Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

IT DIES TODAY - Lividity

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Ce combo de Metalcore Ricain en est à son 3° album... Ce Lividity ne me donne pas envie de découvrir les 2 premiers skeud et les suivants non plus d'ailleurs ! Oh certes, c'est un groupe à la mode, comme il en sort des dizaines chaque année. C'est Metal, c'est Core, c'est du Metalcore. C'est bourrin, c'est mélo, c'est du Bourrinmélo. La voix est nulle, elle saoule, elle est NulSaoule ! Je pourrais continuer longtemps comme ça. Mais pour vous résumer, la voix est insupportable au bout de 3 morceaux pour mes oreilles chastes et la musique est particulièrement insipide. Rien ne ressort de cet album. Il y a bien quelques bonnes idées, comme l'intro de "Martyr Of Truth", mais la voix vient tout gâcher et après cette bonne intro arrive un riff bourrin de base très fade. Bref, on gâche tout et on ne recommence surtout pas ! Déjà que je n'étais pas bien copine avec le Metalcore... Pourtant, j'ai fait des efforts ces derniers temps, mais It Dies Today vient faire table rase et je vais devoir repartir à zéro. Vous me direz, je pourrai faire le coup du :"Y'a le bon groupe de Metalcore, le mec il hurle, et le gratteux il bourrine, mais c'est du bon Metalcore (cf. God Forbid), et il y a le mauvais groupe de Metalcore, le mec il hurle et le gratteux il bourrine, mais c'est du mauvais Metalcore (It Dies Today)". Et comme dirait Théo :"Si ce groupe il dies today, ben on s'en fout !". Pas faux le beau'f !

INME - heraldmoth

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Cet album est assez déroutant car offrant différentes facettes : du franchement mélodique (limite Emo) au riffs carrément plus Lourd (pour ne pas écrire Heavy!). On ne sait pas trop dans quelle case ranger ce groupe et cet album. Mais finalement c'est aussi sympa de se faire dérouter de la sorte ! En regardant de plus près, ce groupe n'est pas un petit nouveau de la scène (déjà 13 ans d'existance au compteur et un changement de nom dans l'intervalle), mais pour moi, c'est une découverte ! Pour être franche, la première écoute ne m'avait pas laissée une très bonne impression. Et puis j'y suis revenue, une seconde, une troisième fois et même plus. Et aujourd'hui, heraldmoth passe de mieux en mieux. Les refrains se retiennent plutôt bien et l'alternance Pop/choses plus bourrines me plaît bien. Mais c'est vrai qu'il faut être ouvert à ce genre de mélange, et surtout à ces choses assez mielleuses. Il faut donc recommander cet album aux plus ouverts d'esprit, je pense notamment aux fans de Pain of Salvation par exemple. Je ne suis pourtant pas dans cette catégorie. Donc pour les gens comme moi, laissez lui sa chance avant de couper net votre chaîne ! (bon ok, j'ai aussi des goût de fionfion parfois aussi !).

AT VANCE - Ride the Sky

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  1. Cela faisait quelques années que nous avions lâchés At Vance, après la sortie de The Evil in You. A dire vrai, je n'avais pas eu mieux depuis Only Human, sorti en 2002. Cet album m'avait vraiment botté. Et la reprise du printemps des 4 saisons de Vivaldi m'avait bien bottée. Depuis, le groupe a changé de chanteur (et même deux fois depuis 2002 !), mais Olaf Lenk reste à la barre du navire. Donc logiquement, la direction musicale ne devrait pas trop changer. Non, effectivement elle ne change pas, mais elle ne s'améliore pas pour autant ! Ce Ride the Sky me laisse un goût fade dans la bouche, ou plutôt dans les oreilles ! Mis à part le morceau d'ouverture ("Ride The Sky"), très proche mélodiquement de certains titres de Only Human d'ailleurs, je ne retrouve pas le côté plaisant que me fournissait At Vance. Les autres titres s'enchaînent sans laisser de trace, sans laisser de petit goût de reviens-y. Non, je n'ai pas accroché à cet album qui restera pour moi étiquetté comme un album de Heavy de plus, sans beaucoup d'intérêt. Dommage car le groupe mérite mieux que cela.

NATIVE WINDOW - Native Window

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Je ne vais pas vous cahcer que je n'ai pas vraiment accroché à cet album, sorti chez Inside Out, si vous voyez ce que jeu veux dire ! Cela devrait vous situer rapidement le style. La pointe d'originalité réside en la présence de quelques sonorités celtiques par moments. Pour le reste, on oscille entre du Dawson et du Céline Dion (sur "The Light of Day" notamment). En tout et pour tout 2 morceaux m'ont tapé dans l'oreille : "Blood In the Water" bien plus Bluesy Rock. C'est d'ailleurs le morceau que l'on peut entendre lorsque l'on va sur leur site web. Le second est "Miss Me" qui est un peu plus sombre. Alors oui, ces membres de Kansas connaissent leur job et le font sûrement très bien, mais ce n'est pas franchement ma tasse de thé. Le chant est trop appliqué et l'esemble musical bien trop gentillet. Ne cherchez pas de disto, cet album fait la part belle à la gratte acoustique et aux claviers... Au moins, vous ne serez pas surpris !

TRANSATLANTIC – The Whirlwind

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Ce quper-groupe, qui réunit Neal Morse (Spock’s Beard), Roine Stolt (The Flower Kings), Pete Treways (Marillion) et Mike Portnoy (Dream Theater), nous livre avec Whirlwind son 3° opus. N’ayant jamais été fan des groupes sus-cités, pas plus que des précédentes offrandes de Transatlantic, cet album ne me convertira pas. Ce n’est pas désagréable à écouter, mais je préfère l’entendre que vraiement l’écouter, si vous voyez ce que je veux dire. Un peu à l’instar du dernier album de The Tangent, c’est très bien fait, il y a de très bonnes parties instrumentales, de belles parties vocales, le tout dansune fluidité exemplaire… Mais, car il y a un mais, je ne m’envole pas avec ce style de musique. Peut être lorsque je serai plus vieille, que mes oreilles seront fatiguées… Oui, je reviendrai sûrement vers ce genre car le côté impro musicale me plaît. Et alors, les parties gnangantes, mielleuses passeront elles aussi mieux ? Quoique, je suis méchante, car Whirlwind n’en contient pas trop. Bref, encore un album pour les longues soirées d’hivers !

THE TANGENT – Down and Out in Paris and London

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Contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, cet album n’est pas un live ! Non, il s’agit bien d’un album studio de 5 titres (6 si vous voulez investir dans la version limitée) de Rock Progressif pure souche. J’avoue ne pas connaître le groupe, mais cet album est plutôt sympa à écouter, blotti dans son canap au coin du feu par ces froides soirées d’hivers. En plus, vous n’avez pas à vous lever pour zapper (car votre télécommande est ENCORE perdue !) car vous vous laisserez embarquer au fil de ces ambiances tranquilles des 19 minutes de « Where Are We Now » aux quasi 13 minutes de « The Canterbury… » en passant par « Perdu dans Paris » et ses 12 petites minutes. D’ailleurs, ce dernier possède par moment, un petit air d’Anathema je trouve. Mais par moment seulement, car pour le reste, The Tangent développe vraiment différents passages dans ses morceaux qui ne sont donc pas répétitifs. Les minutes s’enchaînent et on a l’impression de changer de morceau plusieurs fois jusqu’à ce que nous entendions le thème principale une seconde, puis une troisième ou quatrième fois. Entre les parties saxo et piano, on a parfois l’impression de se trouver dans un cabaret parisien enfumé des années 20, ou dans un grand resto guindé, avec lumière tamisée, ambiance feutrée, un petite assiette d’écrevisses et un bon verre de Chassagne Montrachet… ça fait envie hein ? Et ben, faudra attendre un peu, là je suis devant mon poêle à bois, avec un gros Bouvier à mes pieds et un verre de Morgon pas loin… La vie est vraiment dure !

The Moose Show Emission 1

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Et voici le nouveau programme de Metallic Doormat : THE MOOSE SHOW !!!

Un bon délire qui est l'occasion pour nous de vous parler de musique en vidéo.

Au programme de ce premier Moose Show :

- Au début on vous parle de Shadow Gallery, avec un petit Trailer

- A 4'52, on enchaîne sur le nouveau Death Finger Death Punch avec un petit montage photos

- 10' minute, c'est Juliette Lewis qui est à l'honneur avec diffusion d'un clip

- Enfin à 16'10, on termine ce programme avec Epica et un autre montage photo.

Dans cette émission, le Moose et son acolyte vous parle d'un autre post de Metallic Doormat sur Epica, C'est ici que ça se passe.

Bon visionnage !!!

MOB RULES – Radical Peace

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Il y a quelques groupes de Heavy, finalement assez banaux, que j’adore sans pouvoir vraiment argumenter. Parmi ces groupes figure Mob Rules. Depuis plusieurs années et quelques albums, j’aime et je suis ce groupe simple et efficace. Peut être parce qu’il ne se prend pas la tête, parce qu’il reste modeste… Je ne sais pas. Ce Radical Peace ne me fera pas changer d’avis. Certes, il ne donnera pas le titre de groupe de l’année à ses géniteurs, mais il alimente une discographie relativement constante en qualité. Le choix du morceau d’ouverture (« Children of The Flame ») est toutefois un peu surprenant car il s’agit d’un titre assez lent et ses 7 minutes rendent le démarrage un poil poussif. Mais le second morceau, « Trial by Fire », malgré un riff principal également lent, revient sur des terres Heavy plus classiques et avec un refrain mélodique comme Mob Rules sait si bien le faire. La suite est globalement dans le même esprit. Il y a peut être moins de passages speed que par le passé, mais il faut aussi souligné que Mob Rules n’a jamais été non plus un groupe de « double au taquet » car un point particulier sur les ambiances et les mélodies a toujours été présent. Toujours dans la simplicité.Bref, Mob Rules j’adore et en 2009 je persiste et je signe ! Reste encore la déception de ne pas voir le groupe sur scène de sitôt, notamment en France. Et oui, je pense que nous ne sommes pas légion à être prêts à sqe déplacer pour ce groupe dans notre pays, amateur de bourrinerie… Heavy Metal is the Law !
Et puisque vous êtes gentils, voici le dernier clip de Mob Rules, "The Oswald file" :

SEEKERS OF THE TRUTH – 2 Decades Shunning Mask

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Notre discothèque n’est pas très riche en skeud de Punk, quelque soit le style de Punk d’ailleurs (du Californien au Hardcore). Ce n’est pas notre tasse de thé, même si, avouons le, un petit album de temps en temps ne fait pas de mal ! N’étant pas fanatiques, nous ne faisons que très rarement des découvertes de ce style. Seekers of the Truth arrive donc en terrain vierge. Et c’est qu’on s’aperçoit qu’on arrive après la bataille car le groupe ne date pas d’hier, ni même d’avant hier, mais a quasiment 20 ans au compteur ! N’ayant jamais posé une oreille sur ce que pouvait proposer les français, je n’ai pas de préjugé particulier. Et finalement, je dois avouer avoir bien accroché à ce Punk Hardcore bien efficace. Sans rejeter les racines Punk (surtout dans la voix et la batterie), Seekers of The Truth balance des riffs heavy avec une prod très actuelle et plutôt réussie. L’enchaînement de ces 20 titres ne dépassant que rarement les 3 minutes ne laisse aucun répit. Mais l’alternance de riffs Heavy Rock, Punk tendance mélo et plus Hardcore rend l’ensemble finalement plus varié qu’attendu. Mais un disque de ce style qui tape dans les 50 minutes, c’est un poil long. Quoique, en voiture, ça évite de changer trop souvent ! En attendant, j’ai passé un bon moment et je me dis que finalement je préfère le Punk Hardcore ou Metal Hardcore, c’est un comble !

rencontre avec DARK AGE (Lyon'sHall)

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Vous avez déjà découvert notre soirée passée en compagnie de Dark Age, In Arkadia et Awakening the Forgotten (et si ce n'est pas encore fait cliquez ici !). Nous vous proposons aujourd’hui de partager notre entretien avec Dark Age. Cette petite entrevue s’est déroulée dans les loges du Lyon’s Hall, c’est à dire juste au dessus de la salle de concert. Comme vous pourrez le constater, l’isolation phonique est très très modeste, donc lorsqu’Awakening the Forgotten faisait ses balances, nous avions l’impression d’avoir le groupe devant nous ! De plus, un éclairage encore plus modeste régnait dans la-dite pièce rendant notre rencontre vraiment « intime ». Vous serez également dans cette intimité car la torche de notre caméscope n’est pas le projo d’un concert de Rammstein !
Comme d’habitude vous trouverez ci-dessous le menu de cet entretien.

Pour info, toutes les musiques entendues sur ce film sont issues du dernier album de Dark Age Acedia avec dans l’ordre : « Neons Gardens », « Zeitgeist » et « Devote Yourself to Nothing ».

Nous commençons notre entretien avec un petit tour rapide de l’activité du groupe depuis notre dernière rencontre, en mars 2008 à l’occasion de l’excellent Delirium Fest à Châlon en Champagne (0’33)
A 1’41, nous abordons la composition de ce nouvel album dans un contexte particulier pour le groupe
Vers 2’55, Martin nous livre son avis sur le caractère plus complexe des compositions
A 3’41, c’est au tour d’Eike de nous parler de ce nouvel album notamment comparé aux précédents
A 4’55, le groupe nous livre ses impressions concernant le tout premier concert de la tournée…
5’40 : petite boutade sur le titre « Zeitgeist » en hommage à Rammstein !
6.40 : Eike questionne ses compères
Après le mot de la fin vers 7’30, retrouvez quelques photos du concert en musique.

Bon visionnage !


WHILE HEAVEN WEPT - Vast Oceans Lachrymose

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Il y a parfois du bon à tenter de nouvelles expériences ! Comme aller dans un resto japonais et manger des sushis alors que l'idée de manger des trucs crus vous révulse. En musique, j'avoue que j'hésite moins à tenter des choses qu'au niveau de la bouffe ! Lorsque j'ai glissé ce disque dans ma platine, je n'ai pas vu qu'il ne comportait que 6 titres. Si je l'avais vu, j'aurais tout de suite mis autre chose, car le matin, pour aller bosser, je préfère les trucs courts et intenses, si vous voyez ce que je veux dire. Mais là, While Heaven Wept a eu la bonne idée de partir sur 2 titres plutôt bien Metal et dès les premières notes, je sais que je ne vais pas m'écouter de la musique top positive, mais que je vais passer un bon moment. Et effectivement, ce mélange Heavy, ambiances sombres, Progressives, tout cela baigné par un bon esprit expérimental mais pas chiant et avec quelques touches limite Neo Classique ("Living Sepulchre") passe vraiment bien. Il faut dire que le groupe a eu le temps de peaufiner son discours puisque WHW a sorti son premier disque il y a 15 ans...! Alors, certes ce n'est pas court et intense mais le groupe sort du lot des sorties actuelles et me fait un vrai plaisir. Ok, certains longs passages instru sont justement un peu longs, mais sont apaisants si vous êtes disposés à écouter ce type de morceaux.
Mon titre préféré ? "To Wander The Void", fais passer à ton voisin ! Et si tu veux découvrir ce titre : http://www.myspace.com/whileheavenwept.

Suicide Crew bis (DARK AGE Lyon's Hall)

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Chose promise chose due : voici un petit montage photo/vidéo de notre soirée au Lyon's Hall avec Awakening the Forgotten, In Arkadia et Dark Age.

Enjoy !

On y était !!! (AMON AMARTH, Lyon)

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J-21 : Et dire que nous avons failli rater ce putain de concert ! Mickeys que nous sommes, nous savions bien que cette soirée afficherait à un moment ou un autre complet. Rien de plus simple pour avoir des places, il suffisait de s'activer assez tôt. Mais non, nous avons encore pris notre temps. Et en ce jour d'octobre, la sanction nous tombe dessus comme un marteau de Thor sur l'enclume : Concert Sold Out !
Et comme nous avons nos principes, hors de question d'acheter des places au noir. Les vendeurs à la sauvette ne ferrons pas de sous sur notre dos. Reste plus qu'à se démener pour trouver une autre solution.
J-3 : à force de retourner ciel et terre, nous avons réussi à décrocher une place (merci Mike !). Mais pas question qu'un de nous deux se la joue solo (encore un principe). Un concert seul, c'est moins marrant. Et puis il y a la route. Se tenir éveiller en tapant la causette, c'est plus simple. Un seul problème, pas d'autre place à l'horizon. L'unique sésame que nous avons en notre possession pourrait profiter à un autre. Mais avant de prendre cette ultime décision, je vais une dernière fois sur Zepass.com, site au combien recommandable que je fréquente assidûment depuis 3 semaines sans résultat.
J-3 toujours : Les miracles métalliques existent. Je peux le dire ! Une place est à vendre sur Zepass. Et le vendeur habite à 15 km de chez moi ! Encore mieux, le vendeur, qui est une vendeuse, je la connais ! il y a encore 5 minutes, je n'y croyais plus. Pourtant, c'est maintenant une certitude, nous serons au Ninkasi dans 3 jours !
H-4 : Je ne vous raconte pas nos aventurières routières. Voyage sans histoire.
H-2h30 : Nous sommes au Ninkasi et on mange des hamburgers.
H-1h15: Et c'est parti pour la soirée ! C'est THE ARRS qui remplace au pied levé Evil. Pas facile quand on connaît les conditions de ce remplacement (RIP Mike). Pas facile non plus car le public d'Amon Amarth n'est pas forcément amateur de Metalcore. Les Parisiens ont bien compris que la partie n'était pas forcément gagné. Pas le choix, il faut se donner à fond, sans faire de quartier.
H-1h: Comme je m'y attendais , Sgosh s'emmerde comme un rat mort. Faut dire que le Metalcore, ce n'est vraiment pas son truc. Moi non plus d'habitude. Mais là, je m'éclate bien. Le groupe est efficace et réussi sans souci à attirer l'attention d'une bonne partie public.
H-35min : cette fois, c'est sûr : ce soir, The Arrs a gagné de nouveaux fans. Le public répond à toutes les sollicitations de Niko, chanteur du gang, qui sait faire monter la pression petit à petit. Une très bonne mise en jambe pour la suite.
H-15min : Le Ninkasi est calme. Niko ne nous a pourtant pas lâché jusqu'à la fin de son set. Mais dès que les lumière se sont rallumées, l'ambiance est retombée. Le monde est là, mais ça discute tranquille. Certains autours de moi sont même avachis sur les marches du balcon. En bas, les tireuses à bière tournent certainement à plein régime. Mais on sent que tout le monde est en mode attente. Le calme avant la tempête ?




H-0 : ça y est ! On y est ! Les lumières s'éteignent, et un grand hurlement s'échappe de la fosse. Les Vikings envahissent la scène et les premières notes de Twilight Of The Thunder God s'échappent des enceintes. La pression, proche de zéro il y a quelques instant, monte d'un coup, et tout explose quand Yoann nous envoie en pleine tête son premier Yaaaaaaa barbare. A l'instar des guerriers sur un champ de bataille, nous venons d'encaisser notre première salve de coups. En ce tout début de show, le son est mal équilibré. Mais heureusement, tout rentre dans l'ordre en moins de 2 minutes. Le carnage de nos cervicales peut commencer…
H+30min : A côté de moi, Sgosh se démonte la nuque. Je l'entends déjà raller ce soir quand elle démêlera sa tignasse. Vus les séquences de Headbanguing aussi bien sur scène que dans la salle, elle ne sera pas la seule…
H+45min : Je ne sais pas si les Dieux du Metal existent, mais si tel est le cas, ils ont forcément forniquer avec les Dieux Vikings et c'est leur progéniture que nous avons sous les yeux ! Par moment, le show est d'une intensité incroyable (à les riffs de butor de "Guardians Of Asgaard"). Du coup, quand cela retombe un poil, on en est presque déçu. Mais c'est pour repartir de plus belle.
H+1h : Yoann nous annonce que c'est la première fois qu'ils jouent à Lyon. Et visiblement, il est vraiment heureux de l'accueil. Il faut dire que le public est énorme ce soir. Yoann nous remercie et le groupe nous applaudi. Et ça paraît vraiment sincère.
H+1h15 : Comment c'est déjà fini ? Et qu'est ce qu'on fait dans ces cas là ? Ah oui, on hurle très très fort et le groupe revient. Trop fort le public lyonnais !
H+1H30 : Cette fois, la fin est proche. Nous sommes en nage tellement il fait chaud dans le Ninkasi. Les dernières notes nous pilonnent la tête. Le groupe salue et resalue encore, n'en finissant pas de remercier et de serrer des pognes. Yoann fait son Rob Flynn ne voulant pas quitter la scène. Et nous non plus, on ne veut pas que ça finisse, même si nous n'avons plus de cou, plus de jambe et plus de voix !
H+2h30 : de retour sur la route. Encore des bruit de fureur plein la tête. Le ruban de bitume se déroule sous nos yeux. Ça cause dans le poste mais je n'écoute pas vraiment. Les armes se sont tus, les esprits de la forêt se sont retirés, j'ai voyagé avec eux et je ne suis pas encore sûr d'être revenu… Et dire qu'on a failli rater ce concert !!!

THE DEVIL’S BLOOD – The Time Of No Time Evermore

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Cela fait un moment que cet album tourne dans ma platine. A chaque fois, je me dis qu’il faut que je fixe mes idées mais je me dis alors : « Allez, encore une petite écoute ! ». Beatnick me l’a laissé car les sonorités sont plus proches de mes goûts que des siens. Effectivement, nous sommes entre les 70’s et les 80’s avec un Rock’n’Roll assez psyché, une voix féminine plutôt "vaginale" et des grattes pas très saturées. J’avoue ne pas connaître le combo et je le découvre avec ce premier album. C’est donc une bonne surprise pour moi. En faisant un petit tour sur le net je découvre que ces Hollandais versent dans le sataniste et jouent sur scène avec plein de sang sur la tête… C’est assez déroutant car la musique ne l’évoque pas du tout. Parfois, il vaudrait mieux ne rien savoir… Leur discours sur leur myspace (et oui, y’a plus de site web « classique » pour les groupes simplement un myspace un peu fourni) me laisse vraiment perplexe. En fait, j’aurais dû me cantonner à la zique, je serais moins gênée ! Je vais donc y rester, afin de ne pas partir en polémique stérile. J’ai donc bien aimé cet album qui m’a bien fait trippée. Je me suis même bien marré sur « Christ of Cocaine » non pas à cause du titre, mais avec ce riff tout droit inspiré du « Eye of the Tigger » de Survivor. On fait une bonne remontée dans le temps ! Rassurez-vous, le reste est moins cliché ! Malgré tout, The Time Of No Time Evermore est un album que je ressortirai avec plaisir car il fait figure d'OVNI dans le paysage musical actuel et cela fait du bien. En y réfléchissant il me fait penser à Concrete Blonde, un groupe que je dois être à peu près la seule à connaître (merci grand frère !), mais que j'aime bien sur leur unique album que je possède, Bloodletting, sorti en 1990. C'est peut être cela le point commun : Blood ! Je parlais plus haut d'une remontée dans le temps ?

Détruit vraiment tout ! (HATEBREED – Hatebreed)

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Si il y a bien un groupe de Hardcore qui est présent sur chaque festival Metal c’est bien Hatebreed. Et vu que les Metalleux sont ouverts d’esprit, Hatebreed remporte un aussi grand succès que des groupes de pur Metal. Leur secret : un Hardcore musclé et un frontman qui envoie sévère. Vous me direz cela est également vrai pour bien d’autres groupes de Hardcore… Peut être parce que Hatebreed est signé par Roadrunner ? Ou alors parce que le groupe souhaite être un membre à part entière de l’univers Metal autant que de celui du Hardcore. Toujours est-il qu’à chaque album le groupe enfonce encore un peu plus le clou, et ce n’est pas cet éponyme Hatebreed qui viendra contre-carrer les plans de Jamey Jasta et de sa bande. Peut être moins percutant qu’un Rise of Brutality, ce disque renferme tout de même son lot de pépite et devrait faire un carton sur scène. Je pense notamment à « In Ashes They Shall Reap » aux faux airs de « Destroy Everything » ou à l’excellent « Every Lasting Scar » au refrain bien Metal (cf. explication dans le DVD bonus). Personnellement, je ne suis pas amatrice de Hardcore (mes proches amis le savent bien !) pourtant Hatebreed ça passe. Certes au bout de 45 minutes de show j’ai ma dose et sur album c’est un peu pareil, après 7-8 titres j’ai ma dose. Ce disque en contient 14… Donc pour mes petites noreilles c’est un peu trop. Quoiqu’il y ait quelques poses avec « Undiminished » notamment. Mais à la limite, je m’en tape car je mets typiquement ce genre de skeud quand je suis vénère et j’ai besoin de 15 minutes pour me calmer, donc ça roule ! Pour tous les fans de moshpit, circle pit et autre wall of Death, Hatebreed accompagnera Machine Head sur une date au Zénith de Paris le 6 février 2010. Je peux vous assurer que ça va bouger sévère et que le béton du Zénith à du soucis à se faire !
Et si vous n’avez jamais vu ce que donnait Hatebreed sur scène, le digipack vous livre un DVD bonus de titres filmés au Download 2009 et Wacken 2008, en plus d’un petit mot de chacun des zicos sur ce nouvel album. Si avec ça vous n’êtes toujours pas convaincus… Je rends mon tablier en cuir clouté !

ENORME !!! (IMMORTAL – All Shall Fall)

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Si un jour on m’avait dit : tu feras une chronique enchanteresse d’Immortal. Et bien je ne l’aurais pas cru. Enfin, il y a 4 ans, je ne l’aurais pas cru. Depuis, je suis fan ! Surtout sur scène il faut l’avouer. Les derniers concerts du trio Norvégien m’ont mis à chaque fois sur le cul (Hellfest 2007, Graspop 2008) et même lors de notre premier Wacken en 2002, en plein après midi… Immortal pour moi est avant tout un groupe de scène. Mais j’avais quand même craqué et acheté Sons of Nothern Darkness histoire de parfaire ma discothèque. Me l’enquiller en entier restait quand même un peu dur. Mais là, ce All Shall Fall est tout simplement ENORME. Je peux me le faire en entier et même en voiture sans arracher le volant et insulter les autres conducteurs en bavant par la fenêtre ouverte… C’est pour dire ! Le problème avec un tel album, c’est qu’il va être très très difficile d’attendre la tournée (des fests sont déjà en prévision :le Hellfest et le Wacken notamment). En plus, si je peux me permettre, le son de cet album est bon… Incroyable ! La batterie de Horgh est toujours aussi épileptique niveau cymbales et les riffs d’Abbath et Demonaz toujours aussi terribles. Le dénuquage va être de mise. Je n’ose nous imaginer sur « The Rise Of Darkness » ou sur « Norden On Fire » sans oublier l’énorme « Unearthly Kingdom » et ses 8 minutes. Et oui, je ne vous ai cité que les mid tempo, parce que suivre la cadence sur les « Hordes Of War » et consort n’est vraiment pas bon pour la santé. Allez, on chausse le corpse painting et les bracelets à clou et on attend patiemment l’été ! (euh, ça veut dire qu’il ne faut pas se laver en attendant ? Non, Duschen ist Kein Heavy Metal !)
Et puis, parce que c'est bientôt Noël et surtout par pure nostalgie, voici un petit "Tyrants" du Graspop 2008 !

On est fan ou on ne l'est pas ! (DARK AGE – Acedia)

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Comme tout bon fan, lorsque son groupe fétiche (si ce n’est pas LE groupe fétiche, c’est au moins l’un des groupes fétiches !), sort un nouvel album, je n’ai qu’une envie : le glisser dans ma platine ! Avec Acedia, Dark Age signe l’entrée dans une nouvelle ère : nouveau label (exit Remedy Records et bonjour AFM), nouvel entourage, nouvelle coupe de cheveux pour Eike (guitare, chant)… Mais quid de la musique ? Ma toute première impression à l’écoute de l’album a été : « Attention, Dark Age donne dans le plus commercial ». Mais à la 2° écoute et depuis, je découvre les couches successives de ces 11 titres (12 sur le digipack). On est très loin de la brutalité des premiers albums et bien loin aussi d’un Silent Republic. Dark Age et Minus Exitus avaient lancé le groupe dans un discours Death Mélodique excellentissime où les bourrineries s’accommodaient parfaitement de mélodies de plus en plus présentes (notamment en terme de voix claires). Ici, Dark Age renforce son côté mélo et laisse moins de temps de parole au bourrin. La tendance s’inverse. Les claviers sont très nettement plus présents et les voix claires l’emportent haut la main devant les voix Death. On a même droit à un nouveau registre vocal avec des voix plus typée Indus (à la Nine Inch Nails comme sur « Neon Gardens » ou Paradise Lost parfois (ce que « No Way Home » laissait entrevoir sur le précédent disque). Alors oui Dark Age se mélodise de plus en plus, mais Eike garde quand même le loisir d’hurler comme un diable sur la majorité des couplets et ça c’est bon ! Et vu que les voix claires deviennent plus travaillées, on ne va pas se plaindre ! Mais rassurez vous il y a quand même quelques chansons bien bourrines (« Halo Meridian ») et il y a même un petit hommage à Rammstein avec le titre « Zeitgeist » relativement efficace (surtout sur scène !). Au final, Dark Age évolue, dommage que cela soit parallèle à une coupe de minet et à un passage sur un gros label, car cela pourrait presque passer pour une volonté commerciale. Mais vue l’évolution du groupe jusque là, la probabilité d’une mutation lente mais certaine vers quelque chose de plus riche et de moins brut est forte. En tout cas, je reste fan n°1 !

Proud to be in the Suicide Crew ! (DARK AGE Lyon's Hall)

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Dire que nous attendions cette soirée est un doux euphémisme (enfin pour moi !). Et oui, Sgosh est une fan invertébrée de Dark Age (ben oui, les invertébrés vivaient pendant le Dark Age, les invétérés au Light Age… Ouais, je sais c’est nul, mais c’est pas grave, je me soigne !).
Bref tout ça pour vous dire que sitôt cette date du 17/11 programmée, nous avons noté ce jour d’une croix dark. Et nous voilà, sous la bruine de novembre à tenter de trouver le Lyon’s Hall. Finalement nous débarquons après avoir traversé cette cour industrielle, et un couloir un peu miteux, dans la salle, elle même un peu miteuse il faut bien le dire. Enfin non, elle est Under, je crois que c’est comme ça qu’on dit ! Nous voilà donc avec une bonne bière (et d’ailleurs avec un sacré choix de bières en bouteille !) en attendant le début de la soirée.
AWAKENING THE FORGOTTEN sera le premier groupe a fouler la petite scène du club. Si je vous dis que c’est du Grind, vous comprenez donc vite que je ne vais pas en écrire 20 lignes ! Je vais quand même préciser que musicalement c’était bien Metal et plutôt bien fait, mais effectivement la voix ne m’a pas du tout touchée ! Du premier titre « Groui groui » au dernier « Wouhahaha » en passant par le morceaux sans titre baptisé « Fuck You » par un membre du public (très bonne idée soit dit en passant de faire participer le public de la sorte !), nous aurons droit à 30 minutes de bourrin de base. Et nous ressortirons pas convaincu du tout par ces grognements.
Le temps de changer quelques éléments sur la scène, et IN ARKADIA, le groupe organisateur de la mini tournée de 6 dates françaises de Dark Age (et qui bien entendu partira avec) investi le plateau. Là le style est bien différent avec un Death Mélo plutôt sympa. Le chanteur assure bien au niveau vocal et tente de faire ce qu’il peut pour motiver les quelques dizaines de personnes présentes. Mais il aura du mal à faire bouger tout le monde. Il faut dire que, nous les premiers, sommes assez statiques car bien attentifs à la zique. Les 2 gratteux (très concentrés, même carrément trop) s’aventurent sur des terrains parfois techniques avec plus ou moins de réussite (les pains ne sont pas rares dans certains soli !). Mais le résultat est globalement très sympa et certains morceaux sont vraiment efficaces. Ceux qui, d’ailleurs, ne sont pas les plus techniques. A noter 2 reprises au menu des 45 minutes de ce concert : « Are You Dead Yet » de Children Of Bodom (sans clavier c’est parfois vide et n’est pas Alexi Laiho qui veut, et non je ne parle pas de l’état débriété sur scène !) et « Raining Blood » de Slayer. Une petit extrait d’un second album à venir et le tout nous donne un bon moment passé en compagnie de In Arkadia.
Après de longues minutes pour rééquiper le kit de batterie, enlever quelques amplis, et brancher le clavier et voici DARK AGE près à en découdre. Après un « Kingdom Nevercome » issu du dernier album, le groupe retourne un brin en arrière pour nous servir sur un plateau « Zero » issu de l’album Dark Age. Après, je ne sais plus, je suis perdue dans mes cheveux qui tournoient autour de ma tête ! D’autant que le son est une vraie bouillie sonore : entre André qui martèle son kit (non amplifié sauf la grosse caisse) et les 2 grattes qui ont dû monter le volume pour se faire entendre, il ne reste plus beaucoup de place pour le clavier de Martin et la basse (quoique c’est cette dernière qui est la plus équilibrée). Imaginez donc là dessus le chant : la voix tente de se frayer un chemin au milieu de ces décibels et ce n’est pas toujours facile. Autant les voix bourrines se font entendre, autant les voix claires sont parfois trop discrètes. Sur certains passages (plus rares qu’avant il faut le souligner), la justesse étant limite, ce n’est pas plus mal, mais sur les morceaux mélodiques du dernier album c’est dommage. Je pense notamment à « Devote Yourself To Nothing » par exemple. La playlist a globalement fait la part belle aux 2 derniers albums que sont Acedia, sorti il y a quelques jours, et Minus Exitus. Normal puisque finalement cette tournée à pour but ne défendre non pas 1 mais 2 albums. Nous n’aurons donc que 2 titres de Dark Age (« Zero » et « Fix The Focus ») et 3 de The Silent RepublicThe Silent Republic », l’excellent « Last Words » et bien sûr l’incontournable « Suicide Crew » réclamé à corps et à cri en fin de rappel. Il faut reconnaître que des morceaux comme « 10 Steps To Nausea » ou « ZeitGeist » du dernier ou encore « Seven », « Minus Exitus », « Black September », « The Dying art of Revolution » sont de bonnes tueries scéniques. Malgré le son qui nous détruit, il faut le dire, à petit feu les oreilles, nous ne pouvons que réclamer un premier puis un second rappel lorsque le groupe annonce à chaque fois « le dernier morceau ». Malgré une affluence très très modeste, l’ambiance a été plutôt bonne et les séances de headbanguing ont été parfois furieuses. Les rappels étaient sincères et au bout du compte, il semblerait que tout le monde soit content de sa soirée vu les sourires affichés de part et d’autres. Nous quittons donc la salle sous une bruine de novembre, après avoir traversé le couloir miteux, euh pardon, le couloir Under et retournons dans nos pénates avec un bourdonnement dans les oreilles qui ne partira pas avant quelques longues heures !

Ps : même pas mal à la nuque : depuis que mon pote Phil m’a appris à headbanguer avec les épaules, je peux fait un concert d’Amon Amarth et de Dark Age la même semaine sans finir avec une minerve ! Merci Phil !

Ps2 : A venir un petit montage photo/vidéo

C'est toujours un plaisir (EPICA - Phoner avec Simone)

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Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance d'échanger quelques mots avec Simone Simons, chanteuse d'Epica. Ça fait un moment que je voulais partager ce sympathique échange avec vous. Mais fautes de temps, à force de courir, étant constamment la tête sous l'eau, je n'ai pas eu le temps de le faire.
Mais c'est aujourd'hui chose réparée puisque vous trouverez ci dessous les meilleurs moments de cet entretien téléphonique.

Et pour ceux qui ne voudraient pas tout écouter, voici quelques repères de temps :

- Au début, Simone nous dit de manière très poli que l'hiver, ça l'emmerde grave (je sais, moi, je ne suis pas poli du tout !)
- à 0'59 (pour ne pas mettre une minute), Simone nous décrit son univers et nous en dit un peu plus sur le contenu de l'album
- à 2'27, elle nous fait un petit track by track pour décrire le contenu des paroles du nouvel album, "Design To Your Universe"
- à 4'30, Simone revient sur le show du Hellfest. Vous avez certainement déjà lu l'anecdote qu'elle nous raconte, mais quand c'est elle qui raconte, c'est vachement mieux.
- à 5'16, Elle nous explique les raisons de l'annulation de leur participation au Hunter Fest en Pologne. Là encore, vous en avez certainement entendu parler. Mais l'intérêt ici, est que les propos de Simone ne sont pas déformés.
- à 6'05, quelques conseils pour les chanteurs en herbe pour ne pas perdre sa voix en tournée.
- à 7'46, quelques mots sur Amberian Dawn et Sons Of Seasons, les 2 groupes qui accompagnent actuellement Epica sur leur tournée européenne (et une grande déception pour les célibataires…)
- à 8'44, Simone se projette dans l'avenir
- à 9'48, Elle nous dévoile envies musicales puis ces dons musicaux, autres que le chant.
-à 11,15 : un dernier mots pour les Fans français, une révélation sur les futurs concerts de l'Elysée Montmartre et un bon coup de pub pour le Fan Club français !
Bonne écoute !
Et pour ceux qui en veulent encore plus, le clip de Unleashed, le nouveau single d'Epica

Tous au Lyon's Hall DARK AGE

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DEMAIN SOIR TOUS AU LYON'S HALL !!!!!

Après la tuerie du concert d'hier soir (AMON AMARTH au Ninkasi, compte rendu d'ici peu) il faut se finir les vertèbres, et pour ça Dark Age c'est le top !

RDV à 20 h au Lyon's Hall et vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas de thune car pour 8 euros je défie quiconque de trouver moins cher pour un concert qui promet d'être ENORME. Ben oui, Dark Age en concert c'est énorme et Acedia, leur dernier bébé, risque de faire un carton sur scène.

A demain
Cheerz Metalheadz
ps : en espérant que Eike aura les cheveux un peu plus longs que sur cette photo (non mais quelle idée...!!!)

Bienvenue en Enfer (rencontre HOLYHELL)

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La venue de HOLYHELL en promo en France a été l'occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec le combo américain. Car étant resté sur un a priori assez négatif au Hellfest, nous avions été agréablement surpris par leur album. Aussi, nous avons sauté sur l'occasion de taper la causette avec les 2 cerveaux du groupe Maria et Francisco histoire d'en savoir un peu plus. Contrairement à nos a priori (pourris il faut bien le dire), nous avons eu la très bonne surprise de rencontrer 2 joyeux lurons, très heureux d'être à Paris pour défendre et promouvoir leur "bébé". N'étant pas sur place, cette rencontre s'est faite par téléphone interposé. Et étant alors à plusieurs centaines de km de chez moi, c'est avec du matériel rudimentaire que j'ai enregistré cette conversation. Du coup, la qualité est très (très) médiocre : entre 2 personnes qui utilisent le haut parleur de leur téléphone, un téléphone portable et sa qualité de haut parleur pas top + un moyen d'enregistrement également bof bof, et voici le résultat. Bon, ce n'est finalement pas si mal après quelques séances de mixage et de mastering !!!
Comme d'habitude voici le menu de cet entretien :
0'24 : une courte présentation du groupe
0'48 : HolyHell est-il leur premier groupe ?
1'39 : un petit mot sur le Hellfest
2'09 : d'autres concerts sont-ils planifiés en France ?
2'31 : explication à propos du titre de l'album
3'19 : ce disque est-il un concept-album ?
4'59 : leur avis sur le caractère un peu "cliché" des titres des morceaux !
5'44 : les collaborations pour cet album
7'26 : comment Maria est devenue la voix de HolyHell
8'18 : ce qu'ils aiment dans le Heavy Metal
9'28 : leurs groupes préférés
10'40 : leur meilleure découverte
10'58 : Maria interview Fancisco...
11'40 : ...et vice versa !
12'18 : le dernier mot

CONCOURS, CONCOURS, CONCOURS !!!

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Pour une fois, c'est un vrai concours que l'on organise sur Metallic Doormat.
A gagner, des places pour le concert de Satan Jockers, Patrick Rondat et Diesel Dust. La nouba aura lieu le 10 novembre à Lyon au Ninkasi Kao.
Pour gagner, rien de plus simple, les premiers qui mettent un commentaire à ce topic rafle la mise. Il ne vous reste plus qu'à vous activer, le nombre de place est limité !!!

Power is in Stoner (FU MANCHU - Signs of Infinite Pawer)

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Encore un groupe qui crée un désaccord entre Beatnick et moi ! Vous aurez vite compris le sens du désaccord vu que c’est moi qui vous parle de ce nouvel album de Fu Manchu. Ben ouais, moi j’aime bien le Stoner de Fu Manchu. Oh certes, ce n’est pas non plus mon groupe préféré, mais je prends pas mal de plaisir à écouter les riffs pachydermiques ou plus enlevés et les sons un peu crados des guitares. La voix (qui repousse un peu Beatnick) n’est effectivement pas digne des plus grandes, mais contrairement à d’autres groupes (cf chroniques de Saviours), j’arrive à passer outre sans soucis. Et au final il reste une bonne zique qui me plaît bien. En plus les 10 titres de ce Signs of Infinite Power ne sont pas trop longs puisqu’oscillant entre 2 et 4 minutes, ce qui a la bonne idée de ne pas faire traîner en longueur une musique assez lourde et un chant un peu monotone. Mais ce qui pourrait paraître long sur album pourrait vachement bien rendre sur scène. Je n’ai jamais vu le combo Live et à l’écoute de ces morceaux, je me dis que j’aimerais bien palier à ce manque. Il doit y avoir trop moyen de triper. J’imagine tout à fait un concert sous la tente du Hellfest… Pas vous ? Allez on croise les doigts, vu le succès des différents groupes de ce genre cette année, peut-être auront nous la chance de voir Fu Manchu lors de la prochaine édition…

Un petit tour et puis s'en va (SAVIOURS – Accelerating Living)

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C’est fou comme le temps passe. Me voilà de retour au bercail et je n’ai même pas pris le temps de vous parler de Saviours ! Mais en réfléchissant, c’était peut être un oubli pas si inconscient que cela… Non pas que cet album est mauvais ou qu’il ne mérite pas un petit post, car tout effort mérite salaire, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’est le genre de skeud que je mets dans ma platine pour quelques morceaux, sans plus. En fait, comme finalement beaucoup d’album, muscialement ce n’est pas trop mal. C’est bien joué (disont Thrash dans le style avec des influences des premiers Iron Maiden par moment), le son n’est pas mauvais, mais… J’imagine que vous avez deviné le mais ! Et oui, encore une fois, la voix me saoule. Ces vocaux façon Punk années 70 pas vraiment chanté, un peu crié en voix clair… Bref, ça gâche pas mal de choses. Je me demande vraiment pourquoi autant de groupe ont un chant aussi médiocre. Je sais qu’il n’est pas facile de chanter, mais merde, ils pourraient tous faire un effort. Et je ne parle pas que de Saviours. Est-ce que ces groupes sont réellement content de leurs chanteurs (ou chanteuses d’ailleurs) ? ou est-ce par défaut d’avoir mieux ? En tout cas, cela les rangera toujours dans les groupes bof qui ne resteront pas dans les mémoires. Je suis sans doute un peu dure, car il y a sûrement des gens qui aiment… Enfin, il faut espérer ! Mais pour en revenir à Saviours, je ne suis pas sûre qu’il faille passer votre soirée dessus, sauf si vous êtes en manque de groupes Heavy Metal typé 80. Vous pourrez peut-être y trouver votre compte, moi perso, je lâche très vite. Quitte à entendre ce type de voix, je me repasse beaucoup plus volontiers les premiers Maiden. Allez, on passe vite à autre chose.

attention tuerie en vue ! (DARK AGE Lyon's Hall)

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Avis à tous les fans de Dark Age, ou à tout fan de Death Mélodique : Les Allemands ont enfin la possibilité de faire un petit tour de France afin de promouvoir leur dernier bébé, Acedia. Le groupe qui n'a fait que de rares incursions en territoire français (une première date à Belfort en 2005, puis une date dans la région parisienne avant de faire 2 dates en 2 ans à Châlon en Champagne à l'occasion du Delirium Fest en 2007 et 2008) pose enfin ses amplis un peu plus longtemps. Nous n'avons raté qu'une seule de ces dates (la date parisienne) car en tant que fans ultimes nous ne pouvons décemment pas laisser passer une seule occasion de se dénuquer. Cette année, nous devrons rater un paquet de dates, mais pas celle d'ouverture à Lyon le mardi 17 novembre au Lyon'Hall. Pour le reste de la tournée, Dark Age visite Toulouse le 18 novembre, Bordeaux le 19, Limoges le 20, Kergloff le 21 et Paris le 22. Pour l'occasion, Arkadia ouvrira sur chaque date et Dagoba sera à l'affiche à Limoges.

Notez bien tout cela dans vos agenda et en attendant, on se passe Acedia en boucle !

Bienvenue à Bourrineland (HELLFEST 2009 - Clisson)

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C'est pas tout ça, mais nous sommes déjà début novembre et il me reste encore un post sur le Hellfest 2009 à faire. On vous avait promis que ce festival, qui a été le moment fort de notre année métallique, serait le feuilleton de l'été de Metallic Doormat. Et bien nous avons fait encore mieux : le Hellfest a été à la fois le feuilleton de l'été ET de l'automne !
Pour ce post "Hellfest, the Last One", j'ai en charge de vous parler des bourrineries que nous avons croisées en ce dernier week-end de juin à Clisson. Autant vous le dire tout de suite, les souvenirs ne sont plus très frais. Je ne serai donc pas capable de tous vous retranscrire en détails. Mais les mots qui suivent sont les vraies sensations ressenties puisque ce sont celles dont je me souviens plusieurs mois après.
Notre petit voyage à BourrineLand commence dès le premiers concert du Hellfest. Car malgré une nuite très courte et agitée, il était hors de question d'arriver tard sur le site. GOD FORBID, un des postulants à l'album de l'année, était programmé à 13h40. Nous devions être là à 13h40. Point barre. Et nous ne sommes pas les seuls à attendre les Américains, la fosse étant déjà bien garnie en ce début de festival. Et il y a peu de chance que tous ces courageux l'ai regretté, tant ce concert fut bon. Pour une entrée en matière, ce concert fut une grande réussite. Si, sur album, la musique de God Forbid peu paraître un poil complexe et ardue, sur scène, la seule chose qui prime, c'est l'énergie envoyée par le groupe. Le public l'a reçoit en pleine face, d'où une furieuse envie de se lâcher. Et les premiers circle pit d'apparaître… Rien de tel pour se mettre dans l'excellente ambiance du Week-End !
Nous nous retrouvons directement le samedi, soit le 2e jour du Hellfest. Nous avons bien sûr vu d'autre concerts le premier jour (voir tous nos précédents topics HellFest), mais rien de suffisamment bœuf pour être évoquer dans ce post. Par contre, le Samedi, c'est un tout autre programme. C'est même très chargé ! Les hostilités commencent en début d'après midi avec DAGOBA. Pour être franc, nous avons entraperçus le groupe marseillais, car encore sous le coup du concert de Grand Magus. Mais selon, Phil Demmel de Machine Head, ce concert fut très bon avec une grosse affluence et une grosse ambiance. Pour le coup, nous n'avons pas d'autres choix que de te croire, Phil !
Le concert suivant, nous y avons en partie assisté. Et je dis en partie, car nous sommes partis avant la fin. Non pas que DEVIL DRIVER soit mauvais. C'est même tout le contraire. Sur scène, cela joue sévère. Mais c'est aussi un poil trop bourrin pour nous. Cela passe très bien sur quelques morceaux. Mais ce martelage de cerveau fini par transformer nos quelques neurones en bouillie. Par forcément mauvais, mais après vingt minutes de concerts, nous préférons nous éclipser pour éviter l'overdose.
Nous n'attendions pas grand chose du groupe suivant. Je ne suis vraiment pas un amateur de Black Metal. Aussi, quand on me dit que CRADLE OF FILTH va se produire devant moi, ça me fait ni chaud, ni froid. Mais si je ne profite pas d'une participation en festival des Anglais, je ne les verrais certainement jamais. C'est pourquoi je me retrouve devant la Grande en cette fin d'après midi pour Danny et ses sbires. Et après ce concert, je dois bien admettre que j'ai passé plutôt un bon moment devant ce show. Certes, Danny chante toujours comme une casserole que l'on passe dans un mixer à pleine puissance. Mais pour le reste, le groupe est en place, le son est bon (ce qui, vu la réputation de Cradle, n'était pas gagné d'avance), et l'efficacité est bien présente malgré un horaire pas spécialement adapté à la noirceur du Black Metal. Une écoute du dernier album de Cradle m'avait amené à retrouver un peu d'intérêt pour ce groupe. Ce concert m'incite à persévérer un peu dans cette voie.



Plus attendue pour nous fut la prestation de MOONSORROW. Avec Sgosh, nous avons longuement hésité à en parler ici ou dans le post sur le Doom et le Stoner. Car ce groupe a certes une face très Pagan Metal. Mais sa musique qui est aussi tout en ambiance louche parfois très fortement du côté glauque et cauchemardesque du Metal Sombre. Dès l'arrivée du groupe, les esprits païens s'emparent de la foule amassée sous le chapiteau de la scène Rock Hard. Les riffs s'enchaînent, la torpeur nous prend. Nous vivons en cet instant un nouvel instant de magie comme seul le Metal peut en offrir. Un douce communion entre la musique, le groupe, et le public. Le son est un poil brouillon mais cela ne gâche en rien le plaisir des spectateurs réunis, qui, encore une fois, ont répondu présent pour ce moment de grâce qui dure trop peu de temps à notre goût. Et nous voilà tout surpris de nous retrouver sous le beau soleil de plomb nantais alors que étions quelques instant auparavant perdus dans le froid de contrée lointaines…
Et le bourrin de continuer de nous remplir les esgourdes, puisque juste derrière Moonsorrow, c'est SOULFLY qui envahie la grande scène du Hellfest. Là aussi, je ne vais pas vous mentir en vous affirmant que ce concert fut énorme, fantastique et monstrueux puisque je n'ai assisté qu'à 2 ou 3 morceaux. Mais ces quelques instants nous ont confirmés
que le père Max est vraiment plus en forme qu'il y a deux ou trois ans. Autre confirmation : au vue de la foule amassée devant la scène, Soulfly jouit dans nos contrées d'une cote de popularité intacte. C'est vrai qu'il est toujours bon de pogotter aussi bien sur les morceaux de Soulfly que sur quelques vieux Sepultura. Pas spécialement fin mais toujours aussi efficace.
Et c'est à GOJIRA que revient l'honneur de terminer "les bourrineries du samedi". La rédaction de Metallic Doormat (ce qui fait quand même vachement de monde) est très divisée sur ce groupe. Alors que je les trouve vraiment bons sur scène, Sgosh se fait généralement chier à tous leurs concerts. La bonne nouvelle pour Gojira, c'est que c'est moi qui suit l'auteur de ce post ! Et encore une fois, les Goj' nous ont montré tout l'étendu de leur talent pour tenir une scène. Puissants, racés, les Français se sont montrés, comme à chaque fois ou presque, impériales. Si sur album, leur musique ne me touche pas, il en est tout autrement en Live, situation dans laquelle ces musiciens transpirent la classe par tout leurs pores. Certes, en France, on pouvait se dire que tout était gagner d'avance. Mais cela n'a pas empêché de Gojira de tout donner ce soir, assumant complètement leur statut de "haut placé dans l'affiche".
Et on se retrouve le dimanche, dernier jour du Hellfest. Le menu "gros bœuf" sera composé aujourd'hui de deux plats : entrée et plat de résistance
. Pour l'entrée, le chef vous propose du solide de chez solide : DESTRUCTION. ce show carré de chez carré. Les morceaux s'enchaînent aussi vite que les coups de double grosse caisse. C'est en voyant ce concert que nous réalisons que nous ne sommes pas à Wacken (alors que nous aurons eu l'impression de vivre un WOA en miniature durant tout le Week-end), car là où les Allemands auraient blindé la fosse en terre sainte allemande, la foule est plutôt clairsemée en cet après midi. Mais les fans présents sont à fond dedans. Les pogos, circle pit (monstrueux) et autres joyeusetés s'enchaînent dans un esprit bonne enfant. Que cela soit le public ou le groupe, tout les présents ont pris leur pied dans cette grand messe dédié aux Dieux du Metal.
En plat de résistance, nous vous proposons HATEBREED… Enfin, il existe une alternative… Car en cette fin de Hellfest, les bourrins avaient un dur dilemme : Hatebreed ou Amon Amarth ? Dur, dur de choisir. Comme avez déjà pu le lire par ailleurs, étant définitivement plus MetalHeadz que Coreux, nous avons laissé parler notre penchant viking. Du coup, nous n'avons pas vu une note d'Hatebreef. Mais ceux qui y étaient nous ont dit que c'était très bien.
Et voilà, avec ce post, j'ai définitivement fini de vous parler de l'édition du Hellfest 2009. Mais quelque chose me dit qu'avec des groupes comme IMMORTAL ou TWISTED SISTERS déjà annoncés pour l'édition 2010, nous n'avons pas fini d'entendre parler de ce festival sur Metallic Doormat.

Live ou studio ? (BRAINSTORM – Memorial Roots)

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Avec Beatnick, nous ne sommes pas tout à fait d’accord sur le cas Brainstorm. Enfin, sur le cas « Brainstorm sur album ». Perso, j’adore Brainstorm sur album et Beatnick n’est pas toujours très emballé. Même avec l’excellentissime Soul Temptation sorti il y a plusieurs années maintenant, nous n’étions pas d’accord. Cet album est pourtant une pure tuerie. Les albums qui ont suivis étaient un cran en dessous mais possédaient chacun leurs perles incontournables en concert. Qu’en est-il de ce Memorial Roots ? D’emblée, Brainstorm nous surprend en débutant l’album avec un long titre mid-tempoForsake What I Believe ») au refrain très efficace et aux riffs incitant méchamment au headbanguing (ce que je ne me suis pas privée de faire lors de leur concert à Bordeaux !). Puis vient quelque chose de plus classique et d’une efficacité toujours aussi terrible (« Shiver »). On se dit à ce stade qu’on tient là soit un putain d’album à la hauteur de Soul Temptation, soit, si on est plus réservé, 2 perles de début d’album qui ne laissent de toutes manières augurer que du bon. Et puis les morceaux passent et on se dit que cet album est excellent mais qu’il n’arrive tout de même pas tout à fait à nous faire oublier la puissance de Soul Temptation. Mais ce Memorial Roots est à classer dans les très bons albums avec une alternance bienvenue de mid tempo et de titres plus speed. Et sur chacun de ces titres, Brainstorm a le don de caser des refrains très souvent imparables et rapidement mémorisables. Petit bémol avec un titre comme « Nailed Down Dreams » un peu en dessous des autres. Alors certes, j’imagine qu’avec cet album, Beatnick continuera de me dire que Brainstorm n’est pas un énorme groupe sur CD, mais finalement je reste persuadé qu’il tient ce discours car on se prend une telle claque en Live qu’il est difficile de retrouver une telle sensation dans son salon. M’en fout, il peut bien penser ce qu’il veut, moi j’aime aussi Brainstorm sur album, na !

Zen (REDEMPTION - Snowfall On Judgment Day)

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Un vrai calmant, un vrai décontractant, un vrai relaxant… Voilà ce qu'il me faut ce soir. A force de courir, à force de speeder, à force de ne jamais s'arrêter, je suis sous pression. Pas encore prêt à exploser, mais un brin de détente est nécessaire. Et ce n'est pas la demi-heure que je viens de passer sur un putain d'ordi qui vont me permettre d'atteindre mon but. Encore une fois, j'ai besoin de musique.
Mais revenons un peut en arrière. Disons une petite demi-heure. Un nouveau PC à installer, voilà mon programme pour cette soirée. Et alors que j'étais dans mon bureau pour accomplir cette tâche, j'avais mis dans ma platine de salon Snowfall On Judgment Day, le nouvel album de Redemption. Ah les joies de l'informatique. J'ai déjà installé de nombreuses fois un ordi. Mais ce soir, cela ne fonctionne pas. Pourquoi, alors que tout semble installé, Windows plante-t-il au démarrage.
Toute mon attention étant focalisée sur cette putain de machine, je n'écoute pas vraiment la musique que l'on entend au loin. Les quelques bribes captées par ma conscience m'indique pourtant que toutes les solutions à mes problèmes du moment ne se trouve dans mon combat avec mon clavier et ma souris. Mais c'est que le Beatnick est têtu ! Et après une montée d'adrénaline où j'ai failli balancer l'écran par la fenêtre, le miracle fut et le système se débloqua.
Encore tout joyeux de cette victoire, je réalise que pour une fois, alors que la résistance d'une machine a le don de me foutre en rogne, je ne me suis pas trop énervé (sauf un poil à la fin). Mes nerfs, pourtant soumis à rude épreuve, ne sont pas complètement foutus en pelote. Durant cette lutte acharnée, je suis plutôt resté calme. Et Snowfall… continue de tourner dans ma chaîne. L'inconscient s'efface, le conscient reprend ses droits. Alors que depuis une demi-heure, j'écoute de la musique sans l'entendre, je comprends enfin que si je suis resté si zen, Redemption y était certainement pour quelque chose. Alors que mon esprit cartésien se concentrait sur mon problème matériel, mon esprit rêveur, celui qu'on ne contrôle pas, était déjà ailleurs, complètement absorbé par la musique. Calme, reposé, ressourcé, il avait renvoyez son bien-être à l'humain que je suis. La musique adouci les mœurs ? Aucun doute la dessus, je viens d'en vivre l'expérience.
Cette prise de conscience faite, il ne me reste qu'une chose à faire : me déplacer dans mon salon, là où se trouve la source même du son, pour pouvoir profiter pleinement de la musique. Et c'est ce que je fais actuellement, affalé dans mon fauteuil, au coin du feu… J'écoute et je suis bien.

Bordeaux ville de Metal ? (BRAINSTORM PRIMAL FEAR - Rock School Barbey Bordeaux)

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Un petit mot sur l’excellente soirée que j’ai passée hier soir au Rock School Barbey à Bordeaux. Ce fût pour moi une première, et même une double première ! La première première est le fait de faire un concert sur Bordeaux et la seconde est d’y avoir été toute seule, sans mes zamis Métalleux ! Mais en tout point, je ne regrette pas ma soirée.
Arrivée sur les coups de 20h30 au Rock School Barbey, ancien théatre visiblement (ou cinéma ?), avec sa salle à l’étage. Premier constat : pas de file d’attente (horaire d’ouverture sur les places indiquée à 20h15…) et personne dans le hall du bar. Seule une personne derrière le bar, 2 Metalleux acoudés, et un mec esseulé au stand de merch. Pour info, il s’agit du mec que l’on peut voir dans le catalgue Nuclear Blast (mec bedonnant, dégarni aux cheveux blanc façon savant fou avec des T-Shirts à la con). Je monte donc à l’étage d’où du gros son émane. J’ouvre la porte et là horreur : la salle est vide. Deux rangs devant la scène et quelques personnes dans les gradins pour une salle d’environ 500-600 personnes. Mais où sont les Métalleux du Sud Ouest de la France ? Bref, en voyant le groupe de première partie (SIDE WINTER), je me dis qu’ils doivent connaître et qu’ils arriveront plus tard. Effectivement le Heavy Metal du quintett ne me parle pas du tout, en plus le son d’une des grattes craque à mort. Je redescends donc découvrir le bar Bordelais, qui, chose peu étonnante, sert aussi du vin !
Dans le quart d’heure qui me sépare de BRAINSTORM, je ne vois pas beaucoup de monde arriver. Et effectivement, à l’heure H où les Allemands débarquent sur scène, la salle n’est pas beaucoup plus remplie. 4 rangs devant la scène et encore des clampins planqués dans les gradins. Mais comme à son habitude, Brainstorm et son leader hyper charismatique, Andy B.Franck, n’en a cure et se donne comme s’il jouait au Wacken open Air devant 60 000 personnes. Le concert commence par le morceau d’ouverture de Memorial Roots sorti le 16/10. L’ambiance, pourtant inespérée, se lance plutôt bien. Les fans purs et durs sont bien présents au milieu de quelques curieux. Il faut dire que Brainstorm n’est pas le groupe qui tourne très souvent en France et qu’il ne remporte pas non plus un succès commercial énorme. Mais quitte à jouer devant 150 personnes à peine, merde. Mais peu importe, avec mes 2 voisins Toulousains, nous en profitons un max. D’autant que la playlist fait la part très belle à un album que j’adore plus particulièrement, Soul Temptation, avec pas moins de 4 extraits (dans le désordre : « Doorway To Survive », « The Leading », « Highs Without Lows » et « Shiva’s Tears ») ajoutez à cela les bombes que sont « Blind Suffering », « Falling Spiral Down », « How do you Feel », le nouveau « Shiver » qui passe nickel et un « All Those Words » mal parti avec un public qui chante ultra faux la ligne mélodique mais qui finalement a bien assuré par la suite. Outre une playlist énorme, nous avons droit à un Andy en très grande forme qui n’arrête pas une minute : il harpente la scène, chante collé au premier rang en tête à tête avec lui (et finalement avec nous aussi !). Et lorsqu’il demande aux irréductibles du fond de la salle de descendre dans la fosse sans succès, il balance : « si vous ne voulez venir à nous, je viendrais chanter vers vous ! ». Et c’est les trois quart de « Shiva’s Tears » qui seront chantés depuis le milieu des gradins, puis au milieu de nous, dans la fosse. Le père Andy en profite pour graitifer un mec d’une photo avec lui en plein morceau ! Enorme. Un grand, grand moment de partage. Là où certains tireraient la gueule, d’autres prennent le taureau par les couilles et en profitent pour s’amuser et mettre la salle sans dessus dessous. Les autres membres du groupe se marrent lorsque Andy fait toutes ses conneries pour faire réagir les plus mollassons. Au final 1 heure de bonheur tout simplement. Les plus irréductibles sont visiblement tombés sous le charme. Et nous, nous terminons sur les rotules, une nuque en vrac, des cordes vocales bien raides et un t-shirt trempé. Ces éléments sont toujours signes d’un bon concert !

Difficile de faire suite à une telle tornade. Je me dis que PRIMAL FEAR a choisi la difficulté en s’acoquinant avec un tel groupe. Vous me direz, il s’agit en fait d’un coheadlining, les 2 groupes jouant en effet 1 heure. Le décors de scène est planté (au bout de 45 minutes quand même) et les afficionados du Heavy Metal made in Germany de Primal Fear acclament l’arrivée du gang de Ralf Sheepers et Mat Sinner. Globalement, l’ambiance sera excellente mais quand même moins énorme que pour Brainstorm. Le groupe, comme à son habitude balance des titres issus d’un peu tous ses albums (avec un « Nuclear Fire » particulièrement bien accueilli). Mais visiblement, il existe à Bordeaux des adeptes du dernier skeud des teutons vu l’explosion sur le très efficace « Six Times Dead (16.6) » pourtant pas vraiment typique pour du Primal Fear puisque très Heavy, quasi martial. Côté ambiance de scène, le groupe a l’air un peu déçu de la faible affluence, mais semble tout de même s’amuser. Le contraste Ralf Sheepers / Andy B. Franck est assez saisissante : entre le jovial Andy et le poseur viril de Ralf, le style n’est pas vraiment le même. Le groupe derrière est toujours aussi efficace avec un Randy Black qui tape sur ses fûts comme un sonné, la nouvelle paire de gratteux qui se défend plutôt bien. Il faut dire que lorsque vous avez Alex Beyrodt (ex-Silent Force) dans vos rangs pour une tournée… Perso, j’ai vécu ce concert un peu comme un grand huit avec des moments forts et d’autres moins, mais à aucun moment je n’ai eu envie de quitter la salle. Déjà car cela se serait vu, mais surtout parce que j’attends le dernier morceau avec beaucoup d’impatience. D’ailleurs avant ce morceau (devenu très rapidement un hymne), Ralf Sheepers a même réussi à faire descendre les (toujours) timides du fond de la salle pour chanter à tue tête un « Metal is Forever » toujours aussi efficace qui clôt en beauté une soirée réussie malgré un public très très très clairsemé. En espérant que le promoteur local n’ai pas perdu trop de thune et que les groupes ne garderont pas un mauvais souvenir de la France. Eh les gars, venez dans l’Est, les Metalleux sont plus nombreux, gnark gnark !
Vu que vous êtes sages, voici un tout petit extrait en qualité toute pourrie de Highs Without Lows de Brainstorm !

Un petit retour aux sources (THE FORCE – Musica de los Muertos)

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Que voila un petit album bien sympatoche ! Musica de los Muertos oscille entre ambiances classiques Rock (« Nightriders ») et des choses plus 70’s dans l’esprit, un peu à la Led Zppelin comme sur « Lies » ou plus planant comme « Lemon Skies » (il faut dire que pour voir des ciels citron, il faut déjà avoir une imagination made in 70’s) ! Vous aurez aussi plusieurs titres un peu plus Funky avec « Burning Up » mais qui groovent (Glenn Hughes n’est parfois pas très loin). Bref, un style finalement Rock au sens large. Alors forcément, vous comprendrez avec ces quelques éléments pourquoi je trouve cet album « sympatoche ». Parfaitement, j’aime ces ziques qui retournent à l’esprit originel du Rock. Là d’où tout est parti. Et lorsque l’on se fait embarquer par les 13 titres de ce Musica de los Muertos, on peut vraiment voyager dans le temps (et même dans l’espace !). Perso, je pars, guidée par les riffs lancinants du déjà cité « Lemon Skies », les riffs plus bruts d’un « Little Heart of Texas » (un peu pompé sur le « Sweet Home Alabama » des Lynyrd Skynyrd). Ne vous attendez pas à du Airbourne, du Black Stone Cherry, car je trouve que The Force est globalement sur cet album plus Funky que Rock’n’Roll. En tout cas, on se dit que les zicos doivent s’éclater à entendre les quelques soli qui émanent de cet album. L’impro ne paraît parfois pas loin. Je me dis que ce groupe serait vraiment à découvrir sur scène, car si le ramage vaut le plumage, le renard peut se brosser et le corbeau se bouffer le fromage tranquille ! Et si vous voulez vous en persuader, allez faire un tour sur leur page myspace.
Ah au fait, si vous vous demandez si le groupe est américain, la réponse est non, ce trio est un produit purement européen (britanico-germano-suisse !).