Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

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Vous y croyez vous ? (THE BUTTERFLY EFFECT – Final Conversation of Kings)

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L’effet papillon. Ah, un grand moment de philosophie ! Un battement d’aile et hop, c’est le Bronx à des milliers de kilomètres. Bon, et si c’est un Corvus Corax qui bat de l’aile au dessus du Grand Canyon, ça donne quoi ? Parce que ça on l’a vu ! Non, moi j’y crois pas vraiment. Et puis, c’est facile de tout mettre sur le dos d’un pauvre petit papillon à peine sorti de sa chrysalide. Tout ça parce que l’Homme n’assume pas ses propres conneries qui dérèglent notre climat. C’est un peu comme le méthane émis par les prouts des vaches qui perceraient un peu plus le trou dans la couche d’ozone… C’est sûr que toutes les saloperies que nos industries, nos bagnoles et autres belles inventions dégagent, ce n’est pas grand chose. Allons, restons sérieux 5 minutes. Est-ce que pour autant The Butterfly Effect est une machination ? Non. Final Conversation of King’s n’est pas une duperie. Contrairement à l’Homme, je crois que le groupe assume ce qu’il fait. Il aime la Pop, pas de soucis pour caser des mélodies bien Pop mais qui sonnent. Il aime le Prog ? Pas de soucis, on y va dans les morceaux tortueux. Il aime la musique de Djeuns ? Pas de problème, on case des bons vieux riffs de jeunes au milieu de tout ça. Bref, en un mot : No Limit. Ça en fait 2 mais tant pis ! Pour ce qui est de mon adhésion, elle ne s’est pas faite en 2 écoutes si vous voyez ce que je veux dire. C’est un peu comme une thèse philosophique. Il faut la lire, la relire pour essayer de comprendre, et enfin, il faut se l’accaparer pour voir si elle colle avec notre esprit tordu. C’est le temps que j’ai pris pour appréhender cet album. Et finalement j’ai fini par ne pas balancer le skeud ! Pourtant au début c’était pas gagné, mais finalement à force de battre des ailes, il y a eu un mini tsunami dans mes oreilles et j’ai trouvé l’ensemble pas si mal. Il faut dire que dans chaque morceau, il y une accroche, une mélodies vocale, un riff, une atmosphère. La prochaine fois qu'un papillon me passera au dessus de la tête, je me dirai qu’à des milliers de kilomètres, y’a une vache qui pète !

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