Hell Yeah !

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Les valeurs sûres (HELLFEST clisson)

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Les valeurs sûres. Comme je vous l’ai dit dans mon précédent post, un fest sert à découvrir parfois (souvent !) certains groupes. Mais ce qui vous fait acheter vos billets pour un fest, c’est avant tout l’affiche. Il y a les groupes dont vous êtes fans, et que de toutes façons, vous ne raterez sous aucun prétexte. Et sur 3 jours de festival comme le Hellfest, il y a des groupes que je qualifierais de « valeur sûre ». Bon, certains groupes peuvent cumuler les étiquettes de « valeur sûre » et de « je suis fan, donc peu importe, je fonce », ce qui est le cas de ceux qui vont suivre !

Pour commencer, j’ai envie de vous parler de PAPA ROACH. Pourquoi ? Et bien parce que je n’avais jamais vu le groupe sur scène, que j’aime bien la zique et que toutes les critiques de concert que j’ai lues ont jusque là été positives. A la grande surprise de Withacs, je cours devant la scène aux première notes de « Between Angels and Insects ». Et oui, moi la grande fan de Hard Rock et de Heavy, je cours voir Papa Roach. Comme quoi, y’a pas de règle dans le Metal ! Bref, comme beaucoup, j’ai découvert le groupe avec Infest et je l’ai suivi avec les albums suivants, et j’ai même profité d’un voyage outre atalntique pour me procurer leur dernier album non disponible en France (que d’ailleurs Jacoby Shaddix, le chanteur du combo, nous incitera à télécharger, graver ou à voler vu que la maison de disque française ne veut pas le sortir !). C’est donc un grand plaisir pour moi que de découvrir live tous ces titres maintes fois écoutés dans mon salon. Ici, l’ambiance est x100 : Jacoby harpente la scène comme un lion en cage, n’hésite pas à descendre dans la fosse au plus près du public (ce sera d’ailleurs le premier à le faire du fest), chante à s’en faire péter les carotides et s’adresse sans cesse au public. Ce public, pourtant 100% Metal, lui mange dans la main, et confirme que je ne suis pas la seule : le Metalleux de base peut être aussi un fan de Neo Metal. La communion est telle que le Wall of Death sur « Into the Light » semble même être une farandole de joie ! (pourtant, j’aurais pas aimé être au milieu quand ça fait « GO » et « spluch » cf dans la video ci-dessous). Le final me laisse forcément aphone avec « Dead Cell » et « Last Resort » : Cut my life into pieces · This is my last resort · Suffocation, no breathing · Don't give a fuck · If I cut my arm bleeding. Imaginez je ne sais combien de centaines de gus chantant à l’unisson… brrr frissons !

Autre moment gagné d’avance : le concert de PAIN. Ok, parfois quand on part vainqueur, on peut se ramasser la gueule comme une merde. Et bien non. Peter Tägtgren est un grand professionnel qui sait tenir sa carrière comme une scène : magistralement. Au moment où Pain cartonne en ouverture de Nightwish, il a su mettre son autre groupe entre parenthèse (j’ai nommé Hypocrisy, mais qui revient très bientôt, rassurez-vous), pour enfoncer encore plus le clou avec un nouvel album dans la foulée (Cynic Paradise). Et cela va s’en dire que la popularité du groupe a encore grimpée en flèche au cours de la tournée qui a suivie cet album. Du coup, c’est en star attendue que le groupe investi la Mainstage 2 en plein après-midi ce samedi 20 juin. Les hits s’enchaînent sans relâche pendant les courtes minutes de ce set (environ 40). De « I’m Going In » à « Dancing With The Dead » en passant par « Zombie Slam » ou « Walking on Glass ». On se dit d’ailleurs à l’entame du premier morceau que Hypocrisy doit lui manquer sévère car il y va franco avec une voix bien bourrine et un tempo très soutenu. Le groupe; derrière lui, semble plus impliqué que sur la tournée (plus à l’aise ?). En tout cas, les chœurs font moins samplés et tous les musiciens sont à fond et donnent tout ce qu’ils ont dans ce concert. Pour marquer les esprits, ils marquent les esprits. Mais certains étaient déjà bien marqués car sur les 2 derniers titres c’est une marrée humaine qui saute et chante : « Same Old Song » et « Shut Your Mouth » (cf video ci dessous). Perso, j’ai tenté le headbanguing-chant en même temps, c’est pas facile. Du coup j’alterne. Enfin, j’ai nettement plus headbangué que chanté car j’ai fini sans nuque mais avec encore de la voix ! Je ne sais pas si Pain cartonne en Europe autant qu’en France, mais il va falloir revoir les capacités des salles à la hausse pour la prochaine tournée !

Autre valeur sûre, même si a priori ce n'est parfois pas si évident…Mais en ce qui nous concerne, nous n’avons jamais été déçus par MACHINE HEAD. Et ce soir, nous y trouverons à nouveau notre compte ! Le groupe est sans doute au top de sa popularité (quoiqu’il peut encore grimper) et c’est en tête d’affiche qu’il assure un show tonitruant. Des premières notes d’ « Imperium » aux dernireès de « Davidian », j’ai l’impression qu’il s’est écoulé 2 minutes. Il faut dire que vu la durée des morceaux, ils n’ont pas non plus le temps d’en jouer 25 (ils en joueront 8 en 1h). Rob se laisse visiblement aller et ressemble de plus en plus à Max Cavalera (les dents en plus et les dred en moins !). Mais il reste fidèle à ses « headbang motherfuckers » et ses autres lancées de verre au rythme des « cheerz ». Question zique ça tabasse et les titres de The Blackening passent toujours aussi bien en concert. Les duo de grattes sur un titre comme « Halo » sont vraiment sublimes et l’entente entre les 2 guitaristes ne fait aucun doute. Le public est à bloc, mais ça non plus ce n’est pas une surprise. Les circle pit se font et se défont à un rythme d’enfer. De notre côté du public, c’est plutôt du headbanguing sauvage et de la air guitar taquet ! La air batterie pourrait aussi être de mise, car Dave est vraiment un sacré bon cogneur. Ce n’est pas pour rien qu’il est aussi mis en évidence derrière son kit ! Je disais donc que « Davidian » arrive bien trop tôt (surtout derrière la très calme « Descent the Shades Of Night ») et nous voici à applaudir le groupe (soulagé que Phil n’ait pas fait de nouveau malaise) en se demandant ce qu’il venait de se passer…

Le groupe qui va suivre, je dois l’avouer, n’a pas bercé mon adolescence comme nombre de mes comparses. Non je n’ai pas bavée devant Joey Tempest (ni devant son cousin, Jacques Orage, warf warf, je l’ai faite !). Mais par contre, j’ai moi aussi chantée en souriant la ligne de clavier DU tube de ce groupe. Maintenant vous avez deviné de qui je parle : EUROPE, bien sûr ! Alors oui je suis très heureuse de voir le groupe au moins une fois sur scène. Est-ce que j’aurais payé une entrée en salle ? Pas forcément. Par contre, les voir en festival avec quasiment tous mes potes, alors là ouais ! Je vous avoue qu’à l’heure où le groupe monte sur scène, nous ne sommes pas seuls devant la Mainstage 1. Je dirais bien que c’est la plus grande affluence du fest (en tout cas l’une des plus grandes). Le groupe n’est pas loin d’un Withesnake (mais Joey ne vaut pas David, désolé Anne !), et ses morceaux bien Hard Rock ou plus Rock mélo le font bien. D’emblée nous remarquons autour de nous des fans purs et durs qui chantent littéralement toutes les paroles. Mais que va donner la suite ? Et bien le trio final a mis tout le monde KO et de voir tous ces Metalleux (de la Bimbo au Black Metalleux de base en passant par le mulet des 80’s, le patché Thrasheur et le Metalleux discret) j’ai bien dit TOUS chanter sur « Rock The Night », « Cherokee » et LE moreacu tant attendu, c’était vraiment fort. Et oui LE morceau est à la fin, ça c’est pas une surprise, mais n’empêche que d’entendre en Live les toudoudou-dou toudoudoudoudou… c’est une sacrée expérience ! Les gens hurlent cette ligne de clavier mythique (je dis bien hurle) et le refrain explose littéralement après les coups de batterie. Allez tous en chœurs : « It’s the Final Countdown » toudoudou-dou, toudoudoudoudou… Tiens, rien que de le taper sur mon clavier, j’en ai la chair de poule !

Dur d’enchaîner après un tel concert. Mais quand on voit qui ils ont casé derrière Europe, on se dit que les organisteurs sont des connaisseurs et des malins ! C’est à SUICIDAL TENDENCIES de poursuivre la fête. Et pour cela, la bande à Mike Muir est prêt à relever tous les défis. Enfin là, c’est pas un défi. Suicidal Tendencies en France c’est comme la bière dans le nord ou le vin en Bourgogne, c’est une institution. La foule qui se presse et qui va sauter pendant tout le concert le prouve (et c’est presque les même qui chantaient « It’s the Final Countdown. Toudoudou-dou toudoudoudoudou » !. Si vous n’avez jamais vu ST sur scène, rien de ce que je pourrai écrire ne permettra de décrire ce que c’est. Et si vous avez déjà vu ST sur scène, pas la peine que j’en mette des tonnes, vous savez l’expérience que c’est ! En un mot : STurie ! Et oui, si vous ne devez savoir prononcer que 2 letttre en anglais cela doit être ST (prononcer Esse Ti). Car le père Mike nous le rabâche à longeur de morceau… Et on adore ça ! Le groupe est comme de coutume composé de monstres techniques et rien que ça vaut le coup d’œil. D’ailleurs, certains ont eu la chance d’aller se frotter aux gars sur scène, car fest ou pas fest, ST s’en fout, et livre SA scène à SON public en faisant monter autant de monde que possible. Du coup c’est un sacré bordel et les mecs de la sécu hallucinent un peu ! Encore un grand moment vécu sur ce HellfeST…. Suicidal… ST. Ca y’est ça me reprend !

Après 2 énormes mandales prises en ce dimanche soir (cf Europe et ST), nous hésitons 1 seconde entre se prendre une nouvelle claque de Hardcore avec Hatebreed ou se prendre une claque plus Viking avec AMON AMARTH. Le choix est vite fait (bien que nous soyons quand même un peu déchiré !). Et nous n’avons regretté à aucun moment tant la prestation des Suédois nous a mis HS (et non plus ST !). Malgré l’heure tardive nous entrons d’emblée dans le concert sur « Twilight Of The Thunder God ». Le Death Mélodique d’Amon Amarth est totalement destructeur sur scène, et les stroboscopes aidant, en devient même hypnotisant. La Rock Hard Tent est bondée, nous avons peine à voir le groupe, mais peu importe, nous headbanguons comme des furieux. Plus rien n’a d’importance pendant l’heure que nous offre le groupe. Pas évident de décrire un tel voyage sur une musique aussi bourrine finalement, mais tellement mélodique et envoûtante ! Amon Amarth, c’est un peu les Havas Voyage du Death ! Certains en profitent même pour faire l’ascension des pilonnes ! En tout cas, le groupe maîtrise son art à merveille et se tourne même limite en autodérision lorsque Johan, le barbu de chanteur, nous demande de chanter. Ben en tant que français on comprend rien ! Pas de soucis. Johan enchaîne du tac au tac en nous balanant qu’on peut chanter n’importe quoi, de toutes façons on s’en fout c’est du Death Metal ! Pas fou le Viking ! Bref, une fois n’est pas coutume, lorsque retentit la rude voix de Johan annonce « Death In ? » « Death In ? » « Death In Fire », on ne comprend plus ce qu’il se passe. D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls à être sonnés : le groupe semble visiblement très touché de l’acceuil énorme qui lui a été offert. Ce concert était vraiment la preuve vivante et ultime de la bonne et énorme ambiance sur ce Hellfest.




1 commentaires:

Anonyme a dit…

Death In... Tutututu, Tututututu... Shut Your Infest... This is my Fire... The Final ST..

Putain, je confonds tout a tellement c'était bien !