Chose promise chose due : voici un petit montage photo/vidéo de notre soirée au Lyon's Hall avec Awakening the Forgotten, In Arkadia et Dark Age.
Enjoy !
Tranche de vie de Metalheadz
Chose promise chose due : voici un petit montage photo/vidéo de notre soirée au Lyon's Hall avec Awakening the Forgotten, In Arkadia et Dark Age.
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H-0 : ça y est ! On y est ! Les lumières s'éteignent, et un grand hurlement s'échappe de la fosse. Les Vikings envahissent la scène et les premières notes de Twilight Of The Thunder God s'échappent des enceintes. La pression, proche de zéro il y a quelques instant, monte d'un coup, et tout explose quand Yoann nous envoie en pleine tête son premier Yaaaaaaa barbare. A l'instar des guerriers sur un champ de bataille, nous venons d'encaisser notre première salve de coups. En ce tout début de show, le son est mal équilibré. Mais heureusement, tout rentre dans l'ordre en moins de 2 minutes. Le carnage de nos cervicales peut commencer…
H+30min : A côté de moi, Sgosh se démonte la nuque. Je l'entends déjà raller ce soir quand elle démêlera sa tignasse. Vus les séquences de Headbanguing aussi bien sur scène que dans la salle, elle ne sera pas la seule…
H+45min : Je ne sais pas si les Dieux du Metal existent, mais si tel est le cas, ils ont forcément forniquer avec les Dieux Vikings et c'est leur progéniture que nous avons sous les yeux ! Par moment, le show est d'une intensité incroyable (à les riffs de butor de "Guardians Of Asgaard"). Du coup, quand cela retombe un poil, on en est presque déçu. Mais c'est pour repartir de plus belle.
H+1h : Yoann nous annonce que c'est la première fois qu'ils jouent à Lyon. Et visiblement, il est vraiment heureux de l'accueil. Il faut dire que le public est énorme ce soir. Yoann nous remercie et le groupe nous applaudi. Et ça paraît vraiment sincère.
H+1h15 : Comment c'est déjà fini ? Et qu'est ce qu'on fait dans ces cas là ? Ah oui, on hurle très très fort et le groupe revient. Trop fort le public lyonnais !
H+1H30 : Cette fois, la fin est proche. Nous sommes en nage tellement il fait chaud dans le Ninkasi. Les dernières notes nous pilonnent la tête. Le groupe salue et resalue encore, n'en finissant pas de remercier et de serrer des pognes. Yoann fait son Rob Flynn ne voulant pas quitter la scène. Et nous non plus, on ne veut pas que ça finisse, même si nous n'avons plus de cou, plus de jambe et plus de voix !
H+2h30 : de retour sur la route. Encore des bruit de fureur plein la tête. Le ruban de bitume se déroule sous nos yeux. Ça cause dans le poste mais je n'écoute pas vraiment. Les armes se sont tus, les esprits de la forêt se sont retirés, j'ai voyagé avec eux et je ne suis pas encore sûr d'être revenu… Et dire qu'on a failli rater ce concert !!!
Cela fait un moment que cet album tourne dans ma platine. A chaque fois, je me dis qu’il faut que je fixe mes idées mais je me dis alors : « Allez, encore une petite écoute ! ». Beatnick me l’a laissé car les sonorités sont plus proches de mes goûts que des siens. Effectivement, nous sommes entre les 70’s et les 80’s avec un Rock’n’Roll assez psyché, une voix féminine plutôt "vaginale" et des grattes pas très saturées. J’avoue ne pas connaître le combo et je le découvre avec ce premier album. C’est donc une bonne surprise pour moi. En faisant un petit tour sur le net je découvre que ces Hollandais versent dans le sataniste et jouent sur scène avec plein de sang sur la tête… C’est assez déroutant car la musique ne l’évoque pas du tout. Parfois, il vaudrait mieux ne rien savoir… Leur discours sur leur myspace (et oui, y’a plus de site web « classique » pour les groupes simplement un myspace un peu fourni) me laisse vraiment perplexe. En fait, j’aurais dû me cantonner à la zique, je serais moins gênée ! Je vais donc y rester, afin de ne pas partir en polémique stérile. J’ai donc bien aimé cet album qui m’a bien fait trippée. Je me suis même bien marré sur « Christ of Cocaine » non pas à cause du titre, mais avec ce riff tout droit inspiré du « Eye of the Tigger » de Survivor. On fait une bonne remontée dans le temps ! Rassurez-vous, le reste est moins cliché ! Malgré tout, The Time Of No Time Evermore est un album que je ressortirai avec plaisir car il fait figure d'OVNI dans le paysage musical actuel et cela fait du bien. En y réfléchissant il me fait penser à Concrete Blonde, un groupe que je dois être à peu près la seule à connaître (merci grand frère !), mais que j'aime bien sur leur unique album que je possède, Bloodletting, sorti en 1990. C'est peut être cela le point commun : Blood ! Je parlais plus haut d'une remontée dans le temps ?
Si il y a bien un groupe de Hardcore qui est présent sur chaque festival Metal c’est bien Hatebreed. Et vu que les Metalleux sont ouverts d’esprit, Hatebreed remporte un aussi grand succès que des groupes de pur Metal. Leur secret : un Hardcore musclé et un frontman qui envoie sévère. Vous me direz cela est également vrai pour bien d’autres groupes de Hardcore… Peut être parce que Hatebreed est signé par Roadrunner ? Ou alors parce que le groupe souhaite être un membre à part entière de l’univers Metal autant que de celui du Hardcore. Toujours est-il qu’à chaque album le groupe enfonce encore un peu plus le clou, et ce n’est pas cet éponyme Hatebreed qui viendra contre-carrer les plans de Jamey Jasta et de sa bande. Peut être moins percutant qu’un Rise of Brutality, ce disque renferme tout de même son lot de pépite et devrait faire un carton sur scène. Je pense notamment à « In Ashes They Shall Reap » aux faux airs de « Destroy Everything » ou à l’excellent « Every Lasting Scar » au refrain bien Metal (cf. explication dans le DVD bonus). Personnellement, je ne suis pas amatrice de Hardcore (mes proches amis le savent bien !) pourtant Hatebreed ça passe. Certes au bout de 45 minutes de show j’ai ma dose et sur album c’est un peu pareil, après 7-8 titres j’ai ma dose. Ce disque en contient 14… Donc pour mes petites noreilles c’est un peu trop. Quoiqu’il y ait quelques poses avec « Undiminished » notamment. Mais à la limite, je m’en tape car je mets typiquement ce genre de skeud quand je suis vénère et j’ai besoin de 15 minutes pour me calmer, donc ça roule ! Pour tous les fans de moshpit, circle pit et autre wall of Death, Hatebreed accompagnera Machine Head sur une date au Zénith de Paris le 6 février 2010. Je peux vous assurer que ça va bouger sévère et que le béton du Zénith à du soucis à se faire !
Si un jour on m’avait dit : tu feras une chronique enchanteresse d’Immortal. Et bien je ne l’aurais pas cru. Enfin, il y a 4 ans, je ne l’aurais pas cru. Depuis, je suis fan ! Surtout sur scène il faut l’avouer. Les derniers concerts du trio Norvégien m’ont mis à chaque fois sur le cul (Hellfest 2007, Graspop 2008) et même lors de notre premier Wacken en 2002, en plein après midi… Immortal pour moi est avant tout un groupe de scène. Mais j’avais quand même craqué et acheté Sons of Nothern Darkness histoire de parfaire ma discothèque. Me l’enquiller en entier restait quand même un peu dur. Mais là, ce All Shall Fall est tout simplement ENORME. Je peux me le faire en entier et même en voiture sans arracher le volant et insulter les autres conducteurs en bavant par la fenêtre ouverte… C’est pour dire ! Le problème avec un tel album, c’est qu’il va être très très difficile d’attendre la tournée (des fests sont déjà en prévision :le Hellfest et le Wacken notamment). En plus, si je peux me permettre, le son de cet album est bon… Incroyable ! La batterie de Horgh est toujours aussi épileptique niveau cymbales et les riffs d’Abbath et Demonaz toujours aussi terribles. Le dénuquage va être de mise. Je n’ose nous imaginer sur « The Rise Of Darkness » ou sur « Norden On Fire » sans oublier l’énorme « Unearthly Kingdom » et ses 8 minutes. Et oui, je ne vous ai cité que les mid tempo, parce que suivre la cadence sur les « Hordes Of War » et consort n’est vraiment pas bon pour la santé. Allez, on chausse le corpse painting et les bracelets à clou et on attend patiemment l’été ! (euh, ça veut dire qu’il ne faut pas se laver en attendant ? Non, Duschen ist Kein Heavy Metal !)


Encore un groupe qui crée un désaccord entre Beatnick et moi ! Vous aurez vite compris le sens du désaccord vu que c’est moi qui vous parle de ce nouvel album de Fu Manchu. Ben ouais, moi j’aime bien le Stoner de Fu Manchu. Oh certes, ce n’est pas non plus mon groupe préféré, mais je prends pas mal de plaisir à écouter les riffs pachydermiques ou plus enlevés et les sons un peu crados des guitares. La voix (qui repousse un peu Beatnick) n’est effectivement pas digne des plus grandes, mais contrairement à d’autres groupes (cf chroniques de Saviours), j’arrive à passer outre sans soucis. Et au final il reste une bonne zique qui me plaît bien. En plus les 10 titres de ce Signs of Infinite Power ne sont pas trop longs puisqu’oscillant entre 2 et 4 minutes, ce qui a la bonne idée de ne pas faire traîner en longueur une musique assez lourde et un chant un peu monotone. Mais ce qui pourrait paraître long sur album pourrait vachement bien rendre sur scène. Je n’ai jamais vu le combo Live et à l’écoute de ces morceaux, je me dis que j’aimerais bien palier à ce manque. Il doit y avoir trop moyen de triper. J’imagine tout à fait un concert sous la tente du Hellfest… Pas vous ? Allez on croise les doigts, vu le succès des différents groupes de ce genre cette année, peut-être auront nous la chance de voir Fu Manchu lors de la prochaine édition…
C’est fou comme le temps passe. Me voilà de retour au bercail et je n’ai même pas pris le temps de vous parler de Saviours ! Mais en réfléchissant, c’était peut être un oubli pas si inconscient que cela… Non pas que cet album est mauvais ou qu’il ne mérite pas un petit post, car tout effort mérite salaire, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’est le genre de skeud que je mets dans ma platine pour quelques morceaux, sans plus. En fait, comme finalement beaucoup d’album, muscialement ce n’est pas trop mal. C’est bien joué (disont Thrash dans le style avec des influences des premiers Iron Maiden par moment), le son n’est pas mauvais, mais… J’imagine que vous avez deviné le mais ! Et oui, encore une fois, la voix me saoule. Ces vocaux façon Punk années 70 pas vraiment chanté, un peu crié en voix clair… Bref, ça gâche pas mal de choses. Je me demande vraiment pourquoi autant de groupe ont un chant aussi médiocre. Je sais qu’il n’est pas facile de chanter, mais merde, ils pourraient tous faire un effort. Et je ne parle pas que de Saviours. Est-ce que ces groupes sont réellement content de leurs chanteurs (ou chanteuses d’ailleurs) ? ou est-ce par défaut d’avoir mieux ? En tout cas, cela les rangera toujours dans les groupes bof qui ne resteront pas dans les mémoires. Je suis sans doute un peu dure, car il y a sûrement des gens qui aiment… Enfin, il faut espérer ! Mais pour en revenir à Saviours, je ne suis pas sûre qu’il faille passer votre soirée dessus, sauf si vous êtes en manque de groupes Heavy Metal typé 80. Vous pourrez peut-être y trouver votre compte, moi perso, je lâche très vite. Quitte à entendre ce type de voix, je me repasse beaucoup plus volontiers les premiers Maiden. Allez, on passe vite à autre chose..jpg)
Avec Beatnick, nous ne sommes pas tout à fait d’accord sur le cas Brainstorm. Enfin, sur le cas « Brainstorm sur album ». Perso, j’adore Brainstorm sur album et Beatnick n’est pas toujours très emballé. Même avec l’excellentissime Soul Temptation sorti il y a plusieurs années maintenant, nous n’étions pas d’accord. Cet album est pourtant une pure tuerie. Les albums qui ont suivis étaient un cran en dessous mais possédaient chacun leurs perles incontournables en concert. Qu’en est-il de ce Memorial Roots ? D’emblée, Brainstorm nous surprend en débutant l’album avec un long titre mid-tempo (« Forsake What I Believe ») au refrain très efficace et aux riffs incitant méchamment au headbanguing (ce que je ne me suis pas privée de faire lors de leur concert à Bordeaux !). Puis vient quelque chose de plus classique et d’une efficacité toujours aussi terrible (« Shiver »). On se dit à ce stade qu’on tient là soit un putain d’album à la hauteur de Soul Temptation, soit, si on est plus réservé, 2 perles de début d’album qui ne laissent de toutes manières augurer que du bon. Et puis les morceaux passent et on se dit que cet album est excellent mais qu’il n’arrive tout de même pas tout à fait à nous faire oublier la puissance de Soul Temptation. Mais ce Memorial Roots est à classer dans les très bons albums avec une alternance bienvenue de mid tempo et de titres plus speed. Et sur chacun de ces titres, Brainstorm a le don de caser des refrains très souvent imparables et rapidement mémorisables. Petit bémol avec un titre comme « Nailed Down Dreams » un peu en dessous des autres. Alors certes, j’imagine qu’avec cet album, Beatnick continuera de me dire que Brainstorm n’est pas un énorme groupe sur CD, mais finalement je reste persuadé qu’il tient ce discours car on se prend une telle claque en Live qu’il est difficile de retrouver une telle sensation dans son salon. M’en fout, il peut bien penser ce qu’il veut, moi j’aime aussi Brainstorm sur album, na !METALLIC DOORMAT © 2008. Theme Halloween by WP-Design.
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