Hell Yeah !

Un paillasson, on passe dessus tous les jours, sans trop s'en aperçevoir. Pourtant, c'est la première image d'un appart, ou d'une maison. Metallic Doormat, c'est un peu le portail de nos vies de Metalheadz. Une vie dédiée à la passion des musiques à grosses guitares (ou pas !). Welcome Home... et essuyez-vous les docs avant d'entrer !

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Là où tout commença...

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Le soleil se couche, mais il ne fait pas totalement nuit. Les lumières s'éteignent enfin. Les viva du public résonnent dans l'arène. Mais il ne se passe encore rien sur scène. Puis une grue s'agite en fond. Une boule s'élève et commence à se balancer. Après exactement 3 tentatives, la boule heurte le mur monté sur scène. Les briques s'écroulent et un accord résonne. C'est un La. Un La tout droit sorti d'une enceinte Marshall. Laquelle ? Je ne sais pas y'en a plein sur scène (les portes métalliques se sont ouvertes sur 2 murs d'enceintes). Une chose est sûre, c'est que ce La sort tout droit d'une Gibson SG noire. Le petit bonhomme nous salue de sa casquette. Oui, de loin il fait vraiment petit le bonhomme. Et c'est parti. Le reste du groupe apparaît comme par magie et la déferlante peut... déferler ! "Back In Black", "Shot Down In Flames", " Thunderstruck"... Les premiers titres s'enchaînent avec une énergie énorme. Lorsque résonne le tube "Hard As A Rock" s'est toute l'arène qui s'enflamme et la voix du lutin résonne : "Harder than a Rock"... Pas le temps de se poser car "Shoot to Thrill" nous renvoie dans nos 22. Il faut attendre le morceau suivant pour se reposer la nuque et admirer le feeling des Australiens :"Boogie Man" (et le baissé de culotte laissant apparaître le drapeau tricolore). Un petit "Hail Ceasar" pour faire chanter des "Hail" par 25 000 furieux. Je regarde autour de moi, et le tournis me prend lorsque je vois ses 50 000 devil horns autour de moi. Que dire de "Hells Bells" et de son riff intemporel. Les parents portent fièrement leurs enfants sur leur dos comme pour leur dire :"Tu vois mon enfant, ça c'est de la musique !". Encore un moment fort pour le public multi-générationel présent ce soir : "The Jack" où il peut (enfin) s'exprimer comme il le souhaite : à gorge déployée. Un petit "Ballbreaker" avant le morceau que j'attendais sans trop y croire : "Rock and Roll ain't noise Pollution". Jamais une chanson n'aura aussi bien portée son titre. De grands frissons me parcourent. La fin est somme toute apocalyptique : "Dirty Deeds...", "You shook me all night long", "Whole Lotta Rosie" et ses Angus, Angus tant attendus, un petit "TNT" où la voix de canard résonne encore dans le micro du maître Brian tout de noir vêtu (enfin au départ, car il a vite fait tomber la chemise !), l'énorme "Let There Be Rock" et son solo à n'en plus finir, où le petit bonhomme se roule par terre tel un épileptique en manque de son valproate. Après de longues minutes, le sol de la scène s'ouvre et un ascenseur à barreau apparaît. Le diable a des cornes qui clignotent ce soir. Les barreaux vont vite céder et ne pas retenir les premiers accords DU morceau : "Highway To Hell". Les fans exultent littéralement. Une petite branlette de manche entre les jambes de son chanteur et puis s'en va. Mais les accords annonciateurs de la fin résonnent déjà. Trop tôt, beaucoup trop tôt. "For Those about to Rock (we salute you)" et s'en est fini. Les canons de la gloire résonnent sur une arène et même toute une ville, qui aura su accueillir avec panache les cultissimes maîtres du Hard Rock. Elle leur aura même donné toute son électricité dans l'après midi pendant les balances !
Ce concert a eu lieu il y a 13 ans, le 29 juin 1996. C'était mon premier VRAI concert. Celui qui m'a mise sur la route, une route large type Highway, en direction de l'enfer du Hard Rock, du Metal, des Gibson SG. Une sorte de dépucellage Metallique. Le point de départ d'une grande aventure et de plein de rencontres. Mon paillasson métallique en quelque sorte.
Cette expérience, j'espère que ce groupe a pu la faire vivre à plein de français la semaine dernière, jeunes ou vieux. Un concert d'AC/DC, c'est toujours un peu pareil, alors si je n'ai pu revivre cette expérience cette année, ce sera pour une autre fois, ou peut être jamais. Mais une chose est certaine, elle restera à jamais en moi. J'ai toujours eu envie de la faire partager, c'est aujourd'hui chose faite grâce à ces spéculateur de m.... Zut, je m'étais promise de ne pas repartir sur ce terrain !
For Those About To Rock, I Salute You

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Et dire que je n'ai toujours pas eu l'occasion de voir AC/DC sur scène...
Putain de spéculateurs de merde. Et oui, si ce n'est pas Sgosh qui part sur ce terrain, je suis toujours là pour prendre le relais ! Et on a pas fini de gueuler ! Mais on assume ! on est têtu...