Mais revenons au début de mon histoire. Le Metalheadz que que je suis a des fois de la chance. Il a parfois l'occasion de découvrir un disque en avant première. Rien de plus facile, me direz-vous, à l'heure d'internet. Avec la Mule, Torrent et consort, on trouve pratiquement tout ce qu'on veut avant que ça sorte. Mais alors que nos chers députés sont en train de gentiment discuter sur le thème : "Comment museler internet, les méchants pirates et l'espace de liberté que représente le réseau mondial ? " il existe encore des moyens tout à fait légaux de se faire des petites avant premières. Et la chance m'a sourit en ce début du mois de mars, puisque le prochain album de Candlemass ne doit sortir que le 2 avril prochain. Pensez bien, quand j'ai vu passer ce disque dans mes petites mimines, je n'ai pas pu résister à la tentation. Un disque des maîtres du Doom Epique, ça se respecte. D'autant que leur 2 dernières offrandes, Candlemass et The King Of The Grey Island était d'un niveau tout à fait remarquable. Restait à savoir si Death Magic Doom serait à la hauteur de ces prédécesseurs.
Verdict : ce nouvel album est du Candlemass pur jus. Les fans ne seront pas désarçonnés. C'est toujours ça de gagner. Le premier titre, "If I Ever Die", est une chanson au tempo rapide qui fait immanquablement penser à "Black Dwarf", morceau qui ouvrait Candlemass. Puis le skeud enchaîne sur 2 morceaux typiquement Doom. C'est lent, crade, lanscinant avec juste ce qu'il faut parfois d'accélération pour éviter de tomber dans une torpeur destructice. Messiah Marcolin n'est plus au commande du navire (qu'il n'a jamais dirigé d'ailleurs, puisque le vrai chef de la bande, c'est Leif, le bassiste). Mais Robert Lowe, son remplaçant depuis 2 albums, s'y connait pour nous faire vibrer avec sa grosse voix ténébreuse. Reste que cet album ne m'a pas non plus foutu la claque des disques sus-cités. Je n'ai jamais été un fan absolu de Doom, musique que j'apprécie beaucoup plus sur scène que dans mon canapé. Mais Candlemass et The King... sont des albums que je remets régulièrement et avec plaisir dans mes oreilles (C'est une image, un CD ne rentre pas dans mon conduit auditif...). Death Magic Doom, tout en étant dans la même veine, n'est tout simplement pas aussi bon. Cela se laisse écouter, mais cela traîne trop souvent en longueur. Certes, le Doom est une musique répétitive. En faire un album intéressant de bout en bout n'est pas une chose facile. Candlemass avait déjà réussi. Mais ce n'est pas le cas pour ce coup-ci. Les passages classieux et de bravoure sont bien présents sur cette galette, mais ils ne s'enchainent pas. Du coup, l'ensemble reste un peu plat. Cette avant première là, j'aurais finalement pu m'en passer (Que les fans de Candlemass me pardonnent... où m'éclate la cervelle avec un chandelier dans le petit salon...)
4 commentaires:
Bon ben je crois que je vais faire mon colonel Moutarde ! Car Pour moi, Death Magic Doom est au-dessus de King of the Grey Island, rien que pour l'incroyable talent de Robert Lowe qui livre une prestation supérieure à celle de King !!
Bref c'est tout simplement une tuerie !!
Voila
Les Doomasters sont de sortis...
Pour ceux qui ne connaissent par Bebours, sachez qu'il est la seul personne que je connaisse capable de s'enfiler un dirsque de Reverend Bizarre sans s'endormir. A côté, Death Magic Doom, c'est du speed Metal plus rapide que DragonForce.
Qaudn on est fan de Doom....
Tu n'imagines même pas tout ce qu'on peut faire sur du doom !
Effectivement, je suis capable d'écouter reverend sans m'endormi, mais en plus, j'adore m'endormir en écoutant du revenred ! Comme Quoi c'est beau le Doom !!
Irrécupérable...
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