Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

Road Music (UFO - The Visitor)

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A la veille de faire nos bagages pour nos vacances estivales (et oui, pour nous l'été c'est en mai), il faut choisir sa musique ! A l'heure où vous lisez ces lignes, nous sommes loin (enfin, j'espère). Pour l'heure, le périple est dans ma tête, des images de grands espaces (j'y suis jamais allé, mais l'Ouest Américain doit être un peu plus grand que la Bourgogne !). Lorsque j'ai des paysages en tête j'ai souvent une zique avec (comme dans les films). A l'écoute de ce nouvel album d'UFO, surtout le morceau d'ouverture d'ailleurs "Saving Me", je me suis dis : "Mais c'est ça qu'il nous faut !". Une guitare en slide façon Rock Sudiste (c'est pas de ma faute si c'est du Rock Sudiste et pas du Rock Ouestiste) est tout à fait le cliché que l'on a de l'Amérique. Pourtant UFO n'est pas un groupe Ricain, mais British. Comme quoi ! Le reste de l'album est dans cette veine, bien que finalement peu Slide. Je n'ai jamais eu envie de zapper, sauf peut être sur les 2 titres plus moumous ("Forsaken" notamment assez passable). Je ne suis pas à la base une fan d'UFO, mais ce disque tombe visiblement dans un moment qui me va bien. L'esprit bien occupé par les derniers coups de speed du boulot (il faut hélas finir des trucs avant de se tirer 3 semaines), dès que l'occasion se présente, il s'évade pourtant vers l'ouest. Les 10 titres de The Visitor sont facteurs d'évasion. D'ailleurs, si j'ai merdé cette semaine c'est à cause d'UFO qui me fait trop m'évader ! "C'est pas moi c'est UFO!". Les guitares de Vinnie Moore et la voix de Phil Mogg m'embarquent, désolé. Je crois que je vais les suivre jusqu'au départ, et même au delà !

M-1 HELLFEST (Clisson - France)

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Les zamis, le running order est tombé !
Le quoi ?
Le Running order.
Le quoi ?
L'ordre de passage des groupes.
Ah, le running order !

Bon, trêve de plaisanterie, à 1 mois des hostilités, enfin des festivités, vous pouvez vous faire votre emploi du temps sur site. Perso va falloir apporter des béquilles ou un tabouret pour se reposer les pattes parce qu'on va enchaîner sévère.
J'ai essayé de vous l'afficher dans ce post, mais ça faisait tout moche, alors allez donc faire un tour par là : http://www.hellfest.fr/web08/images/running-order.pdf

Le vendredi s'annonce dur dur : alternance des concerts sur les 2 grosses scènes non-stop de 11h35 à 2 ou 3h du mat. Une petite virée sous la tente Rock Hard pour Samael et c'est booké.

Le samedi, c'est à peu près pareil, avec sans doute un peu plus de groupe qui me tentent sous les tentes !!! Et le dimanche, ben ça va être rebelotte... Le WE s'annonce chaud les zamis. Je commence la muscu des cuisses et de la nuque dès maintenant !

Hellfest, we're ready !

I don't like Pop (FILTER - Anthems for the Damned)

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J'aime pas la Pop, j'aime pas la Pop, j'aime pas la Pop... Je pourrais vous l'écrire cent fois, que ça ne serait pas une punition ! J'aime pas la Pop, j'aime pas la Pop, j'aime pas la Pop !
Par contre, j'aime bien Filter, le groupe de Richard Patrick, l'ancien guitariste de Nine Inch Nails. Correction : j'aimais bien Filter, époque Title Of Record. Car à l'instant où j'écris ces lignes, je découvre Anthems for the Damned, le dernier méfait du gang. Enfin... Gang... faut le dire vite, car je cherche le côté méchant de tout ça. Un disque de Pop, ni plus, ni moins. J'aime pas la Pop, j'aime pas la Pop, j'aime pas la Pop... Donc j'aime pas le dernier Filter, j'aime pas le dernier Filter, j'aime pas le dernier Filter !
Mais qu'est ce qui a bien pu se passer dans la tête de notre Richard international (car dans la tête de Richard national (celui de l'insu de son plein gré), seul Dieu peut savoir s'il s'y passe quelque chose...) ? 10 ans séparent Title de Anthems. C'est long. Et il est bien normal d'évoluer en 10 ans. Mais de là à passer à un indus bien foutu quoique bien commercial (n'est pas Trent Renznor qui veut), à cette musique mollassone sans aucun contenu.
J'aime pas la Pop, j'aime plus Filter, j'aime pas la Pop. Non, ce topic ne contient pas de message subliminal. Il n'y a rien de plus limpide que ce que j'essaie d'exprimer ici. J'ai été déçu par ce disque. J'ai été déçu par Richard. Lui s'en fous certainement mais pas moi, car je n'aime pas être déçu.
J'aime pas la Pop, J'aime plus Filter, j'aime plus Filter. La prochaine fois je vous parle du nouveau Lamp Of God. J'aime bien le bourrin, j'aime beaucoup le Thrash, j'aime quand ça tabasse, j'aime Lamp Of God !

If it's not in your blood... (CRYSTAL EYES - Chained)

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Certains skeud vous ramènent à vos fondamentaux, un peu comme au rugby. Pour gagner un match, il faut déjà réussir ses passes, puis faire de beaux enchaînements et jouer collectif. Dans le Heavy Metal, c'est un peu pareil. Il faut connaître ses gammes, ses rythmes et ses mélodies pour balancer un bon album. Mais il faut aussi la puissance et la patate pour que ça passe. Lorsque tout cela est réuni, on a un bon match de rugby mais pas forcément un match inoubliable. Ben là c'est pareil : on a un bon album, mais pas forcément l'album de l'année. Finalement, faire de la zique c'est comme faire du sport. Alors, je vois pas pourquoi je culpabiliserai à rester sur mon canap' à jouer de la gratte au lieu de chausser les basket pour aller courir sous la pluie ! Trêve de plaisanterie. Si je ne vais pas courir c'est parce que j'aime pas ça. Et si je joue de la gratte sur mon canapé c'est parce que c'est plus confort que d'être assise par terre ! Crystal Eyes a aussi pris le parti de jouer sur son canap'. Ce Chained me sonne effectivement comme un album solide mais pas foufou. Entre du HammerFall (pour les Oohoh) et du Freedom Call (sans les trompettes), mais plus dans une veine Paragon. Allez, rajoutez une touche Blind Guardian pour la voix par moment. Vous me suivez ? Crystal Eyes, une équipe qui tient sur ses jambes depuis plus de 15 ans. Je n'avais jamais entendu parlé de ce combo, mais je pense qu'en fest, c'est le nom que je retiendrai histoire d'aller passer un bon moment. Le titre de ce post citait la phrase culte inscrite sur les verres de Wacken en 2002 : If It's Not In Your Blood, You Cannot Understand. C'est vraiment la première phrase qui m'est venue. Car je me disais que c'est typiquement le genre d'album qu'un non Heavy Métalleux ne peut pas comprendre. C'est pas très fin, c'est gai. Certains le taxerons de trop viril là ou d'autres le trouveront trop fleur bleue. C'est ça qu'est cool : du Heavy Metal pour les optimistes ! On chausse la veste à patch et les bracelet de cuir histoire de revenir vraiment aux fondamentaux de chez fondamentaux !

Tournée générale de chlorpromazine ! (DEVIN TOWNSEND PROJECT - Ki)

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Il existe une légende qui dit que les zicos les plus talentueux, les plus inventifs, sont les plus barges. Je ne sais pas si c'est vrai, mais certains sont de vrais schizophrènes ! Prenez Peter Tägtgren : faire du Pain et du Hypocrisy, c'est quand même signe d'une certaine schizophrénie. Il l'avoue lui même, donc pas de soucis. Prenez un exemple encore plus flagrant : Devin Townsend. Comment un cerveau peut-il sortir des trucs aussi variés et bizarres. Débuter avec Steve Vai, fonder l'ultra bourrin Strapping Young Lad, faire des albums space sous le nom The Devin Townsend Band et se lancer dans une série de plusieurs albums sous le nom Devin Townsend Project dont voici le premier volet... Il faut être vraiment zarb. Blasé des tournées, Devin s'est décidé à bosser en solo sur ces disques, tel un autiste. Perso, je suis passé de Ziltoid The Omniscient à ce Ki... Je suis toute perdue ! Ziltoid c'était vraiment du n'imp de chez n'imp, mais très rigolo. Là c'est pas n'imp, c'est pas bourrin (est-ce bien le même homme que celui de SYL ?). C'est bien typé Pop Prog, avec des passages barrés quand même. Bien oui, on ne peut pas non plus passer du tout au tout. Le fil rouge entre tout cela, c'est le côté barré, torturé. Il faut vraiment du temps pour s'immerger dans cet univers musical. A chaque album, il faut prendre de nouveaux repères. C'est peut être l'avantage. Même si on n'a pas adhéré à un album, on peut accrocher sur le suivant. Bon, il faut quand même être assez ouvert aux trucs "spé" comme on dit. La facette schizo de Devin sur Ki m'est plus facile d'accès que celle de Ziltoid ou de SYL. Les plages planantes m'emportent, comme le ferait un skeud de Pink Floyd ou d'Anathema (notamment "Terminal"). Ce mec est-il un génie ou un taré ? Qu'importe, l'essentiel est la zique qu'il nous livre à chaque étape de son évolution. A nous de prendre ce qui nous touche et de laisser le reste. Mais dans tous les cas, il ne faut jamais passer à côté d'une de ses sorties au risque de louper une sacrée expérience. Alors chlorpromazine pour qui ?

Leçon d'humilité (MAGICA - Wolves and Witches)

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Peut-être avez-vous déjà lu le post de Sgosh sur Global Metal. Si c'est le cas, peut-être vous a-t-elle convaincus de voir cet excellent documentaire. Et si c'est encore le cas (que de si, que de si...), vous savez maintenant que le Metal est un phénomène mondial. Confidentiel dans certaines région, mais mondial quand même. Et tout les genres musicaux ne peuvent pas en dire autant. Certains Chinois écoutent-ils du Raï ? Certains Brésiliens écoutent-ils de la disco allemande ? On peut tout imaginer dans ce bas monde...
Mais je crois sincérement que le Metal a maintenant un statut de musique mondiale ou quasi mondiale (Le seul contient où Sam Dunn ne met pas les pieds dans Global Metal étant l'Afrique), au même titre que le Rock, le Rap, ou encore le Classique. Du coup, il n'est pas surprenant que l'on trouve des groupes de Metal dans tous les pays européens.
Et j'en viens au véritable sujet de ce topique : le Metal roumain. Ne vous attendez pas à ce que je vous fasse une liste exhaustive ou un historique de notre musique dans ce pays. J'en suis actuellement incapable et j'ai aussi d'autres choses plus passionnantes à faire (comme organiser mes prochaines vacances ou préparer des conneries pour le mariage de mon frérot !).
Pour tout vous dire, je ne connais qu'un groupe de Metal roumain : Magica. Et si je souhaite vous en parler, c'est parce que je l'aime bien ce groupe. A l'époque d'Hard As A Rock, notre fanzine, j'avais eu l'occasion de m'entrenir avec 6 fingers (dans la série "nom de scène à chier", je demande le claviériste de Magica). Je ne suis pas capable de vous dire en détail ce que nous nous étions racontés (enfin, ce qu'il m'avait réconté, moi, je me contentais de poser des questions et d'écouter...), mais un truc m'avait quand même marqué : la ferveur et la passion qui animait ce groupe.
Malgré les difficultés de tous ordres, notamment écononomiques (des instruments de qualité coûtent déjà chers pour nous, petits Français, alors imaginer pour un Roumain, quand le smic est de 104 euros dans ce pays), 6 Fingers était fier de nous présenter son travail. Il reconnaissait que tout n'était pas parfait, notamment dans le son. Mais l'album qu'il nous présentait alors, Lightseeker, était pour lui un accomplissement car il lui permettait de faire partie de la grande famille du Metal. Cette conviction dans le Metal, cette envie d'en faire partie, ce désir de faire rejoindre la communauté des MetalHeadz était et reste encore une sacrée leçon pour le Metalleux chanceux que je suis. Entendre du Metal, découvrir de nouveaux groupes, aller aux concerts sont des choses faciles pour nous. C'était une autre paire de manche en Roumanie en 2004.
Je ne sais pas comment la situation à évoluer dans ce pays depuis. Je souhaite que tout soit plus simple pour Magica maintenant. Mais cette rencontre fait que j'ai toujours suivi la carrière de ce groupe. Je profite donc de ce post pour vous dire que Magica sort un nouvel album Wolves and Witches, qui, s'il ne révolutionnera pas le Heavy Symphonique à chanteuse reste un très bon skeud. Pour ceux qui veulent soutenir des true Metalheadz !

I'm an SMF (TWISTED SISTER - Live the Astoria)

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Wacken 2003 : nous bougonnons dans notre barbe : Iced Earth a annulé sa prestation en tête d'affiche. A la place, ils nous ont collé un vieux groupe de Glam, les chaipasquoi Sister. Le moment venus, nous rapprochons tout de même de la True Metal Stage. Ils ont l'air rigolo, allons jeter un coup d'oeil. Verdict : 5 minutes après la fin du concert, Beatnick est au stand de merch pour acheter un T-Shirt... Pas besoin de détailler notre impression ! C'était de la balle. Sans connaître la moindre chanson, nous hurlions sur le chemin du retour "We're not gonna take it, no we're not gonna take, we're not gonna take it anymore !" ou encore "I am an SMF". Bref, nous en étions ressortis conquis. Cette pile électrique à la perruque blonde, aussi sautillante que le bonhomme, nous avait séduits. Le reste du groupe était à l'époque nettement en retrait. Certes, le bûcheron de bassiste en imposait avec ses gros bras, mais notre regard était scotché sur Dee Snider, l'incroyable frontman. Depuis, nous avons investi dans le remaster de Stay Hungry, mais la magie sur CD n'est pas la même que sur scène. Nous sommes passéa à côté du DVD Live At Wacken, comme des cons. Heureusement Global Music nous propose pour une somme très acceptable (le prix d'un CD) de découvrir le combo en Live devant sa télé et sur sa chaîne avec un pack CD/DVD. Bon, on ne s'attendait pas au pire DVD et on a vu juste. La qualité du son est acceptable sans être énorme. Ca fait Live et c'est déjà pas mal ! Côté vidéo, 5 caméras et une bonne qualité d'image et de montage (très simple) suffisent à faire apprécier le show des Ricains dans l'antre de Londres, l'Astoria. Ce concert a été capté en 2004, lors de la tournée en salle de Twisted. Le DVD permet d'apprécier les speech de Sieur Snider et son humour à 2 balles et les "petits" discours de son compère Jay Jay French alors que le CD reprend l'intégralité des morceaux présents sur le DVD (à savoir 16) mais pas les speech (heureusement !). Pour le reste, l'essentiel est là : la zique, le show light (pas de pyro) et l'ambiance Live. On a passé un bon moment à se mater ce DVD entre Metal typé NWOBHM, Hard Rock classique ou Glam plus léger. Un set très équilibré, plein de tubes ! Je me suis surprise ce matin à chanter au réveil, "I wanna Rock, Rock..." ou encore "I Am, I'm Me..." (ah non, ça c'était pas ce matin, mais cette après midi !). Le virus Twisted se rechoppe à la moindre exposition, c'est dingue. Mais pour le coup j'ai pas vraiment envie de me faire vacciner. D'ailleurs, je vais me réexposé avec le CD dès maintenant. C'est cool de croiser quelqu'un et d'avoir envie de lui hurler "I'm Sick M**F*** !". En tout cas une chose est sûre, ce retour des Twisted a été une réussite scénique. Vivement leur retour sur scène dans le coin. Il paraît qu'on les ratera de peu au Hellfest, peut être l'année prochaine ? On croise les perruques !
Et pour ceux qui velent voir ce que donne les Twisted sur scène, c'est ici !

Non, ce n'est pas une compil à la c** (HARMONY - Chapter II : Aftermath)

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Je ne pense pas que le titre de ce message vous tilte, alors je m'explique : il y a quelques années (je dirais pas loin d'une dizaine) était sorti un compilation intitulée Harmony avec des morceaux très "ambiance" (avec des musiques de films notamment). On avait beaucoup déliré car cette compile était le second volume d'une série et faisait suite au volume 1 intitulé Harmonia. On s'était donc demandé si le 3° volet allait s'appeler Harmon, le 4° Harmo ou Harm et ainsi de suite. Oh je sais, ça ne vole pas très haut, mais on s'amuse comme on peut ! Du coup, dès que j'entends, ou lis, les mots Harmonia, Harmonie (ou Harmony) je me marre intérieurement (car si j'extériorise, il faut que je me justifie et ça devient compliqué !). C'est pas vraiment étonné que j'ai découvert un groupe de Metal s'appelant Harmony. En y réfléchissant bien c'est un nom bien Heavy Metal. Et j'ai vu juste, ces enfants spirituels de Stratovarius sont là où je les attendais. Entre Heavy Speed et Heavy Speed, avec la double qui tabasse, les claviers néo classiques et les riffs galopants, tout y est. La voix est elle aussi classique. Mais qui dit Heavy Speed classique (ou Power Metal Mélodique comme le disent certains !), dit "attention, pour que ce soit bon il faut que ce soit vraiment bien fait". Et ça l'est. Donc pas de rigolade finalement derrière ce nom en ce qui me concerne. Respect aux zicos. C'est bien ficelé, bien interprété, pas tellement innovant. Mais je ne suis pas sûre que ce soit l'objectif. Et à la limite en 2009, il n'y a plus autant de groupes qui officient dans ce style. A croire que cela ait passé de mode, ou que le succès, toujours limité, réservé à ces groupes ne fait pas beaucoup d'envieux (tant sur le plan des groupes que des labels qui acceptent d'investir). A une époque, j'était en overdose, mais finalement se remettre de temps à autre ce type de zique ne me déplaît pas. Alors fonçons... en toute Harmony avec soi même (Pfff faut qu'j'arrête !).

(OoH LA LA - Free At Last)

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Non, ce n'est pas une blague ! C'est qu'il faut se justifier lorsqu'on écoute un groupe avec un nom à la con ! C'est un peu comm mon T-Shirt de Wacken 2002 : "Wouah, t'as fait 2000 km pour aller voir Debris Inc. et Vomitory ?". Voilà ce qu'un copain de promo a trouvé à dire alors qu'il était assis juste derrière moi en septembre 2002... Et ouais, tu peux pas comprendre. Depuis, on a découverte un florilège de nom aussi rigolo que nuls. Et aujourd'hui, me voilà entrain d'écouter Ooh La La.
"Eh, t'écoutes quoi ?"
"Ooh La La"
(surpris) "C'est si nul que ça ?"
"Non, pas du tout, c'est très sympa !"
"Cool, mias c'est qui ?"
(avec un peu plus d'insistance) "Ooh La La"
(un tantinet agacé) "Qu'est ce qui se passe encore ?"
"Mais rien, j'écoute Ooh La La, c'est tout"
(fin vénère) "Tu te fous de ma g** ?"
(blasé de l'inculture de mon interlocuteur) "Et l'album c'est Ooh La La (rien à voir avec Ouh La La des Ludwig Von 88 !)"
(désabusé) "Tu me saoule, j'me casse"
"Mais non je déconne cette fois, l'album c'est Free at Last, par contre le groupe c'est bien Ooh La La !"
(irrité) "Et le guitariste c'est peut être monsieur Ouille ?"
(amusé, car elle est bonne non ?) "Ben peut être !"

Trève de plaisanterie (car sur ce terrain, je peux être un peu lourde !), Ooh La La c'est très sympa. Un esprit très très très 70's. Les influences Led Zeppeliniennes plannent (on frise parfois le plagiat comme sur "Yeah People"), tout comme un petit côté Bluesy extra ("Don't Fight The Feeling"). On y retrouve même du Danko Jones (la ressemblance musicale sur "Get On Yer Knees & Pray" est frappante) et aussi de l'orgue Hammond ! Décidément ces Australiens, en Rock'N'Roll, ils sont trop forts.

"Au fait, Ooh La La c'est le nom d'un album de The Faces. Et si tu ne me crois toujours pas va voir par là : http://www.badreputation.fr/artiste?id=133 !"

Abyss (CARTHAGO)

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ça faisait un moment qu'on ne vous avait pas parler de BD. Voilà un mal réparé avec ce post. Lorsque mon libraire favori m'a présenté Carthago l'année dernière, il était plein d'enthousiasme. Faut dire que mon libraire est un acharné de la vente et quand il a décidé de vendre un truc, il met le paquet. Il m'avait donc présenté Carthago comme la BD de l'année 2008. Pas d'accord avec lui ! la BD de l'année 2008, c'est Voyageur, j'y reviendrai un jour. Reste que Carthago est aussi d'un très bon niveau.
"Début des années 90, dans un énorme complexe de platefromes perdues au milieu du pacifique sud, exploitant du Gaz naturel, une équipe sous-marine découvre un immense complexe de grotte sous-marine. Les 4 hommes ne reviendront pas de l'exploration de la première grotte.La Carthago, énorme multi-nationale qui exploite ce complexe et qui ne pense que pognon (oh les méchants capitalistes...), décide de s'avoir ce qui se cache dans ces grottes. Après multiples essais, elle découvre un écosystème qui n'a pratiquement pas évolué depuis la préhistoire. Plus surprenant, de véritables monstres marins ont survécus, notamment le Megalodon, requins de 25 mètres de long (soit 5 fois plus grand que le Grand Blanc), censé avoir disparu depuis plusieurs millions d'années. Mais la carthago préfère taire cette découverte, préférant l'exploitation du Gaz au classement en site historique par l'Unesco.10 ans se sont passés. Et la Carthago n'a pas pu cacher son secret. Un groupuscule d'extremiste écologique, l'Adome, est bien décidé à montrer ce que cache la multinationale. En Roumanie, un mystérieux magna de la finance, passioné de monstre (il s'était lancé un temps à la recherche du Yeti), souhaite lui aussi capturer un Megalodon.Et les disparitions en Mer se multiplient au 4 coins de la planète..."

Voilà pour le décor. Carthago démarre comme une classique BD d'aventure à la recherche des monstres marins sur fonds de crise écologique. Mais le scénario est suffisament alambiqué pour tenir en haleine. On fait des aller-retour régulier entre les différents théatres des opérations, mais aussi dans le temps, car des preuves de l'existence des monstres marins se retrouvent à travers toutes l'histoire. Tour de force des auteurs, malgré ces aller-retours incessant, on n'est jamais perdu. Et après seulement 2 tomes, les mystères sont nombreux : Qui est ce roumain riche comme crésus ? pourquoi la fille de Kim (biologiste embauché par l'Adome) est-elle passionnée de requin ? Qu'a découvert le capitaine Bertrand (sorte de Cousteau en plus jeune), au fond des mers, ce qui l'a convaincu de ne plus jamais replonger (à priori, il a croisé autre chose que le Megalodon...).Bref une bonne BD d'aventure comme je les aime ! Bonne lecture !

En mai, fait ce qu'il te plaît ! (HERBE EN ZIK-Besançon)

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En ce 1° mai, beau et presque chaud, plutôt que de faire la fête du travail, on préfère faire la fête de la musique avant l'heure ! C'est donc sur le campus de la Bouloie à Besançon que nous nous rendons en compagnie de quelques amis... Plus de 4000 ! Pour la 8° fois, le campus est le siège de 3 jours de fiesta musicale. Cela fait quelques années que nous n'avons pas franchi les portes de ce petit fest bien sympatoche. Nous avions assistés aux 3 premières éditions et il faut avouer que ce festival a fait du chemin depuis ! L'organisation n'est plus du tout la même et il faut avouer qu'on a maintenant à faire à des quasi pros. Tout y est et même le respect des horaires, c'est pour dire ! C'est donc à 19h que commencent les hostilités du 2° jour. Ben oui, l'HEZ (c'est le nom pour les chébrans), a commencé hier soir avec pleins de groupes qu'on ne connaît pas et qui, il faut l'avouer, ne sont pas dans nos styles de prédilections. A priori, 4200 entrées payantes ont été comptées. Ce chiffre semble être dépassé ce soir. Bref, revenons à nos moutons et au premier concert de la soirée : Jack & The Bearded Fishermen. Les vainqueurs du tremplin local nous assènent un Rock teinté de Stoner d'excellente qualité. Le son est très bon (quoiqu'un peu fort quand on est devant la table de mix) et la scène est bien occupée par 5 zicos. Un très bonne découverte en ce qui nous concerne. L'ambiance est plutôt bonne, bien qu'un peu réservée. Un combo à suivre de très près. Le temps de faire un rapide tour du site et nous voici de retour devant l'Arena (c'est la petite scène, la grande sera envahie un peu plus tard). Et oui, les frenchies de Black Bomb A sont venus pour en découdre avec le public bisontin. ça tombe bien, car le public est aussi venu pour s'en prendre plein la gueule ! Pas le temps de brancher les amplis que le feu s'empare de la tente. La puissance de BBA sur scène n'est plus à prouver et le retour de leur second chanteur d'origine ne fait que renforcer la cohésion du groupe. Une grosse mandale de Metal Hardcore ! La tente pogotte, quelques slams se lancent et surtout l'Herbe En Zik connaît l'un des plus beau Circle Pit et le plus beau Braveheart de sa vie ! Nous, on fait les lâcheurs et on s'écarte. La poussière se mêle à la fumée (no comment) rendant la scène presque difficilement visible. Un excellent concert plein d'énergie comme on les aime. Nous allons avoir le temps de nous remettre puisque Cocoon va investir la Grande Scène avec sa Pop très... Pop ! Pour nous, c'est le temps de nous restaurer, de se boire quelques bières, servies avec amour par de très gentils bénévoles ! Nous avons aussi le temps de terminer notre tour de site : 4 stands de fringues (dont 3 fois le même !), des stands de bouffes, d'associations, de don du sang (!). Il y a même un chapiteau VIP... Décidément l'HEZ a tout d'un grand ! Il est 21h30 lorsque The Elderberries montent sous la tente (et non pas monte leur tente !). Le programme annonçait un mélange de AC/DC et de Led Zeppelin... N'allons pas si loin les amis. Ce n'est que du Rock oscillant antre Pop, Punk et Rock. Certains titres sont carrément proche d'un Franz Ferninand alors que d'autres sont plus dans une veine Punk Rock. Ok, il y a quelques riffs bien Hard Rock, mais cela ne dure rarement plus d'un couplet. Bonne note pour le chanteur, pas pour sa moustache bien kitch, mais pour sa voix. En tout cas, on passe un très bon moment. Buena Vista Social Club est la tête d'affiche du jour. Étrange vu le styles autres groupes, bon Ok il y avait Cocoon ! Bref, pas mal de monde est là pour ces légendes de la musique Cubaine. Perso cet genre de musique ne me dérange pas du tout, mais en fest, ce n'est pas vraiment ça. Enfin, cela nous permet de taper la tchatche avec nos "pautes". L'Arena se rempli à nouveau pour la montée des Uncommonmenfrommars. Les gaillards du haut de leurs 10 ans de carrière honorent toujours ce Punk Rock qui sonne un peu daté aujourd'hui (c'était le style typique des 90's), mais qui a le mérite d'être efficace. Le seul bémol est la critique négative du Pontarlier Anis... Faut pas déconner avec ça mon gars, c'est sacré ici ! Soyons quand même francs : si nous sommes venus sur Besac aujourd'hui c'est pour le groupe qui suit : Samael. Ben oui, on aime bien l'HEZ, on aime bien le Rock, mais on préfère quand même le Metal ! Ce qui ne semble pas être le cas de tout le monde à 0h50 lorsque les Suisses montent sur scène. Il faut dire que nos accolytes du public ne sont pas tous forcément là pour faire des découvertes musicales, surtout celle qui va venir. Entre Black et teintes indus, la musique de Samael n'est pas toujours facile d'accès. Pourtant, c'est trop énorme ! Nous prenons un pied d'enfer, et nous ne sommes pas les seuls. Les premiers rangs sont tout de même fournis de chevelus. Le show lumière est excellent et renforce le côté hypnotique du groupe. Vorph est toujours aussi charismatique alors que le reste du groupe assure le mouvement derrière. Les musiciens semblent heureux d'être là et délient une playlist laissant la part belle aux anciens albums. Seuls 2 extraits du dernier (ultra speed et bourrin) album nous seront délivrés. Perso, ça me va ! Un petit regret : Reign Of Light n'est pas beaucoup représenté ce soir. Qu'importe, on a tous headbangué comme des débiles et on aime ça. Merci Baron et Withacs. Il est 2h, nous avons encore de la route, alors nous quittons le site déjà bien vidé au moment où The Irradiates commencent leur show sous la tente.

Au final, on a passé une super soirée, bien organisée, fait de belles découvertes (Jack et ses potes les pêcheurs notamment), passé un agréablement sur un site nickel et vu un super concert (Samael). En espérant revenir l'année prochaine si l'affiche le permet !

Pour plus de photos (et en meilleure qualité !) aller voir par ici