Quand je pars en vacances, j'emmène toujours un ou 2 bouquins dans ma valise. La dernière fois que je suis parti, je n'avais pas emmené que des romans. Sgosh ayant repéré chez un libraire un bouquin s'appelant L'âge du Metal, c'est ce livre qui pesait lourd dans ma valise.
Avant d'aller plus loin, un petit mot sur l'auteur : Robert Culat. Robert n'est pas un homme commun. D'abord, il est prêtre. Ensuite et surtout, il aime le Metal. Vous avez bien lu : Robert est un prêtre Metalleux. Pas courant tout ça. Et à travers son livre, il souhaite tout simplement nous faire comprendre ce qu'il aime dans notre musique et qui sont les MetalHeadz.
Avant d'aller plus loin, un petit mot sur l'auteur : Robert Culat. Robert n'est pas un homme commun. D'abord, il est prêtre. Ensuite et surtout, il aime le Metal. Vous avez bien lu : Robert est un prêtre Metalleux. Pas courant tout ça. Et à travers son livre, il souhaite tout simplement nous faire comprendre ce qu'il aime dans notre musique et qui sont les MetalHeadz.
Mais commençons par le début, avant d'être Metalheadz, Robert est un fervent catholique, qui aime les messes en latin et qui se ballade toujours en col romain. Pas très Metal le bonhomme... Mais Robert est aussi et surtout quelqu'un de très curieux et de très ouvert. Aussi, quand deux Metalheadz viennent se présenter à lui dans leurs plus beaux atours (cheveux longs et T-shirts qui vont bien) pour intégrer l'aumônerie de lycée dont il est responsable, plutôt que de les envoyer bouller, Robert cherche à savoir qu'ils sont, ce qu'ils aiment, etc. Il cherche tout simplement à comprendre. Et comme il semble être tombé sur des MetalHeadz cérébrés, un dialogue se noud. Et Robert tomba dans la marmite metallique.
Se faisant l'oreille, il arrive à comprendre le Metal, ce qui fait sa subtilité et son intérêt. Le Metal s'empare de lui comme cela arrive à tout MetalHeadz. Et notre ami découvre surtout que les Metalheadz ne sont pas des êtres primaires sans cervelle. Il découvre ce que chaque Metalleux a déjà expérimenté : le Metal est une grande fraternité où tous ces membres sont liés par une véritable passion de la musique.
Venons en maintenant au contenu du bouquin. L'âge du Metal, ce n'est pas le voyage initiatique de Robert. Afin de mieux faire passer son message aux non- Metalleux (et peut-être pour se protéger vis à vis de ces supérieurs hiérarchiques), Robert Culat a décidé de présenter son expérience metallique sous forme d'une étude sociologique. Il a ainsi envoyé des centaines de questionnaires à travers la France à des Metalheadz. Ces questionnaires portaient notamment sur le rapport des fans avec leur musique, les clichés véhiculés par le Metal, la manière de vivre le Metal au quotidien, etc. L'âge du Metal nous présente le résultat de cette enquête. Ainsi, au fil des pages, les réponses de chaque question sont analysées qualitativement et quantitativement puis commentése. Ce découpage part question rend l'ensemble un peu pénible à lire. Mais l'analyse des réponses montrent encore une fois que le Metalleux est juste un passionné de musique, qui vit par et pour le Metal. Ce qui rejoint ce que nous vivons, MetalHeadz au quotidien. Et ce que Robert a pu découvrir au cours de son initiation.
Car je suis persuadé que les conclusions tirées de cette étude sociologique correspondent à peu de chose prêt à ce que pense le prêtre. Et c'est la seule critique que je ferais de ce bouquin : cette étude soi-disant scientifique ne l'est pas tant que ça (pas de chance Robert, tout en étant Metalleux, je suis aussi scientifique pur et dur...). 2 exemples : Robert énonce parfois des données ou des conclusions qui ne sont pas issues de son étude (ex : la drogue est très fréquente dans les Rave Party). Or ces données ne sont jamais référencées, on ne sait donc pas d'où ça sort. des idées préconçues non justifiées ? Possible, mais surtout pas très scientifique tout ça...
Autre exemple : pour certaines questions, Robert tire des conclusions très générales car 14 % des personnes interrogées donnent une réponse semblable. 14 % ? on est loin de la majorité pour pour pouvoir tirer des conclusions qui s'appliquent à tout les Metalleux, non ?
Surtout quand 2 questions plus tard (ou plutôt), il dit ne rien pouvoir conclure
car la réponse majoritaire est de 12 %. Autrement dit, Robert conclue parfois un peu ce qu'il veut quand ça l'arrange.
Ne prenez mes critiques que pour ce qu'elles sont : une critique de la forme et pas du fond. Car sur le fond, je pense que Robert est quelqu'un de très sincère. Quelqu'un qui a découvert, malgré son parcours de fervent catholique, que le Metal n'était pas que du bruit hurlé par d'affreux satanistes. Au delà des clichés, Robert a su comprendre le Metal, sa beauté, sa classe et la passion qui nous anime. En écrivant un livre sur le Metal, c'est avant tout cette découverte qu'il souhaitait nous faire partager. Le coup de l'étude scientifique n'est que pour faire sérieux, ce bouquiin étant avant tout un témoignage fort d'une personne qui nous montre que la rencontre et le partage sont toujours possibles même entre ce qui semble opposé. Merci Robert !
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