gotthard, que j'ai eu le plaisir d'avoir au téléphone. Le groupe de Hard Rock revient sur le devant de la scène en cette fin d'année. Et comme c'est un groupe que j'apprécie, j'étais bien content qu'Henna m'en dise un peu plus. Avec Sgosh, nous avons réfléchi longtemps (comme quoi le Metalheadz peut réfléchir…) : devait-on traduire ce que raconte Henna dans son magnifique anglais teinté d'Italien ? Finalement, nous ne l'avons pas fait. D'abord parce qu'on est un peu fainéant. Mais surtout, une traduction a tendance à dénaturer ce que raconte celui qui parle. On préfère donc vous les laisser les propos en bruts, pour être complètement fidèle à ce que le Cogneur de Gotthard m'a raconté (et toutes nos excuses à ceux qui ont oublié tous leurs cours du collège… On vous avait pourtant prévenu que l'anglais, c'était utile).


Pour ceux qui ne voudrait pas tout visionner, voici un petit découpage du film :
- Au début, Henna explique comme il va
- A 0'42, il nous explique que vieillir a du bon
- A 2'04, il nous raconte qu'il est content de ce qu'il fait au sein de Gotthard
- A 3'23, il évoque la future tournée du groupe
- A 5'02, il nous parle de ses vacances.
- A 5'55, il nous donne sa recette pour rester en bonne santé
- Enfin, à 6'43, il termine par un petit mot spécial pour les Fans Français.

Pour être complet, les 2 morceaux sur le films sont "Shangli-la" et "Unspoken Words", les 2 premiers morceaux de Need To Believe, le futur album de Gotthard qui sort très très bientôt.

Dur dur d'être producteur (VOICES OF ROCK - High and Mighty)

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Ah, les compiles de chanteurs de Hard Rock ! Je pensais que Frontiers Record en était le dépositaire légal, mais j’avais visiblement tort. Metal Heaven nous propose une galette de ce genre. Pour la petite histoire, le duo de producteurs Laussmann et Voss (que je ne connais pas du tout, mais qui ont produit séparément des groupes que, pour le coup, je connais : Bonfire, Mickael Schenker) ont écrit un album destiné aux plus belles voix de Rock Mélodique. Et, ce que ne savais pas non plus, il s’agit d’un second jet puisqu’une première sortie estampillée Voices Of Rock était sortie en 2007. Ici, ils ont fait appel à de grandes voix. Effectivement, on peut citer Joe Lynn Turner, Tony Martin, Rob Rock. Figurent aussi des noms un peu moins connus, Paul Shortino (ah ben si je connais, même qu’il a sorti un album y’a pas longtemps !), Torben Schmidt (ah, qui peut me dire qui est Torben ?), Tony Mills, Bert Heerink. Je vais m’arrêter là, car peut être que je me fous moi même la honte et que vous connaissez tous ces noms ! Bref, le plus important n’est pas le nom mais le résultat, non ? Et bien ici, c’est une compile… Une compile de bons morceaux et de pas terribles. Il faut dire que parfois le son des claviers années 80 et les riffs fion-fions ont raison de moi. Le plus surprenant d’ailleurs c’est que ce ne sont pas les chanteurs les plus « connus » qui livrent les meilleurs titres (à la limite, c’est pas de leur faute puisqu’ils ne sont pas auteurs de ces morceaux). J’en veux pour preuve « Tonight » avec Joe Lynn Turner qui est… Fion-fion, « Remember Me » avec Rob Rock, la ballade dont on se passerait bien, alors que « Down The Drain » beaucoup plus burnée et chantée par Paul Sabu est nettement plus sympa, tout comme « Dirty Games » avec David Reece (ex-Accept), plus sudiste dans l’esprit ! Pas facile donc de garder son enthousiasme tout au long de ce disque puisque c’est un peu Europapark. C’est toujours le risque avec ce type de projet monté de toute pièce, ça passe ou ça casse. Là, pour moi, ça casse. J’en prends la moitié et je jette l’autre. Vous me direz, cela arrive aussi à des groupes. Au moins ici j’ai découvert de bons chanteurs inconnus au bataillon avant, toujours ça de pris !

P.M.T démo 09 preview album

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Cette petite preview d’album nous est parvenue par le plus grand des hasards. Et comme on dit parfois, le hasard fait bien les choses. Nous voilà donc à faire la connaissance de P.M.T, groupe de Lausanne, avec ces 5 titres dont 2 non mixés (là on voit l'intérêt du mixage !!!). Il s'agit effectivement d'un avant goût de l'album à venir. Je dirais même un avant bon goût ! Une zique plutôt efficace, que j’aime à qualifier de musique de djeuns, qui rentre et ne sort plus de votre cerveau. Certes, ce n’est pas d’une grande originalité ni d’une spiritualité transcosmique (ça tombe bien, je ne sais pas trop ce que cela veut dire !). Non, c’est de la zique simple, mélodique, qui doit bien le faire sur scène. En me penchant sur le cas P.M.T j’ai découvert que le groupe est né en 1997, a déjà sorti 3 albums et 1 EP et a fait pas mal de dates, notamment en ouverture de Marylin Manson en 2007 et 2009, Korn en 2005... Bref pas des petites dates ! Le prochain album, intitulé Here Lies P.M.T, est donc prévu pour cet automne. Reste à voir si les titres présents sur cette galette sont un best of ou juste un apéritif…