Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

L'évènement de la semaine

| | 1 commentaires
On pourrait s'attendre à ce que l'évènement de la semaine, pour un Metalheadz, ce soit un concert, un fest, une dégustation de bière ou la sortie d'un nouvel album.
Détrompez-vous ! Le moment fort métallique d'une semaine peut être tout autre. pour nous, ce fut cette semaine une bonne soirée entre pôôôte (spécial dédicace à nos amis alsaciens que nous avons revus pour l'occasion).
Cette soirée, Sgosh vous en a déjà parlé à l'occasion d'un message précédent,c'était les 30 ans de la Bellesoeur, samedi dernier. Et comme la Bellesoeur en question est aussi une Metalheadz, cette soirée fut placée sous le signe du Metal. Bravo aux gentils organisateurs pour la belle décoration de la salle (table en forme de croix renversée, Drapeaux et flonflon tête de mort, posters de tout plein de groupes). A peine arrivés, nous nous sentions complètement dans notre élément. Pas sur que ce fut le cas pour les non-métalleux, mais nous, ça nous allait bien !
Et que font des Metalheadz qui ils se retrouvent ensemble ? Ils écoutent de la musique forcément. Un vrai best-of ce qui nous a permis de nous dénuquer en coeur. Ajouter à cela juste ce qu'il faut de bibine et nous étions fin chaud pour le clou du spectacle : le karaoké ! Et c'est parti pour un vrai massacre des standards : Scorpions, Gun's, Metallica et consort. Nous les avons tous joyeusement passés à la moulinette de nos douces voix de canard ! Et nous n'étions pas les seuls, car lorsque nous avons lâché le micro, les non Metalheadz se sont aussi lâchés sur des musiques plus "douces". Et le massacre continue !!!
Cahin, caha, il est déjà 5 heures. Paris s'éveille peut-être, mais nous il est temps d'aller se coucher. Nettoyage et rangement, un dernière bière et on s'écroule lourdement sur le canapé de nos gentils organisateurs.
Pour terminer, un exploit pour cette soirée : Sgosh, elle a même pas vomi (c'est pourtant un classique pour les soirées 30 ans !)... Comme quoi, l'événement de la semaine n'est pas forcément le même pour tout le monde !

Vous n'auriez pas une place à vendre ?

| | 0 commentaires
Ce soir j'ai un peu les boules : AC/DC joue à 1h40 de train de chez moi et je suis comme une conne devant mon PC... Tout ça à cause de spéculateurs de merde. Car, le jour d'ouverture de la vente des places pour le concert d'AC/DC à Bercy, je n'étais pas devant mon PC. Non, j'étais au travail, comme une conne. Du coup en rentrant le soir, il était trop tard. En fait, même si j'étais rentrée le midi, ça aurait aussi été trop tard ! Les places sont toutes parties en quelques heures (voire 30 minutes selon certaines sources). Par contre, dès le lendemain sur e-bay, il y avait plein de places... à 250€, 450€. Des pauvres gens se sont déjà rendu compte qu'ils ne pourraient pas se rendre au concert ? Pas de bol ! Putain, en voyant ça j'étais deg'. Si on ne peut même pas attendre 1h pour acheter des places pour un concert, qu'est ce qu'il nous reste ? Si encore il ne s'agissait que de fans, qu'AC/DC soit n°1 des ventes en France, qu'on ait vu des affiches depuis 6 mois partout... Mais même pas. Les places sont parties comme des petits pains pour engraisser des connards qui ne respectent rien, seulement la thune. Voir toutes ces ventes sur e-bay et autres sites dès le lendemain m'a vraiment foutu la gerbe. Il en est d'ailleurs de même pour les concerts de Metallica. Par contre, quand il y a un concert en province, à Arras plus précisément, en plein été, on est pas trop sûr de tout vendre, alors on ne spécule pas. En attendant, des pauvres fans, qui veulent absolument ne pas rater leurs idoles vont rentrer dans le jeu du marché noir et débourser une fortune pour leur place. Ce qui ne fait qu'alimenter le système. Perso, avec Beatnick, on a pas voulu cautionner cela. Pourtant Dieu sait si j'aurais aimé voir AC/DC sur cette tournée (quoique, ils ne jouent pas mes 2 morceaux préférés de Black Ice alors...!!!). Et je ne vous parle pas des 2 dates en stade, sinon je vais finir par la faire ma crise de nerf.
D'autres événements vivent la même chose : les fests qui se blindent en quelques mois (Wacken booké depuis janvier), des concerts qui n'affichaient pas complet il y a encore 1 an ou 2 se blindent à la vitesse de la lumière (Scorpions à Montbéliard complet depuis quelques semaines). Même pas le temps de regarder son agenda, s'organiser dans sa vie profesionnelle ou personnelle pour pouvoir se libérer une soirée (ou plus). Non, aujourd'hui, t'achètes ta place et tu réfléchis après. Au pire tu la vendras le double sur e-bay... Super la mentalité. Le monde actuel est vraiment naze, les gens sont vraiment des pourris et j'espère que tous ces cons se retrouveront avec leurs places sur les bras, ou ne feront aucun bénef histoire qu'à l'avenir nous n'ayons plus ce genre de problème. L'autre hypothèse est aussi que les gens, vu qu'ils n'achètent plus de skeud, gardent leur thune pour les concerts. Et payer une soirée 150€ ne leur pose pas de problème. Dans ce cas là, ces groupes devront assurer plus de dates pour satisfaire la populasse. Mais visiblement les producteurs ne le voient pas forcément tous de cet oeil, ils risqueraient de prendre un risque.
Bon, je vais m'arrêter là car rien que d'écrire tout cela me fout en rogne. Je vais méditer sur notre belle société en repensant à la claque que le concert de Pain m'avait collée !

30 ans et toutes ses dents ! (SATAN JOCKERS - SJ 2009)

| | 0 commentaires
Je pense que nous allons faire un post dédié au week end qui vient de passer : l'anniv de Anne, notre future belle soeur, et ancienne collègue au sein de Hard As A Rock. 30 ans ça se fête ! On a passé une soirée d'enfer et je pense que quelques films pourront être mis en ligne dès qu'on les aura récupérés... Bref, on sort de ce type de week end plein d'énergie d'avoir revu nos "pautes" dans une ambiance très Métallique. Nous en avons aussi profité pour refaire le stock de BD et manga dans notre librairie préférée (tiens, faudra aussi qu'on pense à lui dédier un post), j'ai nommé Cart à Besançon. Du coup c'est, certes vannée, mais avec une bonne patate, que je rattaque la semaine. Comme bande son, j'ai choisi le dernier Satan Jokers. Forcément le groupe est né il y a 30 ans (formation en 1979, par Renaud Hantson et Laurent Bernat, de Jaretelles qui deviendra un an plus tard Satan Jokers). Nous restons donc dans l'ambiance anniv ! Le groupe est de retour avec un nouvel album après un Best Of Live sorti en 2005 (dédié à son compère co-fondateur de Satan Jokers décédé en 2004). Et effectivement, l'ambiance est assez festive et le Heavy Metal des frenchies est très efficace. Le chant en français, made in Renaud Hantson (qui a délaissé par moment ses fûts) est très bien intégré aux différents morceaux qui composent ce SJ 2009 (au moins, le nom est pas difficile à retenir !). Du coup, j'ai gardé ma banane acquise ce week end ! Entre morceaux plutôt Heavy et d'autres plus speed, on ne s'ennuie pas. Je dois tout de même admettre que certains titres gagneraient en efficacité avec des paroles en anglais. Je sais c'est très con, mais quand on comprend trop les paroles, on fixe dessus et la musique passe au second plan. Et en ce qui me concerne, si j'écoute du Metal, c'est pour la puissance que la zique dégage. Si je veux écouter des paroles, je me passe un bon vieux Brassens ou Brel. Ok, c'est vrai que c'est plus cool quand on peut allier les 2, comme le fait Satan Jokers sur quelques titres (j'ai pas le nom des morceaux sur le CD alors je ne vous les cite pas... et puis, cherchez vous même vos préférés, je ne veux pas vous influencer !).
Satan Jokers ou la preuve vivante qu'à 30 ans on assure encore grave ! Mais oui, Anne t'assures aussi (bienvenue au club !).

Lordi vainqueur par KO (LORDI - Deadache)

| | 4 commentaires
Rien de plus con que des commentaires d'un match de foot ! J'aime bien ce sport. Passer une bonne soirée dans mon canapé à voir 22 gus courir après un ballon ne me pose aucun problème. C'est de plus une excellente raison de se siroter une petite mousse. Que demande le peuple ?
Mais les commentaires de match, rien à faire, je n'y arrive pas. A y réfléchir, ça ne sert pas à grand chose. J'ai des yeux pour voir les joueurs et des oreilles pour entendre l'ambiance du stade. Je n'ai pas besoin que l'on m'explique ce que je vois ou j'entends. C'est bon, je ne suis pas neuneu, je comprends ce qui se passe !
Ce soir, c'est donc décidé, je me matte un match, mais sans commentaire. Et comme bande son, je me passerai aussi du stade. Je vais me mettre de la musique. Et comme je ne vous pas encore parlé du dernier Lordi, c'est ce disque qui me servira de bande son. Il ne pouvait en être autrement puisque ce groupe est devenu un de mes idoles TV depuis leur victoire à l'eurovision.
Je vous laisse, je regarde et j'écoute et je vous raconte (pour info, le match, c'est OM-Twente)
10 minutes plus tard
Voilà mes premières impressions : la défaite de l'OM (on est déjà à 70 minutes de match, j'ai raté le début pour cause de téléphone avec Butor) est tout de suite vachement plus joyeuse avec mes monstres préférés. Les 22 acteurs courent dans tous les sens et se foutent dans coup de lattes toutes les 30 secondes. Mais, je m'en fous complètement, car je ne suis plus avec eux dans le stade. Non, c'est Mister Lordi qui m'a embarqué à Monster Land. Et je crois que je vais y rester encore un moment tant le Hard Rock proposé y est toujours de qualité. Foncièrement moins FM, plus Rock, un peu plus sombre aussi, ce nouveau disque a la classe, tout simplement. Et avec ce skeud, nos amis finnois nous démontrent qu'ils n'étaient pas simplement le groupe d'un coup ou d'un soir. Lordi est un groupe qui n'en veut et qui n'en a. Pas comme l'OM ce soir, aux abonnés absents les petits gars du sud ! Heureusement que les gars du grand nord sont là, grâce à eux, je suis entrain de passer une bien bonne soirée, avec mon casque sur les oreilles. Un seul bémol quand même : quand la musique s'arrête, j'entends à nouveau ces foutus commentaires de match. Chérie, tu ne voudrais pas couper le son ???

Bonne surprise ! (ABINAYA - Corps)

| | 0 commentaires

Pourquoi bonne surprise ? Je suis sûre que vous vous êtes posé la question ! Et ben parce que je suis quelqu'un bourrée de préjugé, et que l'arrière de ce skeud a failli m'induire en erreur. Effectivement lorsque je vois un skeud labelisé Brennus, j'ai peur. Heureusement, ici c'est Rebel Music (division de Brennus). Je suis un peu méchante, car j'ai déjà eu de bonnes surprises avec Brennus. Bref, là j'ai eu un mouvement de recul en me demandant ce qui allait sortir de cet album. Comme quoi, il faut toujours franchir le cap des préjugés et tester (je pense à la musique bien entendu, car certaines expériences ne me tentent pas du tout... !!!). Bref, Corps m'a bien plu. Pourquoi ? Parce que d'emblée le son et la production sont bons, puissants. Ensuite, les riffs de guitare sont dans l'ensemble bien sympa et efficace ; le chant, en français, est très bien placé. Là où le français peut parfois pourrir un skeud (il faut reconnaître que la langue de Molière ne convient pas toujours au Rock), ici il passe bien. Dans l'esprit, je pense à Noir Désir, Luke (forcément !), les premiers Silmarils. Enfin, il y a une vraie originalité : les percu qui donnent un côté tribal cool (et contrairement à d'autres groupes, les percu s'entendent très bien). Il y a aussi une variété qui rend cet album intéressant : on y trouve des trucs bien Metal et des morceaux carrément plus chanson française. J'ai finalement passé de bons moments à l'écoute de ce disque que je recommande aux fans de Rock au sens large.

Fatigué... (L'ESPRIT DU CLAN- Chapitre IV : L'enfer, c'est le nôtre)

| | 2 commentaires
A l'heure où j'écris ces quelques lignes, je suis crevé, vidé, vanné. Il y a à peine 24 heures, nous nous échauffions les cervicales avec Sgosh, prêts à nous prendre une énorme claque dans la tête. Mais ce fut encore pire que nous le pensions. Ce n'est pas un baffe que nous nous sommes pris, mais un tsunami, un TGV lancé à pleine vitesse, un tremblement de terre, un truc de dingue... Bref, je ne vais vous reparler de cette magnifique soirée avec Peter, Sgosh s'en est déjà chargé avec le talent qu'on lui connaît.
Mais du coup, entre cette tuerie (ce qui bouffe quand même beaucoup d'énergie) + les 2 heures de route + levée ce matin pour aller bosser, ce soir, je suis à plat. Je pourrais bien sûr aller me coucher et vous raconter ma vie de Metalheadz un autre coup, maisl il faut bien l'alimenter notre petit blog, sinon, vous ne viendrez plus nous lire !
Donc rien que pour vous, ce soir je fais un effort pour vous faire partager le dernier CD qui est arrivé sur la platine : Chapitre IV : l'enfer, c'est le nôtre de l'Esprit du Clan. Soyons franc, je ne connais pas ce groupe. J'avais déjà entendu ce nom, mais dans ma petite tête, c'était un groupe de Rap. Allez savoir pourquoi. Mais comme on m'a fait passer leur CD et que je suis toujours en quête de nouveaux groupes à découvrir, j'ai glissé ce disque dans ma platine.
Après écoute, pas sur qu'il y retourne souvent.
Commençons par le début : l'Esprit, groupe français, nous propose Thrash plutôt sombre, tendance Black Metal par moment. C'est bien joué, bien produit et fait avec conviction. Mais aussi assez fade, répétitif et un peu chiant à la longue. Pas de critiques fondamentales, mais rien de bien original non plus....
Ce disque m'emmerde : je n'ai pas envie d'en dire du mal, car l'Esprit du Clan paraît vraiment être un groupe intègre et à fond dans son trip. Mais d'un autre côté, à part l'aspect technique (Aucun pain, son plus que correct, etc.), je ne vois rien dans cette musique qui me donne envie. Je suis coincé le cul entre deux chaises et ce n'est vraiment pas confortable (essayez pour voir...). Il ne me reste qu'à écarter ces chaises pour me retrouver par terre et terminer comme une larve dans mon lit, car L'esprit du Clan n'a pas réussi à me réveiller.

Une tuerie, tout simplement (Pain - Lyon le 16/02/09)

| | 3 commentaires
Je pourrais me contenter du titre pour ce post. Mais comme j'ai envie de dégoûter tous ceux qui ont (ou qui vont) louper Pain sur cette tournée, je me fais un plaisir d'en rajouter. (désolé Théo !)
Nous voici donc, après une journée de RTT, en route pour Lyon, bravant la neige. Pas de bouchon pour nous accueillir dans la capitale des Gones (Fourvière à 18h30 c'est pas forcément gagné !). Du coup, nous sommes en avance pour ce concert tant attendu. Direction le bar/brasserie du Ninkasi pour s'enfiler une petite mousse et attendre au chaud. Lorsque nous rejoignons la (longue) file d'attente, nous pouvons déjà nous rendre compte de la diversité du public que Pain attire sur sa tournée en tête d'affiche : du petit jeune au beaucoup plus âgé en passant par des nenettes, la quarantaine, pas forcément Metal de prime abord. N'oublions pas les pouffes qui sont venues pour le groupe de première partie, Brother Firetribe. Et oui, ce combo de Hard FM compte en son sein le beau Emppu, guitariste de Nightwish. Et dès les premières notes dudit groupe (pas Nightwish, Brother Firetribe, faut suivre un peu !), les hurlements de pouffes en chaleur résonnent dans un Ninkasi ébahi. Certes, l'attente fût longue avant de pouvoir se prendre les premiers décibels (ouverture officielle des portes 19h et début réel du concert 20h15...), mais quand même, faut pas exagérer. A chaque changement de côté du blond guitariste, on a droit à une salve de cris suraigus digne de Patriiiiiick. Bref, cela nous gâche un tantinet le concert il faut bien l'avouer. D'autant que le bonhomme s'en amuse et surjoue en faisant bien le con quand même. Dommage, car la zique du combo est pourtant sympa et pas mal interprétée. Le vocaliste présente des faux airs de Jorn Lande (la hargne et la classe en moins) et chante donc très bien. En 30 minutes, l'affaire est pliée. Place au groupe de la soirée : Pain.
21h10 les premières notes de "I'm Going In" résonnent et c'est parti pour une soirée de malade mental. On commence par les 3 premiers titres de Cynic Paradise ("I'm Going In", "Monkey Business" et "Follow Me") après je sais plus, on headbangue comme des oufs (désolé à nos voisins de derrière !) et hurle tout ce qu'on peut. Je peux juste vous dire qu'on a eu des perles dudit dernier album (dont un "Don't Care" à vous déboulonner la tignasse), des diamants du précédent, Psalms Of Extinction ("Zombie Slam" en 4°, ça déboite !, "Save Your Prayers"... mais pas mes cervicales !), des albums encore d'avant : "Dancing With The Dead", "It's Only Them", "Just Hate Me" énorme (et la banderole déployée par le premier rang qui a réellement touché le père Tägtgren). Un final de première partie grandiose avec "On And On". Le rappel a tout détruit : excusez du peu :"Same Old Song", "Eleonore Rigby", "Shut Your Mouth", y'a de quoi mourir sur place. Et c'est pas fini ! Deuxième rappel sous les ovations d'un public complètement déchaîné et qui a su captiver le grand Peter dans la fournaise de sa dévotion (ouah, c'est beau ! mais en une phrase, j'ai tout dit : il faisait ultra chaud et le public répondait comme un seul homme). Bref, second rappel tout en esprit Bluesy avec "Have A Drink On Me" et ses projections de soirée picole du groupe (sic!). Peter est alors affublé d'un magnifique chapeau de cow boy blanc (cf pic sur son site). Et ce n'est toujours pas fini. Nous sommes sur les rotules, Peter est quasi aphone, mais il remet le couvert avec 2 titres décoiffant pour nous laisser encore plus sur les rotules (une fois les rotules niquées... il reste les fémurs ou les hanches ?!).
Au final, 1h45 de show chaud ! Énorme ambiance, énorme playlist, énorme prestation... Pain a été grand et a marqué tous les esprits présents ce soir (même les pouffes qui ont valsé dans les pogos et les slams !). Au dire de l'homme au bi-bouc : "Le meilleur concert de la tournée", et il s'agissait tout de même de la 14° date (sur 18).
Une tuerie, j'vous disais.

Grotesque, mais tellement délire ! (DETROIT METAL CITY)

| | 2 commentaires

"Mon groupe s'appelle Detroit Metal City et on fait du Death Metal". Voici comment commence ce premier manga dédié au monde du Metal. Mais vous pourrez aussi lire au dos du 1° volume : "Comment j'ai fait pour me retrouver là ? (...) C'est pas dans ce genre de groupe que je voulais jouer !!!" Tout est dit !

DMC est effectivement un manga se déroulant dans le monde du Metal au Japon avec un frontman schizophrène. Krauser II est sur scène le guitarise de l'enfer, il joue du Death Metal, il est un tantiner violent, obscène, déjanté. Sôichi Negishi est dans la vie timide, réservé et il aime la Pop Suédoise ! Pourtant, Krauser et Sôichi ne font qu'un et ils ont parfois du mal à s'entendre ! Le résultat est hilarant. Krauser nous a d'ailleurs un peu fait penser à Mille Petroza de Kreator dans la série "je suis un méchant sur scène, mais à côté je suis plutôt cool".

Mille (sur scène) : "Do You Feel AGRESSIVE ?"
Nous (après le concert) : "salut, on peut faire une photo ?"
Mille : "Ouais pas de problème"
Photo (Metaaaaal, ouah trop méchant !)
Nous : Merci !
Mille :"De rien c'est cool !"

Bref, au fil des 24 chapitres que nous avons déjà lus, les clichés du Metal sont bien présents, très caricaturaux mais tellement fendard qu'on pardonne à Kiminori Wakasugi . Ben ouais, on passe pas pour des gentils et des intelligents, du pain maudit pour les détracteurs du Metal (non, je ne pense pas à Radio Cultures, cf ici!). Les fans dans le manga sont en effet un tout petit peu primaires et naïfs. Une chose est sûre, nous sommes très ouverts à l'auto-dérision ! On s'est marré comme des débiles au fil des 2 premiers volumes qu'on s'est enfilés avec Beatnick et Butor. Des soli de teeth guitar aux mollards de l'enfer, je vous laisse la surprise des délires de Krauser et de sa bande. Vivement le 3° tome.

GO TO DMC !

Une soirée entre collègues

| | 3 commentaires
Si vous nous lisez régulièrement, vous aurez compris qu'une vie de Metalheadz, ça se compose essentiellement de découverte de nouveaux CD et de concerts. Et comme notre but est de vous faire partager notre vie de Metalheadz, on vous parle forcément de nos découvertes de nouveaux concerts et de concerts. Pas très original tout ça.
Mais de temps en temps, il y a un extra. Après le coup de gueule de Sgosh contre les a priori sur le Metal en général et les radios locales en particulier, je voulais vous faire part de ma chouette soirée de hier soir, bien plus Metal que prévu au départ.
Donc hier soir, j'ai récupéré Sgosh à son travail. Et nous voila parti en ville pour distribuer le dernier numéro de Hard As A Rock, notre fanzine. Petit passage au Gibert Joseph pour laisser quelques mags. Puis direction l'Antre II Monde, seul bar digne d'intérêt dans la capitale bourguignonne histoire de larguer là aussi quelques exemplaires (on vous reparlera de ce bar un autre coup).
La partie Metal de notre soirée aurait pu s'arrêter là. Mais ce n'est pas ce que j'avais décidé. Pour la suite de la soirée, nous étions invités à manger chez une de mes collègues. Que je vous explique. Parce qu'il faut bien bouffer (et boire de la bière...), j'ai, comme Sgosh, un travail plutôt sérieux. Je suis en contact avec le public. Du coup, difficile de porter mes T-shirt têtes de mort, et mes New Rock tous les jours. Conséquence : mes collègues ne m'ont jamais vu "en vrai".
Mais ce soir, j'ai décidé que ça allait changer. Ce soir, ça sera, New Rock, T-Shirt de Nightwish et surtout Sweat de Dark Age, avec la pochette du dernier album (voir ci contre), le tout pas rasé et les cheveux en pétard. Ce soir, c'est le vrai Beatnick qui ne se déguise pas pour faire plaisir au patron !
Alors bien sûr, je n'ai pas eu le droit à un seul morceau de Metal de la soirée, il ne faut pas déconner. Mais je n'ai pas eu non plus droit à un seul regard déplacé, pas une seule remarque désobligeante sur le look, bref, rien de désagréable. Ce qui n'était pas forcément gagné.
Si Sgosh pousse son coup de gueule tout à fait justifié, moi, je dis tout simplement un grand merci à mes collègues qui m'ont démontré hier soir leur vraie ouverture d'esprit !

L'hiver, ça Pell ! (AXEL RUDI PELL – Tales Of The Crown)

| | 1 commentaires

Ok, elle était facile celle là, mais on se la fait souvent en ce moment. En fait non, on se dit plus souvent : "ouh, ça Axel Rudi aujourd'hui !". Voilà l'humour des Metalheadz… ça craint ! Bref, effectivement aujourd'hui, c'est l'hiver, il fait froid. Ce n'est pas un scoop, c'est de saison. Et bien Axel c'est pareil : il sort un skeud de Heavy Metal. Ce n'est pas un scoop ! ça fait 19 ans qu'il sort des disques de Heavy Metal, 17 albums pour être précise. Le guitariste d'Outre-Rhin taquine sa gratte et nos oreilles assez régulièrement, que cela soit sur CD ou en concert. Enfin, pour les concerts, faudra repasser pour le voir dans nos contrées. C'est toujours pareil avec le Heavy Metal, seuls quelques groupes rencontrent un certain succès dans notre beau pays. Pour ce qui est d'Axel Rudi, ou de Monsieur Pell si vous préférez, c'est pas ça qu'est ça. Bref, en attendant de le revoir à Wacken ou sur d'autres dates en Europe (mais surtout en Allemagne), nous nous contenterons de son nouvel album. Pour info, le Pell Band compte dans ses rangs depuis quelques temps déjà un cogneur de première en la personne de Mike Terrana (ex-Rage et plein d'autres groupes !). Côté zique, effectivement, comme je le disais plus haut, pas de grande surprise. Le résultat est certes attendu mais bien réussi. Le truc, c'est qu'il me sonne trop linéaire. Les mélodies sont toutes dans le même esprit, les soli plein de "Ouiiiiiiii". Quand je dis Ouiiiiii, n'imaginez pas les "Iii-Iiii" de Machine Head (à savoir les harmoniques pures), non il s'agit des Ouiiiiii-Ouiiiiiii typiques, les fausses harmoniques où la main droite vient étouffer la corde tendue taquet. Je pense ne pas être très claire, mais c'est le truc que je n'arrive pas trop à faire à la guitare. En revanche, notre ami Butor adore caser ces trucs dans ses soli de fiotte. Bref, pour en revenir aux soli, il sont parfois un peu bateau (et je ne parle pas de l'instrumentale "Emotional Echoes" qui démarre comme un morceau d'école pour solo !). Mais ce n'est pas vraiment la musique qui rend cet album monotone, c'est plutôt la voix. Et c'est dommage car le premier morceau est très bon ("Higher"), le riff de "Angel Eyes" bien Punk sympa, celui de "Tales OF The Crown" bien lourd et efficace. Effectivement, c'est bien la voix qui polisse le tout. Johnny Gioeli chante pourtant vachement bien. Chaque morceau pris séparément est très efficace, mais s'enquiller la totalité de l'album finit pas ennuyer. Allez comprendre… Un petit manque d'inspiration sur les lignes vocales ? Bref, l'hiver, ça Pell, on s'y attend et on apprécie, mais parfois c'est relou. Tales Of The Crown est un peu pareil : très sympa, mais un peu relou à la longue. Vivement le printemps !

Le Metal ou le Kalimero de la radio !

| | 1 commentaires
Petit coup de gueule aujourd'hui. Ce n'est pas le premier et je ne pense pas que ce sera le dernier, hélas. Pourquoi ce coup de gueule ? Rappel des épisodes précédents : Sgosh et Beatnick voulaient reprendre une activité radiophonique quelques années après avoir quittés les ondes Bisontines. Bref, nous voilà partis, plein d'espoir, naïfs comme jamais, en se disant que Radio Sud à Besançon nous avait ouvert ses ondes, pourquoi pas Radio Cultures, jeune radio Dijonnaise ?
Raté ! Radio Cultures nous a gentillement envoyé bouler !
Dès le premier contact, il était évident qu'il n'y avait pas de place pour une émission musicale entièrement consacrée au Hard Rock / Metal. Soit, nous acceptons la politique de la maison. Essayons donc la diffusion de quelques morceaux de ci de là (ou inclus dans une émission étiquettée Rock). Pour cela, nous avons fait passer au directeur des programmes quelques titres histoire de lui faire découvrir le panel de notre style préféré. Une sorte de Best Of. Rien qu'en choisissant les morceaux, nous headbanguions comme des ouf dans notre salon. Et je ne vous explique pas le dilemme de sélectionner une dizaine de morceaux parmi notre discothèque… Bref, voici les heureux élus : Airbourne "Stand Up For Rock'N'Roll", Amon Amarth "Twilight of the Thunder God", Corvus Corax "De Mundi Statu", Dark Age "Outside The Inside", Edguy "King of Fools", Freak Kitchen "Nobody's Laughing", Korpiklaani "Cottages & Saunas", Machine Head "Imperium", Nightwish "Dark Chest Of Wonders", Sentenced "Cross my Heart and Hope to Die", Therion "Son of the Sun". Alors, qu'en dites-vous ? Elle tue non ? Elle est variée et, il me semble, balaye le paysage Metallique de ces dernières années.
Mais si je vous écris ce Coup de Gueule, c'est qu'il y a eu bug ! Et oui, ces morceaux, écoutés "très attentivement", ne correspondent pas à la politique de Radio Cultures. Cultures avec un S, vous aurez remarqué ! Nous en déduisons que cette musique que nous aimons, qui sort des sentiers battus, qui est différente, est hors-culture. Encore une fois, les grosses guitares se font jeter des ondes qui se veulent ouvertes… Même des "petites" radio, jeunes et soi-disant culturelles refusent de diffuser autre chose que de la chanson française, de la Pop et quelques ballades de groupes de Hard Rock. Comment voulez-vous que ce style se fasse connaître lorsque même la radio ne lui laisse pas sa chance ? Nous avouons avoir été très déçus de l'attitude de Radio Cultures. C'est vrai qu'il n'y a pas d'auditeurs potentiels. Le Zénith de Dijon n'a pas fait carton plein quand Scorpions est venu, il était désert lorsque Motörhead a posé ses amplis et La Vapeur était honteusement vide pour la venue de Gojira. En plus, en France, AC/DC ne fait que 2 Bercy et 2 Stade de France (blindés en 10 minutes chacun), Iron Maiden 2 Bercy sold out sans pub, Metallica on en parle pas, le Hellfest affiche à peine complet. Mais qui va donc voir ces concerts ? Des sourds qui n'ont pas la radio ? Et bien non, des crétins qui n'ont pas le droit d'entendre leur musique de prédilection sur les ondes, tout simplement. Vous êtes, je suis, nous sommes tous des crétins sans intérêt, des débiles et des non-cultivés. Sur ce, je cours me gaver d'inculture. Oh oui, j'aime ça l'inculture et j'en suis fière !
Ps: vos commentaires sont les bienvenus.

Les vieux de nos jours, ils n'en font qu'à leur tête (ULI JON ROTH- Under a Dark Sky)

| | 0 commentaires

Le Metal a ceci de particulier. Quand un groupe ou un musicien s'en donne la peine (avec un peu de chance et de talent quand même), il peut durer un sacré paquet de temps. N'ayant jamais étudié la question en dehors du Metal, je ne sais pas si d'autres genre musicaux peuvent se vanter d'avoir autant de dinosaures encore en activité. Foi de Metalheadz qui ne voit pas plus loin que son demi, ce n'est pas dans le rap ou la techno qu'on voit des artistes durer plus de 20 ans. Le seul genre qui pourrait concurrencer le Metal sur la longévité de ses membres (j'ai dit longévité, pas longeur...) serait peut-être la variété française (Halliday Power !). Mais je ne vais quand même pas vous parler de Goldmann, Bruel et consort sur un blog de Metal. Faut pas déconner. D'ailleurs, le prochain qui prononce un gros mot se prend ma New Rock dans la tronche !
Revenons donc au sujet de ce post. Metallica : 29 ans ; Maiden : a peu prêt la même chose ; AC/DC : on compte même plus. D'accord avec vous, j'ai pris les 3 plus gros. Mais j'aurais pu prendre d'autres groupes moins connus : Saxon (Sgosh vous en parlait ici il y a peu), Alice Cooper (pour les retardataires, c'est ici), Anthrax, Megadeth, Kreator. La liste est encore bien longue et paraît presque infinie.


- Et monsieur, on peut aussi ajouter Florent Pagny !!!
VLAM !!!!
- Qu'est ce que tu dis ? Parle plus fort ! A pardon, sous une semelle de New Rock, c'est pas facile..


Revenons à nos moutons maintenant que les opportuns ont été écartés. Donc : les vieux groupes ! C'est toujours marrant de voir comment tous ces groupes ont évolués. Certains continuent leur bonhomme de chemin sans évoluer d'un iota. D'autres essaient toujours de courir après la mode (je ne citerai personne, même en présence de mon avocat). Mais le plus souvent, les vieux du Metal n'en font qu'à leur tête, comme s'il n'avait plus rien à prouver (ce qui est souvent vrai).
Prenez Uli Jon Roth. S'il y en a un qui a envoyé chier tout le music business, c'est bien l'ex-gratteux de Scorpions. Prenez déjà sa touche (ci contre pour ceux qui n'aurait vraiment pas suivi... ):
Question glamour, c'est pas gagné... Difficile à vendre, même pour le meilleur attaché de presse.
Prenez ensuite sa musique. Depuis qu'il fait carrière en solo, le guitariste explore une veine néo-classique souvent très pompeuse. Et Under A Dark Sky, son dernier album disponible ne fait pas exception à la règle. On y retrouve le style si cher à Uli. Petite évolution tout de même : le monsieur à a ajouté une bonne dose de pop psychée, sauce années 70.
Bien sûr, la guitare règne en maître dans le monde du Guitar Heroe. Et si je suis d'accord pour dire que grand père baba-cool s'y connait en toucher de guitare, je suis beaucoup moins convaincu par ses talents de compositeurs. Dur dur de s'enfiler ce skeud qui demanderait de longues heures d'apprentissage.
Et encore, je ne suis même pas sûr de tout comprendre même en me donnant tous les moyens possibles. Pour moi, ça manque souvent de pêche, ça part trop en vrille, c'est souvent trop gentillet et vraiment trop glamour. Bref, ça ne me donne pas assez la gniak !
Alors, c'est très bien que les vieux s'émancipent, s'éclatent et laissent toute liberté à leur sens créatif. Uli aurait bien tort de s'en priver. Faire fonctionner ses méninges, c'est le meilleur moyen d'éviter l'hospice. On pourrait même trouver des vertues thérapeutique à ce genre d'entreprise. Mais ce qui est bon pour l'auteur ne l'est pas toujours pour l'auditeur que je suis...
- Et Monsieur, on peut parler des Enfoirés ?
- Toi, tu tiens vraiment pas à tes dents...


Alex c'est moi!!! (SEPULTURA - A-LEX )

| | 1 commentaires

A l’aube de la moitié d’une carrière sans Max, Sepultura, que je vais appeler Cavalera Un-conspiracy pour l’occasion, fait son retour avec un album nommé A-LEX. Ce coup ci, ne cherchez pas la bride de Cavalera qu’il y avait encore dans le groupe, Igor s’est barré définitivement. Quelle vieille dèche !!!!
Comment un groupe aussi légendaire que Sepul en est arrivé là ? En résumé c’est pour une pauvre histoire de meuf (j’ai super résumé le truc !!! je suis trop fier de moi du coup !!!). Vous pouvez toujours me dire que c’est trop Rock’n Roll ! Ouais… Sur ce coup là, il fallait plutôt virer la greluche. Si la gonze était un putain de top de la mort, j’aurais capté le truc, mais là, ils ont flingué la légende pour de la seconde zone. Mais bon ! Nous ne pouvons pas refaire l’histoire, par contre Cavalera Un-conspiracy peut toujours créer la surprise avec ce nouveau skeud. Pour la petite histoire, qui d’autre que moi pouvait écrire cette chronique ? Eh bien personne me direz-vous. Non pas parce que je m’appelle Alex. Enfin si c’est justement pour cela qu’ils l’ont appelé A-LEX. Bon allez, je vous lâche le morceau. Ce n’est pas que je veuille me la péter grave, mais un peu quand-même. J’étais en train de faire de la mini-moto sur la route 66 avec mes pautes James et Lemmy (oui oui ! c’est bien les gars que vous pensez) et nous nous sommes arrêtés dans un vieux saloon pourrave histoire de se réhydrater un peu. Pendant que le barman nous servit, la Tourtel sans alcool de James, le Jack-ligth coke (de la pure colombienne) pour Lemmy et ma quintuple Vodka glaçons pour moi, Andreas débarqua complètement déprimé parce qu’il n’arrivait pas à trouver de pires riffs pour son prochain skeud. Je me suis dit : « je ne peux pas laisser un paute dans la merde » et après 25 tournées (je ne vous dis pas la peau de l’ enfer que James nous a fait avec ces Tourtels et Lemmy avait bouché son masque à oxygène avec la coke, quel déconneur ce Lemmy) j’ai proposé à Andreas de lui filer quelques riffs en stock (j’en ai toujours deux ou trois d’avance au cas où, pour dépanner de vieux pautes dans la merde). Et du coup ils ont appelé cet album A-lex juste histoire de me remercier, Sympa non ! Ne racontez pas trop cette petite histoire, c’est hyper perso et je ne veux pas que les gens se sentent nuls parce qu’ils ne sont pas amis avec des stars quoi ! (je ne vois comment c’est possible de toute façon). Et donc, vous vous doutez bien que je ne vais pas démolir ce chef d’œuvre intemporel, enfin je voulais dire, ce bon skeud, enfin… un peu moyen pour du Sepul quoi ! Disons qu’il y a un tas de bonnes idées dans ce disque. Il mélange le old-school sauce Sepul d’antan et d’idées plus actuelles. Passant de riffs hyper lourds à des ambiances Doom-thrash en un éclair, ce A-lex ne fait pas dans la dentelle de mamie Novalera. Certaines songs sont limite expérimentales dans l’esprit. Il y a largement de quoi headbanger comme un bourrin tellement ça cogne sauvage. Ne vous attendez pas à une révolution vocale, le chant reste assez linéaire dans l’ensemble. Ce skeud est certainement l’un des meilleurs depuis le départ de Max. Comme quoi, il ne faut pas faire dans la demi-mesure, Sepul sans Cavalera c’est meilleur qu’avec seulement un peu de Cavalera. Je vais imager la chose : c’est un peu comme le Coca black, c’est meilleur que le light mais moins bon que du vrai Coca Cola. C’est minable comme illustration mais bon, je n’ai pas trouvé mieux. En conclusion, l’histoire et le nom de ce groupe sont bien trop gros pour A-lex.

Bestial !!!! (KREATOR - Hordes Of Chaos)

| | 1 commentaires
Je vous parlais l'autre jour du besoin que j'avais parfois de me poser et de faire un petit voyage vers le passé, histoire de me ressourcer (pour les retardataires, c'est ici que ça se passe). Mes expériences récentes m'ont amené à conclure que le Metalhead a d'autres besoins que les besoins humains de base (la bière, la bouffe et le sexe !). Des fois, comme nous l'avons déjà vu, il souhaite se reposer. Mais d'autres fois, il a envie de revenir à ces instincts les plus primaires (le premier qui dit que ça ne va pas trop changer de d'habitude se prend un coup de New Rocks !).
Je suis sûr que pour vous, Metalhead ou pas, c'est pareil. Vous n'avez jamais envie de retrouver la Bête qui est en vous ? Que cela soit au boulot, au volant de votre voiture, au face à votre voisin, il y a toujours un moment où vous aimeriez revenir à la préhistoire pour oublier toutes les règles de bienséance que l'on vous a inculquées depuis que vous êtes tout ch'tiots.
Si je vous parle de ça aujourd'hui, c'est que j'ai vécu une journée de merde au boulot. Je suis crevé et j'ai envie de tout balancer. Je veux redevenir bestial !!! C'est là que j'ai un avantage en tant que Metalhead. Quoi de mieux qu'un bon vieux disque de Thrash pour revenir à l'état que je cherche ? J'ai besoin de me défouler pour pouvoir bien me comporter ensuite en société ? Ce n'est pas les groupes qui manquent pour atteindre ce but. Mais je dois reconnaître que dans ces cas là, j'ai un petit faible pour Kreator. Certainement mon côté germanique.
Je n'ai pas énormément de skeud de Kreator dans ma discothèque. Mais que cela soit Enemy Of God ou le petit dernier, Hordes Of Chaos, l'un ou l'autre devrait faire l'affaire ce soir. Car si j'ai longtemps déchargé mon envie de tous casser avec Enemy..., je vais pouvoir désormais varier les plaisirs grâce à Hordes... De brut de décoffrage, Kreator fait du Kreator, et c'est bien tout ce que je lui demande. Il le fait même mieux sur Hordes Of Chaos que sur Enemy Of God. Plus direct ou plus in your face, plus simple, ce nouveau disque est du coup encore plus puissant. Du gros Thrash sans frioriture. Du brut de décoffrage. L'essentiel pour ne pas dire l'Essence du Thrash allemand.
Si vous chercher un brin de finesse et de douceur, vous pouvez passer à autre chose. Pour ma part, ce n'est pas ce dont j'ai besoin ce soir. Je veux des tonnes de brutes dans un monde d'archi-brutes. Il ne me reste plus qu'à mettre le disque dans la platine.
Attention : 3, 2, 1 AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHH !!!!

Faut savoir plaisir (SAGA - The Human Condition)

| | 0 commentaires
A ce qu'on ne ferait pas pour faire plaisir aux copains !!!
Avec Sgosh, on a un pote qui aime la musique. Comme vous commencez à nous connaître, cela ne vous surprend pas vraiment. Coup de chance, ce pote, il aime le même genre de musique que nous. Question Metal, il n'est même pas chiant du tout, puisqu'il aime vraiment beaucoup de trucs. Jusque-là, tout va bien. Ce copain, que nous appellerons R (je ne suis pas une balance), il adore faire partager ses découvertes. C'est d'ailleurs un de nos gros fournisseurs. Mais des fois, il a quand même des goût douteux.
Juste un exemple : R est un fan de Saga ! A chaque fois que ce groupe sort un album, il se le procure et nous le prête. La première fois qu'il a fait ça (c'était pour la sortie de Marathon (2003)), nous nous sommes dits : "Chouette, Saga, on ne connaît pas". Mais nous avons vite déchanté. Le mélange Hard FM, à la sauce progressif, ce n'était vraiment pas pour nous (et si je dis ca, c'est pour rester poli. En vérité, Saga, je trouve ça chiant et gnan-gnan).
Mais R, il est têtu. Persuadé que nous ne pourrons un jour qu'aimer Saga, il nous prête chaque album qui sort. Et comme nous sommes très bons potes, nous faisons à chaque fois l'effort d'écouter. Mais rien à faire, Saga n'est pas pour nous.
En ce début d'année 2009, le "cauchemar" continue ! (D'accord, j'exagère un chouillat. R pourrait être un amateur de R'N'B). Saga est de retour avec un nouvel album, The Human Condition. Bien sûr, R se l'ai procuré et nous l'a fait passer ! Et encore une fois, je sais que je ne vais pas acheter ce disque. Pourtant, j'ai été presque surpris au début. Les 3 premiers morceaux m'ont même plus (vous avez bien lu). Saga a décidé, sur ces 3 chansons, d'exploiter à fond sa veine Prog. Du coup, le côté gentillet, ringard et comique n'est pratiquement pas présent. Je ne suis pas un grand fan de Prog, mais ça, ça passe bien.
Mais tout s'écroule avec "Avalon", 4ème chanson de l'album. Tout le monde, il est beau, tout le monde, il gentil, on est tous amis... Tellement kitch ! "A Number with a name" relève le niveau, avec son côté Funky. Et tout la fin de l'album est comme ça, en dent de scie. Le bon enchaîne avec le mauvais. "Now Is Now" est à mourir de rire. "Let It Go" est sans saveur. "Crown Of Thorns", avec son riff plombé est vraiment au dessus du lot. Et "You Look Good To Me" ne se retient pas.
Au final, à force de me bourrer le crâne, R a atteint son objectif. Il a réussi à me faire apprécier certains éléments de la musique de Saga. Pas tout, mais c'est quand même la première fois que je peux écrire que certains morceaux de ce groupe sont pas mal. Néanmoins, si un jour, vous me voyez dire : "dans cet album de Saga, rien est à jeter", soit on ne parle pas du même groupe, soit je suis bon pour la maison de retraite !

Que le Metal me picte ! (SAXON - Into the Labyrinth)

| | 1 commentaires
Quand je pense Saxon, je pense grande scène de Wacken 2003 (pour 3 titres !), Wacken 2004 et 2007. Mais quand je pense Saxon, je pense surtout à l'interview que nous avions faite avec Hard As A Rock (notre fanzine, RIP !) au printemps 2007 pour la sortie de The Inner Sanctum. Je revis cette sensation très bizarre d'être minuscule, minable, terrassée par la le Grand Biff Byford. Grand par la taille (bon, je ne suis pas une naine non plus !), par la carrière (n'est pas parmi les fers de lance de la NWOBHM qui veut), par le charisme. Je me suis fait laminée par le flegme et l'humour très British du bonhomme, pourtant hyper sympa. Mais je crois qu'il a un peu joué avec moi ce jour là ! Cette entrevue m'a toujours laissée un petit arrière goût, pas forcément désagréable, mais très particulier. Cette sensation me revient depuis à chaque fois que j'écoute un skeud de Saxon. Et pas de bol, j'avais vraiment adoré The Inner Sanctum, qui a donc logiquement beaucoup tourné dans ma platine, sur mon portable (comme réveil, l'intro de "State Of Grace" c'est génial !). En fait, ce skeud me filait, et me file toujours, une sacrée patate... Allez comprendre. Comme je suis un peu maso, j'ai voulu voir ce qu'allait me faire Into The Labyrinth... Suspens... Idem. Je veux dire, idem : il me file une sacrée patate ! Ok, à la première écoute du premier morceau, "Battalions Of Steel", je me suis dit :"Tiens, mais c'est le dernier HammerFall !". Effectivement, la ligne vocale est digne d'un Joacim Cans et la zique est très True Metal, si ce terme est encore usité de nos jours. Pour le reste, nous avons droit à de l'excellent Saxon, entre des titres foncièrement Hard Rock ("Live To Rock", "Slow Lane Blues") et d'autres, speed comme à la vieille époque ("Demon Sweeny Todd", "Valley Of The Kings", qui m'a d'ailleurs beaucoup fait pensé à "State Of Grace"). Bref, de la variété sans non plus beaucoup d'originalité, mais de la grande qualité. Au fait, si, il y a une petite surprise : la version acoustique typée Blues Sudiste de "Coming Home" (morceau de l'époque Killing Ground"). Très sympa, même si, à la première écoute, je me suis dit que la voix de Brian Johnson d'AC/DC y ferait vraiment un malheur. Enfin, bon en éteignant la chaîne, je ne peux que revivre mon calvaire de 2007. Cette fois, je sais ce que lui dirais, à Mr Byford : "Ton disque, il tue", tout simplement ! Et peut être aussi, "Tu pourrais m'aider à virer le ballet coincé dans mon c... !".

Voyage dans le temps (ALICE COOPER - Along Came A Spider)

| | 2 commentaires
Quand on est un fan de musique, on est toujours à la recherche de nouveautés. Le Metalhead que je suis ne fais pas exception. Je cours, je cours pour toujours découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux sons, de nouvelles chansons, de nouveaux genres...
Mais des fois, y'en a marre de courir. Des fois, je veux me poser. Cette quête inachevée, c'est que ça fatigue le petit métalleux que je suis. Alors, je me pose dans mon canapé, je décapsule et je me met une vieillerie. Dans ces cas là, une nouveauté peut aussi faire l'affaire (le premier qui dit que je me contredit se prend un gros Bleurg dans la tête !), mais à une seule condition : ça doit sonner classique, vintage et me faire remonter au minimum aux 70's.
En cette froide soirée de février (dehors, ça neige fort !), je sens que j'ai besoin de mon voyage vers le passé temporaire. Et ce soir, je le fais grâce à notre ami Vincent. Pas mon pote Vinc' de la fac (qui n'a d'ailleurs jamais été mon pote !), mais celui qui s'amuse à se faire décapiter à la fin de chacun de ces concerts. Ne vous inquietez pas, c'est pour de faux. Il en a d'ailleurs tellement honte qu'il prend un nom d'emprunt mon copain Vincent. Alice qu'il se fait appeler !
Donc mon copain Vincent - Alice, il a eu la bonne idée de sortir un putain de bon CD qui me permet de remonter à une époque où je n'étais même pas né. Car ce Along Came A Spider contient tous les ingrédients des grands disques des années 70 : un peu de Rock, un peu de Pop, un peu de Psyché (parfois beaucoup), un peu de malsain, et surtout un maximum de liberté. Ce bon vieux Alice, avec ses plus 30 ans de carrière, n'a plus rien à démontrer. Du coup, il fait se qu'il veut. Et pour ce coup là, il a décidé de faire du revival. Mais avec un son bien moderne (mais aussi un peu rétro) et un vrai sens de la composition (on n'en attendait pas moins). C'est efficace, sans chichi, léché, et amoureusement fignolé : du tout bon pour mes petites esgourdes qui ont besoin de se poser.
Je suis prêt dès demain à reconquerir de nouveaux mondes métalliques. Car je sais que quand j'aurais envie de me poser, je n'aurais qu'à retrouver mon Cooopain Vincent.