Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

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Surprise ! (SONATA ARCTICA - The Days Of Grays)

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Pour une fois, je vais vous parler d'un album en allant droit au but : The Days Of Grays, nouveau disque de Sonata Arctica est surprenant !
Je rassure tout de suite les Fans du combo finlandais : la bande à Tony Kakko n'a pas viré Death Metal ou Pop Rock. Le groupe évolue toujours dans un Heavy Mélodique de très bonne facture. Par contre, première surprise de cet album: quelle présence des orchestrations ! Pour être produit, cet album est produit ! Des cuivres, des cœurs, des violons ! Un orchestre en entier a été convié, donnant l'impression d'être parfois en compagnie de Nightwish. Il est possible que cette patte symphonique soit présente chez Sonata depuis quelques albums, car je dois reconnaître que j'avais un lâcher l'affaire ces dernières années. Du coup, le choc est violent pour moi. La musique est plus Epique que jamais, avec un côté grand spectacle complètement assumé.
Deuxième surprise : les premières lignes de chant ne sont pas assurées par Tony, mais par une jolie voix féminine, donnant l'impression que la maison de disque n'a pas mis le bon disque dans la bonne pochette. Mais les choses rentrent vite dans l'ordre puisque le chanteur du groupe reprend rapidement les rênes. Mais cette surprise déconcerte suffisamment (je sais, il ne me faut pas grand chose… ;)), pour rendre le premier morceau ("Deathaura"), très progressif dans la construction, très accrocheur. Et on se prend au jeu de tendre l'oreille pour capter les autres surprises.
"The Last Amazing Grays", la chanson suivante, nous ramène vers des contrées musicales plus courantes. Quoique… Au milieu du morceau, nouvelle cassure de rythme, avec un passage dans un pur style Nightwishien, avec ces énormes orchestrations et ces guitares saccadées. Même si ce passage est magnifique, cela sent presque le plagiat. Une petite faute de goût.
"The Flag In The Ground" remet les pendules à l'heure, du Sonata Arctica 100 % pur jus, avec une batterie épileptique et une mélodie, sur le refrain, immédiatement mémorisable. Même chose pour "Breathing", la Power Ballade de rigueur, classique de chez classique. Arrivé à ce stade de l'écoute, je suis presque déçu. Tellement surpris par la diversité du début de disque, j'en viens à regretter le classicisme de ces deux morceaux, qui restent quand même sympathiques.
Mais "Zeroes" me contredit aussitôt, avec ces sonorités limite Indus. La Vox Box est de sortie sur ce morceau mid-tempo, au refrain imparable. Et je me prends à rêver : Et si Sonata, avec toutes ces surprises, nous sortait ici l'album Heavy de cette fin d'année ?
Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps : la réponse est oui. Que cela la très Progressive "The Dead Skin" avec son couplet très sautillant, qui s'enchaîne avec un riff Thrash puissant sur laquelle Tony hurle comme un goret, puis une partie grandiloquente au piano que ne renierait pas Adagio ; la schizophrénique "Juliet", avec ces parties mielleuses comme de la Pop et d'autres tranchantes comme des rasoirs ; ou encore le chant féminin très Folk traditionnel (genre Blackmore Night's) de "No Dream Can Heal A Broken Heart", chaque morceau révèle son lot de surprise, tout en restant fidèle au style Sonata Arctica.
Les détracteurs du style diront toujours que le Heavy est une musique de théâtre pour branleurs de manche se shootant à coup de flamme de Dragon et de preux Chevalier, et que tout cela tourne en rond depuis trop longtemps. Pour ma part, j'ai senti sur ce disque une vraie envie d'évoluer, une vraie envie de défricher, ce qui me fait dire que The Days Of Grays est bien une pierre angulaire de la carrière de Sonata Arctica.

Rencontre avec Black Stone Cherry (Hellfest 2009)

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De notre expérience "Hellfest", nous avons ramené une petite rencontre bien sympathique avec Ben, guitariste de Black Stone Cherry. Enchantés par leur dernier album, Folklore and Superstition, et encore sous le choc de leur concert (cf. ici), nous n'avons pas hésité longtemps avant d'aller tailler la bavette avec le blond guitariste du combo Ricain. Il s'est avéré nettement plus calme Backstage que sur scène, mais tout aussi sympa !

Vous trouverez donc ci-dessous quelques extraits de cette rencontre. Désolé pour le son, parfois pas très bon, mais contrairement à Phil de Machine Head, Ben n'a pas une voix grave qui porte bien, et le préfabriqué réservé aux interviews était bien agité en ce dimanche.


Pour les pressés, voici quelques petits raccourcis :

  • A 0.30 nous parlons un peu de leur prestation au Hellfest, qui avait eu lieu quelques minutes plus tôt.
  • A 1.24 Ben nous explique d'où vient le nom du groupe, Black Stone Cherry
  • A 1.56, il nous confie ce qu'il l'a conduit à jouer du Rock'n'Roll
  • A 2.40, il nous donne ses impressions sur la France
  • A 3.10, Ben nous fait part de son impression pour les concerts en salle et ceux en fest.
  • Il est question de religion à 3.42
  • A 4.10, nous parlons de la composition et du prochain album
  • Ben se souvient de son tout premier concert vers 5.25
  • A 6.18, il nous parle de son meilleur souvenir avec Black Stone Cherry avant de conclure à 7.00

Lettre à Edguy (EDGUY - Fuckin With F***)

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Chers Messieurs d'Edguy,
Permettez-moi d'abord de me présenter. Je m'appelle Beatnick et je suis un gros fan de votre groupe depuis un paquet d'années. Vos CD ont une belle place dans ma discothèque. Et nos chemins se sont croisés à de nombreuses reprises que cela soit pour des concerts en salle ou sur des festivals. Bref, je vous aime bien !
Mais si je vous écris aujourd'hui, c'est pour vous dire que je ne suis pas très content. La raison de mon mécontentement est la sortie de votre nouveau CD/DVD, Fucking with F***. Car en dehors du titre de l'objet que j'ai trouvé excellent, ce nouveau produit estampillé Edguy ne m'a pas fait sourire. Je ne parle ici que du CD, n'ayant pas encore eu l'occasion de mater le DVD. Un nouveau live, je ne suis pas contre, loin de là. Mais quand j'ai découvert Fucking…, j'ai été fort déçu.
En 2003, vous aviez déjà sorti un double album enregistré en public, Burning Down The Opera. C'était un excellent skeud. Puis vous avez sorti 3 albums studio (dans l'ordre Hellfire Club, Superheroes, Tinnitus Sanctus). Première surprise sur Fucking With F***, pas un seul titre issu de votre dernier album, alors qu'il est excellent. Fucking… ayant été capturé sur la tournée de Superheroes, c'est normal, mais c'est un peu dommage quand même.
Conséquence de ce choix, les titres issus de Superheroes et de Hellfire Club sont assez nombreux. Ça, c'est cool puisque ces chansons sont très bonnes. Ma vraie déception est ailleurs, sur le choix des titres plus vieux : "Babylon", "Vain Glory Opera", "Land Of The Miracle", "Avantasia"… ça n'aurait pas des allures de déjà-vu tout ça ? Et oui, en dehors des titres issus des 2 albums sus-cités (qui n'éxistaient pas en 2003), on retrouve tous les titres de Fucking With F*** sur Burning Down… Ces vieux titres représentant près de 50 % de votre nouveau double CD, j'ai l'impression que vous foutez un brin de moi pendant la moitié de l'écoute. Un vrai copier coller ! Finalement, un simple CD live ne contenant que les nouvelles chansons aurait largement suffit !
D'un autre côté, ceux qui, comme moi, vous ont déjà vus de nombreuses fois en concert, ne seront pas surpris par ce choix de playlist, puisque d'une tournée à l'autre, vous ne changez jamais les vieux titres que vous jouez. Cet enchaînement me permet de pousser mon deuxième coup de gueule : si nous aimons toujours vous voir sur scène, chers amis d'Edguy, c'est certes pour voir quelques classiques, quelques nouveaux morceaux et les classiques pitreries de Mr Tobbias. Mais nous aimerions aussi être surpris, ce qui n'est vraiment plus le cas sur vos dernières tournées ! Toujours les mêmes titres, toujours les mêmes sollicitations du public. Il n'y a que les pantalons de Tobby qui changent ! Pour exemple, la dernière soirée en votre compagnie (résumé ici) ne fut pas une grande réussite. Aussi, chers Amis, faites un effort ! Vous vous renouvelez très régulièrement sur album (il suffit de comparer Superheroes à Hellfire Club pour s'en rendre compte). Si vous pouviez faire la même chose en concert, qu'est ce que ça serait bien !
Autres posts sur Edguy : Tinnitus Sanctus, concert à Lyon

Back In Time (HELLFEST Clisson)

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Un fest, c’est l’occas de découvrir de nouveaux talents, mais aussi de voir des vieux de la vieille qu’honteusement, on a jamais vus ! Cette édition du Hellfest a été pour nous l’occase de voir des groupes plus ou moins cultes dans leur domaine, et que nous n’avions jamais croisés sur scène. Dans le désordre (car y’a pas de raison de les hierarchiser !), voici nos moments passés avec les « Vieux » !

Vendredi 18h15 : nous faisons la découverte scénique, mais aussi musicale, de Voivod. Et oui, nous ne nous étions jamais penchés sur le cas des Canadiens. Et je dois avouer que j’ai passé un super moment. Paute Yann, à mes côtés, me commentait les titres interprétés, mais je n’ai pas tout retenu. Je me souviens juste qu’ils ont joués quelques vieilleries, mais aussi des titres plus récents. Mais même sans connaître, j’ai vraiment accroché à ce boulgi bougla Metal. Non ce n’est pas que du Thrash, il y a plein d’éléments que je ne soupçonnais pas chez Voivod : une touche Punk, Pop, Rock, … Mais quasiment plus que la musique, voir ces gars prendre autant de plaisir sur scène était excellent. Certes, ce n’est pas Jason Newstred qui était derrière la basse, mais à la limite, on s’en fout, tellement le groupe était agréable à regarder. Le petit tour sur scène de Eric Forrest, ancien membre du combo de 94 à 2001 et que nous avions découvert avec E-Force au Raismes Fest en 2004, était sympa. Le voir danser la bourrée, bras dessus bras dessous avec Snake, était un grand moment. L’attitude scénique de ce dernier, genre "je fais n’imp sur scène", tranchait avec la zique plutôt barrée et sérieuse. Mais cela rajoutait un côté surréaliste finalement cohérent ! Le petit hommage à Piggy, guitariste du combo décédé en 2005, en fin de show était tout sauf surfait et a probablement tirer une larme aux fans les plus durs du combo. Bref, il est temps que je rattrape mon retard et que je me penche sur la disco du groupe dès que j’en aurais l’occasion.
La seconde remise à niveau de la journée était pour W.A.S.P. Dieu sait si le Thom m’en avait parlé à une époque où je n’étais pas encore devenue une vraie Métalleuse ! Mais il a fallu attendre l’année 2002 et la sortie de Dying For the World avant que je ne pose une oreille très attentive sur la zique du groupe. Depuis, j’ai plutôt suivi le train, mais sans jamais voir le père Blackie sur scène. Je remercie donc chaleureusement le Hellfest d’avoir permis à de nombreux fans de voir W.A.S.P. sur scène en France. Car effectiement, je n’étais pas la seule à ne pas vouloir rater ces vieux de la vieille. La mainstage 2 fait carton plein et le public de connaisseur, à fond, chante sur quasiment tous les titres. Le look de Blackie laisse certes à désirer (bottes en daim à franges, slim noir, t-shirt et lunettes noires, avec un visage tout bouffi, on aurait presque eu envie de se marrer). Mais quand le Monsieur se met à chanter, on n'a plus envie de rire du tout. La puissance vocale et le timbre restent fidèles aux prestations sur album que perso, j’adore ! (des ballades à vous filer le frissons même par 30° à l’ombre, n’est ce pas Withacs ?) Et entendre tout le monde chanter et reprendre à tue tête « I wanna be somebody » avait de quoi mettre les frissons. Les 10 minutes de retard du début n’ont pas empêché Blackie de balancer encore un morceau. Le hic était que Down a du coup commencé son set avant la toute fin du show de W.A.S.P. Oups ! Mais le guitariste chanteur n’en avait rien à foutre et je ne pense pas que cela ait entâché le plaisir qu’il a visiblement pris pendant ce concert. Il faut dire qu’il y avait de quoi lorsqu’il y a une telle ambiance. Une vraie bonne surprise tant par le concert lui même que par le public.
Je laisserais le mot à un poête juste devant moi qui s’est retrourné à la fin du concert et m’a dit : « C’est mieux qu’une bonne baise ! ».
W.A.S.P. a à peine enlevé ses amplis, que ceux d’Anthrax se posent. Pourtant nous ne ferons pas le pied de grue devant la mainstage 2. Il y a quelques années, nous l’aurions fait (et nous l'avons fait d'ailleurs !), à l’époque où John Bush tenait le micro, à l’époque où le groupe avait encore un peu d’intégrité. Depuis, des dollars ont coulés sous le pont, John Bush s’est fait méchemment jeter pour laisser la place à une reformation douteuse avec Belldonna qui a avortée. Le nom de Corey Taylor a plané un moment, mais bon, quand on chante dans Slipknot et Stone Sour, on ne peut pas non plus être méga dispo pour un groupe comme Anthrax. Bref, ils ont recruté un certain Dan Nelson qui depuis d’ailleurs, a quitté le groupe (entre le Hellfest et le Wacken !). Mais en ce qui me concerne, un groupe qui se permet de jeter un frontman comme John Bush après plus de 10 ans de bons et loyaux services ne mérite pas que je me fatigue les mollets ! j’ai préféré aller me chercher un bon casse dalle et une petite mousse (sous les tentes y’a du trop bourrin pour moi !). Donc c’est de loin que nous entendrons la fameuse reprise de nos Trust nationaux, avec aucun regret.
Samedi, il est environ 21h15, Gojira s’époumonne sur la Mainstage 1, et des roadies s’affairent sur la Mainstage 2. Tiens, il est bizarre le raodie, il ressemble vachement au mec de Misfits. Et l’autre aussi derrière la batterie. Tiens, le gratteux aussi. Mais non, on ne rêve pas, c’est le trio lui même qui assure sa balance ! Le maquillage et la coupe aujourd’hui devenue culte arboré par l’unique rescapé fait quand même son effet. Punk is not Dead ! Et ce n’est pas un concert des Misfits qui nous fera écrire le contraire. One, Two, Three, Four. C’est presque du Ramones ! Les titres s’enchaînent sans temps mort. Du coup à la fin, nous, on est mort ! Assez étrange de se taper un concert comme ça au milieu des concerts plus Metal. Mais, même si je ne suis pas super fan et que me faire un fest entier de Punk, je pourrais pas, un concert comme ça, c’est bon ! Et puis, je ne vous cacherais pas qu’entendre « Die Die My Darling » et « Last Caress » en ultimes morceaux d’un concert pied au plancher nous a fait un plaisir certain.
Le concert qui suit est un plaisir purement personnel. Je l’assume et remercie mon frère de m’avoir laissé (volontairement ?) son skeud de Killing Joke, Night Time. Je n’avais pas du tout suivi la carrière du combo, sauf via les mag et les compte-rendus de concerts bien barrés. Ce soir, c’est plus par curiosité que je me suis plantée devant la scène, mais je suis restée car je suis rentrée complètement dans le concert, effectivement barré, de Jaz et sa bande. Pourtant je ne suis pas toujours très apte à rentrer dans des ambiances un peu spé en fest (je pense notamment au concert de Ministry à Wacken). Mais là, je ne sais pas, j’y suis rentré. Et comme une récompense, j’ai entendu mes 2 morceaux préférés de l’unique album de Killing Joke que j’ai dans ma discothèque. L’hallu totale. C’est donc « Love Like Blood » et « Eighties », enchaînées en plus, qui me sont offertes. Du coin où je suis, je dois être la seule à chanter comme un goret et à sauter partout. Mais tant pis, j’ai pris un pied d’enfer, sur ces 2 titres et sur la quasi totalité du concert, avec un groupe qui a marqué un petit bout de mon adolescence !
Un troisième jour de fest est parfois difficile à entamer. Mais là, nous avions bien commencé avec Black Stone Cherry. L’inte de ces derniers nous avait fait rater ADX, mais nous sommes bien là lorsque Satan Jokers envahi la Mainstage 1 sous un soleil de plomb. Enchanté par leur tout dernier opus (cf. ici), c’est avec grand plaisir que nous découvrons les Frenchies faire leur retour scénique, quasiment 25 ans après leur cessation d’activité. J’avoue avoir été un peu déçue du peu d’affluence devant la scène (il n’est effectivement que 13h), mais il y avait quand même de beau mulets ! Renaud Hanston reste un bon showman et un très bon chanteur, et le groupe qui l’accompagne n’est pas constitué de manchots ! Preuve en est le solo de basse époustouflant. A noter qu’il ne s’agissait pas du bassiste originel puisque ce dernier est mort il y a 5 ans. Le bassiste en a d’ailleurs jeté son blouson de cuir dans le public (sympa !). La fin sur « Fils du Metal » remporte un franc succès, il faut dire que sur un fest comme celui là, on ne peut trouver mieux comme hymne ! (si, je sais « Kings of Metal », mais &/ c’est déjà pris, 2/ Satan Jokers était meilleur que Manowar !)

Lara ne sait pas chanter (3 INCHES OF BLOOD - Here Waits Thy Doom)

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Certaines voix sont horripilantes. Le moindre frémissement d'onde sonore qui vous arrive dans votre pavillon auriculaire, et c'est la chaire de poule assurée. C'est physique. Quand vous entendez ces sons, vous n'avez qu'une envie, que l'auteur du bruit la ferme le plus rapidement possible.
Pour ma part, c'est par exemple le cas quand j'entends Lara Fabian hurler (je n'arrive pas à écrire chanter...). Je ne supporte pas. Quand je vois la donzelle prendre son souffle, je zappe (je ne l'ai jamais vu en vraie, je ne vais quand même pas payer pour ça). Même chose avec Lââm. Vous aurez beau m'expliquer que ce sont de grandes chanteuses, qui ont une voix superbe, je ne peux pas. Bloquage...

Par contre, si vous me passez le dernier 3 Inches Of Blood (CD qui tourne dans ma chaîne au moment où j'écris ces quelques lignes), je vous affirmerai que ce type à une voix fantastique. Certains vont hurler au scandale. Cam Pipes (c'est le nom du chanteur) ? une belle voix ? mais tu as à de la merde dans les oreilles, mon pauvre Beatnick !
Et bien oui les amis, j'ose et je l'affirme, Cam à une voix magnifique et c'est un grand chanteur. Car mettez quelqu'un d'autre à sa place dans 3 Inches Of Blood et vous n'aurez plus du tout la même musique. Le Heavy du groupe sera toujours du Heavy, mais il n'aura plus la même saveur. Car 3 Inches, sans cette voix de canard rocailleuse (je vous laisse imaginer le cocktail !), ne serait pas 3 Inches. Je vais même plus loin : pas sûr qu'ils auraient atteints le niveau de reconnaissance qui est le leur aujourd'hui. N'allez pas croire que les autres musiciens ne sont pas bons, car ce n'est pas le cas. La musique est de qualité, mais finalement, très passe-partout (combien de clés ?). Mais ce qui rend Here Waits Thy Doom, le dernier méfait des Canadiens, vraiment bon, c'est l'association de Cam, à la voix nasillarde, avec ce Heavy délicieusement Vintage.
Et plus j'écoute ce disque, plus j'en suis convaincu : sans Cam, ce disque serait complètement passé inaperçu pour moi. Mais l'association du chanteur avec la musique proposée par ses acolytes transcende l'ensemble pour donner une des très bonnes surprises du moment. Et c'est là que l'on voit les grands musiciens : celui qui est capable de magnifier un ensemble, celui qui en apportant sa pierre rend l'œuvre tout simplement plus belle, celui qui construit avec les autres pour un résultat toujours plus grand, celui là est un vrai musicien. Et où avez-vous vu entendu que Lara était capable d'une telle performance ? Mettez n'importe quelle gueularde issue de la Nouvelle Star à sa place et vous obtiendrez la même chanson. Mais mettez la même gueulard en question ou même Lara à la place de Cam, et vous verrez le Heavy de 3 Inches retomber comme un vieux flan !

Pas de bol... (FAIR WARNING - Aura)

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Il ne vous arrive jamais de vous poser la question suivante : "Mais comment ce CD sait-il retrouver dans mon mange-disque ?". Moi, ça m'arrive. A y réfléchir, c'est même assez fréquent. Dans notre monde où la musique est archi-disponible et où la surproduction nous guette, on passe notre temps à écouter des trucs dont on ne connaît pas l'origine. Mais quand on creuse, on arrive souvent à en savoir un peu plus.
En me baladant l'autre soir sur le net, je me suis arrêté sur un nom de groupe : Fair Warning. Ce patronyme m'a interpellé sans que je sache pourquoi. J'ai vite réalisé qu'il y avait une confusion dans ma petite tête. Reconnaissez qu'entre Fair Warning et Fates Warning, il y a comme une certaine ressemblance. Et comme j'avais déjà croisé le nom des deuxièmes, le nom des premiers m'a tilté. Du coup, je me suis arrêté dans mon surf sans but pour découvrir les premiers en pensant écouter les deuxièmes. Je me suis donc procurer Aura, le dernier méfait du groupe (le premier pas les deuxièmes…, ça ne suit pas au fond). Sauf que quand le disque est arrivé dans mon lecteur, je m'étais aperçu de mon erreur. Mais le CD étant à ma disposition, je n'allais quand même pas le jeter sans y jeter une oreille.
Pour le coup, j'aurais bien aimé que le mode "association à la con" de mon cerveau fonctionne un peu moins. Car ma balade virtuelle m'aurait peut-être permit de découvrir un autre disque, bien meilleur. Non pas qu'Aura soit mauvais, mais le FM n'a jamais été trop mon truc. Et si certains albums de ce genre musical sont pour moi des grands disques (comme le dernier Tesla ou le dernier Gothard), ce n'est pas le cas d'Aura.
Tout démarre pourtant bien sur ce disque, avec un enchaînement de deux titres ("Fighting For You Love" et "Here Come The Heartache"), assez enlevés et plutôt réussis. Et ils enchaînent sur une power ballade de bonne facture ("Hey Girl"). Surprenant pour ma pomme, car les Power Ballede des groupes de FM ont d'habitude une sérieuse tendance à casser les couilles. Remarquez au passage les magnifiques titres de ces Chansons. Même David Coverdale de Whitesnake n'ose des enchaînements de titre aussi kitch !
Ces 3 premiers morceaux passent plutôt bien. Mais c'est après que ça se gatte : "Don't Count On Me", chanson FM gentillette où tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil ; "Falling", 2e ballade, toute sirupeuse et dégoulinante de guimauve (à les "Yeeeehh, Falling love" sur le solo guitare, que c'est romantique…) ; "Holding On" , 3e ballade (deux de suite, ils vont me tuer !) ne fait pas mieux et même pire !
Après ce dure moment passé, je retrouve quand même le sourire avec "Walking On Smiles", qui malgré son refrain trop mielleux pour moi, m'accroche bien grâce à son couplet bien catchy et des petits arrangements électroniques bien trouvés.
Je ne m'éterniserai pas sur les derniers titres, car ils sont du même calibre que tout le reste. Le sympathique alterne avec le franchement pas terrible (et je reste poli). Il est certain que le Net a ses bons côtés. Il nous permet de découvrir toujours plus de nouveaux groupes. Mais c'est une arme à double tranchant. Si l'on gagne parfois en découvrant des perles, il nous arrive souvent de nous planter dans nos choix. Et comme ceux-ci se font souvent au petit bonheur la chance, ce soir, je n'ai vraiment pas eu de bol !

Ne jamais se fier aux apparences (REVENGIA - Eraser)

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On me le répète pourtant depuis que je suis tout petit. Ne jamais se fier aux apparences ; l'habit ne fait pas le moine ; toujours aller gratter sous la surface. Mais je suis comme la plupart d'entre vous. Dans notre monde où l'apparence compte pour beaucoup, je m'arrête trop souvent à ce que je vois, sans aller plus loin. Je sais, ce n'est pas bien, mais c'est comme ça.
Heureusement pour moi, cette attitude à la con n'est pas non plus systématique. Si cela avait été le cas, Eraser, nouvel album de Revengia, n'aurait certainement pas pénétré dans mon mange-disque. Prenons d'abord le nom du groupe : Revengia. C'est pas gagné… Sonne daté, très années 80. Je crains le pire : un groupe de tarlouze qui se croit méchant. Je continue avec la pochette de l'album (voir ci dessus) : un vieux diable tout pas beau sacrifiant des humains alors que le monde est bombardé par des rayons lasers. Pas gagné non plus… "Du Heavy classique, mal produit et chanté avec une voix de castra" me suis-je dis lorsque j'éi découvert cette pochette pour la première fois. Et j'aurais pu m'arrêter là et passer mon chemin.
Mais aller savoir pourquoi, j'ai quand même mis cette galette dans ma chaîne. Et c'est là que j'ai eu une révélation : Putain que ce Eraser est bon !!!!
Oubliez le Metal de tarlouze des années 80 pour gonzesses (Je sais, ça sonne misogyne, mais c'est juste pour faire gros dur !). Il est ici question de gros Thrash avec une bonne dose de mélodies, Celle qui sont du genre a te rentrer tout droit dans le crâne pour ne plus en sortir. Le plus terrible est que plus j'écoute cette musique, plus je ressens l'efficacité de ce disque. Je craignais aussi une production ratée. Que Nenni, les amis ! C'est du solide, du costaud, soutenant parfaitement cette musique qui, à défaut d'être originale, est rudement efficace. Et si la base est solide, que dire des petits arrangements, notamment vocaux, qui apportent de-ci de-là, une petite touche de douceur, histoire de respirer de temps à autre ("Life").
Mention spéciale aussi au chanteur : une belle voix rocailleuse qui réchauffera le cœur du moindre Metalheadz transi par le froid (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui puisqu'il doit faire 35° à l'ombre !). Et que dire de ces riffs plombés ? des coups d'enclume dans la tête, tout simplement.
Comme je viens de vous le dire, il fait très chaud en ce jour d'août. Mais ce n'est pas Eraser qui va faire retomber la température. C'est même tout le contraire. Ce Metal de haute voltige ne va réussir qu'une chose : me faire rentrer en fusion.
Il ne faut vraiment pas s'arrêter aux apparences. Si j'avais fais cette belle boulette, je serais tout simplement passé à côté de la révélation de cette été !

Doom Party ! (Hellfest - Clisson)

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Aujourd'hui, je vous propose un nouvel extrait du grand feuilleton de l'été : Sgosh et Beatnick au Hellfest. Le nom de l'épisode du jour est : Doom Party !
Le Doom est rarement représenté en festival. Il y a toujours un ou deux groupes officiant dans ce style sur chaque affiche. Mais très rarement plus. Et c'est fort dommage, car si je ne suis pas un grand fan de Doom sur album, j'apprécie beaucoup ce style en Live. D'où mon énorme joie quand nous avons vu le programme du Hellfest. Car, le Doom était représenté en force durant les trois jours du festival.
Pour les aficionados du genre, tout démarra très mal le vendredi. A 16h40 exactement, Pentagram devait envahir la Main Stage 2. Mais en lieu et place du groupe, c'est un organisateur du Hellfest qui se présente pour nous dire que ce concert est annulé, le groupe n'ayant pas eu l'autorisation de quitter le sol US. Dommage, nous aurions bien vu ces pionniers du Doom sur scène. Mais nous nous en remettrons (ce qui ne fut peut-être pas le cas du Fan allemand qui attendait à côté de nos et qui était au bord des larmes lors de cette annulation. On lui souhaite prompt rétablissement…).
Heureusement, les amateurs de musique fumée avait peu à attendre, Down n'étant programmé que 3 heures plus tard. Pas à proprement parler un groupe de Doom. Mais Down fait une musique à part qu'il est difficile à rattacher à un style. Et sur scène, cette musique apporte le même genre de sensations que le Doom. Elle vous emporte dans de lointaines contrées glauques et nauséabondes, toujours enfumées. On nous avait prévenu que Down était un grand groupe Live. Qu'une chose à dire à la fin de ce concert : nous sommes d'accord ! Comme nous nous y attendions, Phil Anselmo (Chant) était relativement déchiré. Mais cela ne gâche en rien son interprétation. Cela ne lui a non plus posé de problème physique, le bougre, fin énervé, arpentant la scène de long en large, haranguant sans cesse la foule (qui lui mangea dans le creux de la main). Que cela soit sur scène ou dans la fosse, tout le monde prend son pied, dans une belle communion. Une bien belle fête…
En ce premier jour de festival, ce sont les maîtres absolus du Doom, les Créateurs, ceux sans qui rien ne se serait passer, qui doivent se produire dans la soirée. Avec Sgosh, c'était certainement un des concerts que nous attendions le plus. Heaven and Hell joue ce soir, et il était hors de question de les rater. Car si Ozzy Osbourne est le chanteur légendaire de Black Sabbath, Ronnie James Dio n'est pas un second couteau. L'association de sa superbe voix et les rythmiques plombées de Tonny Iommi (le vrai Papa du Doom) est un régal absolu pour les esgourdes. Et comme on pouvait s'y attendre, le concert proposé de ce soir est tout simplement classe. Professionnel jusqu'au bout des doigts (peut-être un poil trop d'où un petit manque de chaleur et de contact), le groupe joue carré de chez carré, rendant sur scène toute la puissance qui se dégageait sur The Devil You Know, le dernier album en date. Un superbe concert digne d'une tête d'affiche (d'autres ne peuvent pas en dire autant…)
Dans la série vieux groupe légendaire, nous sommes gâtés en ce premier soir, puisque c'est Saint Vitus qui clôt les débats d'une des deux Main Stage. Soyons honnêtes, nous n'avons pas regardé tout le concert, car nous avions envie de nous poser un peu. Mais les quelques morceaux que nous avons vus nous ont enthousiasmés. Groupe à l'ancienne n'ayant jamais quitté la fin des années 70, avec un light show minimaliste (après les énormes lumières de Heaven And Hell, ça fait vraiment pauvre), pour une mise en avant maximal de la musique. Méthode très différente de celle de la bande à Iommi, mais pour un résultat identique : une plongée en eau très trouble, où le magnifique rencontre l'horreur fantasmagorique… La suite des aventures doomistiques demain !

Ci dessous un petit clip pour imager mes propos. Vous retrouverez Down à T0, Heaven and Hell à 2m04s, Saint Vitus à 3m03s, Grand Magus à 3m46s, et Cathédral à 5m30s.

Le lendemain, nos aventures Doom commence très tôt, puisque nous avons rendez-vous avec Grand Magus dès 12h10 (quand on s'est couché à 5h, ce n'était pas évident, mais on y était !). Ok, ce n'est pas complètement du Doom. Mais le Stoner existerait-il tel que nous le connaissons aujourd'hui, sans son auguste grand frère ? Nous avons donc fait le choix de vous parler de cet énorme concert dans ce topic. Avez-vous bien lu la dernière phrase ? ENORME CONCERT ! Les 40 petites minutes passés en compagnie du trio furent tout simplement un des moments les plus forts de ces 3 jours. Musicalement, nous sommes des grands fans (ceux qui veulent un extrait peuvent soit regarder la vidéo ci-dessus, soit se repasser la vidéo de ce message). Mais sur scène, le Stoner Epique de Grand Magus prend une toute autre ampleur. Puissant, racé, envoûtant. Monstrueux ! Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il est impossible de tripper en plein jour. Si le concert est bon et que la musique est classe, il est tout à fait possible d'atteindre une transe métallique, sans alcool, et sans être dans le noir. Et ce n'est pas le public, déjà nombreux en cette heure matinale (bravo à tous !), qui me démentira. Ecoutez donc "Iron Will" sur scène et nous en reparlerons !
Les fans de Doom devront ensuite patienter jusqu'au dimanche pour s'en remettre une louche. Mais tout vient à point à qui sait attendre, puisque 3 groupes sont programmés en cette dernière journée de Festival. Cela commence en milieu d'après-midi avec la performance d'Orange Gobelin. Nous aurions bien aimé pouvoir vous en dire plus, mais la Terrorizer Tent étant pleine à craquer, nous n'avons rien vu de ce concert. Dommage pour nous, mais tant mieux pour le groupe qui a su rameuter les foules (Petite remarque au passage : nous avons l'occasion de croiser le chanteur sur le festival. Le Monsieur est un gros naze quand il est tout bourré…)
Nous avons plus de chance avec Cathedral, qui se produit dans un espace plus grand (Rock Hard Tent). Ayant déjà vu ce groupe sur scène, nous attendions un grand concert. Ce ne fut pas le cas. Ce concert ne fut pas grand, il fut énorme ! Le Doom de Cathedral est toujours aussi caractéristique : des rythmiques plombés, qui accélèrent à des moments toujours bien sentis, avec un Lee Dorian posant sa voix nasillarde toujours à la limite de la justesse, mais sans jamais tomber dans la cacophonie. Que cela soit les membres de Metallic Doormat, ceux de la Colère du Peuple ou de Metal Tribune, nous avons tous headbanguer sauvagement pendant 45 minutes. Et ce n'est pas uniquement à cause de l'apéro de notre ami Jack D… Un autre grand moment du Hellfest 2009.
Le dernier groupe de Doom que nous ayons vu est Electric Wizard, un des représentants les plus Extrême de la scène. Même problème que pour Orange Gobelin, la Terrorizer est blindé. Mais c'est quand même plus facilement accessible. Nous en profitons pour assister à 2 morceaux, soit plus de 20 minutes de concerts (Normal, on parle de Doom !). Rien à dire d'autres que là encore, nous avons pris notre pieds !
Conclusion de cette partie Doomistique de notre aventure Clissonienne. Rien ne vaut une musique lourde, puissante, et répétitive pour atteindre le Nirvana, qui se situe bien dans les entrailles de la terre et non dans le ciel, coincé entre 2 nuages !

Concours Roadrunner

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Hello les zamis,
Les concours pour gagner des cuisines, c'est pas trop notre truc, mais là le principe n'est pas de remplir un bon à la con, mais de faire votre propre chronique d'un album de Roadrunner (de préférence celui que vous préférez !). Il n'y aura pas de tirage au sort. Le gagnant sera choisi en fonction de ses talents journalistiques.
Le prix ? Machine Head dans votre salon ! Nan je déconne, vous concourez pour la gloire et un ipod 8 Go (chargé de 20 albums Roadrunner cultes).
Voici le lien :
http://www.roadrunnerrecords.fr/page/News?news_id=80315
A vos claviers Metalheadz !

Rock'n'Roll au Hellfest (HELLFEST Clisson)

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Cette édition 2009 a été très varié au niveau des styles représentés. Nous vous proposons donc de passer en revue les groupes non pas par ordre chronologique, mais plutôt par style. Et pour commencer, quoi de mieux que le Rock’n’Roll ? Ce n’est pas notre ami Brice qui me contredira. Et question Rock’n’Roll, nous avons été bien gâté cette année, surtout le vendredi.
Chronologiquement, le premier groupe pour nous a avoir laché les watts sur le Hellfest a été Grilschool. Oui, je sais certains diront que ce n’est pas vraiment du Rock’n’Roll, mais plutôt du Hard Rock. Oui, bon ça va, on va pas chipoter. Bref, nous avons attaqué le fest avec les derniers morceaux de Girlschool sur la Main Stage 1. Il n’y avait pas encore foule, et l’ambiance semblait réservé, mais comme d’hab, les filles ont envoyé la purée et ne se sont pas posées beaucoup de question !
Le second groupe de cette série Rock’n’Roll est Backyard Babies. Les Suédois nous avait balancés une sacrée claque en première partie de Danko Jones en début d’année, aussi, nous étions impatients de les retrouver. Pour le coup, nous avons été un peu déçus de la faible affluence devant la Main Stage 1. Mais cela n’a pas découragé un Dregen fin déchaîné de jouer sur la même scène que Mötley Crüe ! Le diable s’est démené et a assuré le show, tandis que le batteur souffrait visiblement de l’épaule. Enfin, cela ne l’a pas empêché de taper comme un dément sur son kit pendant les morceaux et de se masser l’épaule à la moindre occasion ! Côté playlist, pas de grosse différence avec la tournée en salle, ce qui a rendu le concert tout aussi efficace. Les absents ont toujours tort, et plutôt que de faire la queue pour les jetons dès son arrivée sur le site, un petit tour devant Backyard aurait été plus rentable !
A peine le temps de se remettre que la même scène se retrouve envahie par les Ricains de Nashville Pussy. Eux aussi nous avaient laminés en début d’année et nous étions tout aussi ravis de les retrouver ici. Autant le public était clairsemé pour Backyard, autant là, il y avait foule. Nashville cartonne plutôt pas mal en France et cela se confirme en fest. Par contre, si la playlist était tout aussi efficace qu’en salle, le son a été nettement moins à la fête. C’est bien simple, sur certains titres, nous n’entendions pas du tout Ruyter. Et ne pas entendre la SG de la belle c’est comme boire une bière sans houblon. Des problèmes de basse aussi sont venus pourrir un peu plus le show. Heureusement, Blaine, quasi sobre, veillait au grain et a assuré comme il le fallait. Au final, j’en suis ressortie mitigée. Ajoutez à cela un groupe bien plus sage sur scène qu’il ne l’a été (pas d’escalade de structure, adieu définitif au strip tease…) et vous voyez dans quel état je suis : toujours aussi fan, mais je suis restée sur ma faim.
Les Backyard nous les avaient annoncés, et les voilà juste derrière Nashville sur la Main Stage 1 : Buckcherry. Autant être franche : j’ai adoré la musique, mais j’ai détesté le jeu de scène du chanteur. J’ai adoré sa voix et ses tattoos, mais j’ai détesté son jeu de scène. Au fait, je vous ai dis que je n’avais pas aimé le jeu de scène du chanteur ? Vraiment, la zique se passe des sautillements et autres gesticulations du frontman au jean taille ultra basse. Ce fût une découverte pour moi qui m’a donné envie d’achter les skeuds, mais pas de courir les voir sur scène !
Dans cette série, il y a aussi eu Koritni. Encore un groupe que nous attendions ! Un petit changement de programmation les a placés le samedi à 14h25 à la place de Black Stone Cherry, déplacé donc le dimanche à 11h. Le groupe a d’ailleurs profité des 3 jours en les passant sur le site ! Koritni trouve nettement ses marques et son jeu de scène. La prestation du Hellfest dépasse largement et en qualité la dernière que njous ayons vue : celle du Raismes Fest de 2007. Lex en fait un peu moins, les musiciens derrière ont chacun trouvé leur place (qui est d’ailleurs assez importante pour notre ami Eddy, le français de la troupe. Les morceaux du dernier album rendent super bien sur scène et l’énergie était là, donc que demander de plus ? Côté public, il n’y avait pas foule devant le concert, mais les gens présents assuraient une bonne ambiance. On a même vu une des rares paires de seins du fest !
Il a fallu donc attendre le dimanche pour retrouver notre style préféré avec Black Stone Cherry à… 11h du mat. Je peux vous dire que nous avons fait des efforts énormes pour être quasi à l’heure devant la Main Stage 2. Mais nous n’avons aps regretté une seule seconde. Ce concert, du coup un peu intimiste, a été énorme. Bien plus Heavy que sur album, BSC assure vraiment sur scène. Il y a tout : l’énergie terrible, le son, la zique, l’attitude, la voix, la bonne humeur… Bref, un grand groupe ! Vraiment dommage que ce concert ait eu lieu si tôt dans la journée car BSC aurait pu convertir beaucoup plus de monde à sa cause, et il le mérite. En tout cas, moi je dis que les tueries appartiennent plus à ceux qui se lèvent tôt qu’à ceux qui se lèvent tard ! (cf. chronique à venir du concert de Grand Magus vendredi 12h10).
Mais finalement, on avait bien fait de se lever tôt, car après Black Stone Cherry, nous avons eu droit à Volbeat. Et pour passer un super moment, on a passé un super moment ! Je sais que certains n’accrochent pas trop à la voix, mais ce mélange de Jems Hetfield et de chanteur plus Roackabilly me plaît. Le tout sur une musique Rock’n’Roll hyper heavy, et je suis sous le charme. Le genre typique de show qu’il est tout aussi agréable à écouter qu’à regarder avec une bière à la main en tapant du pied sur le sol poussiéreux. On se croirait presque dans le désert de l’Arizona ! Un concert qui m’a fait oublié l’annulation du groupe l’année dernière au Graspop, et qui m’a donné envie de revoir le groupe au plus vite sur scène (une petite date est prévue d’ailleurs le 22 novembre à Mulhouse).
La suite au prochain post !

Ci-joint un petit diaporama (en musique) des groupes cités plus haut. Pour info, vous trouverez Backyard Babies (sur "Let It Roll") à 0.5min , Nashville Pussy (sur "High as Hell") à 0.37, Buckcherry (toujours sur "High As Hell", car on n'a pas de Buckcherry à la maison !) à 1.10, Koritni (sur "V8 Fantasy") à 1.37, Black Stone Cherry (sur "Blind Man") à 2.53 et Volbeat (sur "River Queen") à 4.18.


La vie est parfois mouvementée (HARDCORE SUPERSTAR Beg For It)

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Depuis samedi, les grands événements d’une vie nous entourent : le mariage (2 en 2 WE, belle perf !), une naissance et un décès. Aujourd’hui, j’ai souhaité la bienvenue à une petit bout de 2 kg 800 et demain je dirai adieu à un pote (RIP Pierre). La vie, c’est tout cela à la fois. Des moments joyeux, heureusement plus nombreux que les sales coup qui vous mettent sur les genoux. Touver une bande son pour un événement heureux n’est pas bien difficile, car dans ces moments là, tout passe, ou presque. Par contre, dans les coups durs, on a envie de se remonter le moral, mais à la fois, on a pas vraiment la tête à faire la fête. Lorsqu’autant d’événements vous assaillent, le reste vous semble bien fade et futile. Les gens vous semblent futiles. La zique, elle, ne prend pas tout à fait cette saveur, enfin pour moi. Ce soir, j’ai les boules, pourtant un skeud comme Beg For It, avec toute sa fraîcheur et sa patate, me fait du bien. Une sorte de : « la vie continue », certes plus facile à dire qu’à appliquer. On a parfois envie que le temps s’arrête ou qu’il fasse un petit retour en arrière. Mais n’a t’on pas simplement besoin de se poser, pour faire le point, faire le vide, ou faire le plein, au choix ? on se laisse tous entraîner dans la spirale du quotidien qui tourne de plus en plus vite si on y prend pas gare. C’est alors qu’un événement surgit pour stopper, un court instant, cette spirale. Elle rassure parfois cette spirale, mais elle nous fait oublier l’essentiel. De mon côté, j’aime me poser, même un court instant, en écoutant un bon skeud. Beg for It m’accompagne depuis quelques temps déjà. J’ai refait le monde sur ces titres mélodiques, pêchus et efficaces. En voiture, dans mon salon. Et ce soir, je me dis que ce Rock’n’Roll me convient en toute circonstance. Qu’il pourrait bien être la bande son d’une vie, avec ses moments forts qu’on n’oublie pas et ses spirales infernales qui font passer le temps. Je n’irai pas jusqu’à dire que cet album me remonte le moral au top, mais je peux dire qu’il me file un petit coup de pouce. C’est déjà pas si mal ! Trouver musique à son moral n’est pas toujours facile, encore plus avec un album qu’on ne connaît pas d’emblée ! Mais là, bingo, Hardcore Superstar a frappé au bon moment à ma porte. Je ne doute pas une seconde qu’il vous comble autant… si vous aimez le Rock’n’Roll bien entendu !

A la votre !!! (KORPIKLAANI - Karkelo)

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Si vous traînez un jour dans un festival de Metal (c'est tout le mal que je vous souhaite !), vous serez peut-être surpris par le peu de fumeur de shit que vous croiserez.
J'ai déjà eu quelques occasions de me balader dans des Fest non Metal, notamment aux Eurockéennes de Belfort. Là-bas, les amateurs d'herbes qui font rire sont légions. On les croise en permanence. Du coup, les "bien-pesants" en conclue souvent trop vite que si on voit autant de fumeur de oinje dans les festivals dit Soft, les festivals métalliques doivent de véritable orgie où les héroïnomanes croisent en permanence les cocaïnomanes.
Je vais donc ici vous faire une révélation : les amateurs de substances illicites de tous poils, dans un fest comme le Wacken, se comptent presque sur les doigts de la main. Je ne vais pas faire ma sainte nitouche en vous disant que les amateurs de speed et autres sniffs sont complètement absents, mais ils sont finalement peu nombreux et dans tous les cas, très discrets.
Le Metalheadz n'est donc pas, pour ce que j'en connais, un grand amateur de drogues. Son pêché mignon est ailleurs : le truc qui fait généralement planer le Metalheadz, c'est l'alcool et il ne s'en cache pas (il y a bien sûr des exceptions). Si cet amour de l'alcool s'observe facilement dans les faits (on ne compte plus les viandes soûles en fest…), on peut aussi le voir sous un autre angle que la simple beuverie. Car l'alcool, pour un Metalheadz n'est pas synonyme que de grosse biture. L'alcool, c'est aussi le partage, la fête avec les copains, les bons moments de la vie. C'est aussi un moyen d'accéder plus facilement à un état second qui rend le Metal encore plus puissant.
Rien de tel qu'un Headbanguing en étant légèrement enivré. On atteint alors un état second tout simplement jouissif, voire un état de transe. Cet état peut être obtenu sans aucune substance. Mais avec un petit coup dans le nez, le Nirvana est atteint plus facilement. C'est aussi pour cela que certains groupes fêtent et chantent l'alcool. Korpiklaani en est certainement le plus bel exemple (Même si Tankard n'est pas loin derrière…). Après avoir écrit une chanson qui s'appelait "Beer, Beer, Beer", les voilà qu'ils nous reviennent avec un nouvel album qui ouvre avec un "Vodka" tonitruant.
Si les paroles de ce groupe sont souvent une ode aux boissons alcoolisées, que dire de leur musique ? Le Folk Metal de ce groupe est uniquement une invitation à faire la fête en s'embrumant la tête ! Si certains sont incapables de passer une soirée Techno sans ecstasy, je pourrais difficilement imaginer un concert de Korpiklaani sans boire au moins une mousse. Karkelo, le petit dernier, avec violon et accordéon, est déjà en soit un bon antidépresseur. Ajouter une petite larmichette d'une bonne bière belge et d'un bon vin rouge, le tout associé à un petit Whisky bien fumé en digestif, et vous voilà au paradis !
Promis, lors de leur venue cet automne (voir agenda), je bois un coup à votre santé !