Lorsque j'ai une galette dans les mains, je me demande souvent si j'aimerais avoir créer une telle musique, ce que je ferais si je jouais dans ledit groupe, si le son me conviendrais... Et oui, c'est ça quand on est zicos aussi, on se prend parfois à rêver de graver un jour ses compos et de les faire sonner comme un skeud produit par Colin Richardson (rien à voir avec le Handballeur, enfin je crois !). Mais voilà, nous ne sommes pas Machine Head ni Nightwish. Nous n'avons que nos propres moyens et faisons avec. De fait, en entendant la plupart des productions actuelles, je me dis que nous ne sommes pas sur la même planète. En écoutant cet album, je me sens proche de Messaline. Attention, en aucun cas je ne veux que mes propos soient considérés comme péjoratifs. Ce que j'entends par là c'est que cet album respire la sincérité. De la zique faite avec le coeur et les moyens du bord. Le résultat est loin des grosses prod actuelles, mais il est encore plus loin d'être médiocre. Les compos sont simples et efficaces, plutôt teintées Thrash / Heavy Rock des années 80. Le chant en français va encore une fois faire polémique. Mais décidément en ce moment, cela n'est pas un argument négatif (cf. les albums de Satan Jokers et Albinaya). Le charme des jeux de mots ne nous est accessible que lorsque les textes sont dans la langue de Molière. Et même si je ne suis pas la première fan des chansons à texte, c'est vrai que c'est sympa parfois d'écouter aussi les paroles avec attention. En ce sens, Messaline possède un vrai intérêt (pas question de pirater le skeud, acheter le pour avoir le livret entre les mains). Côté musique, j'aime vraiment bien ce style assez teinté 80 lorgnant entre un Maiden et des choses plus Thrashy. Lorsque je parlais d'efficacité, je le prouve : après seulement 1 écoute, Beatnick fredonnais déjà certains refrains. Ça c'est une preuve ! Au final, ce n'est certes pas le skeud que l'on sort pour épater ses copains, mais plutôt le disque que l'on va se passer avec l'envie de foncer ensuite dans sa salle de répet pour réaliser son rêve. Et n'est-ce pas là le principal lorsqu'on écoute de la zique : décompresser, retrouver de l'énergie. En ce qui me concerne, c'est aussi parfois pour retrouver de la motiv' : motiv' de garder la pêche, motiv' de la vie tout court, motiv' de se taper des centaines de bornes pour le Metal, motiv' de faire de la zique. Encore une fois, je précise bien que cela est pour moi écrit dans un sens super positif. Car à la limite, je préfère écouter un album qui me donne envie de prendre ma gratte plutôt qu'un skeud qui me dégoûte et me fait complexer de ne pas passer 350 noires à la seconde (car pourtant je tiens 300 mesures !). C'est un peu la même sensation que lorsque j'assiste à un concert de Rock'N'Roll !
En plus, le combo est originaire de l'Ain si j'en crois les lieux d'enregistrement, c'est donc un peu de la famille !
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