Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

Retrouvez-nous sur My Space : www.myspace.com/metallicdoormat

Qui veut remplir des cases ? (ELVENKING-Two Tragedy Poets)

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Si comme moi, vous adorez classer les groupes dans des cases, si comme moi vous changez de cases à chaque morceau d'un album, alors cet album est pour vous ! J'aime effectivement bien essayer de classer les genres. Ce n'est pas souvent facile, mais cela m'oblige à tout écouter et analyser : qu'est ce qui domine, le bourrin, la mélodie ? A quel groupe cela me fait-il penser ? Bon, j'aime bien mais ça me saoule vite ! Il faut avouer qu'avec certains groupes, ça prend 5 minutes, mais avec d'autres, il faut 20 écoutes pour arriver à ébaucher un côté du tiroir où on casera le combo. Avec Elvenking, on a déjà dessiner le cadre rien qu'avec le nom et le logo : c'est du Folk, après on y colle immédiatement le terme Metal, car on aime le Metal (et qu'on connaît les albums d'avant !). L'intro nous conforte dans notre choix, mais les titres s'enchaînant on se dit que le cadre n'a pas vraiment 4 côté, il va falloir revoir cela ! Oui, il y a des éléments Folk : certains instruments, les riffs joués par ceux-ci, les rythmiques sautillantes. Après vient la seconde moitié : Metal. Si on inclut dans ce terme grosses guitares qui saturent à mort, grosse double pédale, grosse voix, des trucs méchant et tout, et bien on se dit qu'on a tout faux. Du coup, on se dit mais ce n'est pas que du Folk, dans le sens traditionnel du terme (quoique..à l'écoute de "My Own Spider's Web" on se dit qu'on n'en est pas loin.). Non il y a de la gratte acoustique pas mal, des voix claires uniquement, des voix mélodiques... Mais oui, mais c'est bien sûr : ces voix bien gnangnates par moments : c'est de la Pop. Two Tragedy Poets, c'est du Folk Pop ! Ça y'est j'ai tracé mon cadre ! Mais au final, qu'est ce que ça vaut ? Car en dehors du cadre, le principal est quand même le goût que l'on porte à la zique. Et bien pour moi, cela varie au fil des titres avec cet album. Car parfois quand même je me dis qu'avec des guitares plus lourdes et des lignes chants un peu moins niaises ce serait vachement mieux (cf l'intro du morceau "The Winter Wake" et ses Yeah et son refrain assez terribles...ou "Heaven is a place on Earth" très FM... tiens du Folk FM c'est rigolo !). Bon après renseignement, il s'agit d'un album acoustique... Tricheurs, il y quelques riffs en disto ! Quitte à faire un skeud acoustique on y va franco les gars. Bref, au moins maintenant que je lui ai collé un cadre, Elvenking ne ressortira pas par erreur mais bien parce que je voudrais écouter du Folk pas agressif, je veux dire plus gentil que celui de Eluveitie, Finntroll ou Korpiklaani. Voilà pourquoi j'aime bien avoir des cases remplies dans ma tête, ok, certaines viennent parfois à manquer, mais sinon, c'est bien pratique !

Piqûre de rappel (HERBE EN ZIK - Besançon Campus)

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Un petit rappel : c'est ce week-end qu'a lieu l'Herbe en Zik à Besançon sur le campus de la Bouloie. Vous n'avez aucune excuse : vendredi est un jour férié, ils annoncent beau temps, et les gens qui tiennent le bar sont sympas... Alors qu'attendez-vous ? Ah oui, que ça commence, bien sûr ! Rendez-vous donc jeudi pour le premier concert à 19h50. En vrac vous pourrez acclamer : Samael, Black Bomb A pour les combos Metal mais aussi Emir Kusturika, Buena Vista Social Club, Cocoon... Allez donc faire un petit tour par ici pour un programme détaillé.
Rendez-vous sur le campus de la Bouloie.

Kitsch !!! (THEOCRACY - Mirror of Souls)

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Le kitsch fait partie du Metal ! Pas le kitsch rose bonbon des petites filles, pas celui plein de strass et de paillettes. Ni celui bien rétro du revival des années 60 (Ah ces beaux oranges et marrons qui sont tant à la mode).
Et pourtant, avec tout ces clichés, on ne peut que trouver un côté kitsch au Metal. Les peintures "démoniaques" de Immortal, le heabanging du Thrasheux moyen, les "Extreme Agression" de Mille, le chanteur de Kreator, les voix haut perchés, genre "j'ai les couilles coincés", de 95 % des chanteurs de Heavy, les solos mitraillettes des branleurs de manche. Le Metal est une musique qui se prête au culte du kitsch.
Un des groupes les plus kitsch que je connaisse est sans nul doute Freedom Call (voir ci contre). Ce groupe de Heavy recoupe en son sein tous les clichés du Heavy : batterie, voix sur aigus, refrains d'une efficacité ahurissante. Je m'arrête là car la liste pourrait être encore longue. Les groupes aussi caricaturaux sont finalement peu nombreux. Mais la grande classe de Freedom Call est aussi et avant tout d'être un putain de bon groupe. Réunir au sein d'une même formation 2 caractéristiques si différentes : le kitsch et la qualité, où comment les clichés ultra prévisibles servent avant tout et uniquement la musique.
Dans la même catégorie, je pourrais vous citer Gamma Ray, mais aussi un groupe que je ne connaissais pas jusqu'à peu : Theocracy (album ci-contre). Fucking Great ! Rien d'original, déjà entendu 100 fois, du speed efficace et très bien produit, mais avant tout du Heavy super efficace. Je n'ai jamais revendiqué être à la recherche d'une grade originalité dans la musique. Et ce n'est pas Theocracy qui va me l'apporter.
La ballade de l'album est à la piste 4. La chanson d'après, "Absolution Day", est forcément speed, histoire de relancer l'ambiance. Il y a une touche de Happy Metal, du plus méchant avec des riffs lourds, des solos dans tous les sens. Et bien sûr, l'album se termine par une longue pièce épique de 22 minutes. Même là, ce n'est pas original ! Mais je m'en fous ! Le Heavy a cette particularité : plus il est kitsh, plus il est entendu, plus il est bon s'il est bien fait !

Mais que fout Roadrunner ? (KILL HANNAH - Until there's nothing left of us)

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Lorsqu'on a un skeud entre les mains et qu'on ne connaît pas le groupe, on le retourne en général pour voir qui le publie. En effet, le nom d'une maison de disque peut largement contribuer à un jugement primaire et même être un critère de sélection d'une découverte. Si je vous dis Roadrunner, vous me dites quoi ?
Que c'est le nom commun du Geococcyx californianus ou Grand géocoucou, un oiseau du désert américain ? Que c'est le nom original du personnage de cartoon Bip Bip ? Que c'est le nom d'un groupe français créée par Frandol (excellent par ailleurs : Bizarre Rendez-vous, un putain d'album !) ? Une chanson de blues écrite par Ellas McDaniel, dit Bo Diddley en 1959 ? Qu'à Edmonton c'est une équipe de Hockey sur Glace ? Ou, finalement, que c'est un label de Metal ? On y arrive enfin, vous être grave (merci Wikipedia !). Donc Roadrunner Records est un label américain fondé en 1980. En fait, quand on dit Roadrunner Records on pense Sepultura, Slipknot, Annihilator, King Diamond, Machine Head... Bref du gros Metal qui tabasse. Mais ces derniers temps, les nouveautés signées chez Roadrunner laissent un peu à désirer. Attention pas toutes. Le label s'est ouvert au Rock'N'Roll avec Airbourne, au Heavy Metal avec DragonForce, Dream Theater. Mais il compte aussi des trucs qui n'ont rien à voir avec le Metal, comme Kill Hannah par exemple. Cet ovni, pour du Roadrunner, nous vient tout droit des années 80. Une sorte de New Wave avec des grattes un tout petit peu plus puissantes (on est quand même bientôt en 2010 les amis), mais question petites touches de son casées ici ou là, c'est bien kitsch. Ajoutez une voix que je croyais sortie de la gorge d'une pulpeuse blonde... Raté c'est plutôt à une fashion victim que nous avons affaire, un croisement entre Nicola Sirkis et je ne sais quel rebelle à mêche colorée (sur certaines photos, les membres du groupe ressemblent à une sorte de Robert Smith qui aurait raté son brushing, un truc tout plat, sans forme !) Sinon, le batteur n'a visiblement jamais entendu un skeud depuis 1987 (et aucun d'avant 1982 !). Parfois, ce style peut être bien fait, je pense à des groupes comme Brent par exemple, sur lequel j'avais bien accroché. D'ailleurs, certains titres le font plutôt pas mal sur cet album ("Crazy Angels" ou "Believer", en fait surtout les morceaux du début). Le truc est qu'à la fin du disque j'ai envie de sauter par la fenêtre de mon salon. Bon, je suis au rez-de-chaussée, au moins je ne risque rien. C'est par principe. Ce sera tout juste spectaculaire si j'arrive à éviter la terrasse ! Non, rassurez-vous j'arrive à atteindre ma chaîne pour éteindre avant de sombrer totalement. Je me mets les 4 premiers morceaux et j'ai ma dose pour 6 mois. Peut être un jour y reviendrai-je ? Qui sait, en musique il ne faut jamais dire jamais... Quoique...

Je doit être une Djeuns ! (THE OUTBURST - Entertainment)

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Parfois, je me mets à douter. Douter de moi, de mon état mental, de mes goûts musicaux... Quoique lorsque l'on connaît Withacs, on se dit que son cas n'est pas perdu, car question goûts musicaux je connais pas plus éclectique (et cela ne veux pas dire "pourri", non cela veut dire "divers et vachement varié" !). Même si je ne suis tout de même pas schizophrène : tant qu'il y a de grosse guitare (ou même de la guitare pas grosse), un tantinet de pêche, ou de feeling, je peux accrocher. Y'a même des trucs que j'adore et qui n'ont pas de guitare... C'est rare mais ça existe. Et y'a aussi des trucs qui ont de la guitare, de très grosses guitares, et que j'aime pas... Allez comprendre, c'est compliqué les goût musicaux. Pourquoi je vous parle de tout ça ? Et bien avec The Outburst, je pourrais tout aussi bien adorer, aimer bien ou pas aimer du tout. Car il y a tout : des grosses guitares, un gros son (même si la batterie pourrait être un peu meilleure), de bons riffs, de bonnes mélodies, des voix soft, des voix un peu beuglées... Bref du Metal sauce moderne associant une nenette au chant et un monsieur qui n'est pas vraiment Pavarotti. Voilà, là ça pourrait coincer : association mec/fille au chant (déjà fait 100 fois et souvent de mauvaises copies des références en la matière), Metal plutôt moderne. De plus sans le savoir au départ mais démasqué au bout d'une seule écoute, ce groupe est français. Alors, je vous le dis tout de suite, ce n'est pas rédhibitoire pour moi (la preuve = toutes les découvertes d'albums frenchies dont je vous ai fait par sur Metallic Doormat, voir en track CD). Mais le chant en anglais fait par des français est souvent plus poilant que bluffant. Ici on est entre les 2 : si on fait pas trop gaffe, pas de soucis, si on écoute vraiment ça s'entend. Ensuite, le style Metal moderne français a quand même généralement tendance à me saouler sévère. Je ne citerai pas Eths pour ne pas me rouler par terre de rire, et pis parce que je n'ai pas envie de me lever de mon fauteuil pour mimer la chanteuse qui s'énerve ! Non, en général ce Metal ne me touche absolument pas, j'en ai même parfois des boutons tellement c'est niais. Mais là je dois avouer que je suis plutôt du côté "j'aime bien". Parfois, l'urticaire me guette, notamment vocalement parlant, mais finalement pas si souvent. Et si le calque Lacuna Coil se rabat parfois sur les titres de ce Entertainment, le groupe en tire plutôt bon parti. Je pense que les gros riffs me sauvent la mise (comme sur "The Golden Jail" excellent titre bien Heavy). Une chose est sûre : sur scène ça doit le faire grave (enfin, tout dépend du jeu scénique du groupe...). Sinon, si vous voulez découvrir pourquoi un rythme de batterie peut changer un riff du tout au tout, écoutez "Mister Jack" et son intro de plus d'1 minute et vous pourrez convaincre votre batteur de changer un peu son jeu pour faire moins monotone !
Par contre, je préfère ne pas me pencher sur les paroles, car vu le titre de certains morceaux : "Hangover", "Mister Jack" et "Drunk", ça doit voler aussi haut qu'une journée en compagnie d'Alexi Laiho de Children Of Bodom (c'est à dire entre 2 et 4 grammes !). Mais ça tombe bien ,moi ce que préfère dans la zique, ben c'est la zique !

Les années lycées (THERAPY ? - Crooked Timber)

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Therapy ?... Un nom de groupe qui ne me rajeunit pas... Vous l'aurez comprit, pour ce post, je vais me la jouer nostalgique ! Donc, je reprends.
Therapy ?... Un nom de groupe qui ne me rajeunit pas... C'était dans les années 90, mes années lycées. Cela pogottait sévère sur "Nowhere" issue de l'album Troublegum, et cela emballait grave sur "Diane", la ballade à faire chialer la donzelle, tirée de l'album Diane. A cette grande époque (Surtout grande pour moi, parce que je m'éclatais bien au lycée !), Therapy ? devait facilement blindé un Zénith à Paris, peut-être même plus. Puis ce fut la lente descente . Qui peut aujourd'hui me citer tout les albums qui ont suivis les 2 cartons sus-cités, et sans regarder sur Google, svp ?
Le premier qui a la bonne réponse gagne une copie de Crooked Timber, le nouveau disque des Irlandais. Vous avez bien lu ! "Le nouveau disque des Irlandais". Et oui, les amis ! Therapy ? existe toujours. Pour tout vous dire, ils ne se sont mêmes jamais arrêtés. Rien que pour ça, ils méritent qu'on s'arrête deux secondes sur leur dernières offrandes. Car bien peu de musiciens auraient eu le courage de continuer. Accepter de rejouer dans des petits clubs et d'enregistrer des disques avec peu de moyen quand on a connu le sommet... Beaucoup de groupes auraient simplement lâcher l'affaire.
Il fallait et faut toujours être un vrai passionné pour continuer sans relâche. Et la passion de la musique, ça se respecte. Le respect engendrant l'écoute, je ne pouvais qu'écouter Crooked Timber. Premier constat, Therapy ? a muri. Déjà à l'époque de Troublegum, "Nowhere" faisait figure d'OVNI, seule chanson Punk sautillante, perdue au milieu d'un ensemble plus sombre et plus vindicatif. Sur Crooked Timber, vous prenez le sombre et le vindicatif et vous oubliez tout le reste. Therapy ? fait du rock, mais surtout, il n'en fait qu'à sa tête. Un peu de Pop, un peu de Rock, une touche de Rock Psyché. Mais toujours ce grand sens de la chanson efficace. Des titres comme "Exile" ou "Crooked Timber" vous rentrent dans le crâne et vous torpillent le cerveau avec leur riff lancinant. Et voilà que je me retrouve à tripper sur cette musique comme à la grande époque de Diane (album cent fois supérieur à Nowhere). Et quand j'entends de tels titres, je me dits qu'il est vraiment dommage que Therapy ? cède parfois au chant de la Pop (le début de "I Was Told You I Was Ill"). Heureusement, cela ne dure jamais très longtemps. Et ce n'est pas mon petit avis qui changera grand chose à la donne : Therapy ?, passionnés comme sont ces membres, continuera sa route. Encore et toujours... Et rien que pour ça, cela vaut le coup qu'on continue de les accompagner. Respect les gars !

Ps : le concours n'est pas une blague, on a bien une copie de Crooked Timber en trop à la maison !

Les Fest se multiplient ! Herbe en Zik Nous voilà !

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Elle est bien gentille Sgosh de vous parler du festival qui a lieu dans 2 mois. Mais elle a oublié qu'il y avait un autre festival avant. D'accord, il n'est pas que Metal. Mais comme il se passe dans notre ville natale, on se devait de vous en parler.
L'Herbe en Zik se tiendra donc du 30 avril au 2 mai, soit dans 15 jours ! La fiesta aura lieu sur le Campus de la Bouloie.
Les MetalHeadz que nous sommes ferons surtout le déplacement le vendredi 1 mai pour Samael et Black Bomb A. Mais comme nous sommes aussi vachement ouvert d'esprit, on devrait aussi se faire plaisir avec The Elderberries, Uncommonfrommars, et Jack and The Bearded Shermen. Et pour ceux qui ne veulent pas que du rock, il y a aussi Cocoon, Buena Vista Club et quelques autres.
Nous ne pourrons malheureusement pas être de la fête le jeudi et le samedi. Mais pour ceux que ça tente, voici le détail de l'affiche :


Rendez-vous d'ici quelques temps pour un compte rendu du premier festival de l'année !

M-2 (HELLFEST - Clisson)

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Hellfest - 2 mois... nous voilà !
Un fest, ça se prépare : tant sur l'affiche (ça c'est le boulot des organisateurs !) qu'en pratique (ça c'est notre taf !).

En ce qui concerne les organisateurs, quelques modif ont eu lieux fautes de "logistique" (j'avoue que je ne sais pas trop ce que cela veut dire...). Nous pouvons dire dire bye bye à EDGUY, NACHTMYSTIUM et SLAPSHOT (perso, les 2 derniers groupes, je connais pas). Mais du coup nous pouvons dire Hello à : SAINT VITUS (trop fort, un autre groupe de Doom et pas n'importe lequel), KARMA TO BURN (euh, connais pas), BLACK STONE CHERRY (yeah énorme, Rock'N'Roll Baby) et SAMAEL (à 2h du mat' j'espère !).
Sinon, ne paniquez pas, 2 groupes se la joue star en changeant de nom... no comment : Bloodclot a décidé de tourner sous le nom de CRO-MAGS et Gorgoroth devient GOD SEED (y aurait-il des problèmes de censure ? ben ouais, à force de faire de la provoc' à la con, on finit pas payer).

En ce qui nous concerne, nous avons opté pour une version Gîte cette année. Ben ouais, on est sympa avec nos ex-futurs-voisins de chambre. Non, nous ne sommes pas des sauvages, juste de festivaliers... Que ceux qui ne sont jamais allé en fest me jetent la première cannette !

Sur ce on va aller répéter, car l'affiche est tellement énorme et variée que pour suivre décemment ces 3 jours de ouf, il va falloir être affûtés. Pour commencer, je vous propose une petite playlist Rock'N'Roll avec Nashville Pussy, Koritni (tiens, 2 groupes que nous avons croisé récemment ici et ici !), Backyard Babies (tiens, un autre groupe que nous avons vu il y a quelques temps ici), Black Stone Cherry. Demain interrogation orale !

A la recherche d'un petit remontant (NASTY IDOLS - Boys Town)

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De retour d'un bon WE entre "pautes", on a toujours un peu le cafard. Après une bonne, soirée, une bonne (et courte !) nuit et une journée au soleil, on se retrouve un peu con le dimanche soir. Je sors du bain, je suis bien au chaud dans mon jog' HammerFall et ma veste Sinner, alors pas question de se mettre un skeud qui va nous abaisser encore plus mon moral. Non, il me faut un bon truc qui "m'énergize". Ok, partons pour le dernier skeud des Nasty Idols, Boys Town. Pourquoi ? Et bien parce que cette galette a déjà pas mal tournée, dans la voiture, le salon, le PC et elle conviendra parfaitement ce soir, comme d'ailleurs à n'importe quel moment de la journée ! Ce style, très Rock aux doux accents de Glam, peut coller pour la bande son de n'importe quel clip de la journée : du réveil au coucher en passant par les moments plus speed ou plus cool. Je commence volontiers avec le premier titre "Rock Out", qui m'a fait très nettement pensé au Backyard Babies (ben oui, ce concert m'a laissé des séquelles !). C'est peut être aussi la Suède qui laisse une empreinte particulière au Rock de ses ressortissants ? Et oui, la Suède sait nous fournir d'excellents groupes de Metal, mais en terme de Rock, Hard Rock ou Glam, c'est vraiment un vivier de grande qualité. Nasty Idols en est un des très bons représentants. Comme quoi, ils ne sont pas tous déprimés dans cette région du monde ! Je ne ferai pas de commentaire sur les Suédoises, je laisse ce soin à Beatnick et Butor qui ne se sont toujours pas remis de notre virée dans le sud de la Suède l'année dernière... ! Bref, je m'écarte de mon moment privilégié en ce dimanche soir. Là où certains se plantent devant leur petit écran (quoique ce terme n'est plus forcément d'actualité), moi je préfère me planter devant mes enceintes. C'est quand même le meilleur moyen de préparer la semaine à venir, non ? Et avec des titres comme "7 Years Itch" ou "Method To My Madness", je me dis que rien ne viendra à bout de moi. Bon, s'il faut, je me ferai une piqûre de rappel tous les matins ! Allez les garçons, on rechausse les perruques et on y va. Rock'N'Roll Baby !

Pas facile d'avoir un bon son (CROWN THE LOST - Blind Faith Loyalty)

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Les producteurs et autres ingé son n'ont vraiment pas une vie facile (et je sais de quoi je cause, j'ai passé plusieurs heures le WE dernier à essayer d'obtenir un son de gratte correct). Ces loustics passent des heures enfermées dans leur studio pour obtenir le meilleur son possible pour contenter le plus grand nombre, notamment les futurs auditeurs . Leur santé prend un coup à chaque session d'enregistrement. A force de clopes, de boissons alcoolisés, de bouffe congelé avarié et de manque de soleil, ils prennent 10 ans par mois passé dans leur studio. Et tout ça pourquoi ? A chaque fois, c'est la même chose ! A part quelques producteurs célèbres qu'on n'ose pas critiquer, il y aura toujours à redire sur le son. Pas assez de grave par ci, pas assez d'aigü par là. On n'entend pas assez la voix, on entend trop la basse. Mais elles sont passées où les guitares ? Tout le monde critique sur les producteurs. On passe des fois, voir souvent, plus de temps à parler du son que de la musique elle-même. D'un autre côté, si une mauvaise musique ne peut pas vous gâcher une bonne production, l'inverse est tout à fait possible.
Prenons par exemple Blind Faith Loyalty, disque de Crown The Lost. Bon disque de Heavy Thrashisant sur les bords, la musique est sympa, même si on est loin de faire dans l'originalité. Seul problème : un énorme problème de production. Au premier abord, rien à redire. Le son est équilibré, on entend tous les instruments. Les grattes sont puissantes, quoiqu'un poil trop renfermées. La voix est bien mise en valeur, quoique un peu monotone (mais ça, c'est plus dû au chanteur qu'au producteur). Et tout à coup, la caisse claire vous saute aux oreilles. Elle claque comme un peau crevé. Un vieux "Poc" tout pourri ! Poc, Poc, Poc. Vous n'entendez plus que ça. Poc, Poc, Poc. Ce n'est qu'un son, en arrière plan. Mais il est tellement moche que vous ne captez que lui. Rien de tel pour vous gacher l'écoute d'un disque. Une fois qu'il y a fixette, impossible de s'en débarrasser. Lors de mes premières écoutes sur baladeur mp3, je n'avais pas capté ce problème. Mais sur ma chaîne Hifi, ce n'est pas la même, je n'entends que ça. A croire que le producteur à produit ce disque sur son I-pod.
Les producteurs n'ont vraiment pas la vie facile, on passe notre temps à les critiquer...

Quand le Rock va, tout va ! (rencontre téléphonique avec Koritni)

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Etre français, guitariste et jouer dans un combo australien, c'est pas banal. Alors vu qu'on aime le Rock, qu'on aime Koritni (cf chronique du dernier album Game Of Fools) et qu'on ne perd pas une occas' de faire des rencontres, on a tapé la causette avec Eddy, guitariste de Koritni. Ci-dessous quelques extraits issus de ce coup de fil.
Je tiens à préciser que toutes les photos qui illustrent ces 10 petites minutes sont extraites du site internet officiel de Koritni (www.koritni.com) ou de notre collection personnelle (prises au Raismes Fest en 2007).
Pour plus de détail voici le sommaire de cette "inté" (néologisme à la con pour se la péter !) :
  • 0'7 : une petite présentation
  • 0'35 : parcours de guitariste
  • 1'14 : Gibson Firebird ou Gibson SG ?
  • 2'05 : l'histoire du chapeau...
  • 2'54 : Comment un guitariste français se retrouve t'il dans un groupe australien ?
  • 4'21 : Compo compo
  • 5'40 : Game Of Fools
  • 6'35 : Pourquoi "Game Of Fools" ?
  • 7'07 : sa chanson (enfin ses chansons !) préférée(s)
  • 7'50 : Coup de coeur musical du moment
  • 8'42 : le mot de la fin

Bonne écoute et rendez-vous sur la tournée française du combo : dates ici. Et aussi au Hellfest le WE du 21 juin à Clisson.

Au voleur !!! (CHRIS LANEY - Pure)

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Il y a des fois où on a vraiment de quoi être vénère ! Pourtant, la journée avait bien commencé. Métro, boulôt, dodo, le train-train quotidien, mais sous un beau soleil de printemps. Vraiment pas quoi se plaindre. Bref, une journée ordinaire qui n'aurait certainement pas méritée que je vous en parle ici. Et comme il s'agit d'une journée ordinaire, je me suis mis ce soir un petit CD (à la maison, la musique ne s'arrête pour ainsi dire jamais... sauf quand je dors). Etant d'humeur joyeuse, un petit CD de Rock N Roll teinté 80's fera très bien l'affaire. Le dernier Chris Laney, Pure, sera nickel pour rempli ce rôle. D'autant que skeud est de qualité, très bien joué et très bien chanté. Tout va donc pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Les pistes s'enchaînent, je me détends. Pour un peu, je m'endormirais dans mon canapé comme un gros bébé... Jusqu'à "Pissed At What Ya Missed"...
Je me tends comme un ressort ! Qu'entends-je ? Qu'ouïe-je ? Dans le doute, je me saisi de ma zappette (je ne vais quand même pas me lever de mon canapé...) et je fais un retour rapide. Merde ! Chris nous a piqué un riff ! Je n'y crois pas. Le riff du couplet de "Pissed..." est le même que celui que Sgosh a un jour sorti de sa gratte. Et qui a depuis été incorporé à un de nos morceaux ! Si vous croisez un jour Chris et que vous lui poser la question, je suis certain qu'il vous répondra : "non, je n'ai pas piqué l'idée à Sgosh et Beatnick. Même si ces derniers sont des musiciens exceptionnels que je vénère, ce riff vient de moi". Sur le coup, c'est notre parole contre la sienne. Mais j'ai une preuve, ce riff est dans notre bécane depuis au moins 6 mois, nous n'aurons qu'à comparer les dates de nos fichiers ! Allez viens Chris, si t'es un homme ! ;)

Ps : ce message est très sérieux, le riff utilisé sur cette chanson a bien été pondu par Sgosh il y a plusieurs mois de ça. Par contre, si Chris l'utilise dans une chanson Hard Rock, nous, nous le jouons plus vite, ce qui nous a permis de l'incorporer dans une chanson Thrash ! Comme quoi, le devenir d'un riff ne tient pas à grand chose.
Un de ces quatre, on vous mettera ici un ou deux morceaux.

Veni Vidi et tout le reste ! (MESSALINE - In Cauda Venenum)

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Lorsque j'ai une galette dans les mains, je me demande souvent si j'aimerais avoir créer une telle musique, ce que je ferais si je jouais dans ledit groupe, si le son me conviendrais... Et oui, c'est ça quand on est zicos aussi, on se prend parfois à rêver de graver un jour ses compos et de les faire sonner comme un skeud produit par Colin Richardson (rien à voir avec le Handballeur, enfin je crois !). Mais voilà, nous ne sommes pas Machine Head ni Nightwish. Nous n'avons que nos propres moyens et faisons avec. De fait, en entendant la plupart des productions actuelles, je me dis que nous ne sommes pas sur la même planète. En écoutant cet album, je me sens proche de Messaline. Attention, en aucun cas je ne veux que mes propos soient considérés comme péjoratifs. Ce que j'entends par là c'est que cet album respire la sincérité. De la zique faite avec le coeur et les moyens du bord. Le résultat est loin des grosses prod actuelles, mais il est encore plus loin d'être médiocre. Les compos sont simples et efficaces, plutôt teintées Thrash / Heavy Rock des années 80. Le chant en français va encore une fois faire polémique. Mais décidément en ce moment, cela n'est pas un argument négatif (cf. les albums de Satan Jokers et Albinaya). Le charme des jeux de mots ne nous est accessible que lorsque les textes sont dans la langue de Molière. Et même si je ne suis pas la première fan des chansons à texte, c'est vrai que c'est sympa parfois d'écouter aussi les paroles avec attention. En ce sens, Messaline possède un vrai intérêt (pas question de pirater le skeud, acheter le pour avoir le livret entre les mains). Côté musique, j'aime vraiment bien ce style assez teinté 80 lorgnant entre un Maiden et des choses plus Thrashy. Lorsque je parlais d'efficacité, je le prouve : après seulement 1 écoute, Beatnick fredonnais déjà certains refrains. Ça c'est une preuve ! Au final, ce n'est certes pas le skeud que l'on sort pour épater ses copains, mais plutôt le disque que l'on va se passer avec l'envie de foncer ensuite dans sa salle de répet pour réaliser son rêve. Et n'est-ce pas là le principal lorsqu'on écoute de la zique : décompresser, retrouver de l'énergie. En ce qui me concerne, c'est aussi parfois pour retrouver de la motiv' : motiv' de garder la pêche, motiv' de la vie tout court, motiv' de se taper des centaines de bornes pour le Metal, motiv' de faire de la zique. Encore une fois, je précise bien que cela est pour moi écrit dans un sens super positif. Car à la limite, je préfère écouter un album qui me donne envie de prendre ma gratte plutôt qu'un skeud qui me dégoûte et me fait complexer de ne pas passer 350 noires à la seconde (car pourtant je tiens 300 mesures !). C'est un peu la même sensation que lorsque j'assiste à un concert de Rock'N'Roll !
En plus, le combo est originaire de l'Ain si j'en crois les lieux d'enregistrement, c'est donc un peu de la famille !

Une Grande première !!! (rencontre avec Nashville Pussy)

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Une grande nouveauté cette semaine, on inaugure notre section rencontre !
Lorsque nous avons monté ce petit blog, l'idée de Butor était de faire une WebTV. Avec Sgosh, on l'a vite calmé ! Et on s'est dit que commencer modeste un petit blog, c'était déjà pas mal.
Mais cette idée de WebTV a fait son chemin. Et quand notre route a croisée celle des chattes de Nashville, nous n'avons pas pu nous empêcher de dégainer notre caméscope, à défaut de nos Winchesters.
Et le résultat, le voici ! Rien que pour vous, les meilleurs moments de cette rencontre :

Pour ceux qui voudrait pas tout voir (ça ne dure que 10 petites minutes...), voici en détail le contenu de la vidéo :

-Au début de la vidéo, Blaine nous parle des problèmes rencontrés lors de cette tournée

- à partir de 1 minute, 55 secondes, il nous explique pourquoi Nashville n'est pas prêt d'ouvrir pour AC/DC

- à 3 minutes, Blaine parle des albums de Nashville Pussy

- à 4 minutes, 18 secondes, Blaine et Ruyter (qui est arrivé entre temps) parle de tout et de rien mais surtout de Drug Sex and RNR. Un bon fou rire, quand on évoque les grands vins et notamment le "Chateau Nashville Pussy"

- à 8 minutes, 8 secondes, Ruyter se transforme en guide pour touristes

- et pour terminer, à 8 minutes 53, Ruyter se moque (gentillement) de Metallic Doormat et en profite pour présenter le nouveau site Web des Nashville Pussy

Et pour ceux qui se demande ce qu'est devenu Butor, c'est lui que vous entendez rigoler derrière la caméra. Vous inquitez pas, il est bientôt de retour parmi nous !

Autres posts sur Nashville Pussy : Concerts à Dijon

Vous n'auriez pas vu midi ? (...AND YOU WILL KNOW US BY THE TRAIL OF DEAD - The Century Of Self)

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Déjà, il faut 10 lignes rien que pour écrire le nom du groupe ! Ensuite il y a une tête de mort sur la pochette, mais le trait du dessin est fin. Soit c'est un groupe de bourrin qui veut sortir du lot, soit c'est de la Prog. Quand on ne connaît pas un album, on fait toutes sortes de supputations à partir de la pochette, du nom du groupe, du logo, etc. Ensuite seulement vient la musique. Ici, ça commence par une intro au piano. Trop zarb. Toujours pas le moindre indice, car même les groupes de bourrin ont parfois des intros mélo (cf. le dernier God Forbid). Ok, là vu le son, on s'oriente plutôt vers du Prog. Le premier "vrai" morceau, "Far Pavillions" est pour le coup plutôt Pop Rock à tendance Punk, assez sympa dans l'ensemble. Toutefois, le milieu du morceau qui part en vrille instru. Bingo, c'est un groupe qui aime le compliqué, bref c'est plutôt du Prog ! "Isis Unveiled" change un peu de registre mais reste encore dans une veine Pop Rock un peu plus travaillée mais toujours aussi efficace (le riff principal pourrait être du Amon Amarth s'il était gratté avec une grosse disto bien grasse !). Ce ne sera donc a priori par du Prog de torturé du cerveau, mais plutôt une Pop Rock étoffée. A partir de là, je crains un peu le pire et me dis que finalement avec un nom aussi long j'avais raison de craindre le pire. Mais il ne faut jamais se laisser convaincre par ses préjugés. Depuis le temps, je devrais le savoir. Et puis, je me connais, j'aime quand même pas mal de style, alors laissons sa chance à ... And you will... (vous ne croyez quand même pas que je vais le réécrire encore une fois !). Et je fais bien. Au fil des morceaux et des écoutes, je me prends à apprécier les 12 titres de cet album, même si plus il défile et plus il est Pop. Le binôme "Insatiable (One)" et "Insatiable (Two)" est même entièrement (ou presque) piano / voix (il aurait pu figurer dans la BO de Amélie Poulain !). Du coup, "Ascending" qui coupe ces 2 morceaux, et qui est bien plus pêchue m'a fait sursauter, je l'avoue ! Finalement, j'avais tout faux : ce n'est pas du bourrin, mais j'ai sursauté quand même une fois ; ce n'est pas de la Prog au sens où je l'entends généralement ; ce n'est pas de la Pop comme vous l'entendez. J'ai trouvé, c'est du Rock. Qu'est ce qu'on s'emmerde parfois à chercher midi à sa porte, surtout quand on a une baie vitrée !

Trop court... (DANKO JONES BACKYARD BABIES Lyon)

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Trop bon, mais trop court ! Je m'explique : 45 min + 1H20 = trop court ! Par contre, 45 min + 1h20 de trop bon ! Comment pouvait-il en être autrement avec 2 pointures de la sorte : les Backyard ont un dernier album qui tue, Danko aussi (même si perso je préférais Never Too Loud), et les 2 combos jouent un Rock'N'Roll hyper efficace pour la scène. Quoi de mieux pour enchaîner après un excellent concert de Nashville Pussy ? Cette semaine est donc placée sous le signe du Rock.
A peine le temps de débarquer au Ninkasi plein comme un oeuf, que les Backyard déboulent sur une scène aux couleurs rouge et rouge (ben oui, y'avait que du rouge : des projos rouges, des gyrophares rouges, des néons rouges... de quoi en perdre son daltonisme !). Un petit "Fuck off and Die" et c'est parti pour un show pied au plancher. La part faite au dernier album est énorme avec les tueries que sont "Degenerated" ou "Nomadic", alternées avec des bombes telles que "Brand New Hate" ou "Star War". Même la ballade "Abandon" était énorme, alors que dire ? Que le groupe pue le Rock'N'Roll à plein nez ? Avec son look à la Mötley Crüe, Dregen pourrait faire sourire, mais il est tellement à fond qu'on ne peut que rentrer dans le trip avec lui. Bref, c'est frustré que nous laissons les Backyard quitter la scène. On en aurait bien repris une grosse louche. Allez, rdv au Hellfest en juin.
Le temps de faire un tour sur les stand de merchandising, (sur ce plan Backyard Babies vole assurément la vedette à Danko Jones), et nous revoilà entassés dans le pit pour acclamer l'arrivée du trio canadien. Danko Jones est attendu et les fans, d'âges mûrs, sont bien présents. La première chose qui me saute aux oreilles est le son. Pour les Backyard, il était très bon, mais là il est encore plus clair. Le son de la Gibson Explorer est énorme, et cela ne fait que servir encore mieux le jeu hyper carré de Danko. Incroyable de précision, il assure des rythmiques en béton, des soli inspirés (même si quelques plantouilles rendent le concert plus vrai !) et cela ne l'empêche pas le moins du monde de chanter très bien. Ok, sur "King Of Magazines", il ne monte pas aussi haut que sur album, mais sinon ça claque ! Côté scénique, il ne tient pas en place et s'avère être un vrai moulin à paroles, pire que Mattias de Freak Kitchen (enfin presque...). Le concert de Wacken n'était pas une exception ! Il n'arrête pas de jouer avec les fans du premiers rang entre les morceaux. Il déconne même avec le bassiste des Backyard présent sur le côté de la scène. L'ambiance de la tournée semble être assez terrible ! Question playlist, je ne peux pas vous faire un tracklisting complet, car je ne connaîs pas tous les albums du groupe, mais question rythme c'était nickel. Bonne alternance de morceaux mid tempo et plus speed, mixés avec des titres plus Groovy. Ah, j'oubliais, il y avait aussi pas mal de bla bla ! C'est assez marrant, car avec Beatnick, on s'est fait la même réflexion à la fin du show : certains titres nous ont fait penser à du Big Soul, en moins Funk. Sans doute le trio, les couplets ou le chant qui se case entre les accords et peut être même l'esprit. Un peu à l'instar de Caroline, Danko attire beaucoup les regards, mais nous prenons aussi plaisir à regarder et écouter la base rythmique, ultra carrée. Le trio est quand même une formule vraiment idéale, qui laisse de la place pour tout le monde. A aucun moment on s'est emmerdé et même sans connaître beaucoup les morceaux, on rentre facilement dans le trip. Mais, car il y a un mais (cf. le titre de ce post), si nous avons ri lorsque Monsieur Jones nous annonçait un concert de 12h, nous ne pensions pas qu'il déconnait à ce point. 12H, c'était pas possible, mais 1h20... Nous n'en croyons pas nos oreilles lorsque les lumières se rallument (et oui, les lumières nous ont sautées aux oreilles !). Des zicos de cette trempe qui quittent les planches avant même l'heure et demi syndicale... C'est bientôt pire que les groupes de petits pyjamas. On va où là ? Allez sans rancune, mais que ça ne se reproduise pas.

Kick ass Rock’N’Roll (Nashville Pussy – Supersuckers – The Romanée Conteez Dijon)

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Six ans… Six ans que nous attendions le retour de Nashville Pussy dans notre contrée. Besançon 2003, Dijon 2009. Le Rock’N’Roll n’est pas mort et nous non plus, alors profitons-en ! Impossible de rater ce concert 100% Rock. La soirée commence en fin d’après midi, à 18h pour être précis, avec l’interview de Nashville Pussy, bientôt disponible sur Metallic Doormat, soyez patients ! Bref, une entrevue hyper sympa (comme d’hab) avec Blaine vite rejoint par sa guitariste de femme (toujours autant la pêche cette Ruyter !). Après un petit encas, une petite attente bien sage, nous commençons les festivités vers 21h avec les locaux de The Romanée Conteez et leur Rock tout droit venu des années 60 avec des relents de Rockabilly. Une mise en bouche plutôt sympa. Même un problème technique (Gretsch ; c’est aussi sûr que Gibson !) ne viendra pas à bout de la bonne humeur du combo, toutefois un peu crispé. Le son est assez bon, sauf la voix qui n’est pas assez claire, on ne comprend pas toujours ce que nous raconte le chanteur, aux faux airs de Bertrand Cantat. Quand je dis faux airs, c’est plutôt sur le physique que sur la voix. Le jeu de batterie est assurément un point fort du style du groupe (juste derrière le jeu et le son de la gratte). Le temps de se rafraîchir et nous voilà de retour pour apprécier un bon show de Punk Rock avec les Américains de Supersuckers. Enfin, c’est ce que nous pensions ! Car les petits malins débutent leur set avec 4 ou 5 morceaux de Country, gratte sèche et Fender à l’appui. Sympa mais pas vraiment ce à quoi nous nous attendions. En effet, nous connaissions Supersuckers de réputation et personnellement depuis Motherfuckers Be Trippin’in, et ce n’était pas vraiment ce style ! Heureusement, au bout de 10 minutes, changement d’instruments : la Fender est troquée contre une bonne vieille Gibson Les Paul et Eddi Spaghetti rechausse sa basse. C’est parti pour quasiment 1h de show. Alternant les morceaux bien Punk Rock et d’autres moins Punk (mais toujours Rock !), les Supersuckers assurent une prestation bien sympatoche qui fait sauter les petits pyjamas et secouer les tignasses blanches de nos voisins. Et oui, le Rock est trans-générationnel et ce soir, les ados croisent les retraités et les parents de 40 ans emmènent leurs enfants de 10 ans. Et ils y nous, les Metalleux de base, tout de noir vêtu (voir tout patché comme le premier fan arrivé dès 18h devant la salle, salut à toi si tu nous lis !). Bref, revenons à nos Rockers, ce concert ravi tout le monde et c’est bien le principal. Encore une petite bouffée d’air frais (enfin, il faut le dire vite : devant la Vapeur c’est un vrai fumoir !) et nous sommes de retour pour attendre de santiag’ ferme nos Rockers préférés. Il est plus de 23h lorsque Blaine et sa bande débarque sur les planche d’une Vapeur bien remplie (mais pas taquet il me semble). L’accueil est excellent (même si des gamins emmerderons le monde en montant sur scène sans vraiment slammer réellement). Un petit « Speed Machine » pour commencer et lancer la couleur : Nashville vient de sortir un excellent album, From Hell to Texas et veut le défendre : tant mieux pour nous ! Je ne vous détaillerai pas la playlist, car il n’y a eu que de bons titres ! Blaine semble plutôt de bon poil (faut dire qu’il y a des strings qui lui tombe dessus !), Ruyter est déchaînée, Jeremy fidèle à lui même (très calme derrière sa batterie mais ultra carré), seule Karensemble ailleurs, absente. On l’a déjà vue plus en avant et percutante. Mais nos yeux ne sont attirés que par la tignasse blonde de Ruyter… et aussi sa Gibson SG standard noire custom avec un RUYTER SUYS incrusté sur le manche. La diablesse est toujours aussi possédée lorsqu’elle joue et le feeling combiné de son jeu avec celui de Blaine, le tout bien assis sur une rythmique basse-batterie en béton, donne un ensemble terriblement efficace. Les nouveaux morceaux passent très bien le cap de la scène (à l’instar de « I’m so High ») mais ça, on en doutait pas, et on prend un pied énorme à réécouter les anciens (comme l’énorme « Hate and Whisky »). Seul petit regret : la reprise est encore une fois celle de Rose Tatto, « Rock’N’Roll Outlaw », certes excellente, mais perso j’aurais préféré un petit AC/DC comme à Besançon en 2003. Après l’arrachage de corde en règle de Ruyter, mais pas de strip-tease, le groupe nous laisse après un peu moins d’1h30 de concert (en fait, je sais pas vraiment : quand on aime on compte pas !) en donnant rendez-vous à tous les die-hard au stand de merchandising pour signer quelques poster (ou quelques fesses !). Un groupe décidément hyper sympa avec ses fans, de nos jours ce n’est si fréquent. Rendez-vous pris pour le Hellfest. Rock’N’Roll Baby !

Pas de foot ce soir (OSI - Blood)

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Je vous ai déjà le coup de la soirée Foot Metal. Même que ça ne remonte pas à si loin que. A l'époque, je vous avais raconté le pied que j'avais pris en voyant l'OM se planter, tout en écoutant Lordi.
Ce soir, je pourrais vous faire refaire le même coup. L'équipe de France n'arrive pas à coller un but à la Lituanie. Et comme ça commence à me gaver, j'ai décidé de me remettre Blood, dernier album d'Osi, entre les oreilles. Cet album, ça faisait un moment que je voulais vous en parler. Cela fait environ 15 jours que j'ai mis la main dessus. Et ça fait environ 15 jours que je m'éclate sur ce disque. Enlevons tout de suites les doutes à ceux d'entres vous qui pensent que j'ai fait une grosse faute. J'ai bien écrit Osi, et non Ozzy. Blood n'est pas le dernier album du guitariste de Black Sabbath. Cela n'a même rien à voir. On est très loin des riffs plombés adorés par le créateur du Doom. Osi navigue pourtant dans des eaux parfois tout aussi trouble qu'Ozzy. Le glauque, le malsain, le plomb, l'ennivrement, le voyage sans retour nous guettent ici aussi.
C'est pour moi très difficile de vous retranscrire cette musique. Elle n'est pourtant pas compliquée, mais je n'arrive pas à trouver les mots pour la décrire. Je pourrais simplement vous dire : " j'ai aimé. Aller jeter une oreille". Mais alors, le lecture de Metallic Doormat deviendrait vite inintéressante. Je vais donc faire un effort : Osi est un savoureux mélange de Pop musclée ("The Escape Artist"), d'Electro simple et lent ("Terminal), d'Indus pas prise de tête mélangé à des refrains immédiatement mémorisable à la "Spaceman" ("False Start"). Voilà pour faire simple, comment je décrirais ce Blood. Le tout, vous l'aurez comprit, sonnant de manière assez glauque et triste.
Un dernier détail qui à son importance, Osi a un vrai sens de la composition facile. Pas de prise de tête ici. Tout s'enchaîne et coule de source sans violence. Les changements de rythme et mélodie déboulent les uns après les autres sans effort. A un point qu'on ne peut pas imaginer que la musique soit différente de ce qu'elle est. Blood est, et ne peut être autrement.
Finalement, je n'aurais pas toucher un seul mot de foot, et vu la qualité de ce disque, c'est bien normal !