Hell Yeah !

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Back In Time (HELLFEST Clisson)

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Un fest, c’est l’occas de découvrir de nouveaux talents, mais aussi de voir des vieux de la vieille qu’honteusement, on a jamais vus ! Cette édition du Hellfest a été pour nous l’occase de voir des groupes plus ou moins cultes dans leur domaine, et que nous n’avions jamais croisés sur scène. Dans le désordre (car y’a pas de raison de les hierarchiser !), voici nos moments passés avec les « Vieux » !

Vendredi 18h15 : nous faisons la découverte scénique, mais aussi musicale, de Voivod. Et oui, nous ne nous étions jamais penchés sur le cas des Canadiens. Et je dois avouer que j’ai passé un super moment. Paute Yann, à mes côtés, me commentait les titres interprétés, mais je n’ai pas tout retenu. Je me souviens juste qu’ils ont joués quelques vieilleries, mais aussi des titres plus récents. Mais même sans connaître, j’ai vraiment accroché à ce boulgi bougla Metal. Non ce n’est pas que du Thrash, il y a plein d’éléments que je ne soupçonnais pas chez Voivod : une touche Punk, Pop, Rock, … Mais quasiment plus que la musique, voir ces gars prendre autant de plaisir sur scène était excellent. Certes, ce n’est pas Jason Newstred qui était derrière la basse, mais à la limite, on s’en fout, tellement le groupe était agréable à regarder. Le petit tour sur scène de Eric Forrest, ancien membre du combo de 94 à 2001 et que nous avions découvert avec E-Force au Raismes Fest en 2004, était sympa. Le voir danser la bourrée, bras dessus bras dessous avec Snake, était un grand moment. L’attitude scénique de ce dernier, genre "je fais n’imp sur scène", tranchait avec la zique plutôt barrée et sérieuse. Mais cela rajoutait un côté surréaliste finalement cohérent ! Le petit hommage à Piggy, guitariste du combo décédé en 2005, en fin de show était tout sauf surfait et a probablement tirer une larme aux fans les plus durs du combo. Bref, il est temps que je rattrape mon retard et que je me penche sur la disco du groupe dès que j’en aurais l’occasion.
La seconde remise à niveau de la journée était pour W.A.S.P. Dieu sait si le Thom m’en avait parlé à une époque où je n’étais pas encore devenue une vraie Métalleuse ! Mais il a fallu attendre l’année 2002 et la sortie de Dying For the World avant que je ne pose une oreille très attentive sur la zique du groupe. Depuis, j’ai plutôt suivi le train, mais sans jamais voir le père Blackie sur scène. Je remercie donc chaleureusement le Hellfest d’avoir permis à de nombreux fans de voir W.A.S.P. sur scène en France. Car effectiement, je n’étais pas la seule à ne pas vouloir rater ces vieux de la vieille. La mainstage 2 fait carton plein et le public de connaisseur, à fond, chante sur quasiment tous les titres. Le look de Blackie laisse certes à désirer (bottes en daim à franges, slim noir, t-shirt et lunettes noires, avec un visage tout bouffi, on aurait presque eu envie de se marrer). Mais quand le Monsieur se met à chanter, on n'a plus envie de rire du tout. La puissance vocale et le timbre restent fidèles aux prestations sur album que perso, j’adore ! (des ballades à vous filer le frissons même par 30° à l’ombre, n’est ce pas Withacs ?) Et entendre tout le monde chanter et reprendre à tue tête « I wanna be somebody » avait de quoi mettre les frissons. Les 10 minutes de retard du début n’ont pas empêché Blackie de balancer encore un morceau. Le hic était que Down a du coup commencé son set avant la toute fin du show de W.A.S.P. Oups ! Mais le guitariste chanteur n’en avait rien à foutre et je ne pense pas que cela ait entâché le plaisir qu’il a visiblement pris pendant ce concert. Il faut dire qu’il y avait de quoi lorsqu’il y a une telle ambiance. Une vraie bonne surprise tant par le concert lui même que par le public.
Je laisserais le mot à un poête juste devant moi qui s’est retrourné à la fin du concert et m’a dit : « C’est mieux qu’une bonne baise ! ».
W.A.S.P. a à peine enlevé ses amplis, que ceux d’Anthrax se posent. Pourtant nous ne ferons pas le pied de grue devant la mainstage 2. Il y a quelques années, nous l’aurions fait (et nous l'avons fait d'ailleurs !), à l’époque où John Bush tenait le micro, à l’époque où le groupe avait encore un peu d’intégrité. Depuis, des dollars ont coulés sous le pont, John Bush s’est fait méchemment jeter pour laisser la place à une reformation douteuse avec Belldonna qui a avortée. Le nom de Corey Taylor a plané un moment, mais bon, quand on chante dans Slipknot et Stone Sour, on ne peut pas non plus être méga dispo pour un groupe comme Anthrax. Bref, ils ont recruté un certain Dan Nelson qui depuis d’ailleurs, a quitté le groupe (entre le Hellfest et le Wacken !). Mais en ce qui me concerne, un groupe qui se permet de jeter un frontman comme John Bush après plus de 10 ans de bons et loyaux services ne mérite pas que je me fatigue les mollets ! j’ai préféré aller me chercher un bon casse dalle et une petite mousse (sous les tentes y’a du trop bourrin pour moi !). Donc c’est de loin que nous entendrons la fameuse reprise de nos Trust nationaux, avec aucun regret.
Samedi, il est environ 21h15, Gojira s’époumonne sur la Mainstage 1, et des roadies s’affairent sur la Mainstage 2. Tiens, il est bizarre le raodie, il ressemble vachement au mec de Misfits. Et l’autre aussi derrière la batterie. Tiens, le gratteux aussi. Mais non, on ne rêve pas, c’est le trio lui même qui assure sa balance ! Le maquillage et la coupe aujourd’hui devenue culte arboré par l’unique rescapé fait quand même son effet. Punk is not Dead ! Et ce n’est pas un concert des Misfits qui nous fera écrire le contraire. One, Two, Three, Four. C’est presque du Ramones ! Les titres s’enchaînent sans temps mort. Du coup à la fin, nous, on est mort ! Assez étrange de se taper un concert comme ça au milieu des concerts plus Metal. Mais, même si je ne suis pas super fan et que me faire un fest entier de Punk, je pourrais pas, un concert comme ça, c’est bon ! Et puis, je ne vous cacherais pas qu’entendre « Die Die My Darling » et « Last Caress » en ultimes morceaux d’un concert pied au plancher nous a fait un plaisir certain.
Le concert qui suit est un plaisir purement personnel. Je l’assume et remercie mon frère de m’avoir laissé (volontairement ?) son skeud de Killing Joke, Night Time. Je n’avais pas du tout suivi la carrière du combo, sauf via les mag et les compte-rendus de concerts bien barrés. Ce soir, c’est plus par curiosité que je me suis plantée devant la scène, mais je suis restée car je suis rentrée complètement dans le concert, effectivement barré, de Jaz et sa bande. Pourtant je ne suis pas toujours très apte à rentrer dans des ambiances un peu spé en fest (je pense notamment au concert de Ministry à Wacken). Mais là, je ne sais pas, j’y suis rentré. Et comme une récompense, j’ai entendu mes 2 morceaux préférés de l’unique album de Killing Joke que j’ai dans ma discothèque. L’hallu totale. C’est donc « Love Like Blood » et « Eighties », enchaînées en plus, qui me sont offertes. Du coin où je suis, je dois être la seule à chanter comme un goret et à sauter partout. Mais tant pis, j’ai pris un pied d’enfer, sur ces 2 titres et sur la quasi totalité du concert, avec un groupe qui a marqué un petit bout de mon adolescence !
Un troisième jour de fest est parfois difficile à entamer. Mais là, nous avions bien commencé avec Black Stone Cherry. L’inte de ces derniers nous avait fait rater ADX, mais nous sommes bien là lorsque Satan Jokers envahi la Mainstage 1 sous un soleil de plomb. Enchanté par leur tout dernier opus (cf. ici), c’est avec grand plaisir que nous découvrons les Frenchies faire leur retour scénique, quasiment 25 ans après leur cessation d’activité. J’avoue avoir été un peu déçue du peu d’affluence devant la scène (il n’est effectivement que 13h), mais il y avait quand même de beau mulets ! Renaud Hanston reste un bon showman et un très bon chanteur, et le groupe qui l’accompagne n’est pas constitué de manchots ! Preuve en est le solo de basse époustouflant. A noter qu’il ne s’agissait pas du bassiste originel puisque ce dernier est mort il y a 5 ans. Le bassiste en a d’ailleurs jeté son blouson de cuir dans le public (sympa !). La fin sur « Fils du Metal » remporte un franc succès, il faut dire que sur un fest comme celui là, on ne peut trouver mieux comme hymne ! (si, je sais « Kings of Metal », mais &/ c’est déjà pris, 2/ Satan Jokers était meilleur que Manowar !)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ma foi, tous ces concerts étaient effectivement bien bons.
Et voir Sgosh retombée en adolescence est toujours un grand moment !

Withacs a dit…

Where's the looooooove, to shelter meeeeeee
Give me looooooooove, come set me freeeeeeee
Where's the loooooooooooove, to shelter me
Only loooooooove,
Love set me freeeeeeeeeeeeeeee

Set me freeeeeeeeeeeeeeeeeeee


De quoi payer sa larme, bordel !!!

Et juste pour Anthrax, en effet, on s'en fout de la prestation puisque le nouveau chanteur est déjà un ex chanteur... Long live JOHN BUSH !