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Six ans… Six ans que nous attendions le retour de Nashville Pussy dans notre contrée. Besançon 2003, Dijon 2009. Le Rock’N’Roll n’est pas mort et nous non plus, alors profitons-en ! Impossible de rater ce concert 100% Rock. La soirée commence en fin d’après midi, à 18h pour être précis, avec l’interview de Nashville Pussy, bientôt disponible sur Metallic Doormat, soyez patients ! Bref, une entrevue hyper sympa (comme d’hab) avec Blaine vite rejoint par sa guitariste de femme (toujours autant la pêche cette Ruyter !). Après un petit encas, une petite attente bien sage, nous commençons les festivités vers 21h avec les locaux de The Romanée Conteez et leur Rock tout droit venu des années 60 avec des relents de Rockabilly. Une mise en bouche plutôt sympa. Même un problème technique (Gretsch ; c’est aussi sûr que Gibson !) ne viendra pas à bout de la bonne humeur du combo, toutefois un peu crispé. Le son est assez bon, sauf la voix qui n’est pas assez claire, on ne comprend pas toujours ce que nous raconte le chanteur, aux faux airs de Bertrand Cantat. Quand je dis faux airs, c’est plutôt sur le physique que sur la voix. Le jeu de batterie est assurément un point fort du style du groupe (juste derrière le jeu et le son de la gratte). Le temps de se rafraîchir et nous voilà de retour pour apprécier un bon show de Punk Rock avec les Américains de Supersuckers. Enfin, c’est ce que nous pensions ! Car les petits malins débutent leur set avec 4 ou 5 morceaux de Country, gratte sèche et Fender à l’appui. Sympa mais pas vraiment ce à quoi nous nous attendions. En effet, nous connaissions Supersuckers de réputation et personnellement depuis Motherfuckers Be Trippin’in, et ce n’était pas vraiment ce style ! Heureusement, au bout de 10 minutes, changement d’instruments : la Fender est troquée contre une bonne vieille Gibson Les Paul et Eddi Spaghetti rechausse sa basse. C’est parti pour quasiment 1h de show. Alternant les morceaux bien Punk Rock et d’autres moins Punk (mais toujours Rock !), les Supersuckers assurent une prestation bien sympatoche qui fait sauter les petits pyjamas et secouer les tignasses blanches de nos voisins. Et oui, le Rock est trans-générationnel et ce soir, les ados croisent les retraités et les parents de 40 ans emmènent leurs enfants de 10 ans. Et ils y nous, les Metalleux de base, tout de noir vêtu (voir tout patché comme le premier fan arrivé dès 18h devant la salle, salut à toi si tu nous lis !). Bref, revenons à nos Rockers, ce concert ravi tout le monde et c’est bien le principal. Encore une petite bouffée d’air frais (enfin, il faut le dire vite : devant la Vapeur c’est un vrai fumoir !) et nous sommes de retour pour attendre de santiag’ ferme nos Rockers préférés. Il est plus de 23h lorsque Blaine et sa bande débarque sur les planche d’une Vapeur bien remplie (mais pas taquet il me semble). L’accueil est excellent (même si des gamins emmerderons le monde en montant sur scène sans vraiment slammer réellement). Un petit « Speed Machine » pour commencer et lancer la couleur : Nashville vient de sortir un excellent album, From Hell to Texas et veut le défendre : tant mieux pour nous ! Je ne vous détaillerai pas la playlist, car il n’y a eu que de bons titres ! Blaine semble plutôt de bon poil (faut dire qu’il y a des strings qui lui tombe dessus !), Ruyter est déchaînée, Jeremy fidèle à lui même (très calme derrière sa batterie mais ultra carré), seule Karensemble ailleurs, absente. On l’a déjà vue plus en avant et percutante. Mais nos yeux ne sont attirés que par la tignasse blonde de Ruyter… et aussi sa Gibson SG standard noire custom avec un RUYTER SUYS incrusté sur le manche. La diablesse est toujours aussi possédée lorsqu’elle joue et le feeling combiné de son jeu avec celui de Blaine, le tout bien assis sur une rythmique basse-batterie en béton, donne un ensemble terriblement efficace. Les nouveaux morceaux passent très bien le cap de la scène (à l’instar de « I’m so High ») mais ça, on en doutait pas, et on prend un pied énorme à réécouter les anciens (comme l’énorme « Hate and Whisky »). Seul petit regret : la reprise est encore une fois celle de Rose Tatto, « Rock’N’Roll Outlaw », certes excellente, mais perso j’aurais préféré un petit AC/DC comme à Besançon en 2003. Après l’arrachage de corde en règle de Ruyter, mais pas de strip-tease, le groupe nous laisse après un peu moins d’1h30 de concert (en fait, je sais pas vraiment : quand on aime on compte pas !) en donnant rendez-vous à tous les die-hard au stand de merchandising pour signer quelques poster (ou quelques fesses !). Un groupe décidément hyper sympa avec ses fans, de nos jours ce n’est si fréquent. Rendez-vous pris pour le Hellfest. Rock’N’Roll Baby !
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