Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

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Pas de foot ce soir (OSI - Blood)

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Je vous ai déjà le coup de la soirée Foot Metal. Même que ça ne remonte pas à si loin que. A l'époque, je vous avais raconté le pied que j'avais pris en voyant l'OM se planter, tout en écoutant Lordi.
Ce soir, je pourrais vous faire refaire le même coup. L'équipe de France n'arrive pas à coller un but à la Lituanie. Et comme ça commence à me gaver, j'ai décidé de me remettre Blood, dernier album d'Osi, entre les oreilles. Cet album, ça faisait un moment que je voulais vous en parler. Cela fait environ 15 jours que j'ai mis la main dessus. Et ça fait environ 15 jours que je m'éclate sur ce disque. Enlevons tout de suites les doutes à ceux d'entres vous qui pensent que j'ai fait une grosse faute. J'ai bien écrit Osi, et non Ozzy. Blood n'est pas le dernier album du guitariste de Black Sabbath. Cela n'a même rien à voir. On est très loin des riffs plombés adorés par le créateur du Doom. Osi navigue pourtant dans des eaux parfois tout aussi trouble qu'Ozzy. Le glauque, le malsain, le plomb, l'ennivrement, le voyage sans retour nous guettent ici aussi.
C'est pour moi très difficile de vous retranscrire cette musique. Elle n'est pourtant pas compliquée, mais je n'arrive pas à trouver les mots pour la décrire. Je pourrais simplement vous dire : " j'ai aimé. Aller jeter une oreille". Mais alors, le lecture de Metallic Doormat deviendrait vite inintéressante. Je vais donc faire un effort : Osi est un savoureux mélange de Pop musclée ("The Escape Artist"), d'Electro simple et lent ("Terminal), d'Indus pas prise de tête mélangé à des refrains immédiatement mémorisable à la "Spaceman" ("False Start"). Voilà pour faire simple, comment je décrirais ce Blood. Le tout, vous l'aurez comprit, sonnant de manière assez glauque et triste.
Un dernier détail qui à son importance, Osi a un vrai sens de la composition facile. Pas de prise de tête ici. Tout s'enchaîne et coule de source sans violence. Les changements de rythme et mélodie déboulent les uns après les autres sans effort. A un point qu'on ne peut pas imaginer que la musique soit différente de ce qu'elle est. Blood est, et ne peut être autrement.
Finalement, je n'aurais pas toucher un seul mot de foot, et vu la qualité de ce disque, c'est bien normal !

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